Celui ci n'était pas prévu.
En échangeant sur les albums solo de Paul Weller avec Ranx j'évoquais mon papillonnage sur sa discographie, picorant de ci de là, accompagné du HS UNCUT pour me focaliser sur quelques titres, sans oublier AMG.
Oui, donc, une écoute parcellaire et guidée. Avec des oreilles suffisamment fraîches avançant sur un THIS IS pour couvrir une période riche mais mal connue par moi.
De là à m'attarder sur un album. Et pourtant.
Je cherchais même avant ce disque comment qualifier, pas le genre musical, mais l'impression qui se dégage de ses chansons. J'ai trouvé cette formule qui convient à pas mal de ces artistes chansonniers, dit SONGWRITER, tel mon chouchou Graham Parker, Van Morrison... Chris Bailey, Chuck Prophet récemment découvert et sans oublier le fameux etc..
La formule?
Il y a beaucoup à entendre et presque autant à écouter. Chaque titre à quelque chose à faire passer. C'est un peu pop, un peu rock, un peu soul, un peu folk.
Avec plus ou moins une empreinte personnelle. Parfois juste une voix comme fil conducteur. Basse, batterie & guitares. Quelques instruments, autres invités pour placer des touches de nouvelles couleurs. Ici ou là un petit gimmick pour marquer son temps.
Et puis j'ai eu cette écoute sur ILLUMINATION. J'ai accroché sur tous les titres. Alors je décide de l'exprimer, après tout ce blog me sert à ça.
Le "20 ans déjà" pour souligner que le temps s'est contracté. Les années 80 c'étaient il y a bien longtemps. Les années 90 c'étaient hier et depuis tout est d'aujourd'hui.
Une disque de 2002 c'était il y a pas bien longtemps, non?
Non! C'était il y a 20 ans. Ha oui quand même. Dont acte.
Toujours d'une pensée à l'autre. À propos de ILLUMINATION je lis sur AMG
soulignant la sensation réconfortante de la majorité de l'album. Mieux encore, tout se passe sans effort (contrairement, disons, aux efforts laborieux de son pair, Elvis Costello , sur sa sortie de 2002 When I Was Cruel ),
Laborieux, laborieux... est ce que j'ai une gueule de ...
Ceci dit, je le connais mal cet album. Donc
Laborieux, laborieux... non mais!
Déjà quelle fabrication ce titre. Un son de guitare entêtant et ce "OUN" ponctué tout le long. J'adore, j'adhère.
Sur le titre DUST, d'abord de l'album puis en public. L'occasion de rappeler qu'en concert, si Costello n'est pas un showman à la Springsteen, il sait tourner le dos au son studio pour jouer au plancher.
Et comment ne pas fondre sur ce "Episode.." deux Costellos pour une seule chanson: Cabaret GogueGroGnard et Crooner tendre.
Je fini sur ce "Radio Silence" ... car il est temps de conclure
Écriture mélodique alambiquée, entortillée. Les mauvaises langues pensent amidonnée.
Une fois acquis et conquis, l'auditeur tire une certaine fierté - mal placée? - à apprécier le titre, comme avoir résolu une énigme. Avec ce plaisir d'y retourner en faisant semblant de découvrir la chanson pour la première fois.
Alors laborieux?
En tout cas moins magique que sa collaboration avec Burt Bacharach. Le maître de la ritournelle lumineuse, qui à force de retravailler la chanson obtient l'évidence.
Bah, Elvis je l'aime aussi comme ça.
Sinon, de quand il date ce disque? 2002? 20 ans déjà?
Mais non, pas encore.
Ouf.