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mercredi 14 juillet 2021

Paul Weller (a)Part1.1: Illumination & Elvis Costello When He Was Cruel (20 ans déjà)

 


Celui ci n'était pas prévu.

En échangeant sur les albums solo de Paul Weller avec Ranx j'évoquais mon papillonnage sur sa discographie, picorant de ci de là, accompagné du HS UNCUT pour me focaliser sur quelques titres, sans oublier AMG.

Oui, donc, une écoute parcellaire et guidée. Avec des oreilles suffisamment fraîches avançant sur un THIS IS pour couvrir une période riche mais mal connue par moi.

De là à m'attarder sur un album. Et pourtant.


Je cherchais même avant ce disque comment qualifier, pas le genre musical, mais l'impression qui se dégage de ses chansons. J'ai trouvé cette formule qui convient à pas mal de ces artistes chansonniers, dit SONGWRITER, tel mon chouchou Graham Parker, Van Morrison... Chris Bailey, Chuck Prophet récemment découvert et sans oublier le fameux etc..

La formule?

Il y a beaucoup à entendre et presque autant à écouter. Chaque titre à quelque chose à faire passer. C'est un peu pop, un peu rock, un peu soul, un peu folk.

Avec plus ou moins une empreinte personnelle. Parfois juste une voix comme fil conducteur. Basse, batterie & guitares. Quelques instruments, autres invités pour placer des touches de nouvelles couleurs. Ici ou là un petit gimmick pour marquer son temps.


Et puis j'ai eu cette écoute sur ILLUMINATION. J'ai accroché sur tous les titres. Alors je décide de l'exprimer, après tout ce blog me sert à ça.


Le "20 ans déjà" pour souligner que le temps s'est contracté. Les années 80 c'étaient il y a bien longtemps. Les années 90 c'étaient hier et depuis tout est d'aujourd'hui.

Une disque de 2002 c'était il y a pas bien longtemps, non? 

Non! C'était il y a 20 ans. Ha oui quand même. Dont acte.


Toujours d'une pensée à l'autre. À propos de ILLUMINATION je lis sur AMG 

soulignant la sensation réconfortante de la majorité de l'album. Mieux encore, tout se passe sans effort (contrairement, disons, aux efforts laborieux de son pair, Elvis Costello , sur sa sortie de 2002 When I Was Cruel ),

Laborieux, laborieux... est ce que j'ai une gueule de ...

Ceci dit, je le connais mal cet album. Donc



Laborieux, laborieux... non mais! 

Déjà quelle fabrication ce titre. Un son de guitare entêtant et ce "OUN" ponctué tout le long. J'adore, j'adhère.

Sur le titre DUST, d'abord de l'album puis en public. L'occasion de rappeler qu'en concert, si Costello n'est pas un showman à la Springsteen, il sait tourner le dos au son studio pour jouer au plancher. 




Et comment ne pas fondre sur ce "Episode.." deux Costellos pour une seule chanson: Cabaret GogueGroGnard et Crooner tendre. 




Je fini sur ce "Radio Silence" ... car il est temps de conclure


Écriture mélodique alambiquée, entortillée. Les mauvaises langues pensent amidonnée.

Une fois acquis et conquis, l'auditeur tire une certaine fierté - mal placée? - à apprécier le titre, comme avoir résolu une énigme. Avec ce plaisir d'y retourner en faisant semblant de découvrir la chanson pour la première fois.

Alors laborieux?

En tout cas moins magique que sa collaboration avec Burt Bacharach. Le maître de la ritournelle lumineuse, qui à force de retravailler la chanson obtient l'évidence.

Bah, Elvis je l'aime aussi comme ça.

Sinon, de quand il date ce disque? 2002? 20 ans déjà?

Mais non, pas encore.

Ouf.

samedi 10 juillet 2021

Paul Weller Part1: JAM & STYLE COUNCIL (Un THIS IS puisque Keith en congé, j'en profite)


Ça fait un moment que j'y pense. Mon histoire avec lui est juste un peu moins forte qu'avec Elvis Costello, mais il y a une histoire.

L'histoire d'un artiste encore là et pas qu'un peu, tellement que alors deux parties de post au moins!

En feuilletant le spécial UNCUT qui lui est consacré, j'extrais cette photo (du haut) histoire de dire qu'à choisir j'aurai mieux fait de le prendre comme modèle (avec de la volonté), quoique aujourd'hui il a plutôt adopté le look de ...


... Alex Metayer.

Parlons musique plutôt (frappante, hein, la ressemblance!!) 1977 naissance du mouvement punk.

J'étais, nous, vous étiez jeune et inconsciemment mûr pour adhérer à un mouvement nouveau et musical. Disons nouveau dans le sens mouvement plutôt que musical.

Je cite parmi ceux qui nous ont happés: Sex Pistols, Clash et Jam (je ne compte pas Dr Feelgood, parce que je suis à la recherche d'arguments) sans oublier les etc...

JAM moi j'étais pour. Une filiation avec les THE WHO (ou the LES WHO): un gros son, une guitare qui vrombit et un héritage pop britannique, celui des Beatles


Oui, oui, comme les Who, il y avait cette volonté de survitaminer de la mélodie... Pop. Par exemple quand les THE WHO chantent


- Hey!! C'est en play-back

- Et alors, je te demande si ta grand-mère s'est mise au vélo électrique?

Contrairement aux CLASH que j'écoutais beaucoup aussi, JAM je continue aujourd'hui, un peu de nostalgie mais aussi ce goût ferme et définitif pour cette pop rock britannique que je retrouve davantage chez les JAM. 

Même si... mais restons sur JAM.

Note: Préparant un "THIS IS" qui sera distribué sur D ROP & B OX et sachant que tous ne s'y abonne pas, je donne les titres.

Away From The Numbers (Album "In The City")

I Need You (For Someone) (Album "This Is The Modern World")


Puis ce disque grandiose, qui ne renie rien, qui ajoute grisaille, poussière urbaine (genre SMITH) et cette énergie/colère retenue... Je pourrais proposer tout l'album. De gros titres tel "Down In The Tube Station At Midnight" ou "'A' Bomb In Wardour Street"

Mais mon choix à moi c'est

Mr. Clean (Album "All Mod Cons")


Pour ce deux titres au prix d'un.

Et me voici accroché pour un moment et quand sortira ce "Setting Sons" et ce 


- Mais c'est...

- Grand Mère, vélo


The Eton Rifles (Album "Setting Sons")

Scrape Away (Album "Sound Affects")

Comme dirait Alain Decaux, début des années 80, je ne pouvais pas prévoir, non pas un virage, mais une extension musicale.

Paul Weller devenait à mes yeux tout ouïe dehors un chansonnier (Songwriter sonne moins manche de ce côté)

Et annonce ces/ses influences qui m'ouvre vers un passé pop. Tel TAMLA


Town Called Malice (Album "The Gift")

Fin de les THE JAM

Naissance de STYLE COUNCIL

Forcément cela perturbe (sauf moi, Elvis m'avait bien habitué à l'ouverture pas qu'Anglaise)



Ha ben oui... années 80. Nous pourrions en faire des pages et des pages de ce style aujourd'hui quasi maudit (moins que la prog) le retour de la chanson single légère et PoPopJazzyMainStream

Dans ces années de mes amours c'était idéal

You're The Best Thing (Album "Cafe Bleu")

Moi qui nageait en plein bonheur, j'avais ma bande son


With Everything To Lose (Album "Our Favourite Shop")

The Cost Of Loving (Album "The Cost Of Loving")

Après, après... j'ai un peu lâché l'affaire. 

Me suis rattrapé depuis, quelques bons moments, même sur cet album que UNCUT qualifie d'Album "malade", ceux que l'on aime chérir parce que ... moins populaires, moins vendus, pourtant révélés à celui qui su écouter puisqu'entendre ne suffisait plus


Confessions 1, 2 & 3 (Album "Confessions Of A Pop Group")

Promised Land (Album "The Singular Adventures Of The Style Council 83-89")


Cela aurait pu être une fin pitoyable avec le dernier album (..Decade...) rejeté par la maison de disque qui le sortira bien des année plus tard

Sure Is Sure (Album "Modernism, A New Decade")


Pourquoi des années plus tard?

Parce que Paul Weller, lui, n'était pas fini

à suivre