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dimanche 22 novembre 2020

Elvis Costello: Hey ClockFace. Toujours heureux de le retrouver. Toujours content de vous retrouver

 


Plus d'un mois sans écrire, et le dernier Elvis Costello qui s'installe dans mon douillet cocon à Menton. 

Menton (sur l'air du Général De Gaule: PARIS OUTRAGé...)

Menton Invité

Menton Hébergé

Menton mon Amour j'y ai trouvé

Une belle histoire d'amour qui aurait sa place dans un journal Extimus.

Plus d'un mois.

Je m'approche de son sourire pour lui dire

"Je vais écrire un papier, cela fait longtemps, du coup je vais changer la musique, le dernier Costello, besoin d'écouter en même temps qu'écrire"

(Nous étions à découvrir un album de Moriarty "Missing Room" Just adooorabele, petit déjeuner, terrasse, vue méditerranée, cette impression d'être en dehors du sujet préoccupant)

Elle me dit

"Oui, laisse la porte ouverte que j'écoute aussi, j'adore ce que tu écris..."

Et son sourire, me voici rouge fier de moi. 

Elle me dit aussi

"Tu sais ce qu'il faisait comme métier Jonathann Daval? Informaticien"

Je me dis, il y a dans le monde deux sortes d'informaticien, moi c'est l'autre sorte ;-)

Et le dernier Elvis?


Avec ce titre... Je pourrais faire croire que le Elvis a cherché et retrouvé la bile qui alimentait ses titres des années 70

Elle a dit : "Je déchire les draps que tes lettres d'amour ont tachésTous vos pouvoirs magiques ont été épuisés".

Comme pour le Springsteen j'en entends me dire qu'il a surtout cherché et seulement trouvé les tics de cette époque, les tics mais pas l'humeur.

Je réponds que moi j'ai le droit de le penser, et justement je ne le pense pas. 

L'album un catalogue complet de ce qu'il sait écouter et parfois faire.

Du "Jazz à la Papa" comme le dit si bien ma Mie:



J'ai déjà expliqué que ce monsieur a eu une influence bénéfique sur ma personne. Et si cette phrase vient sur ce papier comme un cheveu dans une soupe, elle pourrait tout aussi bien s'assimiler à une cerise sur le gâteau.

Je parlais de catalogue, il y a pour moi, le titre qui s'infiltre lentement dans mon écoute, lentement mais sûrement. Le titre qui me range définitivement dans le rang (oui on range en rang) des admirateurs armés jusqu'au dent de la panoplie de toute la mauvaise foi nécessaire pour défendre l'artiste.



Et quand le monsieur se permet d'en offrir une deuxième, une que l'on espère ne pas trop user.


Voilà, voilà... fini.

Fini? Quoi? Le Elvis n'a pas su nous torcher une TORCH song comme lui seul (pas vrai ELvis aussi) lui seul sait écrire?

Mais quand je t'ai pris dans mes bras

Je me suis demandé pourquoi il a fallu tant de temps

Pour moi, reconnaître cette précieuse chanson

Avait-elle joué depuis le début ?

Juste quand j'en avais besoin

Quand je ne pouvais pas concevoir que c'est

C'est si dur de perdre son sang-froid

Pour obtenir juste ce dont vous avez besoin

Et non, pas ce que vous méritez





Quoi vous dire?

Son album c'est une revue de tous les sentiments qu'il a pu et su mettre en musique avec cette capacité qu'il a et que j'ai à la recevoir.

Un peu comme je le vis aujourd'hui, pour compenser le probable manque de temps, il faut enregistrer et ressentir tout ce que nous pensons être nos joies, nos bonheurs (oui au pluriel), nos envies, nos besoins et laisser peu de place aux pertes de temps. 

Ainsi un jour devient quatre jours... Vingt ans devient Soixante ans et justement il me reste soixante ans pour lui dire que je l'aime. 

Et vous les copains depuis tant.

Il me reste a retourner cher Ranx pour un mot sur ma réécoute de Thin Lizzy, merci, même que pendant ce temps là Il est déjà à Bashung. Un PascalG qui se bagarre contre le désenchantement à venir et propose avec force le dernier AC/DC ou Mozart pour répondre à toutes les humeurs présentes.

Charlu sans pitié qui ouvre "Dans la famille mélancolie poisseuse et spleen ténébreux plein de lueurs, je demande Arab Strap" j'écoute Charlu, j'écoute

Les copains qui viennent commenter pour continuer à en rire de tout ça. 

Tiens? je n'ai plus accès à "Ma Petite Boite"... faut que je me renseigne...


... Voilà je me promets quelques promenades chez vous autres, en attendant je dois préparer un Chili, quitter ce web pour aller embrasser ma douce et surtout remplir le temps.

Je vous embrasse 

PS: de là ou je suis pas d'accès à ma DROP BOX... Pfff mais... je crois voir que tout l'album est en écoute. Alors.



dimanche 18 octobre 2020

Le Slow Chaloupé Des Baloches: Mon Brigadoon à moi. Un appel à vos mémoires

 



Une photo à défaut de savoir si je dois mettre un L ou deux LL, pour éviter tout malentendu, qui rendrait sourd, renforcé par le double sens que prendrait chaloupé.

En fait il s'agit de nostalgie fantasmée (et vice versa)

Vous connaissez BRIGADOON, la légende de BRIGADOON?

P-ano - Brigadoon - He Will Come Back To Me 




Mais non, non, pas ce sympathique groupe de Vancouver (Au fait...??) 

Je veux parler de 


Juste l'idée, pas la comédie musicale qui n'a pas conservé le charme de... Je m'égare, donc l'idée.

BRIGADOON un village figé dans le temps qui n'apparait et n'existe qu'une fois par siècle.

Mon fantasme, plus modeste, espère une place de village qui n'apparaitrait qu'une fois l'an. Un jour de fête, un soir.

Le décor, un petit orchestre dans un coin, des lampes de couleurs à la consommation aussi élevée que celle des résidents au bar improvisé pour l'occasion.

Je suis assis avec celle que j'aime. Je regarde danser , un peu frustré mais impatient.

Impatient d'attendre un slow.... mais pour que la nostalgie fasse le plein, pour que mon fantasme se matérialise un tant soit peu, il me faut ce rythme basse batterie, désuet, abandonné qui me plonge dans ce passé fabriqué.

Adamo - Tombe La Neige

Attendre 40 secondes et son "Tu ne viendras pas ce soir..." pour déclencher mon saut.


 Charles Dumont attendra 2:24 avant de s'y soumettre aussi, à ce "poum poum tchak". Le plus étrange c'est que j'écoute les minutes qui précèdent en attente de cette reprise, comme si il s'agissait d'un grand moment de musique. 

Charles Dumont Les Amants


Durant la période où j'ai fréquenté le forum "Papillons Noirs" j'ai lancé un appel pour trouver des chansons qui répondaient à ce rythme, pour me faire une compilation, une compilation qui me servait de caisson d'isolation.

Pas de désolation comme les thèmes des chansons le feraient croire. Toutes désenchantées qu'elles paraissent, moi je n'entends que le tempo, comme un coeur qui bat tout en serrant celle que je peux enfin inviter à danser parmi la foule.

C'est le paradoxe, des chansons qui parlent de fin quand je m'appuie sur elles pour commencer.

Christophe - Aline


Comme si ces histoires de ruptures permettaient aux danseurs de se serrer davantage, de s'aimer davantage. S'aimer tous les jours plutôt que toujours (Emprunt à M. Pennac).

Elles ne parlent pas de nous, Pascale, et elles nous invitent à s'aimer davantage. Un peu comme le commandement de Zorba: Viens et dansons maintenant.

Seulement je ne connais que le Slow... Pour l'instant?


C'était mon petit fantasme: dans ces moments là, une fois par an, une soirée en Slow Chaloupé, une soirée où l'aube annoncerait la disparition du rêve avec cette promesse de le retrouver dans un an.


Unchained Melody - Righteous Brother (S? le frangin a la grippe il est resté à la maison)


Of course

Elvis Presley  Can't Help Falling In Love


Cette compilation est inachevée comme toutes les compilations.

Voici les titres qui furent retenus, si vous en connaissez d'autres je suis preneur.

Mais attention, "Poum Poum Tchak"


01. Adamo - Tombe La Neige 

02. Charles Dumont - Les Amants 

03. Charles Aznavour - Il Faut Savoir 

04. Christophe - Aline 

05. Leo Ferre - C'est Extra 

06. Eva - Mikelai 

07. Dick Rivers - On A Juste L'age 

08. Michel Orso - Angelique 

09. Alain Barriere - Ma Vie 

10. Guy Mardel - N'avoue Jamais 

11. François Deguelt - Le Ciel, Le Soleil Et La Mer 

12. Michel Polnareff - Love Me, Please Love Me 

13. Gilbert Becaud - Je Reviens Te Chercher 

14. Claude-Michel Schoenberg - Le Premier Pas 

15. Mort Shuman - Ma Chanson Italienne 

16. Charles Aznavour - Paris Au Mois D'août 

17. Gilbert Becaud - C'est En Septembre 

18. Mike Brant - Laisse Moi T'aimer 

19. Renaud - Adieu Minette 

20. Elvis Presley - Can't Help Falling In Love 

21. The Righteous Brothers - Unchained Melody (Ghost) 

22. Johnny Rivers - When A Man Loves A Woman 

23. Chuck Jackson - Human 

24. Dion And The Belmonts - When You Wish Upon A Star 

25. Eddie Holman - Hey There Lonely Girl 


à suivre?

Au passage, Léo, lui, m'a bien eu... il me tient en haleine, les ingrédients sont là, la basse, la batterie qui promet, mais pas de Tchak... pas grave il trouve sa place, comme Renaud qui a accéléré ce PPT



dimanche 11 octobre 2020

(De passage) Brrr... Hiver, confinement etc... Joao Donato - Quem E Quem et un bonus pour les Droppeur

 


Quand j'étais petit et peut-être même un peu plus tard je pouvais concevoir que les saisons se promenaient d'un hémisphère à l'autre.

J'admettais.

Par contre les mois devaient suivre la logique. Et fin décembre annonçait l'hiver. Fin juin l'été.

Donc pendant que je vous écris, le Brésil connait son printemps, donc? Donc? Au Brésil nous sommes au mois d'Avril.

En Avril c'est le printemps et au Brésil c'est le printemps. CQFD


Forcément pour concevoir un monde ainsi organisé, il fallait une musique adaptée:

Joao Donato Nana Das Aguas



Joao Donato Me Deixa

Quoi! Quoi! ... quelques difficultés d'organisation à surmonter, mais Noël à l'approche de l'été? Le père-noël tout transpirant ou bien en bermuda? 

Imaginez. Vous prenez l'avion de Roissy le 21 décembre vers 9h et vous atterrissez où vous voulez au Brésil le 20 juin...
Ha zut, l'année? 2020 ou 2021?

Un peu de musique pour réfléchir

Joao Donato Terremoto


J'ai compris. C'était trop compliqué à cause de l'année.

Voilà, juste de passage pour vous faire un coucou et trouver ce prétexte pour vous faire profiter de musique de ce pays, que dis-je de ce continent, de cette planète musicale qu'est le Brésil. 


Le monsieur Joao Donato, conseillé par l'ineffable REVPOP, apporte cette douceur qui me berce et me fait comprendre décembre en été.

Anecdote: Monsieur Donato s'est fait indirectement connaitre...


joao donato frog


Un titre qui énervait Monsieur Brel, tout autant que les F...

Je vous ai épargné de Joao cette tentative de funk pour davantage d'onctuosité Fender.

Ha oui le bonus, en parlant de Funk...


La bise



dimanche 13 septembre 2020

Prince Phillip Mitchell: De la Soul de Luxe. Où il est question d'humeur et de fantasme à ne pas réaliser ...


... oui, sinon il faut trouver à le remplacer comme nous l'explique si bien Dr Freud. Et vu le mal que j'ai eu à me le fabriquer celui-là.

Mais avant d'honorer notre Prince ici, parlons musique, orientons l'auditeur qu'il ne perde pas trop son temps.

Premier indice d'écoute, il faut ne jamais se lasser de ce titre de Marvin, grand inspirateur de mon Prince.


Oui, mais ce n'est pas suffisant, parmi ceux qui viennent d'écouter ou bien qui l'ont évité puisqu'ils le connaissent par coeur et qui sont encore là, je dois une précision.

Ils peuvent s'enthousiasmer pour la voix, l'engagement, avoir accepté une orchestration abondante qui pourrait être mal accepté ici:

Encore là?

Premier titre, à la Marvin.
Dommage que la pochette du disque n'appuie pas une partie de mon fantasme. Je voulais parler de la sape, des fringues, du truc improbable: pantalon patte def, costume bigarré, bariolé. un chapeau large, avec une plume, une plume? 
Oui une plume ça jette. 

Je n'ai pas trouvé, mais vous voyez l'idée.
Ou ceci mais en couleur

Voilà, une fois que le STAÏÏÏÏLE est posé, vous êtes prêt:

Une intro parlée, dialogue mère fils. Un air de ressemblance SHAFT puis un glissement vers le chant et enfin orchestre, choeur et voix de velours aigu (veut rien dire) pour entonner le STAR IN THE GHETTO.


Mon fantasme: sur un titre comme ça, Snap mon finger, déhanchement et chaloupe sans être ridicule.
L'éclate totale, je connais pas mieux pour se dire son bonheur


Et celui là... tiens je vais me faire un petit tour de table bien joyeux. 
(non, non, pas le tour de table d'une réunion d'entreprise, mais un tour de danse en levant bien haut les bras et à chaque passage devant la glace... envie d'être un vampire)
....
... de retour, vous avez entendu ces demoiselles derrière et leur "whou hou hou hou" USE YOUR BODY

Je dois la découverte de ces deux albums à mon SOUL SUNSHINE POP mentor, I nome REVPOP.




Cette envie de cuivre qui claque, de grosse basse, des violons qui dégoulinent bien, ça flirte avec le Disco mais pas vraiment, ligne jaune apparente mais pas franchie.
Comment?
Ça dégouline trop? 
He!! J'ai prévenu dès le début.

Bon, il faut s'avouer aussi le potentiel sensuel, une chanson comme celle qui suit...


Ça vibre comme chez Marvin, déjà dit, mais aussi les grands moments de Barry White. Ça chauffe l'âme, ça chauffe le corps... Je repars faire le tour de ma table...
....

Toujours le fantasme, un autre volet: la déclaration d'amour.
Donc les frusques vous avez à peu près l'idée.
La dame de mon coeur est assise sur son sofa ou couchée ...
Apparition, c'est moi, petits mots susurrés, cachés derrière le mur du couloir, en rangs serrés, orchestre et choeur.
Et tout en avançant super énooorme classe je lui dis "Top On The Line" (Pas un peu macho ça? Oui aujourd'hui mais dans les années 70 c'est élégant)



Bien avant de boucler ce petit délire, juste envie de dire que je suis happy d'être heureux...


"...I'm So happy
With The Woman I Love
I Want To Clap My Hand..."
(à peu près, à l'oreille)

je craque... "I Want you, I Need you.."


- Au fait, ton fantasme me fait penser à une chanson de Nino.
- Ha oui! Mais non.


dimanche 6 septembre 2020

Ibrahim Maalouf et partager la musique et écouter la musique et écouter la musique à deux... il y a si longtemps....

 ... que j'ai failli oublier.


Depuis longtemps j'écoute, j'écoutais la musique seule. Les copains du blog - je leur fais un coucou au passage - je leur dois le plaisir du partage, de la découverte, des échanges pour changer d'avis, réécouter.

Tant pis pour le sentimentalisme, mais cela m'à permis de continuer à vivre la musique comme un pilier, un soutien important et nécessaire pour  ... oui, ça tourne trop sentimental. 

Donc, la suite.

J'ai fait une belle rencontre et elle aime la musique entre autres, elle aime écouter la musique.

J'ai failli oublier ces moments qui s’impriment plus fortement en mémoire musicale. Rien à voir avec la musique en fond que l'on passe en soirée avec les amis, généralement cela joue ce rôle de mise en ambiance, d'interruption fugitive du type "c'est bien, ça, c'est quoi..?" et puis la conversation reprend son cours.

Parfois cette conversation parle de musique, c'est bien aussi, les expériences passées, comme un retour émotionnel désynchronisé.

Mais quand deux personnes s'échangent des envies d'écoutes, c'est magique, encore plus si ils sont amoureux, l'écoute, la demande d'écoute devient un cadeau.

- Tu connais cet artiste? Écoute

Elle ferme les yeux et dodeline doucement au rythme de la musique, elle lève doucement ses bras, le corps bouge, se cale sur l'augmentation du rythme... les cuivres, le silence et la reprise, elle serre les poings. Elle joue le morceau.



J'avais bien cet album, dernière époque des "Papillons Noirs" ce titre mis en avant pour évoquer Schiffrin, Conti.

Cela aurait pu m'être suffisant pour m'y plonger, mais une envie chassant l'autre.

Il me fallait ce moment privilégié, ce moment si solidaire de la musique que je peux le réécouter et retrouver l'émotion intacte.

Et puis nous recherchons mutuellement à rebondir, je retrouve ce disque de Maalouf en concert et forcément "True Sorry"



Étiré, renforcé, gonflé à l'enthousiasme du public.

- Tiens, écoute cette version.

- Magnifique version de Maalouf !


Et de m'écouter l'album en public. Trouvé chez LASPYKE dont on connait la dent dure. Ici ce sont les commentaires sur son site qui s'affrontent.

Pour les uns, c'est trop, cirque Barnum, des choeurs, du luxe, fin de l'intimité.

Pour d'autres une belle conclusion à cette partie de carrière.

Barnum, même en négatif, j'adhère à l'image. Elle me convient, elle convient à mon état d'esprit. Il me faut du "Bigger than life", du généreux, pas de retenue et tant pis si des lignes sont dépassées. Professionnalisme ou pas, savoir-faire ou pas, il y a du bonheur à jouer et à entendre et à participer.


Alors pour faire suite, je pensais à cet autre artiste, qui lui aussi prend le risque de se voir coller trop de tiquettes, trop de tiquettes et facilité d'écoute devient l'injuriant "Mainstream"

Kamasi Washington et cette autre orgie musicale: Truth (tiens? True Sorry)



.. et que j'espère bien écouter à deux.

J'embrasse ceux qui passent par-là, en toute distanciation.

À bientôt

Antoine






dimanche 9 août 2020

Iron Maiden, Charles Gounod, Chick Corea. Non, je ne suis pas éclectique, je suis influençable ...

.. et j'aime ça.


Un petit coucou au passage.
Une nouvelle vie sentimentale en construction, enrichissante, pleine de découvertes. 
Un grand amour à deux quoi.

Et la musique a sa place, pas toute la place, mais sa place.

Ça commence par cette anecdote: 

"Return To Forever" c'est un groupe de "Jazz Rock" (oui, avant on disait "Jazz Rock", aujourd'hui "fusion", ma douce dirait "Jazz Pas à Papa"). Moi je dis groupe.
Elle: Non, c'est le titre d'un album de Chick Corea
Moi: Non, bon peut-être (je vacille), mais je suis aussi certains aussi (faut au moins ça) que c'est un groupe aussi. (trois "aussi" pour emporter la décision)
Elle: Et moi je pense que...

Tout le monde a raison, 10 sur 10, sous vos applaudissements. C'est bien un album de Chick Corea avec une formation, son groupe appelé, appelé? Appelé? Hoo vous le faîtes exprès.

Et puis on écoute.
J'ai été scotché, abasourdi, envoûté, envolé.
Les premières notes me plonge dans les moments de douceur à la Vangelis O. Papathanassiou (Un nom comme ça c'est en entier ou bien tu le tutoies)
Peut-être plus subtile mais c'est un véritable enchantement, ce fut ma clé d'entrée.

"Crystal Silence"

Autre titre, autre chef d'oeuvre,  comment ne pas penser aux ambiances Giallo Italien et ses dérivées musicales chez Lalo pour "l'inspecteur Harry".
Bien entendu ce sont des références qui ont facilité mon entrée dans cet album bien plus offert que ne le sont souvent (parfois, vous dîtes?) les albums du genre.

"Return To Forever"

Sans transition

Bon, ensuite, il me fallait apprendre à dire OUI de la tête. Ce qui demande de l'entraînement. Muscler le cou, 
Le déclencheur: ce livre et sa passion pour Iron Maiden ... +     


... + .... Les CD du fiston, les copains du web et un article nouveau du Ranx pour retrouver ce papier de 2014


Vous savez faire oui de la tête, mais parfois il faut savoir le faire des dizaine de fois d'affilée, Et si la tête dit oui, elle a besoin de tout le corps pour s'y consacrer, pour que monte ce plaisir gamin que l'on a à écouter un truc qui donne envie de dire... oui, ho oui, oui....(J'ai dit un truc de gamin, on se calme)
Et pour couronner le tout le chanteur pilote un Boeing, est ce que cela apporte quelque chose à la musique? Oui, of course.

La preuve en image. Attention, musclage du cou!!

"Hallowed Be Thy Name"

Comment? Certains spectateurs semblent plutôt dire NON? Faux!!!
Ce sont des albanais qui disent OUI, mais en Albanais.

Je continue, un peu sur Iron Maiden, je picore autour de quelques albums: le premier et "Piece Of Mind", "Powerslave", "The Number Of The Beast"

Par exemple "Revelations", en faisant appel à mes plaisirs d'ado, à peine enfouis, prêt à servir: un cocktail de satisfaction au gout cuivré (clin d'oeil aux fumeurs à jeun) . Un démarrage lourd à la Free/Bad Co, mes premiers Bad Boy, Whiskey et petites pépés bien avant les punks... un enchaînement guitares soyeuses pour une dose de Wishbone Ash suivi d'un break pour se préparer à ... une accélération digne de "Mission Impossible", tout ça en moins de trois minutes?
C'est possible?
"Revelations"

Toujours sans transition ou bien pour dériver vers un autre plaisir, on penserait plus cérébral, plus cultivé mais c'est mal me connaître.
Si j'ai de suite accroché à ce que ma douce m'a mis entre les oreilles, l'encéphale entre, les deux hémisphères à contribution.

C'est que j'ai mon Faust (un des chouchous de mon fiston, échange Père Fils: Faust contre Eddy) et un Roméo en tête.

N'empêche quand j'ai entendu ceci:
"Mireille" de Gounod 

"Ouverture"

Bon, c'est le piège, pour faire aimer l'Opéra j'ai tendance à extraire les parties instrumentales. Ce qui n'est pas le meilleur moyen, comme disait approximativement Rocco c'est reculer pour mieux sauter.

Le choix: Plasson
Michel Plasson celui qui m'a fait connaitre et aimer Massenet, qui m'a fait découvrir ce ténor Espagnol si tendre, jamais tonitruent Alfredo Kraus.
Mirella Freni, ma première voix, premier émoi, premier opéra, première illumination dans le "Butterfly" avec Karajan & Pavarotti.
"Butterfly" que j'ai écouté d'une traite en attente de "Che Gelida Manina" fameux air de "La Boheme", après ça on fait moins le malin.

"... à toi mon homme, je t'appartiens..."
Superbe interprétation de la dame, texte à l'abandon peut-être malvenu aujourd'hui.

"Ac2 Air; 'mon Coeur Ne Peut Changer!'"


Contrairement à "Faust" où l'on met du temps à apprécier l'ensemble, faisant l'effort d'occulter les titres phares qui désorganisent l'écoute (ou, mais alors quels titres)
"Mireille" est joliment équilibré (e? Non, l'opéra), rien de trop et pourtant tout l'opéra à la française.

Après une ouverture pastorale et aube naissante, après Mirella... Un bel ensemble, le genre qui donne envie de voir une mise en scène. Petit bijou, même si je ne suis pas certain que "petit" soit nécessaire.

"Ac1 Introduction; 'chantez, Chantez, Magnanarelles...'"


deux petites douceurs, légères, avant de frapper fort

"Ac4 Chanson , 'le Jour Se Leve ...'"

"Ac4 Cavatine , 'heureux Petit Berger ...'"


Oui, mooonsieur, en France aussi nous avons des endroits où personne ne t'entend ni crier ni transpirer.

Notre Mireille traversera cette plaine de la CRAU 
Le petit Poucet y a fini sa carrière.

"Ac4 Air , 'voici La Vaste Plaine ...'"


Allez la bise, je pourrai en ajouter bien d'autres, des récents. 
Ce sera pour une autre fois

Post Scriptum

J'oubliais, un titre qui semble faire partie du répertoire de nombreux récitals, que Plasson n'a pas retenu dans son enregistrement.
Ça cache kek chose
faut k'jenket

 

dimanche 12 juillet 2020

1974. Il ritorno di Tonio e dei suoi cantanti italiani







Prétextes, que des prétextes.
Déjà 1974 c'est l'année qui commence musicalement pour moi. Mon fier 33t des Stones "It's Only Rock & Roll"

Prétexte à clin d'oeil à mon pote REVPOP, un zazard de discussion et de sa remarque sur ce Lucio Battisti et son Anima Latina. Ses ***** bien avant le "Movimento 5 Stelle"

Incroyable ce que ce disque résume. Cette impression de terminus pop. 
La petite touche de pop italienne, de variété qui fait la différence et qui se frotte à ce que la pop anglaise apporte de raffinement.

Les trois titres ici, je me les passe, passe, repasse et repasse profitant que le fer est chaud. "Anonimo" qui me sert le ventre, le coeur qui manque de place.
L'union de ce que je vis et de ce que cette musique me raconte.

Prétexte à vous le recaser again, manque d'écho la dernière fois, ma faute, forcément.

Lucio Battisti: au vocal si peu italiano cliché, filet de voix source rare et fraîche.




Fabrizio De André

Prétexte à se souvenir de mon ami Kaserio, parti trop tôt, avant qu'il ne monte (ou descende) sur la Kapital.

Je me souviens d'une soirée chez une amie dans le sud qui a invité un couple d'Italien. La conversation, forcément un peu mondaine, interroge le couple sur la musique populaire en Italie.

Faut que je ramène ma fraise: "Il y a Fabrizio De André" (Je suis le mec qui sait, faut juste demander)

Le couple approuve mollement, pour me faire plaisir.

La boisson aidant, j'argumente panzer: "quand même, Fabrizio quoi... Fabrizio De André.. Hein.. alors... Hoooo Fabrizio, meeeeerde quoi"
Mon amie "Antoine, tu sais c'est un peu vieux"
J'épaule mon bazooka, je dégoupille quelques grenades histoires de faciliter la conviction "Fabrizio, ses textes sont même étudiés en classe (l'argument qui tue, surtout pour cette figure de l'Anarchie) c'est un classique...."

Bon, je cède.
C'est un peu comme demander aujourd'hui le nom d'un artiste français populaire, répondre Georges Brassens pourrait surprendre.

En attendant quelques trésors du monsieur

Cette petite résonance désuète, la tendresse à la Fellini, les soirées de fêtes de village qui se terminent en douceur.

1974




En parlant de Brassens, cette chanson qui permet de penser Georges comme un grand mélodiste.



La bise 

Antoine



vendredi 3 juillet 2020

Michel Legrand: Les Demoiselles De Rochefort. J'aime. J'aime celle qui m'inspire. Je l'aime. Je t'aime




Hoooo cela ne m'est pas familier, mais je connais ça.
Une photo qui a réussi à voler un sourire, un sourire qui vous plonge en apnée.
Le sourire et le regard qui vous transportent.

Obligé de retrouver le vieux réflexe de respirer.  

Des échanges, l'écriture. Puis la voix.

Comme ce roman dont j'oublie le titre. Découvrir cette belle personne par étapes, chaque moment ajoute un élément qui dessine, qui modèle ensuite, qui offre enfin une première rencontre qui bouleverse.

Je la regarde, elle me parle, elle parle de musique et soudain elle chantonne... 



Quelque chose se produit, là, maintenant. Comme si toutes les pièces passées attendaient ce choc, cet éclair, cette explosion.
Ce coup de foudre, sa force, son énergie. Désintègre, fission, scission, réassemble les éclats, fusionne.

L'amour est né.

À cette chanson de "Maxence" je muette cette réponse qui consolide et calme mes battements de coeur.


Debussy comme un Cyrano qui me souffle les mots, la musique de mon émotion.
Je m'identifie à la montée du chant "Je l'ai trouvée, je l'ai trouvée...." suivi ... 

... suivi d'une si petite phrase de Mélisande "C'est que je te regarde"

Quand l'amour vous accompagne, ces quelques mots sont juste un élixir de vie. Un coeur qui fait mal et qui fait bien.

Ma si douce? Elle est comment? Elle ressemble à... ça



Je retourne à ma place pour écrire.
Pour ce ballet, je m'étais levé.
Un verre de Morgon frais à la main, je véhicule les bras tendus, je tourne autour des meubles. Cela aurait pu être un Schifrin c'est un Legrand.

Je l'aime.

Une petite voix se manifeste

- Antoine, Antoine, tu t'embales, tu t'embales, tu ne crois pas que tu vas trop vite?
- Pour commencer, "emballer" ça prend deux LL.
- ...
- Voilà, je l'ai vexée, tranquille pour un bon moment.

J'ai regardé le Jacques Demy et depuis que je t'ai rencontrée, ce film a une autre résonance et même raisonnance.
Une pépite (ce mot que je te vole) bourrée de bonheur

Vive la vie, vive l'amour





Tu vois ma petite voix, tu as raison, je m'emballe, évidemment que je m'emballe, quand je pense à elle j'ai mon coeur qui réagit, se manifeste, envoie des ondes qui serrent mon bas ventre, qui pressent mes tempes, m'obligent à avaler de grandes goulées d'air.

Qu'est-ce que tu crois.

Je choisis le temps

Je choisis le présent

Pascale je t'aime


dimanche 21 juin 2020

U2 et le Confinement. Obligation de rester à la maison de U2



J'ai une collègue qui se nomme Toutou, et je lui déjà servi en tentant d'orienter le dialogue ce jeu de mot facile mais trop référencé.
- Tu rentres à ta MAISON de TOUTOU?
- Oui, mais pourquoi tu le dis comme ça
- À cause de l'émission pour enfant LA MAISON DE TOUTOU ... hi hi hi
- Ha bon, je connais pas.

Haaarrgh trop jeune.


Voyons, voyons

dimanche 14 juin 2020

George Russell Sextet - Ezz-Thetics, Un 'round Midnight Incontournable et d'ailleurs...


... j'ai eu un mal fou à le contourner.

Dernier passage du genre, il y a déjà six mois. Effrayant, heureusement je n'y pense pas.

Je reprends le fil et après Dexter Gordon, George Russel.

J'ai eu le malheur de me jeter sur ce titre, un grandiose de Monk:



dimanche 7 juin 2020

Clash: Le cas SANDINISTA!, le sous-estimé, le sur-estimé, le mal-aimé. Non!! Le Mal-Estimé!!!



Je fais suite à nos échanges.

OK, je ne m'attarde pas sur les titres que je garderai sur une compilation, première du genre, le best of d'un album, le best of SANDINISTA!

Vite fait quand même, la consécration pour un artiste, il faut le savoir, personne n'en parle, c'est d'obtenir de ma part les quatre étoiles **** qui nomment et autorisent le titre à paraître sur ma liste des chansons que je peux écouter en pédalant sur mon vélo d'appartement.

Grâce à RANX de nouvelles ont été ajoutés, ainsi SANDINISTA! en vélo ça donne:

The Clash - Sandinista! Cd1 - Hitsville Uk 
The Clash - Sandinista! Cd1 - Look Here 
The Clash - Sandinista! Cd1 - The Magnificent Seven 
The Clash - Sandinista! Cd2 - The Call Up 
The Clash - Sandinista! Cd2 - The Sound Of Sinners 
The Clash - Sandinista! Cd2 - Up In Heaven (Not Only Here) 
The Clash - Sandinista! Cd3 - Lose This Skin 


samedi 6 juin 2020

Vite fait alors: Insel Der Unter-Schätzen: Captain Beefheart, The Band, Frank Sinatra



Je me remets à l'Allemand. Oui, ça intéresse peu de monde, je conçois, mais c'est comme ça que ça commence le papier. Le naturel l'emporte sur le spontané. Dans ce contexte cette dernière phrase a du mal à faire sens mais je l'aime bien, piquée dans une émission sur les jeunes en prépa.

Pour cela, des cours web ET un abonnement à ROLLING STONE en Allemand. Non, vous ne découvrez pas que vous connaissez de l'allemand, le titre du journal est en anglais.

Les listes, les putains de liste. Addictif, je craque, je ne résiste pas, surtout quand c'est argumenté. Et le travail laborieux de traduction apporte un avantage: compréhension lente, écoute lente, augmentation des chances d'apprécier.

Cette liste liste (hum) des albums que la liste juge sous-estimés, le tout sur une île. Une variante inattendue: les albums que vous auriez tort de ne pas prendre sur une île ... une île peuplée du coup, pour casser le cliché, avec plein de moyens de la quitter, un tunnel etc..
En gros la liste des albums qu'il faut amener en ... disons dans un village Corse presque perdu dans les montagnes.

Je ne commence pas par le début.

J'étais déjà de bonne humeur pour le Beefheart, je venais de me refaire encore encore et encore le Zappa Fury où sa voix apporte autant que la guitare.



samedi 30 mai 2020

Lucio Battisti - Anima latina. REVPOP a dit: sauf "l'anima latina" de Lucio Battisti, un disque d'île déserte !


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Non, le REVPOP, je ne l'ai pas inventé, il existe. Toujours confunkiné dans ce forum tout soul & funk.
Un contact.
Il me demande, puisque plongé dans les méandres la musique progressive d'après l'age d'or:

- Que me conseilles-tu sur le prog Italien? toujours été curieux mais malheureusement souvent déçu.

et m'ajoute au passage

- sauf l'anima latina de Lucio Battisti, un disque d'île déserte !

C'est tout lui ça, il demande un conseil et te lâche la bombe.
L'ile déserte. L'ultime argument.

Lucio Battisti? Je connais bien entendu => Rappelez vous, ou pas. 1972 Vous aviez douze ans... ou pas.


dimanche 24 mai 2020

Traffic: Il m'a bien résisté celui là



Mais avant tout. 
J'étais en train de regarder "A Star Is Born" avec Lady Gaga (qui joue dedans) et il y avait cette scène dans un bar et une musique en fond au fond.
Infernal, les acteurs n’arrêtaient pas de causer, impossible d'être suffisamment concentré sur ce titre.
Ni moi ni SHAZAM ne pouvions reconnaître ce titre.

Bon, un peu plus tard, il y a la scène classique de la chanteuse amateuse (quoi!!) qui rejoint la star sur scène devant la foule et qui fait un carton.
Désolé, au fond je marche à fond dans ces cas là.
Aparté: comment ils font, le public si nombreux , au cinéma? Un trucage? Les soldes?

Ensuite? Rien, le film ne retrouve pas de ficelles comme je les aime, un peu ennuyeux. Sauf à la toute fin.
À la toute fin du générique, enfin me voilà soulagé, la chanson c'était donc...

dimanche 10 mai 2020

Marty Robbins: Si vous souhaitez un DJ pour animer vos soirées....


J'imagine bien qu'à ma naissance au dessus de mon berceau s'est penchée une bonne fée pour me prédire aimer écouter de la musique (Et devenir un grand compositeur et musicien? Ça va, faut pas rêver non plus)
Une autre, plus rigolote, portrait craché du professeur Choron mais sans sa perruque, pousse la première et ajoute:
- Et pour animer les soirées dansantes avec ses amis, on a pas fini de rigoler.

C'est qu'à de rares exceptions lorsque l'on m'invite à la platine disque - aux applications sur ordinateur plus tard - à choisir une musique.
Je ne sais pas trop ce qui me prend (maudit Choron)
J'ai envie de passer des trucs comme ça:



samedi 2 mai 2020

WINGS par les Band On The Run


C'est parce que je me suis encore fait cet album, partiellement, il y a peu.
Et je me souviens, c'est flou, mais on va faire comme si.

1973 1974 par là, mes vacances d'été en famille en Corse. J'ai mon magnéto k7, il ne me quitte plus, à la vie à la mort.

A l'aéroport d’Ajaccio ma tante m'offre une cassette, ce que je veux.

dimanche 26 avril 2020

Lucinda Williams: Une dame, une grande dame, une TRÈS grande dame


Madame Williams vient de sortir un disque. Je pensais, j'aime bien Lucinda Williams, je crois, à moins que je confonde, avec une autre...
Car en fait je n'ai pas grand chose de la dame.
Alors je me rattrape, je lis et je tombe sur un disque récupéré à l'époque du FORUM les "PAPILLONS NOIRS"
celui qui me l'a passé, le disque, l'a fait en pensant à moi.
Forcément



dimanche 19 avril 2020

Pierre Akendengué: Nandipo. Une histoire d'échappée (Merci Didier)


A écouter ces rumba congolaises me revenait du fond de ma mémoire ce souvenir brumeux.

Déjà un fil rouge que j'avais mené jusqu'au bout, une promenade sur le continent Africain musical grâce à un dossier du regretté magazine VIBRATION emprunté en médiathèque.
j'avais fait des copies du dossier, je les propose en PDF dans la drop.

dimanche 12 avril 2020

Wagner, Dr Freud et la Récente Découverte d'un Chapitre que l'on Croyait Perdu.


Cette découverte bouleversante n'a pas surpris les experts en psychanalyse et en particulier l'École Freudienne.
Ce chapitre qui suivait le thème Fantasme/réalité développait l'opposition Calembour/humour.

Dans la section intitulée "Du Calembour Pourri" Freud explique, comme les fantasmes, il en va de même pour les jeux de mot toxiques, le seul moyen de s'en débarrasser c'est de le pratiquer.

Je n'ai pas d'affinité particulière avec le Docteur, mais je devais tenter l'expérience pour neutraliser cette association entre le fromage et les Walkyries de Richard Wagner.

Et ça fonctionne, maintenant je peux librement vous parler de mes journées à continuer la découverte du RING.

Pour ceux que la lecture complète du document Freudien retrouvé intéresse, oubliez, j'apprends que le texte a de nouveau été perdu. Michel Onfray a à peine eu le temps de faire remarquer que Freud n'avait pas le monopole de l'humour, et que le qualificatif de "pourri" n'engageait que lui.

Revenons en à Richard

samedi 11 avril 2020

Clin d'oeil Dico Assayas: Ron Sexsmith, Philippe AUclair, Louis Philippe (Avec AU majuscule) car...



... si vous oubliez le AU, Google vous entraînera dans un autre univers.

Je connaissais Philippe Auclair pour ses goûts en pop sensible, et d'un autre côté je connaissais Louis Philippe. Impossible de me souvenir du comment quand j'ai compris que c'était le même?

Je continue mon dico Assayas et j'en suis à la lettre S. Mais c'est un commentaire de Chris qui m'a rappelé le monsieur.

Si vous possédez le dictionnaire du rock du collectif dirigé (hum?) par Michka Assayas jetez un oeil sur sa chronique de Roy Orbison

... Une banale chanson d'amour interprétée par Orbison prend des accents cosmiques. Son interprétation de "She's a Mistery to Me" serre le coeur comme un accord de Tristan... Son romantisme fut celui de Hölderlin, de Delacroix, de Berlioz....
Mais la musique? C'est bien simple qu'on aime ou pas, dès les premières secondes nous savons.



L'artiste je le découvre en 2005 en même temps que Antony And The Johnsons. Je précise la date juste pour me rappeler que cela fait 15 ans. J'ai l’impression de vivre les années 2000 comme si c'était la même semaine.

mardi 7 avril 2020

PetitPapier 20200407: Bob Seger, Leon Russel. Où il est question de retour (avec un S? Non, c'est chacun son retour! Ha bon)

En attendant de savoir pourquoi elle rit (va pas oser? J'hésite, c'est tentant)

L'idée du petit papier c'est aussi plus de temps car confinement, des fils à reprendre.
Celui du dico Assayas que je lis lentement. Lettre S
Tellement lent qu'entre temps la nouvelle édition est sortie. Pas grave je reprendrais au début.

Donc Bob Seger.
Déjà je traîne le bouquin sur DETROIT, conseil éclairé il y a un temps par Charlu, mais en lecture pareil, mes envies vont plus vite que ma vélocité.

Donc Bob est revenu en 2006.
J'imagine mon fiston:
- C'est important?
- Non.
- Ben alors?
- Justement! puisqu'on s'en fout, M. Seger il a fait bien fait. Même très bien fait:



lundi 6 avril 2020

PetitPapier 20200406: Van Der Graaf Generator. Vital.



Non, non, rien à voir avec le confinement, mais Wagner et ses Walkyries m'ont absorbé et du coup je ne fais que survoler d'autres musiques ... ou je me repose sur du connu.

Régulièrement j'aime revenir sur ce disque et sur un titre en particulier "Still Life"

Cela pourrait être mon titre Totem, comme si tout ce que j'aimais en culture se construisait autour et pas seulement en musique

Dans ce titre et ce disque vous avez tout Van Der Graaf, y compris ce qui peut rebuter.

Il y a l'explication sonore du pourquoi ce groupe n'a pas été jeté aux oubliettes avec les autres grands groupes de rock progressif: violon inquiétant qui nous tourne autour, rythmique tellurique (Et suicide commerciale)

Il y a toutes les voix de Peter Hammill, un lyrisme noir de feu qui porte de bout en bout ce climat plus proche de Lovecraft que de Lewis Carroll: Fermeté, colère, folie et pour finir un timbre vocal limpide, ligne claire pour asséner son "IN ... STILL ... LIFE"

Je repense à ce que ma mémoire a conservé de l'ALEPH de Borges: La vision d'une cité au proportion inquiétante, sans logique humaine, des escaliers inaccessibles qui débouchent sur des murs lisses sans ouverture.
Et au sol, dans des tranchées remplies d'eau sale, des corps qui rampent, à moitié aveugles.
Ils sont les bâtisseurs immortels de cette cité, une immortalité qui pèse, un infini qui n'a gardé qu'un essentiel qui nous échappe.

Si l'auditeur obtient l'émotion que j'ai connue, si il se laisse submerger, alors c'est certains, lui aussi partira en quête vers toutes les musiques pour collectionner d'autres émotions. Une quête sans fin. Quoique?





dimanche 22 mars 2020

Petit Papier 20200322#03: C'est bien, mais avec un orchestre - parfois - c'est mieux Chuck, Bruce, Divine et BI-2


Toujours ce concert de Chuck Prophet qui m'a donné l'idée de regrouper ici quelques artistes qui ont eu la bonne idée d'ajouter un orchestre - Cordes & co - à leurs compositions

Et donc le premier c'est lui.
EWG m'a conseillé le visionnage et j'ai vraiment passé une chouette soirée, je me suis empressé de l'envoyer aux amis de l'immeuble.
Quel plaisir ce retour de l'une d'elle, une copine de 85 ans qui m'a renvoyé le petit message que je copie colle
"Merci  Antoine
Je  me régale  avec CHUCK ☺☺"

Ben, ça fait toujours plaisir.. n'est il pas cher Everett?

J'ai extrait un extrait ici, zut une moche répétition.
J'ai préparé ici une préparation:


Tout ce concert est proposé ici (ou ailleurs)
mais ici ==>

Petit Papier 20200322#02: Zappa. Deux ans déjà!


Il était une fois il y a peu....


.... Remonter le temps, et même avant ce temps.

Petit Papier 20200322#01: National & Chuck Prophet: 2007. l'année juste pile poil


Ha cette boulimie, ce sera pour un autre papier (petit)
Deux post récents de copains du web pour me replonger en 2007
Everett W. Gilles qui a eu la bonne idée de nous tirer l'oreille bien ouverte pour écouter ce concert =>
http://canutbrains.blogspot.com/2020/03/chuck-prophet-strings-in-temple.html
Pascal Georges quelques conseils d'écoutes pour évoquer Bryce Dessner
http://lifesensationsinmusicii.blogspot.com/2020/03/emplissez-votre-temps-de-musiques.html

2007 année énoooorme pour moi: je fréquente déjà assidûment de nombreuses bibliothèques pour rattraper mon retard en musique, et voilà que je découvre le monde des blogs et forum musicaux.

dimanche 15 mars 2020

Honey Harper: Cosmic Country Melancolic (ou l'inverse?)... Et après ça, vive les tiquettes!


Je me disperse, je me disperse.
Confiné chez moi, tout à me mouchez (Non, ce n'est pas une contrepèterie, même si tentant)
Des envies d'écoutes qui dépassent mes capacités. Pourvu que le virus ne me rende pas sourd.
Sur ce sujet, le pape n'a pas d'avis.

Lecture du Uncut, mon regard attiré par cette tiquette: Cosmic & Country, couleur melancholia.

"Honey Harper - Starmaker - Strawberry Lite"


Pourquoi magique la tiquette ?

Par exemple, souvenir de lecture.


L'idée d'un artiste perdu dans ses pensées. Un regard sur le levé de terre. Des images d'espace infini qu'il ne connaîtra jamais.

Alors il porte beau son stetson, prend sa guitare et imagine

"Honey Harper - Starmaker - Something Relative"




samedi 29 février 2020

Kedama! (merde, il est où mon jeu de mot pourri?) Prog Rock Suisse. Chaînon manquant entre le....



(Une exclu pour mes inscrits DropBoxeur)

En deux temps, un article de UNCUT bien inspiré et des échanges avec un contact FaceBook de mon frangin sur la progressive rock.

Hein? Le chaînon manquant!
... Ha oui, en fin de papier j'y reviens, le temps de trouver un truc pertinent.

Parlons moins qu'écoutons:



Quoi vous dire?
Fin 70, proche de la période punk, un groupe qui débarque avec ça, il est mort et enterré.
Et d'ailleurs Kedama il est tout ça, 1976 c'était j'imagine trop tard.