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samedi 25 octobre 2014

Marcel, fais chauffer l'orchestre, j'arrive....





La vérité c'est que j'aime quand les artistes plutôt orientés pop demandent à avoir derrière eux un gros orchestre pour emporter le morceau. Si en plus on ajoute le qualificatif de symphonique c'est que du bonheur.
Alors je lance moi aussi ma sonde de recherche afin que vous lecteurs me recommandiez des titres pour allonger la liste qui va suivre.
Comme toute liste, il y a des règles : Pas Elvis Costello et sa Juliet Letters, trop respectueux du quatuor, pour une autre liste.
Pas Tommy avec Orchestre ni Deep Purple.
Pourquoi cet ostracisme, vous demandez vous ? Rien que pour avoir casé le mot « ostracisme » est déjà une bonne raison.
Pas de chanteur isolé, sinon la liste va exploser de Country man, de Crooner et que sais je. Donc un groupe.
Hein ? Dans ma liste je déroge à cette règle... Oui, Richard Harris c'est vrai que... Mais comme c'est par son titre que m'est revenu l'idée de cette liste (Pareil pour ce John Miles que je ne connais que pour cette chanson) bon, mes règles je peux les tordre un peu...Moi.


On commence par une cohabitation chez Moody Blues mais tellement belle est la chanson, alors que pour Procol Harum, là il y a quasi fusion, superbe chanson qui n'est pas « Whiter Shade.. » Un grand album au passage, très grand...


01. Moody Blues - Days Of Future Passed [remaster] - The Night Nights In White Satin



02. Procol Harum - In Concert With The Edmonton Symp



Le Mahavishnu c'est d'un grandiose, encore une fusion encore plus que de l'émulsion, la grande claque/classe. Je l'isole ici car forcément la suite sera un peu plus putassière, mais j'aime …


03. Mahavishnu Orchestra - Apocalypse - Hymn To Him



ELO ? Putassier ? J'exagère, mais il commence ici a y avoir l'idée d'utiliser l'aspect rutilant que donne parfois les orchestres, même pas certains que le ELO a vraiment un orchestre. Mais en tout cas il a bien synthétisé les effets


04. Electric Light Orchestra - Definitive Collection - Mr.Blue Sky



MON quatuors de chansons que je me passe et repasse. C'est POP, c'est mélodique, ça rutile, ça s'énerve un peu … L'orchestre est traitée comme un Big Band. Pas raffinée, ça non,, l'équivalent musical de la Junk food. Pas bon pour la santé mais tellement jouissif!!


05. Barclay James Harvest - Barclay James Harvest - Mocking Bird



06. Divine Comedy - A Short Album About Love - Someone



07. John Miles - Rebel - Music



08. Richard Harris - Macarthur Park - Macarthur Park



Là où je vous met en garde, attention à ne pas me remonter des artistes qui violonnent et guimauvent à qui mieux mieux, il s'agit d'être subtile comme les Beatles, et pas me faire le coup des Chi-Lites.
Quoi ? Ben c'est pour l'exemple... Pas de pardon, pas que du violons au long sanglons


09. The Beatles - Let It Be [Dr. Ebbets] - The Long and WInding Road



10. The Beatles - Revolver [Dr. Ebbets] - Eleanor Rigby



11. The Chi-Lites - The Complete Chi-lites Vol.1 - The coldest days of my life



C'est deux là, ont marié une mélodie avec une orchestration d'un classique, surtout Peter Hamill, dans les deux cas un sans suite. Je ne sais ce qu'ils ont pu boire ce matin d'enregistrement ? Rien à dire, c'est beau. Respect.


12. Neil Young - Harvest - A Man Needs A Maid



13. Peter Hammill - Over - This Side Of The Looking Glass



Bon, un truc à part. Metallica c'est comme ça que j'ai commencé à les aimer. Mon fiston, expert, préfère les versions studios, davantage digestes. OK, mais moi je n'aurai jamais cru cela possible. Metallica insolent pratique l'orchestre comme un gros synthétiseur, et ça marche, pour une fois je reconnais que l'arrogance a eu du bon.
« Jouez fort les gars, car nous devant, ça va péter... Hein ? Il y a des filles aussi... Pareil les filles, faites péter les cordes !! »


14. Metallica - Metallica - S&M CD1 - The Call Of Ktulu



BON, je fini avec mon chouchou d'album. N'en déplaise à AMG mais dans les enregistrements de PORTISHEAD, ce live avec orchestre est juste grandiose.
Quoi, j'abuse du terme ! Bon laissez moi cherchez un chouette synonyme : CYCLOPÉEN
C'est bon, ça vous va.
Vous savez quoi dans la dernière minute de ce titre, hé bien Beth Gordon laisse tomber toute sa retenue. Elle n'a jamais été aussi sensuelle... je l'écris tandis que je monte le son et je frissonne... METALLICA je vous aime bien, mais vous qui jouez avec Ennio Morricone, sachez que ceux qui jouent le mieux c'est EUX pas VOUS... Écoutez l'album, écoutez « Sour Times » et partez pleurer dans votre coin !


15. Portishead - Roseland NYC Live - Sour Times







dimanche 19 octobre 2014

Richard Thompson, je veux tout tout ...Une nouvelle histoire d'ogre


Je cherche, je cherche mais impossible de me souvenir comment j'ai attrapé le virus Thompson.

Pas à l'époque que j'aurai écouté Fairport, ado je m'imagine bien le dialogue entre des plus vieux qui me diraient « T'aime pas Fairport gros nul !! » et moi « tiens prends ce Led Zep dans la tronche »

Pour faire lien avec mon post précédent. Page 174, témoignage de Bebe Buell, je cite « Led Zep,  mais je sais que lorsque les garçons l'écoutaient, ils devenaient terriblement suffisants et prétentieux»
Avançons.

Parlons de cette nouvelle période musicale qui s'ouvre : An 2000, j'ai quarante ans, je découvre en même temps le MP3, la médiathèque, des amis aux goûts différents ce qui devaient réveiller l'envie de découvrir... Puis les lectures qui servent de guide (Dico Assayas par exemple) … enfin les Blogs, les Forums.

Découvrir tout ce que je n'avais pas su ou pu aimer, tout ce dont je n'avais pas entendu parlé.

Cette période, toujours d'actualité, je pourrai en raconter.
Comment j'entends mon premier Tim Buckley, comment je me jette à bras tout court dans l'Opéra, comment « Vibrations » me donnent le goût du continent Africain, comment je découvre des genres : Country, Electro, Soul... Sunshine Pop … de grandioses contrées : Brésil, Zanzibar...

N'en jetez plus et donnez moi du temps.

Donc Richard Thompson, c'est forcément un conseil d'un passionné à la médiathèque. Car ce «Mirror Blue » n'est pas présenté comme majeur dans sa longue carrière, ça je le sais après m'être penché sur les travaux du bonhomme.



Mais moi, dès le premier morceau je suis tombé dans le travers de l'ogre musical : je veux tout tout tout.

Habitué à un Costello pas bégueule sur les influences régurgités, je retrouvai la même démarche ici.
Premier titre donc, rythmique à Tom Waits, voix de profundis et jeu de guitare absolument fabuleux et la plupart du temps en retenu.

01 Richard Thompson - Mirror Blue - For The Sake Of Mary


02 Richard Thompson - Mirror Blue - MGB-GT

Et puis il y a eu « The Way That It Shows » ce titre qui m'a tué, façon de chanter, mais j'étais fait comme un rat, une fois la mélodie acquise, je devais entendre enfin un autre guitariste émotionnel à la Neil Young. En cas de doute écoutez le titre en entier et dîtes moi si vous ne rêvez pas d'une Never Ending Story.

03 Richard Thompson - Mirror Blue - The Way That It Shows


Donc je voulais, je veux tout tout du monsieur et j'ai bien raison car aujourd'hui je découvre encore et pour le coup il n'y a que des bonnes nouvelles à venir.

Tombé sur l'artiste que l'on veut faire aimer par les autres, à tout prix. Je sais que ceux qui ont baigné dans le rock des années 60, 70, 80 et 90... Ceux qui aiment la rencontre des racines folkloriques et de l'électricité vont, doivent s'approprier l'univers complet du monsieur.

04 Richard Thompson - Mirror Blue - Taking My Business Elsewhere


Et comme tout est permis, je recopie ici l'introduction du Dico Assayas qui dit en plus court et en mieux ce que je raconte, mais c'est mon blog donc je bavarde.

En attendant, lisez

« Il a développé à la guitare un style inimitable...Fondé sur une vaste culture englobant Debussy, le folklore Anglais et Écossais, le Rock, le Jazz comme la musique du Moyen Orient. Il est un des paroliers les plus talentueux... De surcroît, il est un chanteur à la voix puissante et déchirée, capable d'être aussi émouvant qu'un Neil Young ou un Van Morrison. Qu'il soit autant méconnu du grand public est un sujet d'étonnement inépuisable pour ceux qui suivent une carrière longue à présent de plus de quarante ans »


Forcément entre mon sentiment après écoute et des critiques d'admirateurs aussi dithyrambiques (écrit sans faute!!) j'ai cherché et j'en ai trouvé des sujets de satisfactions.

Prenons juste l'album aujourd'hui considéré comme un classique incontournable de la musique populaire.


« I Want To See The Bright Lights Tonight »

Vingt ans plus tôt, un truc que je n'aurai pas aimé en mes quatorze ans. 
Mais après une bonne bouffée des Pogues, je pense que je me serai jeté sur ce trop plein de musique, j'aurai insisté et je ne me moquerai plus de ces instruments traditionnels si bien mariés avec ce son de guitare.

01 Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight - When I Get To The Border



Sans oublier, Linda Thompson qui apportait cette pureté vocale qui marque les bords de falaises venteux.

Cette même Linda qui me fera à terme écouter avec davantage d'attention et donc de plaisir, peut-être, Nico :

01 Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight - Has He Got A Friend For Me

En passant par Britten et ces ambiances de chansons de tavernes, je pouvais enfin respirer des parfums que je rejetai auparavant (« T'aime pas Fairport Convention, Gros Nul ?» Patience !)

« The End Of The Rainbow » est une merveille de plus, je la signale car je l'avais entendu par Elvis Costello (Probablement dans sa période Celtique) pour découvrir l'original qui s'élevait au dessus... et toujours ces notes de guitares qui pointillent

Et mes effets guitaristiques tant attendus? Ces longues mélopées! Un « The Calvary Cross (Live) » qui ne peut que rappeler l’envoûtement du Quicksilver et son autre « Calvary »


02 Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight - Withered And Died


03 Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight - I Want To See The Bright Lights Tonight


04 Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight - The End Of The Rainbow


05 Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight - The Calvary Cross (Live)



PS : expliquer un manque de popularité peut passer par des textes que je découvre noir noir noir.

Exemple, je vous laisse traduire « The End Of The Rainbow », Google arrive à cracher un peu de sens.

I feel for you, you little horror
Safe at your mother’s breast
No lucky break for you around the corner
‘Cos your father is a bully
And he thinks that you’re a pest
And your sister, she’s no better than a whore

Life seems so rosy in the cradle
but I’ll be a friend, I’ll tell you what’s in store
There’s nothing at the end of the rainbow
There’s nothing to grow up for anymore

Tycoons and barrow boys will rob you
And throw you on the side
And all because they love themselves sincerely
And the man holds a bread-knife
Up to your throat, is four feet wide
And he’s anxious just to show you what it’s for

Your mother works so hard to make you happy
But take a look outside the nursery door
There’s nothing at the end of the rainbow
There’s nothing to grow up for anymore

All the sad and empty faces
That pass you on the street
All running in their sleep, all in a dream
Every loving handshake
Is just another man to beat
How your heart aches just to cut him to the core

Life seems so rosy in the cradle
but I’ll be a friend, I’ll tell you what’s in store
There’s nothing at the end of the rainbow
There’s nothing to grow up for anymore

samedi 11 octobre 2014

L'arrogance en héritage, mais quoi d'autres ? Led Zep







Je tiens dans les mains le bouquin de Barney Hoskyns sur le Zeppelin, conseil éclairé de nos amis chez


Je repose le bouquin maintenant pour pouvoir vous écrire. Comme quoi c'était davantage qu'une image.

Pas encore vraiment lu, mais déjà le Barney s'est distingué par un exercice réservé aux admirateurs des Zep, page 15.

Il souhaite nous démontrer que ce groupe a été essentiel dans de nombreux genres musicaux. Moi le grand défenseur des tiquettes (pour informer pas pour classer) j'ai trouvé ses définitions de genre en partie fabriquées, discutables et reflétant l'état du fan qui veux convaincre à tout prix. Nous l'avons pratiqué aussi. Alors pourquoi pas.

Avant d'attaquer donc ce qui devient une chouette compilation, style Best Of Alternatif, le livre m'a refait écouter nos amis et replongé dans le passé, pour ensuite conclure sur une interrogation que je vais partager avec vous.


Avant mon premier Led Zep, je connaissais les Who, Genesis, Rolling Stones, Pink Floyd. Deep Purple, justement Deep Purple !!
Je ne me lassais pas du « Made In Japan » et d'autres.

Un copain nous amène le Physical Graffiti qui venait de sortir. Première écoute peu enthousiasmante et mon pote de me conseiller le premier.

Va savoir, déjà sous influence, j'achète. Pour tout avouer j'achète davantage l'image de ce groupe, adolescent boutonneux et un poil complexé, Led Zep était un groupe … beau avec des postures que les posters de BEST mettaient en valeur. Des mecs qui plaisaient à mes cousines, donc il ne manquait plus que la musique.

Me voici avec le premier album. Les vampires m'avaient mordus.

J'y trouvai le geste à la Pete Townshend mais au lieu de l'urgence des Who, c'était des gestes pleins de suffisances.

Pesanteur accompagnée d'éclairs aveuglants, cadencé par des frappes vulcaniques, des tentatives d'envol, s'arracher du sol quand on pèse des tonnes cela fait de la poussière électrique, détruit tout sur son passage pour finalement retomber sur un sol qui se creusera sous le poids des notes d'acier. Cétait « Dazed And Confused »

Je me jette sur tous les autres albums, je prends le temps d'aimer « Graffiti » Je délire lors de la projection « The song Remains The Same »

Ces mecs avaient changé mon écoute. M'avaient forcé à prendre le temps. Comme pour le graphisme, Led Zep n'abusait pas des couleurs, deux ou trois teintes devaient être suffisantes.

Toutes les compositions n'étaient pas séduisantes. Parfois elles rebutaient au premier abord. Mais nous n'étions que des petits garçons, comment se permettre de critiquer ces Dieux?. C'est que nous ne comprenions pas. Alors on remet. Et généralement la révélation se faisait.

Du coup, nous, auditeurs devenions nous aussi arrogant : t'aime pas Led Zep gros nul ?

La subtilité était Zeppelienne, pas lourde mais massive était leur musique. Je voyais en Zep des géants : Un guitariste incompréhensible, un chant bien plus solide que celui de Daltrey, Basse et Organiste pour lier le tout et le tremblement de terre pour rythmique.

Finalement peu de couleurs musicales : Noir, Blanc, Gris, Marron et des milliers de variations autour de ces thèmes.

L'écoute des albums, jusqu'à Presence obligeait à s'ouvrir à des sonorités, des ralentis, des accalmies et même des immobilités qui nous transformaient en disciple envoûtés.

Je ne pouvais plus écouter Deep Purple, je méprisais Black Sabbath à l'album où l'on pouvait deviner le slip à pois rouges d'un des musiciens (Sabotage).

Bon, 77 devait un peu remettre tout ça en cause.

Aujourd'hui je me demande si ce groupe n'a pas apporté davantage à son audience qu'à la musique ?
Il me semble y avoir davantage d'héritier de Black Sabbath que du Zep ? Ou bien je me trompe ?
Plus de groupes qui se sont inspirés des Velvet ou de Big Star (il paraît ?) que de ces artistes intimidants.


À croire que Led Zep était un aboutissement ou une impasse, une citadelle où de nombreux genres musicaux s'étaient réfugiés pour endosser une armure d'acier.

Quels genres ?
Je reviens à la proposition de Barney Hoskyns, dont la playlist d'argumentation se constituerait ainsi :


Blues Dense De Chicago
01. You Shook Me
02. I Can't Quit You Baby
03. The Lemon Song
04. The Girl I Love


Funk Rock
05. Whole Lotta Love
06. Bring It On Home
07. Immigrant Song
08. The Ocean
09. Custard Pie
10. The Wanton Song
11. Nobody's Fault But Mine
12. For Your Life

Folk Rock Cinétique
13. Babe I'm Gonna Leave You
14. Ramble On
15. Gallows Pole
16. The Battle Of Evermore
17. Over The Hills And Far Away
18. Poor Tom

Prog Rock Grandiloquent
19. The Songs Remains The Same
20. No Quarter
21. In The Light
22. Ten Years Gone
23. Achilles Last Stand
24. Carouselambra


Pastorale Acoustique
25. That's The Way
26. Bron-Y-Aur Stomp
27. Going To California
28. Black Country Woman
xx. Début de Stairway To Heaven

Lubricité Métal
29. Heartbreaker
30. Sick Again


L'arrogance À La Big Star
31. Dancing Days
32. Houses Of The Holy

L'effroi Poisseux Du Delta
33. Hats Off To (Roy) Harper
34. Black Dog
35. When The Levee Breaks
36. In My Time Of Dying

Protopunk Motor City
37. Communication Breakdown


Orientalisme Inquiétant
38. Friends
39. Four Sticks
40. Kashmir

Ballades Blues Fulgurantes
41. Since I've Been Loving You
42. Tea For One


Bon Vieux Rock & Roll
43. Rock And Roll
44. Boogie With Stu


Cette liste m'a permis d'écouter et parfois même de vraiment découvrir des titres que j'avais peu retenus.


Mais comme dans toute liste, ils en manquent.
Moi j'ai décide qu'il fallait ajouter une chanson que j'ai tardivement aimé mais ensuite, je n'en décolle plus (même si j'exagère)


99 Led Zeppelin - Houses Of The Holy - The Rain Song







samedi 4 octobre 2014

La légende des 5B. les BYRDS






Une occasion en or pour remettre sur le tapis la fameuse (chez un petit cercle) théorie des CINQ B.
Les années 60 et début 70 doivent beaucoup aux club des 5B.

Je salue au passage le REVPOP à l'origine de cet éclairage sur la musique Prock (Rpop je ne sais plus)

Les 5B ? On y va ?

Beatles, Beach Boys, Big Star, Byrds et BB

Quoi ? BB et ses 80 ans ? Meuhhh non, je parle de BB et ses 86 ans !! Burt Bacharach, bien entendu.

Récapitulons :
Les Beatles ? Pas un vinyl chez moi parmi pratiquement 1.000 disques, je ne sais pas pourquoi, c'est à l'étude.
Les Beach Boys ? Pareil, sauf qu'aujourd'hui je leur voue un culte que j'exagère volontairement sur le web tellement ils me sont bouleversifiant.
Big Star ? Pas un disque non plus. Et je n'ai pas encore percé le secret de ce groupe que REVPOP juge être les précurseur de la Power Pop.
Burt Bacharach ? Rien, mais je connaissais sans le savoir. Comme vous.
Les Bolling Stones ? Heuuuuu, eux c'est l'R qui a tout chamrouler...
Les Byrds !!!

Parlons en maintenant.

C'est lentement mais poussivement que je m'approprie leur qualité.

Trop fin pour le Tonio ?
Bien possible.
Alors quoi de nouveau ?

Le livre de Barney Hoskyns (dont j'attends avec impatience le Led Zep) « Hotel California » qui raconte cette Californie qui a fait rêver mes aînées mais qui à moi n'évoquait rien.

Et le Barney il sait vous raconter. Et il a su me convaincre d'une vérité qui ne me sautait pas aux yeux : de l'importance des Byrds, de l'aspect multi facette de leur carrière et de leur influence : Pop, Rock, Folk, Country...

D'ailleurs ce bouquin me fait replonger dans CSNY, Mon bon Neil Young, Buffalo. M'oblige pour plus tard à écouter avec davantage d'attention Joni Mitchell, Poco, Randy Newman, Gram Parsons.

J'ai découvert un groupe de Country Rock plutôt sympatoche : Les « Hearts And Flowers »

Comment ne pas se replonger dans les débuts de Ry Cooder quand on lit « ...auprès desquels [ses albums] ceux du Band semblent être interprétés par des conservateurs de l'institut Smithsonian »
C'est quoi «  l'institut Smithsonian » ? On s'en fout.

De beaux articles sur Lowell George et Little Feat et et et Zappa !

Je crois que la grande valeur du livre c'est des chapitres coulants, pas d'ordre alphabétique,  des promenades à travers le temps et les lieux et au fil des rencontres … Mamas & Papas... Linda … les maisons de disques, les bars et salles de concert etc...

Et bien entendu, les Byrds.
Tout en me demandant par où commencer, vinrent ces pages qui parlent de Clarence White. Un guitariste jugé surdoué.
Ha oui, me dis je à moi même, et qu'où c'est qu'on a la preuve aujourd'hui ? Hein, hein ? Barney ? Tu vas répondre oui ? Respire je plaisante.

Alors ?

« Untitled »

Bien vu, une face live, une face studio.
Pour m'amadouer un « Eight Miles High » de 16 minutes. Partez pas. Ce genre de Jam, je ne l'aurai pas imaginé pour les Byrds. Et ils n'en abusent pas dans ce double LP (LP … Miam, bon mot, moi manger bon mot)

Les notes familières mais un traitement bœuf qui vous prend tout le souffle.

« Lover Of The Bayou » démarrage en fulgurance. Un Byrds dont on a envie de monter le son.

01 The Byrds - Untitled - Lover Of The Bayou
Un Byrds qui ranime l'envie d'un Allman's pour enchaîner.

Chacun son fantasme.
Moi ce serait d'être avec ma femme dans un hôtel où la climatisation serait en panne. Alors nous sortons, il fait nuit noir, je devine le Pacifique, un établissement, un son attirant pour pousser la porte. Bière bien fraîche.  Madame demande une coupe de champagne, le bar fait semblant de ne pas comprendre, j’amène les deux bouteilles – non je change – j'amène le pichet et deux verres. Sur une scène à peine élevée un groupe inconnu mais talentueux se joue entre eux. Ça jam du feu de dieu, interminable mais envoûtant.

C'est « Eight Miles High ».

02 The Byrds - Untitled - Eight Miles High
Après ça nous sommes cuits. Et la « Chestnut Mare » cette fameuse délicatesse élégante qui m'a toujours échappé, nous avons entendu Hyde, voici Dr Jekyll. Irrésistible.

03 The Byrds - Untitled - Chestnut Mare
Et puis plane sur cette fin d'album, ce bon Countrflrock à la Burrito (Normal, coécrit par Parsons) une Powpop à la Big Star … un joli spleen qui nous ferait bien échanger le Allman's par une Gene Clark finalement.

04 The Byrds - Untitled - Yesterday's  Train
05 The Byrds - Untitled - Just A Season
06 The Byrds - Untitled - Well Come Back Home

Mais oui au fait, les Byrds, Gene Clark, David Crosby et Roger McGuinn et sa Rickenbacker, je n'y connais rien en marque et son de guitare. Mais celle ci, quand je lis le nom, j'entends son RickenDelingDeling, en ouverture de cette grande version de « Eight Miles High » comme une évidence que j'avais un peu oublié.



Bon, je me replonge dans le premier album des Byrds, ne serait ce que pour entendre la meilleur chanson des Beatles composée par d'autres et surtout, surtout … mon Gene Clark. Que j'adule pour ce nuage noir qu'il traîne au dessus de sa tête et qui lui inspire ce regard.

Un des plus grands compositeurs du Mooooonde. La preuve :

01 The Byrds - Mr. Tambourine Man - I'll Feel A Whole Lot Better (à la Beatles!!)
02 The Byrds - Mr. Tambourine Man - Here Without You
03 The Byrds - Mr. Tambourine Man - I Knew I'd Want You



Voilà, je vous quitte, j'ai du Ry Cooder à écouter autrement. J'ai une année 1994 à revoir et plein d'autres copains à visiter (Voir sur mon blog mes blogs amis, haaaargh j'ai utilisé le mot AMI, terme déposé, je vais être interdit de web)

vendredi 3 octobre 2014

The SUN ooooooooooo The Sunn O))) ain't gonna: Tombé sur mes téléscripteurs

Quand j'ai lu l'info j'ai fait l'étonné.
Mais en fait, connaissant le monsieur, j'aurai dû faire semblant d'être étonné.
Mais n'empêche que ...

... commencer ici:


et évoluer jusque là...


Comme ils disent dans SOUTHPARK.

Ça me trou le.