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mercredi 30 novembre 2022

Daryl Hall & John Oates ... Fripp et Gabriel. Tout commence par un commentaire de Chris et de Ranx

 


Entre Chris

l'année dernière j'ai acheté un vinyle de Hall&Oates à 1 euro pour voir, c'est pas mal mais pas renversant...C'est Along the red ledge de 1978. Tu connais?

Et Ranx

Hall & Oates, c'est un autre débat, leur discographie est une forme aggravée de désorientation chronique, les gars se cherchent et parfois se trouvent (par chance, ils n'étaient que deux) avec talent. Souvent ils nous perdent dans un philly sound qui n'a pas besoin d'eux, c'est con, quand ils sont bons, ils sont imbattables. De leurs années 80 je garde Voices, parce que j'aime bien les Cars (et les ballades bien chantées).

Je saute à oreilles jointes pour découvrir, c'est à dire m'atardécouter, ces deux albums "Along" & "Voices"

Et soudain, une lumière d'idée. Une présentation en deux parties, mais vous avez de la chance - toujours avec moi - je pensais faire deux posts, mais je craignais que l'on lise le deuxième avant le premier. Et mettre le deuxième derrière le premier? Sur un blog renvoyer à un texte précédent comme étant une suite?

Abandon. 

Je vais faire court. En fait les fameux 5 C: Court, Concis, Clair et Courtois.

- Et le cinquième C?

- Toi même!!

Je Commence et j'écoute les deux albums, étrangement là où Chris connait un emballagement plutôt bas et là où Ranx propose Voice ... moi j'ai envie de dire du bien des deux. Surtout "Red Ledge"

OK "Voices" c'est la maîtrise du tube - pas tout le long de l'album - qui rejoint l'école THE CARS.

"Kiss On my ..."  .. "List!!"


"Everytime You Go Away"


Tenons compte que les versions publiques sont davantage chaleureuses.

Pas par snobisme, en tout cas si peu, "Red Ledge" et ses imperfections ne gâchent pas mon plaisir que Ranx qualifie "ils nous perdent dans un philly sound "

Au contraire!!

"It's a Laugh"


"Melody For A Memory"


Déjà à l'époque j'étais fasciné par les postures et costumes et cette recherche du "groove blanc", ça n'engage que moi.

Avec plus ou moins de maitrise ROBERT PALMER côté ++  et mes HALL OATES qui chavirent mais ne sombrent pas.

Le souvenir d'un concert à Memphis (Tennessee), petite salle restaurant bar, tout en boiserie brut. Et là, un groupe inconnu encore aujourd'hui pour moi, tout en paillettes et swing, à fond alors qu'ils évoluent dans un espace étriqué en pleine lumière du jour. Même style de musique.

ET pourtant, la classe.

Les 5C!! Ha oui, pour dire que j'adore et avec le temps je les préfère même à cette perfection pop des années 80 - CARS - que j'écoute encore mais si peu.

La deuxième partie.

Puisque j'en suis à de l'écoute attentionnée et bien intentionnée. Me revient cet étrange attelage

DARYL HALL et ....

...................................................ROBERT FRIPP !!??

C'est vrai que cette surprise fut une découverte (ou l'inverse). Une oreille distraite, un temps, pour ne rien en penser.

Cette fois ci, je veux comprendre. 

Commençons par une critique que je ne partage pas mais elle m'a bien fait rire et j'en conviens elle n'est pas totalement gratuite. Pardon, je parle de l'album "Sacred Songs" 1977 avec FRIPP à la production, un album de DARYL HALL et FRIPP parfois

Les chansons sans distinction abondent sur ce disque produit de manière routinière, dans lequel quelqu'un pensait que l'association de chansons Hall inutilisées avec des traitements de guitare de Fripp rapporterait de l'argent. Pas étonnant que les responsables du disque aient retardé la sortie de cette dinde un certain temps.

AMG  Cristian Fuentes Beard 24 Mars 2021

En fait j'apprends tardivement que Fripp s'était engagé sur un triptyque musical pour chercher, aider à trouver une nouvelle voie musicale.

Une collaboration avec DARYLL HALL donne un résultat où tout ne colle pas, mais après quelques écoutes c'est peut-être ces collage improbables qui séduisent - peut-être?

"Babs And Babs" album "Sacred Songs" 


+ Un album de FRIPP qui garde cet esprit collectif. 

Dans l'album "Exposure" nous croisons mon chouchou de VAN DER GRAAF, PETER HAMMILL et d'autres.

Album acheté a sa sortie, beaucoup écouté, un peu aimé. assez proche de "sacred songs" dans cette impression d'inaboutie? De méli-mélo?

Et ce n'est que maintenant que je fais le pont/point avec DARRYL avec ce titre présent dans les deux albums.

"North Star " ... en 77 DARRYL cela ne me disait rien et plus tard n'écoutant plus "Exposure"


Bien séparé il y a de très bons titres

"Disengage" le plaisir de Peter (prononcez à l'anglaise) et une chouette vidéo


Reste le troisième du trio, que je propose à la fin, car premièrement je ne savais pas que Fripp s'y était tant impliqué, deuxièmement sa présence est bien plus discrète et troisièmement c'est un album qui continue à m'émouvoir.

L'autre PETER, qui malgré FRIPP impose sa propre carrure, cette volonté et musicalité étrange, cette réalité fantastique à la KATE BUSH et surtout sa belle humanité.

Grâce à lui cet album est d'une totale cohérence et à mon avis à su s'échapper du triptyque.

Un clin d'oeil à ma douce qui comprendra ma transformation dont elle est ma seule témoin

"Home Sweet Home"


"Mother Of Violence"


Décidement... comme c'est beau ... merde presque lacrymal. 1978. Mes dix-huit ans dans ma tronche.

La bise les amis


samedi 12 novembre 2022

Bruce Springsteen? Soul Reprise? Sirupeux? Je dois signer où?

 


Quoi vous dire?

Vous connaissez la séquence de Jerry Lewis qui travaille en cuisine sur un titre de Jazz, probablement du Count Basie.

"Only The Strong Survive"

Douteux le titre? C'est un album de reprises et le titre en est une de Jerry Butler.

Bon, je rangeais la vaisselle sur 


Et j'étais heureux de ranger la vaisselle, en fait pour un tas d'autres raisons j'étais joyeux d'être content d'être heureux.

Et en zigzaguant chaloupant dans le salon, en prenant mon temps, surtout pas trop vite. J'ai vérifié qu'il me restait à ranger pour pouvoir continuer car pas fini, j'enchainais sur


Il m'avait comblé avec ses compositions à la Jimmy Webb. Et aujourd'hui je proclame tel un Elvis à la voix panthéonique que Springsteen il faut l'obliger à chanter de tout.

Si j'étais dictateur, Zeus vous en préserve, je consacrerai un château studio avec cellules, déjà j'y enfermerai Elvis Costello, et pas loin Bruce Springsteen.

Ils arrivent pas à composer? Plus de jus? Pas grave j'ai sous les yeux un répertoire à reprendre. Et si ils sont obéissants ils pourront recevoir de la famille. Parfois. 

En attendant je jubile sur son dernier album.


dimanche 6 novembre 2022

Ce que j'aurai pu écouter, ce que j'ai écouté. 1984 ... 40 ans plus tard



J'aime bien ce moment: qu'est ce que je vais bien pouvoir écouter, qu'est ce que je vais bien pouvoir raconter.
En gros quoi sur mon blog?

Parfois ça cogite de longue date pour attendre d'être dans ma tanière: expression adoptée par ma petite-fille. Moins me laver pour mériter ce titre est à l'étude.
Cette fois ci, l'opposé. Quelques jours dans une nouvelle maison, mes amis, ma famille, ma tendre.
Un tournant dans ma vie, suffisamment dégagé pour entrevoir le paysage proche.
Bientôt LA nouvelle maison va devenir NOTRE maison.

Aparté: quand maison sera NOTRE alors je me suis juré la journée, 12 heures,  THE RING dans NOTRE. 

En ce dimanche tranquille dans LA. Le blog et son QUOI.


Parfois, juste ça

"Rock Hard Ride Free" comprend d'ailleurs le 2eme plus beau solo du genre, à égalité avec celui de "Fly To The Rainbow" sur TOKYO TAPES et après celui de "The Duellists" sur POWERSLAVE" P236

Forcément je plonge, je replonge. 
Echo au commentaire de Ranx sur le fantasme de solo de M. Frusciante - j'ai un vrai problème avec les prénoms - solo long, sanglot long.

C'est bien simple, JUDAS PRIEST jamais écouté quand il était d'actualité. Mon fils pas encore né pour parfaire mon éducation.

Mais un solo? En ce dimanche où je me demande QUOI? 


Je m'imprègne, je supporte le chant - un effort - un refrain urbain, et oui un chouette solo, pas mélancolique comme j'aime, plutôt crescendo, un solo et apparition de mon amour à l'entrée de mon antre, dansant en rythme n'osant approcher: le bruit? L'odeur?

J'avoue c'est ce qu'il me fallait. Demain retour à la Kapital. Rock lourd. Simple de prime abord, ce goût nostalgique du truc dépassé aujourd'hui, sûrement? Du trop tard peut-être! 
Mais raccord.

"Jawbreaker"

Mais au fait en 1984, j'écoutais quoi?


Moins que grand chose déjà, encore du vinyle forcément, mais rarement le résultat de recherche. Rarement pour éviter de dire jamais, Daryl Hall & John Oates c'est un article dans Rock & Folk, enthousiaste, l'argument d'artistes reconnus outre-atlantique et toujours peu ou rien en France. Un vieux reste de snobisme qui consiste à faire connaître autour de soi sans trop prendre de risque.

Pris au jeu je tombe sous le charme ... et mon habitude étrange de chanter dans la rue à presque tue-tête. Je tentais de retrouver ce moment magique d'envolée blue-eyed Soul...

"Possession Obsession"
Le plaisir de les retrouver bien plus tard... le titre démarre à 3 minutes et quelques du début.


Et bien entendu ce gros son très 80's mais avec la profondeur nécessaire pour ne pas trop se démoder, le disque que j'écoute encore 40 ans plus tard.



Reste la question, est ce que 2022 est 40 ans plus tard?

Non.

La bise