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samedi 30 novembre 2019

Bruce Springsteen, Western StarS. En revenant du film. Le film, le disque de Noël


J'étais bien enfoncé dans mon siège. Salle quasi pleine, ce qui n'est pas banal dans mon quartier.
A ma gauche, un père et son fiston ado, le père le plus excité. Je connais cette excitation teinté d'inquiétude: va-t'il aimer?
Derrière mon dos, un môme de huit ans qui a passé son temps à taper du pied sur le dos de mon siège.
Je lui pardonne volontiers, il passait son temps à être content et applaudissait à chaque fin de morceau.

Et pendant le film, j'ai eu ce flash. J'ai pensé aux réveillons de Noël en famille.

J'ai connu toutes les phases, j'ai été l'ado, même tardif, rebelle à cette fête conventionnelle. "christmas so boring"

Ensuite Catherine et moi, pour les enfants, pour la famille, c'est nous qui la préparions.
Nappe rouge, menu calibré, bougies dorées.
La même soirée que celles de mon enfance: les grands parents autour de la table, mon père heureux d'en être. Ses blagues à trois balles avaient le droit pour Noël à un sourire. Ma belle maman et ses souvenirs d'orchestres de balloches.

Quel rapport avec le "Western Stars"?

Une impression de conformisme si c'est ce que l'on décide de ressentir.
Ou bien un rituel bienveillant.

Le film, c'est un concert filmé dans la grange de Bruce Springsteen.
Une grange comme ça, retapée, sentant bon le bois plein d'histoires, je m'y installe pour vivre si il y a des toilettes.

L'orchestre de trente musiciens fera office de nappe rouge. Un éclairage, une chaleur qui vaut bien nos grosses bougies.
Et Bruce, manches de chemises retroussées. Mouvements du bras qui énervent tant Ranx.


 Entre les titres, des pensées de M. Springsteen, comme nos échanges autour de la table, tout n'est pas de la grande littérature, mais impossible dans ce contexte de soupçonner une posture.

dimanche 24 novembre 2019

Dexter Gordon GO



Même ma bouteille de Madiran n'a pas pu s'empêcher de couler sa larme.

Il était y'a pas bien longtemps une fois:

Un moment de panique j'ai eu quand je décidais de reprendre mon fil Jazz, Dexter j'ai commencé ... Mais rien.
L'ennui?

.......


Soit c'est Dexter? Mais ce n'était pas vraisemblable au vu de mes autres engouements.
Le genre? Me fais penser à Ranx qui après Zappa se demandait quoi écouter, pire si il avait encore envie.
La voilà ma panique... et si soudain, je n'avais plus envie de ce son là?

Il était y'a pas bien longtemps mais un peu après une fois:


Allez Loufia, Allez Lula, Alléluia
Frisson et décollage.

Même si je n'ai pas le coeurage de métaphosphoriser sur le long fleuve Jazz, il y a avec Dexter Gordon de quoi évoquer le long cours tranquille.

mercredi 13 novembre 2019

Le Clive Davis Belge. Au départ on pense... et puis au final... Chapeau!!


Souvenez vous
Sur ce meeeeerveilleeeeux post je vous parlais de Clive Davis le Marcel Keukeleire américain.

c'était ici

Maintenant parlons de Marcel  Keukeleire le Clive Davis Belge

Pas toi tu étais trop jeune (sinon je te vouvoierai ou vouvoierais je sais plus trop)

Mais vous, quand même...

En fin de post un teasing pour le documentaire, mais si je le mets au début ... je trahis l'intelligence du documentaire.

Donc:

dimanche 10 novembre 2019

Allez, Un Dernier Avant de Partir: Barbara, Trenet, Brel


(Edward Hopper 1966 Deux Comédiens.... Son dernier Tableau)


Tout ça semble morbide, même à moi. Pourtant ce n'est pas l'idée.
C'est que j'aime qu'on me raconte des histoires, plein.
J'ai récemment découvert qu'enfin je pouvais ressentir quelque chose en regardant un tableau.

Ça se passe au centre Pompidou de ... Metz. Ce ne sont pas des gardiens qui vous guettent mais des jeunes érudits, payés pour repérer vos interrogations.

L'un d'eux s'approche de nous et nous parle du tableau de Chagall, Un de ses tout premiers. Une histoire de difficulté à trouver les teintes, obligé de faire travailler son imagination, à tel point que plus tard, à la recherche des mêmes colories, Chagall ne saura plus les refaire.

L'exposition avait comme thème peinture et musique - j’espérais obtenir des passerelles d'émotions - ainsi Kandinsky atteint de Synesthésie: mixage de deux sens, sons et couleurs s'associaient dans sa perception. Quelle belle confusion.

Des histoires, des histoires.

vendredi 1 novembre 2019

Pour la discuss et par rebonds: Funky Kings, Warren Zevon, Warren Zevon et les Replacements



Sur NETFLIX j'ai regardé le documentaire "Clive Davis The Soundtrack of Our Lives"
Pour ceux qui ne connaissent pas le monsieur, disons qu'il est au USA ce que Marcel De Keukeleire est à Mouscron.
Sauf que Marcel est encore plus improbable et va me falloir retrouver la trace du documentaire sur ses productions.

Bon, Clive. Un coup d'oeil sur Wiki et vous apprendrez sa carrière de producteur, impressionnante d'éclectisme que cela en parait même louche.

Heureusement il y a quelques loupés, et je m'y suis intéressé.  À la question sur les paris perdus il explique ne pas avoir cru en Meat Loaf, Mellencamp qu'il a jugé trop proche de Springsteen.

L'inverse.
Des artistes qu'il a poussés, en qui il aurait cru, mais rien.

Les Funky Kings.

Mon côté maso. À quoi ils ressemblent?



Dès "Singing The Streets" c'était, je pensais, plié. J'aime pas.