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dimanche 12 juillet 2020

1974. Il ritorno di Tonio e dei suoi cantanti italiani







Prétextes, que des prétextes.
Déjà 1974 c'est l'année qui commence musicalement pour moi. Mon fier 33t des Stones "It's Only Rock & Roll"

Prétexte à clin d'oeil à mon pote REVPOP, un zazard de discussion et de sa remarque sur ce Lucio Battisti et son Anima Latina. Ses ***** bien avant le "Movimento 5 Stelle"

Incroyable ce que ce disque résume. Cette impression de terminus pop. 
La petite touche de pop italienne, de variété qui fait la différence et qui se frotte à ce que la pop anglaise apporte de raffinement.

Les trois titres ici, je me les passe, passe, repasse et repasse profitant que le fer est chaud. "Anonimo" qui me sert le ventre, le coeur qui manque de place.
L'union de ce que je vis et de ce que cette musique me raconte.

Prétexte à vous le recaser again, manque d'écho la dernière fois, ma faute, forcément.

Lucio Battisti: au vocal si peu italiano cliché, filet de voix source rare et fraîche.




Fabrizio De André

Prétexte à se souvenir de mon ami Kaserio, parti trop tôt, avant qu'il ne monte (ou descende) sur la Kapital.

Je me souviens d'une soirée chez une amie dans le sud qui a invité un couple d'Italien. La conversation, forcément un peu mondaine, interroge le couple sur la musique populaire en Italie.

Faut que je ramène ma fraise: "Il y a Fabrizio De André" (Je suis le mec qui sait, faut juste demander)

Le couple approuve mollement, pour me faire plaisir.

La boisson aidant, j'argumente panzer: "quand même, Fabrizio quoi... Fabrizio De André.. Hein.. alors... Hoooo Fabrizio, meeeeerde quoi"
Mon amie "Antoine, tu sais c'est un peu vieux"
J'épaule mon bazooka, je dégoupille quelques grenades histoires de faciliter la conviction "Fabrizio, ses textes sont même étudiés en classe (l'argument qui tue, surtout pour cette figure de l'Anarchie) c'est un classique...."

Bon, je cède.
C'est un peu comme demander aujourd'hui le nom d'un artiste français populaire, répondre Georges Brassens pourrait surprendre.

En attendant quelques trésors du monsieur

Cette petite résonance désuète, la tendresse à la Fellini, les soirées de fêtes de village qui se terminent en douceur.

1974




En parlant de Brassens, cette chanson qui permet de penser Georges comme un grand mélodiste.



La bise 

Antoine



vendredi 3 juillet 2020

Michel Legrand: Les Demoiselles De Rochefort. J'aime. J'aime celle qui m'inspire. Je l'aime. Je t'aime




Hoooo cela ne m'est pas familier, mais je connais ça.
Une photo qui a réussi à voler un sourire, un sourire qui vous plonge en apnée.
Le sourire et le regard qui vous transportent.

Obligé de retrouver le vieux réflexe de respirer.  

Des échanges, l'écriture. Puis la voix.

Comme ce roman dont j'oublie le titre. Découvrir cette belle personne par étapes, chaque moment ajoute un élément qui dessine, qui modèle ensuite, qui offre enfin une première rencontre qui bouleverse.

Je la regarde, elle me parle, elle parle de musique et soudain elle chantonne... 



Quelque chose se produit, là, maintenant. Comme si toutes les pièces passées attendaient ce choc, cet éclair, cette explosion.
Ce coup de foudre, sa force, son énergie. Désintègre, fission, scission, réassemble les éclats, fusionne.

L'amour est né.

À cette chanson de "Maxence" je muette cette réponse qui consolide et calme mes battements de coeur.


Debussy comme un Cyrano qui me souffle les mots, la musique de mon émotion.
Je m'identifie à la montée du chant "Je l'ai trouvée, je l'ai trouvée...." suivi ... 

... suivi d'une si petite phrase de Mélisande "C'est que je te regarde"

Quand l'amour vous accompagne, ces quelques mots sont juste un élixir de vie. Un coeur qui fait mal et qui fait bien.

Ma si douce? Elle est comment? Elle ressemble à... ça



Je retourne à ma place pour écrire.
Pour ce ballet, je m'étais levé.
Un verre de Morgon frais à la main, je véhicule les bras tendus, je tourne autour des meubles. Cela aurait pu être un Schifrin c'est un Legrand.

Je l'aime.

Une petite voix se manifeste

- Antoine, Antoine, tu t'embales, tu t'embales, tu ne crois pas que tu vas trop vite?
- Pour commencer, "emballer" ça prend deux LL.
- ...
- Voilà, je l'ai vexée, tranquille pour un bon moment.

J'ai regardé le Jacques Demy et depuis que je t'ai rencontrée, ce film a une autre résonance et même raisonnance.
Une pépite (ce mot que je te vole) bourrée de bonheur

Vive la vie, vive l'amour





Tu vois ma petite voix, tu as raison, je m'emballe, évidemment que je m'emballe, quand je pense à elle j'ai mon coeur qui réagit, se manifeste, envoie des ondes qui serrent mon bas ventre, qui pressent mes tempes, m'obligent à avaler de grandes goulées d'air.

Qu'est-ce que tu crois.

Je choisis le temps

Je choisis le présent

Pascale je t'aime