Ben oui, soudain, comme ça. Une envie pressante. Pour bien
faire je reprends mon fil « fleuve jazz »
«Fleuve jazz » je pratiquais cette métaphore pour
imager ma découverte du jazz comme un long voyage, les étapes proposées par
ce livre
Complétées par ce guide
Que je conseille puisque s’attarde davantage sur des disques
majeurs plutôt que faire encyclopédique ou historique
Chaque débarquement illustrait la découverte d’un artiste
dans un environnement que j’imaginais très fort pour faciliter ma découverte :
salle de concert, ville aux décors clichés qui stimulaient cette audition
Ces deux livres sont mes béquilles qui me permettent d’avancer
sur ce fleuve, hum, maladroit on penserait à Jésus en convalescence rejoignant
l’autre rive. Bon disons les deux brassières qui m’empêchent de me noyer dans ces cours d'eau sonores.
En parlant de Jazz, j’en profite pour rendre hommage aussi à
deux personnes qui m’abreuvent de bon jaaazze. Un Pascal-George qui offre lui
aussi parcours et explications passionnées, par exemple
Si vous aimez le Jazz Chapitre 10
Et ma douce et belle PascalE qui ne jure que par ces
artistes contemporains anciennement nommés « Jazz-Rock », la chance qu'elle a eu de les voir dans les différents festivals du sud de la France.
Mon fleuve est encore loin de ces rives là mais j’en
approche, le premier livre est trié par date de naissance des artistes. Bud est
né en 1924 tandis qu’un Billy Cobham est né en 1944, Wayne Shorter en 1933….
Patience madame j’arrive !! Impatient aussi que je suis de trouver John Coltrane
(1926) et Miles Davis (1926), j’y prévois un long séjour.
Le fleuve, le fleuve n’attend pas, après Kenny Dorham vient
Bud Powell. Et alors là quel bonheur. Répond tout à fait à cet impérieux.
Musique, puis j’explique, plutôt je propose
Tempus Fugit
Écoutez bien, à quoi vous fait penser cette volubilité ? Moi, à Charlie Parker quand il se lance dans une succession rapide de notes tout en
conservant une ligne mélodique.
Je me souviens de cette histoire (légende ?) qui
raconte la naissance du Bop, le swing repris par les blancs qui s’attribuent
une bonne part du succès public, incitent des artistes noirs à trouver un jeu
qui surpasserait techniquement ces swingueurs.
La preuve ?
All God's Chillun Got Rhythm
C’est un bonheur d’écouter et même d’imaginer le pianiste à
dix mains, courant toutes les épreuves, jeu perlé accompagné par un grand -
déjà accosté - à la batterie : Max Roach que cette virtuosité n’effraie
pas.
Il existe ces musiques dont les contours demandent davantage
d’écoutes avant de participer au plaisir, d’autres qui rebutent. Ici dès les
premières notes, pas de choix, pour vos oreilles les meilleurs baskets avec
renforcement et hop, en route, en course… une musique vivifiante qui rajeunit
les artères et qui fait monter l’adrénaline de la joie.
J’en ai pas fini avec mon Bud le plus sage (ici, placement
de marque de bière) mais en attendant je me permets ce clin d’œil, comprenne qui saura pouvoir vouloir.
Get Happy




Bop et moi sont dans un bateau , Bop tombe dans l'eau ...
RépondreSupprimerPourquoi ai-je autant de mal avec le bop ?, seuls les piano et saxophones me tirent hors de l'eau.
Je m'accroche à Monk, Eroll Garner, Oscar Peterson, Bil Evans et Art Tatum.
De Burt pas grand chose sur mon disque dur, et à la première écoute je m'accroche aux plus "simples" : So Sorry Please me parle ...
Si tu veux ajouter sur ton blog roll (en dehors de moi qui n'y est toujours pas) je te conseille le site tout frais de Patrick avec son encyclopedique "Les Trésors du Jazz"
: Musicmemories
https://musicmemoriesonmymind.blogspot.com/
Bon, j'ai mis à jour le BlogRoll qui est indépendant de ma liste de suivi, je le saurai et j'ai trouvé de quoi afficher les derniers commentaires aussi.
SupprimerJ'avis lu ta relation avec le Bop chez Pascal justement. Pour Burt tu as en fin des standards incontournables, mais ce sont ses compositions qui m'ont surtout emballé.