Prétextes, que des prétextes.
Déjà 1974 c'est l'année qui commence musicalement pour moi. Mon fier 33t des Stones "It's Only Rock & Roll"
Prétexte à clin d'oeil à mon pote REVPOP, un zazard de discussion et de sa remarque sur ce Lucio Battisti et son Anima Latina. Ses ***** bien avant le "Movimento 5 Stelle"
Incroyable ce que ce disque résume. Cette impression de terminus pop.
La petite touche de pop italienne, de variété qui fait la différence et qui se frotte à ce que la pop anglaise apporte de raffinement.
Les trois titres ici, je me les passe, passe, repasse et repasse profitant que le fer est chaud. "Anonimo" qui me sert le ventre, le coeur qui manque de place.
L'union de ce que je vis et de ce que cette musique me raconte.
Prétexte à vous le recaser again, manque d'écho la dernière fois, ma faute, forcément.
Lucio Battisti: au vocal si peu italiano cliché, filet de voix source rare et fraîche.
Fabrizio De André
Prétexte à se souvenir de mon ami Kaserio, parti trop tôt, avant qu'il ne monte (ou descende) sur la Kapital.
Je me souviens d'une soirée chez une amie dans le sud qui a invité un couple d'Italien. La conversation, forcément un peu mondaine, interroge le couple sur la musique populaire en Italie.
Faut que je ramène ma fraise: "Il y a Fabrizio De André" (Je suis le mec qui sait, faut juste demander)
Le couple approuve mollement, pour me faire plaisir.
La boisson aidant, j'argumente panzer: "quand même, Fabrizio quoi... Fabrizio De André.. Hein.. alors... Hoooo Fabrizio, meeeeerde quoi"
Mon amie "Antoine, tu sais c'est un peu vieux"
J'épaule mon bazooka, je dégoupille quelques grenades histoires de faciliter la conviction "Fabrizio, ses textes sont même étudiés en classe (l'argument qui tue, surtout pour cette figure de l'Anarchie) c'est un classique...."
Bon, je cède.
C'est un peu comme demander aujourd'hui le nom d'un artiste français populaire, répondre Georges Brassens pourrait surprendre.
En attendant quelques trésors du monsieur
Cette petite résonance désuète, la tendresse à la Fellini, les soirées de fêtes de village qui se terminent en douceur.
1974
En parlant de Brassens, cette chanson qui permet de penser Georges comme un grand mélodiste.
La bise
Antoine