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dimanche 31 décembre 2023

Peter Hammill - The Fall Of The House Of Usher. Impec pour en finir.... l'année


C'est l'histoire d'un glissement. D'abord la série "La Chute de la Maison Usher", librement inspiré de la nouvelle d'Edgar Poe. 

Librement? Du coup mon souvenir de lecture adolescente n'étant pas très fiable je me tourne ver Wiki pour retrouver l'argument. 

C'est dans les notes que je tombe sur les inspirés, parmi eux, Peter Hammill. Peter Hammill s'est lancé dans un mini opéra, un pop opéra? Une comédie - hum - musicale?
Ma première intention, une écoute curieuse.

Finalement le besoin de relire la nouvelle, courte la nouvelle si cela vous dit. Et nécessaire pour la suite.

Pour bien saisir

Mais au premier coup d'oeil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n’était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l’essence poétique fait presque une volupté, et dont l’âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur

samedi 16 décembre 2023

La rivière Max Roach. Rivière?

 


Reprise laborieuse de mon fil Jazz, une exploration via un bouquin qui a trié les artistes par date de naissance. Ça ne promet pas une promenade par évolution du genre, arbitraire mais pas trop.

Et puis il y a l’image que j’avais adoptée. Le fleuve. Au départ j’étais en plein Philip José Farmer et sa fresque « Le Fleuve de l’éternité » ....


 ... et j’ai construit l’idée d’un océan la musique, du fleuve Jazz qui s’y jette, alimenté par des rivières, une rivière un artiste et les albums sont des arrêts, des ports où l’écoute et ses impressions se traduisent en fantasme de concerts.

Bon ce n’était pas aussi construit, suffisant en tout cas pour un cadre d'écoute.


C’est la limite de mon imagination, quoique j’écoute, si je me laisse aller à vagabonder, divaguer, les images qui persistent ce sont des scènes où des musiciens jouent.

Sauf si une histoire s’y greffe, les opéras offrent cet avantage.

Donc reprise du fil avec Max Roach. Et un arrêt double sur « We Insist! Max Roach's Freedom Now Suite » & « Percussion Bitter Sweet » J’ai eu besoin du deuxième pour apprécier le premier.

"All Africa"


« We insiste » est impressionnant, voire intimidant. Avant même d’écouter, la pochette et ces regards qui vous sont jetés. Les premières notes, nues, rustiques. L’écoute est tendue, et même dans les envolées instrumentales il y a ce rythme cognant qui invite à entendre le message envoyé. Lutte pour les droits civiques.

J’imagine bien cette salle en plein jour, sans effet de lumière, une longue et profonde estrade où les musiciens se figent. Peu de places pour s’asseoir, c’est KO debout à la sortie de cet album. 

Je l'ai dit, papier laborieux, qui se construit lentement, le côté positif c'est qu'à prendre du temps je suis tombé sur cette vidéo qui confirme mes impressions et qui en ajoutent de nouvelles: la beauté des musiciens, la posture de Max Roach ... scotché jusqu'au bout


"Max Roach & Abbey Lincoln perform Tears For Johannesburg & Triptych (Prayer, Protest)"





Une petite promenade pour se rafraichir les idées, je déambule sans trop faire attention aux alentours, impatient de la nuit. Une nuit enfin atteinte, froide qui encourage à pousser la porte du deuxième disque.

Direction « Percussion Bitter Sweet », peu de changement et pourtant une sensation de soulagement, davantage de chaleur, quelque chose d’indéfinissable. Les musiciens se sont rapprochés pour cette fois former un « Band », pourtant rythmique et percussion conservent leur sécheresse, leur sauvagerie, frappes acérées, estafilades sur les envolées de cuivre.

"Garvey's Ghost"


Quelques solos de batterie à ... supporter? ... ce qui n'est pas le cas de ma douce qui elle apprécie l'instrument.

Et puis, et puis.. Il y a "Mendacity". Eric Dolphy pousse un solo qui m'a emporté, plutôt qui m'a enfermé dans sa toile où chaque surprise note collée à la précédente et rejoignant la suivante provoque des moments d'extase.



Quand je quitte la salle sur « Man From South Africa » un doute me saisit. Était ce encore du jazz ? Ou déjà du… ?


Ouf, fini, difficile et pourtant enrichissant, l'impression de rester en écoute inachevée, c'est les envies qui s'empilent dans ma liste d'attente qui me pousse à abandonner Max Roach;

Pour un temps?

vendredi 24 novembre 2023

Quoi? Il ne reste plus que le P alors qu'il n'y jamais eu de H... (Hendrix) Emerson Lake & Palmer HELP

 


Tout part d'un échange avec Ranx, Je pensais gentiment taquiner sur son gout très secret pour la prog, je pensais - une période où j'ai beaucoup pensé - qu'en citant Emerson Lake & Palmer me reviendrai une réplique cinglante, au lieu de cela, il m'annonce la mort de ... 
.... Keith Emerson, dépression, suicide pour ne plus pouvoir jouer des claviers, arthrose.

Merde, personne ne m'a prévenu.

Mort de Greg Lake la même année. Moi qui avais mon attention tournée vers les Rolling Stones.

J'ai bien connu Emerson Lake & Palmer. Mais pas tout. Donc un papier hommage, en cherchant les disques que j'ai ignorés.

Le plus connu? Peut-être le plus vendu? BRAIN SALAD SURGERY


Pochète de M. Hans Rudolf Giger, souvenez vous, l'Alien de ALIEN c'est lui.

Bien. Quelques écoutes avant .... d'abandonner. 

1974: un copain me fait écouter King Crimson, IN THE COURT curieusement (?) mon émoi le plus fort aux premières écoutes:

"Moonchild"


Pas étonnant que ma première bonne impression de ELP fut ce titre, le timbre si délicat de Greg Lake (le L de (H)ELP ) 

Du premier album "Take a Peeble"


Démonstratif mais pas pompif. 

Bon, il me reste quoi si j'écoute d'autres conseils? 
Jérome Alberola dans son anthologie du rock prog (Camion Blanc) avance le premier album et TRILOGY. Bien d'accord avec lui ce fut mon choix à l'époque.

Les 1001 albums propose PICTURES... inspiré des "tableaux d'une exposition" de Moussorgsky - que j'ai usé - et TARKUS

Alors pourquoi pas BRAIN? J'ai tenté mais le chant agressif de Greg Lake m'est presque insupportable dans l'épopée "Karn Evil"
Je dois à l'album la découverte de Hubert Parry et de Alberto Ginastera, surtout cette Toccata

"Piano Concerto No. 1, Op. 28 - Iv. Toccata Concertata"


Grandioooose mais m'a davantage éloigné de l'album de ELP

Reste TARKUS


TARKUS J'aurai pu l'acheter, j'aurai pu l'aimer, j'aurai pu m'en souvenir avec tendresse comme pour les ELP que j'ai en vinyle.
J'aurai pu aussi cesser de l'écouter comme j'ai cessé d'écouter etc...

De suite en terrain connu avec le son du synthé (?) de l'orgue (?) de Monsieur Emerson, du lourd, du virtuose - rythmique aussi - mais à mon goût pas de moment d'émotion, ces moments que je connais chez Pink Floyd, Genesis, King Crimson ou VDGG, ces moments qui expliquent pourquoi aujourd'hui encore....
(Et YES? Je réfléchis encore avant de répondre)

"Bitches Crystal"



Et pour finir, un clin d'oeil, un rock enlevé, qui me permet d'évoquer cette rumeur qui dit que Hendrix aurait pu rejoindre le trio pour devenir ainsi le quatuor HELP
Ce que cela aurait donné? Moi je le sais mais je ne dirai rien.

En attendant, "Are you ready?"



Ha non, pas fini. 
Je m'interroge encore. 
Cette perte d'intérêt en évoquant mon passé, même recomposé. Un quadruple live vinyle que j'ai peu écouté, un WORKS à la démarche perturbante, des faces solos et une face commune. Sortie trop tardive, pourtant j'écoutais toujours ce style de musique en 1977 UK par exemple.

Un dernier flash, en fermant les yeux je pouvais sur certains titres m'imaginer pianotant sur plusieurs claviers, d'un air pénétré, comme fermer les yeux sur un grand solo de guitare. Comme celui ci par exemple:
"Eruption & Stones Of Years"



PS: Au fait, le premier ELP, je n'ai quasiment jamais écouté la face B du vinyl. Dommage, il y a un solo de batterie ;-)

vendredi 17 novembre 2023

L'histoire de l'homme qui se jette tout nu sur un cactus

 


Si le sujet qui va suivre ne vous attire pas davantage, laissez-moi tout de même vous donner un conseil, une réplique à celui qui un jour vous dira

- Mais pourquoi as-tu décidé de faire ça, qu'est ce qui t'a pris?

Alors dites-lui ceci:


Bon, Steve McQueen a un anglais de ventriloque.

En gros racontez:

- J'ai connu un mec qui s'est foutu à poil et s'est ensuite jeté sur un cactus, je lui ai demandé pourquoi?

Et comme Eli Wallach, tout le monde: 

- Et alors, hein? Qu'est ce qu'il a dit

- Il a dit qu'à ce moment là, cela lui a semblé une bonne idée

Retour à mon sujet

Un bouquin qui donne davantage envie de cinéma que de musique? Quoique...


Au delà de la liste de films à voir et revoir, la longue introduction donne plein de bonnes idées, il y a mon autre découverte, après mon constat tout en surprise sur le peu de Allman que je connaissais, je me constate en face que je n'ai jamais écouté une bande original de film en entier.

Je ne compte pas celles qui se contentent de compiler des oeuvres existantes, avec tout de même quelques lauriers à tresser pour des Tarentino ou Kubrick, compilation oui mais pleine de surprises qui entraînent vers d'autres écoutes.

Allez je me lance mais sans trop de risque: Elmer Bernstein et les magnifiques 7.

"Les Sept Mercenaires" un de mes films fétiches. Encore aujourd'hui il me transporte comme quand j'étais môme.
Je tremble pour les paysans, je m'enthousiasme pour le recrutement des sept et l'entrainement de la population, je fais semblant d'être malheureux de l'échec des mercenaires afin de vivre avec davantage d'excitation le retournement, un James Coburn qui donne l'exemple, le combat final, Charles Bronson et les enfants, les voix françaises de Yul Brunner, Steve McQueen.

J'ai été voir le remake du film, plus violent, bien entendu moins ancré dans mon cortex, je suis tout de même resté jusqu'au bout, jusqu'au générique de fin qui a su déterrer toutes ces émotions contenues dans ces quelques notes (quelques secondes de patience)


Même dans cette version plus magistralement molle le frisson persiste, ensuite je me jette sur l'occasion de réentendre la version Bernsteinienne 



Conne déjà dit, ce qui était nouveau pour moi était d'écouter l'enregistrement en entier. Par chance le thème - la grande trouvaille de M. Bernstein - n'est pas le seul atout de l'enregistrement.

Ma crainte? Une musique trop dépendante des images. Heureusement d'autres moments jubilatoires me rassurent.

"Strange Funeral  After The Brawl"


Beaucoup à redire sur ce film avec un regard 21eme siècle. Moi, je ne suis pas candidat à cette analyse par respect pour mes souvenirs enrichis - voire enjolivés - visionnage après visionnage.

En revanche, tout à réentendre dans cette musique au carrefour de compositions contemporaines tel - je me lance - Darius Milhaud et de musiques de films qui ne se contentent plus d'accompagner les scènes, préférant le partenariat

"Training"


 

"Ambush"


Quelques titres qui échappent à mon souvenir de film, des titres pour eux même, reste un  aspect temporel marqué dont je me délecte. 

"Petra's Declaration"


Et pour ne rien gâcher, je garde le thème général,  son écoute comme non pas une madeleine de Proust mais une injection de vitamines fortes pour attaquer la journée, surtout quand celle ci est courte et pluvieuse.

Chouette

A la prochaine


vendredi 10 novembre 2023

Titre sobre (Hum): The Allman Brothers Band, Eat A Peach

 


Je n'ai jamais eu autant de mal à pondre un papier. Trop de choses à raconter sans être capable de mettre tout ça en bon ordre, avec une dose de déconnade histoire de dire: comme tout ça reste important dans ma vie: la musique.

Tant pis je vais me limiter au rock sudiste, aux guitares, à Duane Allman et aux chapeaux.


Bon, ça c'est de mon âge. Je lis beaucoup sur la musique, bien plus qu'à l'époque où je lisais moins qu'aujourd'hui. Une évidence qui n'est pas fausse pour autant.

Oui, monsieur, on peut lire sur la musique et peut-être même que l'on peut danser sur l'architecture (message à M. Crumb)

Le défaut, surtout quand je lis dans ma bibliothèque personnel - les toilettes - c'est que l'on aurait envie d'écouter en même temps. Quand c'est bien écrit (clin d'oeil à mes copains blogueurs)

Et puis la lecture et le blog c'est ma discipline histoire de retrouver le plaisir de la découverte d'un album, comme quand j'étais jeune et qu'on dirait que j'ai acheté ce disque et que je vais me l'écouter avec la pochette à la main... bon à l'écran.

Chapitre1 du bouquin: Allman Brothers.

Moi le rock sudiste c'était Lynyrd Skynyrd. J'étais attiré par l'image de rebelles, arrogants, le tout baigné dans l'alcool, les grands espaces, la violence, les armes à feu et les chapeaux. Comme j'ai pu être attiré par le climat du livre et des films LE PARRAIN. rassurez vous, ça m'est passé ;-)

Ce livre et Ranx avant, m'ont aujourd'hui dessiné un portrait qui garde l'aspect rebelle mais sans adhésion aux symboles racistes et violents que véhiculent aussi le SUDISME et son drapeau.

Et la musique? des guitares, plein. Ça se lâche, c'est aérien, on a envie d'y être. Pas facile à décrire, il se dégage une classe, des sortes de demi dieux déchus qui continuent à y croire en musique.
Soyons prosaïque: comme le dirait ma douce, truc de guitares trucs de mecs, si t'aime pas les duels de guitares tu vas t'ennuyer. 
N'empêche je préfère mon image épique: Des demis dieux guitaristes cheveux aux vent (avec des chapeaux?) qui tirent des salves électriques (merci léo)
Bon pas que: du piano, de l'orgue, des choeurs féminins, des sifflets, de la rythmique... 

Alors, guitare? Duane Allman.

Pour se faire une idée un titre magique, 12 minutes, soul rock et pour finir c'est Duane qui solo comme deux. Patience, au début c'est blues mais à un peu plus de 7 minutes c'est magique et à un peu plus de 9 minutes c'est grandiooooooose (Ensuite Boz visera autre cieux)

"Loan Me A Dime"


Ha oui, j'oubliais, ça swingue!!

Allman Brothers, avant ce papier je ne connaissais que le live "Fillmore" (y'avait pas tant de chapeaux ici en fait)


Et encore, finalement, un seul titre que j'écoute depuis... p**tain 50 ans

Une construction digne des grands ensembles prog ou jazz. Dès le début ça jette, et un peu comme le grand décrochage de "Who do You love de Quicksillver vient un moment où l'on a envie de danser à la lune
À poil? Bon, OK à poil!!
"In Memory Of Elizabeth Reed"


Comment en écoutant ce titre je n'ai pas eu l'idée de voir ailleurs? Si je ne m'aimais pas comme je m'aime je ne me le pardonnerai pas.

Et maintenant je me rattrape, d'abord j'apprends qu'il y une vie Allman après Duane (mort en accident de moto)
Ça sera pour un autre papier

Là je me régale d'un autre album mi studio mi public. J'ai hésité avec "Brothers And Sisters" mais j'ai dit que je faisais comme si. Alors après avoir acheté "Eat The Peach"

Un chant très proche de Lynyrd, j'ai envie de dire très Rock Sudiste mais ils sont peu nombreux avec ce timbre.
"Trouble No more"


Il y a ces instrumentaux magiques (comme - presque - Memory) Faut tenir 3 minutes avant décollage

"Les Brers In A Minor"


Un autre de mes nonchalants qui me balance
"Blue Sky"


Voilà, voilà... j'ai un boulevard Allman ouvert devant moi, je vais aller voir l'après Duane? Je vais aller voir ailleurs dans le sud en tout cas.

Parfois je me demande: pourquoi pas "Grateful Dead"? Ils portent des chapeaux?

Message à ma chérie d'amour: pendant que j'écoutais et que j'écrivais j'avais comme accompagnement le "Fleurie" ... il en restera ... un peu.

Prochain papier? Ça se bouscule. Faut dire qu'avec les compil écoutés chez les copains plein de pistes...

A suivre

PS : Dans QOBUZ il y a une explication à "Eat The Peach"


mercredi 25 octobre 2023

2001 Benjamin Mounier & Hubert Biolay. Je crois

 


Tornado et Zorro, le nombre d’artistes qu’ils ont pu sauver alors qu’ils étaient en plein succès public.


Dans mon espace blog, l’endroit où permettre mes délires, j’aimais bien transposer mon Zorro d’enfance enfourchant Tornado pour partir au secours d’artistes en plein succès. Pourquoi ce secours bien inutile ? Pour ouvrir un débat, léger le débat, sur ces artistes au succès qui offre le flanc à un peu de snobisme. La vieille règle : plus le succès est large, plus s’éloigne le talent du loser flamboyant, celui que l’on veut faire connaître.

Cette fois ci mon Tornado ne sait plus trop où partir au combat. Benjamin Biolay pas de vrai traversé  du désert (WIKI dirait: précisez vos sources) et bien établi depuis LA SUPERBE. Alors le défendre ?


Si le lien fonctionne encore, une émission consacrée à M. Biolay. Ne serait ce que le commentaire de Christophe Conte, ici mal reproduite « Il faudrait une sacrée mauvaise foi pour ne pas trouver LA SUPERBE… superbe !! »

Ce papier c’est Benjamin Biolay et Hubert Mounier ensemble. Pourquoi ? Parce que !!

Bon, mais encore. 

2016 mort de Hubert Mounier. Je me réveille, révèle l’artiste, un plongeon tristement opportuniste dans VOYAGER LEGER, un papier et un commentaire de Chris qui évoque Benjamin Biolay.
VOYAGER LEGER, poignant, bouleversant, spleenant

2017 Benjamin Biolay compose un adieu “Arrivederci”


Le temps passe, je reste fidèle à M. Biolay. Ma belle adore aussi. 

2023, chouette émission, lien plus haut, et entendre Benjamin évoquer Hubert. Comme inspirant, comme mentor. 

Ma chronique s'impose doucement, ensemble. 

Une idée : je vais prendre les discographies dans l’ordre, 2001 le premier album solo de Benjamin Mounier et de Hubert Biolay.

LE GRAND HUIT et ROSE KENNEDY

Ha bravo, le GRAND HUIT absent de QOBUZ, SPOTIFY ou DEEZER. Reste YOUTUBE .. et votre serviteur si vous savez saisir au DROP !

Tornado avec l’aide de M. Biolay nous devons pouvoir ajouter quelques auditeurs au GRAND HUIT. 




Si quelques lecteurs du coin connaissent ROSE KENNEDY et surtout si ils apprécient cette mélancolie Fellinienne qui rampe tout le long des chansons et de M. Biolay et aussi, surtout ? Non pas surtout mais pour pousser plus fortement mes pions, de M. Mounier… Qu’ils écoutent le GRAND HUIT. ILS ce sont les lecteurs du début de cette phrase qui se perd un peu.

L’écoute des deux albums. Quelques titres comme passerelle, tel « L’Observatoire » « Sous Le Soleil Du Mois D'août ». 

Bejamin Biolay fait son cinéma. Les clins d’œil (ou le clin d’yeux ?) ne manquent pas.

« Les Cerfs-Volants »




L’apparition de Marilyn et la reprise du titre en épaisseur à la Etienne Daho me frissonne, au point parfois de faire une infidélité à l’album pour me passer et Marilyn en entier et « My Rifle, My Pony And Me », comme décrocher vers un autre nuage, une rêverie.





C’est ça, le Biolay, de la rêverie mélancolique, cinématographique, des vignettes parfois joyeuses, comme avoir conservé le souvenir d’un éblouissement sur une pensée pourtant banale.
« Les Joggers Sur La Plage »




Ecran large, dites moi les voitureurs ? Sur la moyenne corniche ? En montant le son, un titre trompeur pour décapotable Bondienne, attention aux lignes droites
« La Monotonie »


Et mon Mounier ? L’image se resserre, s’approche de très près d’un Hubert revenu de beaucoup si ce n’est de tout.

« Le Grand Huit »



Comment ne pas tomber en amitié. L’image d’un abattu qui marche mains dans les poches, tête baissée et qui ne renonce pas. Comme Sheller il veut être un homme heureux. 

« La Rivière »





Messages personnels? Un chanteur qui (se) raconte, qui ne renonce pas avec subtilité, mérite d’être entendu. 
A moins que cela ne soit l’inverse ? Et si c’était nous qui méritions la chance de cette rencontre ?

« Le Même Ciel »



Se quitter sur ce titre. Sur la pointe des pieds. Pour surtout ne pas oublier de revenir. Chuuuuut

« Une Fée »



Et Keren Ann?
Ha oui, j'y pense... C'est vrai

lundi 2 octobre 2023

Une envie, il ne faut pas résister à ses envies. Buongiorno POP

 


L'envie d'explorer de nouveau la musique Italienne. L'envie de partager et qui sait, d'obtenir des amateurs, nouveaux.


Exploration, en partie guider par le guide (Bouhh la lourdeur, je pouvais écrire "Accompagner" mais c'est trop tard ) 



Généralement je me jette sur ce que je connais, façon classique de juger le reste. 

Et en parlant du reste, un inconnu - pour moi - qui tombe bien puisque me voici à la réécoute du son des années 80. Suffisamment de temps passé pour oublier le gavage de l'époque.

Franco Battiato et l'album "La Voce Del Padrone" 1981

Coup de coeur général et coup de foudre sur ce titre


Coup de foudre car le couplet a provoqué cette tension détestable du "ça me dit quelque chose" et cette fois ci l'examen a été de courte durée, Courte durée = illumination = foudre mais un coup = William Sheller.
Et puis l'enjoiement bien Italien pour le refrain et un choeur armée rouge caricaturé comme chez les Pet Shop.

Ce disque un paquet de bonbons, pas beaucoup les bonbons et c'est tant mieux, succulents et au goût prononcé. Pas le temps pour l'écœurement. La preuve j'y retourne depuis quelques semaines. 
Trop facile à appréhender? Peut-être... En attendant

Voilà. Ça donne la banane et dieu (si tu m'entends) sait que je donne rarement ma banane.



Et maintenant ma surprise, par là je veux dire que j'ai été surpris de le trouver dans ce guide

Allez, on ne lit pas plus loin, on appuie sur le YOUTUBE sans lire le titre que propose YOUTUBE, je sais c'est pas facile... On ferme les yeux. Pour jouer quoi, pour deviner.




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Le hasard veut que Rebecca Manzoni a fait une chronique sur la version française de cet album, joué live dans sa version Italienne. 

Nino Ferrer et l'album "Rats And Roll's" 1970

Donc C'est Nino Ferrer qui se frotte aux genre pop rock 70's. Si j'ai bien tout compris, pas de succès. 


Dur dur, même si le son est daté, mais j'adoooore ce son, cette double influence Rock & Soul donne un beau résultat. Rebecca hésitait à parler de chef d'oeuvre, c'est déjà un compliment. Même si je ne suis pas certain de son hésitation. Ni qu'elle ait parlé de chef-d'oeuvre. 


Démarche maintenant différente, de côté et de retour. J'ai déjà raconté tout le plaisir que j'ai eu à découvrir 

Lucio Battisti et l'album "Anima latina" 1974

Seulement lui ça fait quatre ans, quatre ans de fidélité. Comme mes bons vieux vinyles il est rentré dans un espace rare, l'espace des acquis musicaux pop rock. Généralement réservé pour mes bonheurs d'ado.

Disque envoutant, mystérieux, sans esbrouffe et apportant à l'écoute patiente cette joie, celle de la musique qui vous pousse vers l'extérieur pour dire le bonheur d'être vivant. Encore. 
Adapté aux saisons chaudes, réchauffant les froides.


Enfin pour finir et j'en resterai là: Fabrizio De Andre' et l'album "La Buona Novella" 1970

Cet artiste a une place unique dans mes écoutes, la pudeur m'empêche d'écrire dans mon coeur, la pudeur mais pas mon clavier.

Totalement associé à mon ami Kaserio - pseudo au Klin d'oeil - animateur de forums dont "Les Papillons Noirs"

Fabrizio était son étendard musical, comme je le pratique avec Elvis Costello. Un étendard qui couvrait ses goûts pour l'engagement politique, pour la musique, la table et la vie en général.

Un concept album sur le Christ? Hum.


Venant de Fabrizio et même de Kaserio, j'avais besoin d'éclaircissements. Il y a bien la démarche de comprendre les textes, mais mon poil dans la main gène ma recherche! Heureusement je tombe sur ce texte 

que Google a traduit  (https://genius.com/albums/Fabrizio-de-andre/La-buona-novella)


Comment est né l’album ?

En 1969, je suis revenu chez Casetta [propriétaire du label Bluebell, pour lequel De André a sorti ses 5 premiers disques (NDLR)] et je lui ai présenté une autre idée, que j'avais l'intention de réaliser avec Duilio Del Prete : un disque basé sur sur les Évangiles apocryphes, sur les histoires de Jésus transmises et non officiellement acceptées par l'Église. Et lui, qui était un grand producteur de disques, avec un bon nez, m'a écouté attentivement et a fini par me dire : « Mais excusez-moi, pourquoi ne proposez-vous pas cette idée à Fabrizio De André ? Vous savez, vous êtes un peu en crise en ce moment, vous ne savez pas quoi faire. Proposez-le-lui, faites-le ensemble. Et moi, qu'est-ce que j'étais censé dire ? Avec De André, il y avait certainement plus de visibilité, c'était encore mieux. Je l'ai donc rencontré et j'ai apporté avec moi le livre qui m'avait tant enchanté, avec les histoires de Jésus jamais acceptées parmi les textes sacrés.

– Entretien avec Roberto Dané à Bertoncelli, Riccardo. Belin, es-tu sûr ? : histoire et chansons de Fabrizio De André . Giunti Editore, 2003.

 Des textes refusés par l'église? Une scène de Jésus en vol qui banalisait la marche sur l'eau? Il y a eu des choix?

Je vous laisse l'envie d'en savoir davantage sur ces évangiles rejetés. En attendant, la timbre vocal de Fabrizio, son chant d'amitié me fait penser au personnage des "Ailes Du Désir" de Wim Wenders. Celui qui reste près de vous plein de bienveillance, vous vous souvenez? l'Ange.





Allez comme on dit en Italie: LA BISE (Ha non, ce n'est pas de l'Italien)



vendredi 15 septembre 2023

Comment continuer à écouter la musique en continuant? Streaming Sans Trimer!

 


Ce qui suit suppose avoir regardé ce documentaire sur ARTE. 
Mais aussi avoir lu par exemple ce papier de PG (Pascal Georges mais PG c'est plus court à écrire)

La chronique de PG évoque un chapitre d'écoute qui interroge: réécouter les oeuvres que nous aimons, alors qu'il y a tant mais le temps à découvrir?

Le documentaire de ARTE offre d'autres sujets autour de l'écoute, un petit tour au passé, hors thème du téléchargement archi rabattu il y a évocation de l'accès aux oeuvres, dans les années ... heu non, disons: au vingtième siècle quelle occasion de découvrir la pop coréenne? Ou Lajkó Félix?

J'approuve largement ce point positif, pour les amoureux fous de musique il y a maintenant une ouverture énooorme vers les musiques. A rendre peut-être parfois plus fou qu'amoureux.

Reste l'écoute, c'est vrai que les algorithmes des Spoti & co pousse à l'écoute de nouveautés, c'est vrai qu'il y a suffisamment d'invitations à la découverte: toujours ses proches, les revues, radio et télévision mais aussi le Web et les applications de type streaming.

Anecdote: j'ai partagé un moment d'écoute avec une amie qui utilisait la playlist dynamique de Spotify. Chaque nouveau titre, souvent, était zappé au bout de quelques secondes (nano plutôt).
L'artiste avait intérêt à accrocher dès le début sinon NEXT comme le chante Jack Dullard (<- Attention, ce tiroir est drôle)

Contexte: quand un commentaire précise "ces compositions méritent plusieurs écoutes"

Paradoxe: le temps manque pour découvrir et pourtant ce temps il faut le prendre.

Question: Comment ne pas le perdre?

Réponse: Houla la... Bon. Faire confiance à l'enthousiasme sincère: de nos proches, de belles chroniques bien tournées puis - le plus difficile - l'instinct que la première écoute n'a pas permis de pleinement apprécier mais qu'il y a le sentiment, l'intuition, le pressentiment qu'il y a du plaisir à la clé.

Le lien plus haut est un exemple de forte incitation, je pourrai ajouter cette chronique

Là ici, quand Ranx raconte sa Joni Mitchell

Voici pour Joni (la fille cachée de... Ha vous le saviez!) et comme j'ai prévu deux disques pour illustrer j'ajoute les pages sur Milton Nascimento, dico Assayas, quatre colonnes pour ce musicien brésilien

L'ouverture de la chronique:

L'un des fondateur de la MBP (Musique populaire brésilienne), cet immense musicien originaire de l'état de Minas Gerais (Brésil) est une des voix les plus lyriques de la chanson mondiale, à un carrefour d'influences où Blues, Jazz, Rock et Pop se sont retrouvés. Adaptateur des Beatles à la musique brésilienne, il a collaboré avec Herbie Hancock, Paul Simon et Quincy Jones. L'influence de ce musicien d'une liberté harmonique et d'une invention exceptionnelles a été patente sur les créateurs les plus aventureux de la pop jazzy de l'hémisphère Nord, de Robert Wyatt à XTC.



Joni Mitchell - Hejira

Milton Nascimento & Lo Borges - Clube Da Esquina


En commun une variété de créations époustouflante. Intimidant à surmonter. Choisir des disques, merci aux guides.
Et puis écouter.
Joni Mitchell. Une première impression d'hermétisme confondue avec de la monotonie.
Milton Nascimento. Une première écoute qui n'offre pas de familiarité avec des sonorités brésiliennes qui font rêver. Dans tous les sens et pour tous les sens, décourageant?

Je m'appuie sur le souvenir de mes révélations sur des opéras certifiés. Donc je me plonge en prévision de ce papier

Joni Mitchell, comme un carrousel de sons, d'écoute en écoute c'est plutôt la basse qui se présente, ici la voix, là la guitare, des chœurs, de l'harmonica et d'autres arrangements qui augmentent l'harmonie d'ensemble, sur "Black Crow" c'est qui que quoi cette guitare glissante? Puis chaque titre apparait dans toutes ses dimensions. D'autres écoutes pour ressentir les mariages sonores. Et un jour une écoute pour se souvenir de l'ile de PG

Milton Nascimento, un voyage, oublier le lieu précédent pour se plonger dans le suivant, cumuler les sensations et se faire confiance pour que ces paysages s'installent dans la mémoire sans se bousculer. Une couleur bonheur.

"Blue Motel Room"


"Os Povos"

Je fini sur cette anecdote qui fait sens comme on dit quand ce n'est pas interdit

J'ai influencé mon ami André avec ma forte passion, mon fort investissement dans les opéras. Alors il décide d'écouter .... "Mazeppa" de Tchaikovsky.
Pas sur mon conseil, car je pense que j'aurai poussé des plus connus (mon sens de "certifiés" terme utilisé plus haut)
Et quand il me l'a fait écouter je sentais bien son plaisir et d'écoute et de partage. Si vite? Oui, André a une formation musicale et sa révélation a été plus vive.
Conclusion: nos écoutes répétées suivi de nouvelles révélations donnent des clés pour d'autres oeuvres qui se révéleront ainsi plus facilement et quand on sait que le temps compte.



Ha non au fait. Quoi!!! Vous ne connaissais pas Lajko Felix!!!!
Vous n'avez pas honte (surtout si vous avez écouté le documentaire de ARTE)



Bise

samedi 2 septembre 2023

De Retour De Norvège, iles LOFOTEN. Quand l'idée précède l'écoute et le plaisir d'écoute. A Ha quelle idée!!

 


Quel séjour! Quels moments fabuleux et quelle photo. L'oeil aux aguets de ma mie a pu arracher cet instantané à cet environnement toujours en mouvement, cette lumière qui taquine ces bras de mer venus caresser les vieux dragons endormis que l'on jurera être des chaines montagneuses.

Dans ces moments nous restons volontairement dupes de ce qu'est la Norvège et la relation avec sa nature. Pas que des dragons, ça carbure à l'Hydre à plusieurs têtes foreuses.

Pour le blog une idée faisait son chemin pour le retour, recherche d'un témoignage musical inspirant.

Devant ces fééries quelle musique pour accompagner?

Pendant ces douloureuses réflexions, une petite voix trottante: la Norvège tu te souviens?

- Ha oui, Edvard Grieg et son superbe Peer Gynt

- Fais pas le malin, je parle d'autre chose 

- Heu.. Munch? Kirsten Flagstad?

- Pffff, mais nooooon


Houla. Je ne tourne pas le dos à un chouette souvenir, souvenir d'album réjouissant et cette voix d'ange. C'était il y presque quarante ans.

Que cela reste entre nous, mais il y a peu - en 2019 - je suis tombé sur un article qui racontait la toujours existence de ce groupe que je pensais dissous dans les années 80 (1980 pour les lecteurs du futur). Sans escalade aux rideaux je m'étais réjoui d'une écoute certes sommaire mais qui avait retrouvé l'ange et ce son que j'apprécie même daté, parce que daté peut-être.

Album "Foot Of The Mountain" de 2009.. de 2009!!

"Shadowside"


Alors, pour accompagner le thème, A-Ha pourquoi pas. 

Et puis vint le pourquoi: 2022 à l'occasion d'une reformation l'album "True North" accompagne un documentaire? Un film?  sur le cercle arctique, album enregistré en partie à Bodo. Quelques cailloux communs à notre parcours.

J'ai tenté de trouver ce documentaire en vain, je ne sais toujours pas son propos.

Reste la musique.

"I'm In"


"True North"

Notre voyage. De retour, le plein d'images et de souvenirs. Oslo, les paysages lors du voyage en train vers Bergen, la traversée en bateau vers les iles LOFOTEN, les sacs à vomi, les cabanes de pêcheurs, l'intimité avec ma douce, les fjords et ces chaines montagneuses, dragons en été, tigres blancs en hiver, assoupis et dominants.

Avec le temps et la mémoire qui s'efface peu à peu,  il restera l'intimité dans les cabanes, ma douce, les fjords, les dragons et les sacs à vomi.

Et toujours sous l'effet du temps. La cabane, ma belle, le panorama et les sacs à vomi.

Et dans un futur lointain, si pas d'occasion de revoir la Norvège... les années... un grand âge j'espère ... il restera? Ma douce et...
Un sac? Un sac? Attends que je me souvienne.
Un sac... Hum


Mais je n'ai pas oublié de drooper les deux albums pour les inscrits ;-)

vendredi 21 juillet 2023

Tachons d'être Touchés par Tachan Chantant

 


Pas réussi à placer CHATON ... 

Mais je n'ai pas que honte de mon titre chuintant.

En simple et court: La mort de Monsieur Murat m'a saisi, la mort de Madame Birkin m'a trouvé. Mais la mort de monsieur Tachan m'a juste rappelé à son existence.

Je l'avais complètement oublié. Et maintenant que je tente de me souvenir... une tête, oui, une voix oui... mais quoi?

Ma belle me propose un rappel "Les Hommes"


Et moi par mon principe à moi, je décide de me pencher sur un album. 

1974 la musique me conquiert THE WHO QUADROPHENIA. 1974 je n'ai pas entendu LA VIE... Mais aujourd'hui, je l'apprécie!

"Mozart, Beethoven, Schubert Et Rossini"



Une mort et cinquante ans d'attente. 

Je découvre un sacré bonhomme, secouant, dérangeant

"Je ne veux pas d'enfant"


Trop tard pour parler d'hommage, mais je pense qu'il va rejoindre mes besoins d'écoutes, partagés avec Léo Ferré.
Des chansons qui secouent et aussi des chansons qui posent ma tête entre ma main gauche alors que je laisse mon regard vagabonder sur des absences, tout au texte et la musique.

"Un Piano"


"Le Présent"


A partager "La Vie"

Bise

Antoine

vendredi 14 juillet 2023

(2006) Jean-Louis Murat (Taormina) conseille Guillemots (Through The Windowpane) ... Alors si c'est Jean-Louis...

 


Les circonstances.

La mort de Jean-Louis Murat en Mai 2023.

L'hommage touchant de mon Charlu, 

YOUTUBE qui ne perd pas le mort me propose un extrait de "nous ne nous sommes pas couchés" émission de 2006 avec Jean-Louis Murat qui promeut un album "Taormina" 

Le titre "Caillou" proposé lors de l'émission se colle à moi. Je cherche....


... j'ai pris l'album sur la foi d'un article de MAGIC septembre 2006.

(Parenthèse peu intéressante d'où la parenthèse au petit caractère: j'ai pris l'album en 2008 car je me décalais à l'époque de  deux ans pour prendre les CD à la médiathèque sans courir après la nouveauté... j'avais prévenu!!!)

Dans cet article la question à monsieur Murat

- Qu'écoutes-tu parmi les nouveautés du moment? (oui ils se tutoient avec monsieur Vergeade)
- J'écoute à très haute dose les albums de Midlake, Guillemots et The Raconteurs....
... Quant à Guillemots, le compositeur (Fyfe Dangerfield) est, d'un point de vue technique, très fort. C'est la même maîtrise de composition qui fait les grands disques pop. C'est du niveau des Monkeys ou des Turtles. Guillemots sort du même pot.
En 2006 déjà, la référence Monkeys/Turtles était une bizarrerie. Et puis il y a un titre de Guillemots en 2006 qui a fait du chemin

"Little Bear"


Alors?
Le titre de Murat et ce gros son charnu qui ouvre le vocal si particulier de Jean-Louis (on se tutoie?) m'encourage.
Le titre de Guillemots? La référence proposée par JLM (on se raccourcie?) surprend, mais que ce titre est beau et emporte. 

Donc il y aura écoute puis papier.

Alors?


Guillemots, comme j'aime, j'aime les titres où le chanteur poussé par un orchestre en appui se transforme en diva, c'est toujours risqué, le mode Judy Garland n'est plus vendeur. Il y a peu d'élus mais en ce qui me concerne les tentatives m'emballent, comme un Divine Comedy qui opte pour les grands ensembles et la voix fera comme elle peut.
Exemple ce titre de 12 minutes qui - ouf - ne propose pas un morceau caché mais assume ses 12 minutes
"Sao Paolo"


Au diable la référence Turtles ou Monkeys, ou bien je dois me replonger dans ses faiseurs de perles pop moins alambiquées et sophistiquées.

MAGIC 200610 mitige sa critique, "de la poudre aux oreilles"... tant que cela ne fait pas tousser!!

Pour ceux que l'agace guette il y a Jean-Louis, plus intime, plus proche. Du Paul Personne à la voix d'or, au regard pénétrant.
Rare et pourtant, connaitre le regard du monsieur, juste s'en souvenir, et la musique enveloppe davantage. Comme un hologramme flottant dans les airs.

"Accueille Moi Paysage"


"L'heure Du Berger"


Mais bon dieu, il était où Neil Young le jours des enregistrements... Je te dis pas l'explosion.

Ciao les amigos

samedi 1 juillet 2023

RING de Wagner. 1 journée, 15 heures. Une expérience et une surprise "The RING without Words"

 


15 heures avec Wagner. Non, pas le groupe qui fait l'actualité mais l’original qui n’a pas fini de me soulever.

Mai 2019 je me décide à connaître le RING de Wagner. Unique monument musical intimidant, dans sa durée mais surtout dans sa conception: fusionné avec les personnages, les lieux ou même les idées le principe du LEITMOTIV, séquence musicale pensée comme une identité, chaque apparition ou évocation est précédée et associée avec son empreinte musicale.

En lisant le livret de l'AVANT SCENE OPERA, en introduction

Et si vous tentiez une expérience ? Elle est exigeante et difficile à réaliser sur la plan pratique, mais mérite d’être tentée car l’immersion totale vaut mieux que le saupoudrage. Un samedi, un dimanche ou en semaine si vous avez un autre rythme de vie, débrouillez-vous pour n’avoir aucune obligation sociale ou domestique, voire pour faire garder les enfants.

Prenez une intégrale discographique du RING. Pour une première approche il est préférable qu’elle soit bien enregistrée : Solti et son grand récit d’aventures a l’avantage d’être formidablement vivant, Karajan, lui, facilite l’approche grâce à sa lisibilité absolument transparente. Si vous commencez l’écoute de L’Or Du Rhin à 7 heures du matin et vous ménagez deux grandes pauses pour déjeuner dîner et une petite pour goûter, vous aurez terminé l’écoute de l’anneau à minuit et demi. Épuisés, peut-être, mais conscients comme rarement de l’extraordinaire tissu de rappels et d’anticipations qui fait de ce récit une véritable « magie des enchaînements », comme disait Thomas Mann. Vous suivrez les retours périodiques et les métamorphoses parfois à peine perceptibles des thèmes musicaux, non pas comme un jeu de pistes pour érudits, mais comme ces chocs allusifs qui éveillent la mémoire involontaire….

Dans "Vue D'Ensemble" par Christian Merlin, Avant Scène Opéra N° 227

J'ai préparé un texte, un long texte pour tenter de décrire ma journée ...

Vous suivrez les retours périodiques et les métamorphoses parfois à peine perceptibles des thèmes musicaux, non pas comme un jeu de pistes pour érudits, mais comme ces chocs allusifs qui éveillent la mémoire involontaire….

Mais cette phrase la résume bien mieux.

Parlons alors de la préparation: j'ai pris le temps de comprendre l'histoire inspirée des contes et légendes Germaniques & Scandinaves - que j'ai lu envouté - consacré de nombreuses heures d'écoutes musicales, visionné les versions filmées de Patrick Cherreau/Pierre Boulez et Zubin Mehta/La Fura Dels Baus

Mai 2019 - Juin 2023

Je suis prêt à faire de cette journée un événement, que j'associe à notre nouvelle demeure et ma première maison.

Dès 7h ... L'OR DU RHIN
.......         WALKYRIE .... SIEGFRIED...
Minuit .. LE CREPUSCULE DES DIEUX

La sensation d'accéder à une autre dimension. Témoin d'une légende qui se déroule sous nos "yeux". Témoin impuissant de la tragédie qui se joue.
La musique est d'une telle ampleur et splendeur que ces histoires d'Amours (Incestueux), de Dieux, de Dragon, de Héros, de Magie prennent une singulière tournure, un réalisme inattendu.

Et pour une fois - moi qui déteste les réinterprétations modernistes -  j'imaginais un sens métaphorique:
 
Après minuit dans le silence de la maison.
Cette histoire de Dieux, d'un Dieu qui énonce des règles de vie et de société pour les enfreindre sous prétexte d'être un Dieu ... et courir à sa perte, à sa fin et voir son monde disparaitre.

Autre chose

Je pensais: ce serait bien d'isoler les leitmotivs, un voyage musical avec quelques indices pour décoder la grille répartie sur les 15 heures de musique.

Lorin Maazel l'a fait, je vous le propose en DROP

Et ici une vidéo didactique


Mon choix pour les 15 heures? La version de Karajan, la plus cristalline parmi celles que j'ai entamées: Krauss, Solti et Boehm.


vendredi 2 juin 2023

Le dernier SPARKS que j'ai écouté, Georges, deuil, oeuf, oeillet, accueil et Rosebud

 


Ho la, je n'ai pas dit que j'ai écouté le dernier SPARKS (quoiqu'écouté tout de même)

Le 2 avril 1974 mort de Georges Pompidou.

Je suis seul dans ma piaule, une radio et un lecteur enregistreur de cassette.
La radio en deuil ne passe que de la musique, peut-être suis je sur FIP? Mais FIP ne passe que de la musique. Oui mais ce jour là pas ou très peu de commentaires, des minutes de silence en musique.

Alors j'enregistre tout, à tout va.

Mes parents ont acheté des cassettes pour que je progresse en français, le démarcheur les avait convaincus lors d'une séance humiliante où je n'avais pas été capable d'écrite correctement "oeuf, oeillet, accueil"
- Vous voyez il écrit "acceuil" comme "deuil" 

Plein de cassettes. J'ai découvert qu'avec du scotch je pouvais réenregistrer dessus. Mon "oeil" les progrès en français! Mais mes premiers émois musicaux. 

Donc j'enregistre et j'écoute plus tard, souvent, très souvent! Le résultat sans bien savoir ce que j'écoute. 

Quand même: "Let It Be" des Beatles

Et un titre. Un souvenir persistant qui ne garde qu'une impression: probablement du SPARKS. Mais ce souvenir ne se construit qu'après de nombreuses années. Et encore dans ma mémoire il ne reste aucune mélodie, rien, juste une voix, peut-être celle de Russel, une idée de folie vocale mais évidente et un plaisir intense d'écoute sans pourtant avoir laissé le moindre indice mélodique.

Aujourd'hui je décide de retrouver ce morceau, en écoutant les albums de SPARKS sortis avant la mort de Georges Pompidou. Ouf... il n'y en a que deux. 

Le tout premier "SPARKS" et le premier titre "Wonder Girl"



L'image est peu nette et laisse croire qu'Adolf (ou Chaplin moins godwinnien) accompagne au clavier  Gérard Lenormand, reste que les SPARKS sont déjà là.

Il me reste le deuxième album, le premier, certes passionnant, ne donne rien.

Maintenant, l'album "A Woofer In Tweeter's Clothing"


"Girl From Germany" pas du tout ce que je cherche mais pour le plaisir d'un titre enlevé


Ce n'est pas plutôt celui là? "Nothing Is Sacred"


Evidemment, ça pourrait, mais au delà des ingrédients indiscutablement présents, rien ne remonte de mon cerveau reptilien.

J'aime bien ce titre "Moon Over Kentucky" je ne parle pas de la musique mais bien des mots qui forment le nom de la chanson... En fait j'aime bien aussi la musique, décadence maîtrisée


Alors?

Non, et c'est en passant au titre suivant que, soudain....

.

..

...

....

...

..

.


.... rien. Je cherchais une Madeleine et c'est un Rosebud que j'ai trouvé. Proust alors!

Tant pis.



dimanche 28 mai 2023

Moi-z-aussi je peux être branché,... à une Wilsonniène condition


 Au départ j'avais un autre titre de rubrique

"Moi aussi je peux être branché, poil au nez,... à une Wilsonniène condition, poil au... (Menton? Cochon? Morpion?)"

- Et j'ai changé d'avis.
- On s'en fout!
- C'est vrai que ce n'était pas très fin
- Ha tu vois.
- Tout de même, je me demande...
- Quoi?
- Au croupion?

Bon, c'est quoi la condition Wilsonniène? C'est la moindre référence à Brian Wilson ou à ses héritiers.

Pour "Lemon Twigs" par exemple c'est cet extrait de Rock & Folk

L’album porte en lui une grosse influence Beach Boys, comme sur la splendide “Corner Of My Eye” au vibraphone doux, même si le terrain d’expression favori du groupe reste la power pop à la Big Star (“What You Were Doing”)

Pour "B.C. Camplight" par exemple cet extrait de Telerama

Deux périodes se distinguent : la première, philadelphienne, se caractérise par deux albums d’une classe pop, entre The Divine Comedy et Brian Wilson

- Oui mais pour la chronique tu as choisi un album de la deuxième période si l'on en croit l'article

On bascule d’une ambitieuse pièce orchestrale (The Movie) à une synth-pop irrésistible (Kicking Up a Fuss) ou à une élégante bruine à l’orgue électrique sertie de cuivres (It Never Rains in Manchester)

- La dernière période n'a rien à voir avec Brian!
- Vrai, mais je tenais à faire branché et tant pis pour les références de la première période, mieux je me réserve une écoute attentionnée pour cette période décrite plus haut.  Avec méfiance, je me suis déjà fait avoir. Et si c'est un peu vrai, cela sent le bon papier à venir.
- J'oubliais un 9/10 sur UNCUT pour les deux albums et 9/10 c'est rarement donné


Maintenant, parlons de cette notion d'écoute attentionnée. Je n'ai eu aucun coup de coeur pour ces deux albums. C'est par volontarisme que j'ai insisté, en souvenir de cette attitude que j'avais lors d'un achat de vinyle. 
Je me suis appuyé sur de bonnes critiques - oui, je tiens compte des critiques - et sur le souvenir d'albums entrés dans mon panthéon après plusieurs écoutes récompensées.

Et pour "Lemon" & "Camplight" cela a fonctionné

"BC Camplight" L'exemple même de l'album qui prend tous les risques, des constructions où l'accroche est souvent en dernière partie. Une fois écouté en entier - le morceau pas de panique - une nouvelle écoute prends de suite une nouvelle dimension.
Comme apprécier une intrigue dont le dénouement donne tout son sens et ouvre la voie à une relecture plus profonde. Où chaque intonation se goûte cette fois ci sans précipitation.

"Going Out On A Low Note"


"Lemon Twigs" différent, opposé. Composition au premier abord plus simple. Cocktail de Bee-Gees, Bacharach, Beach Boys, Boo Radleys (que du B!!)... Tel un titre oignon, ou la larme de contentement vient après plusieurs pelures/écoutes

"Corner Of My Eye"


De la pop, plein de pop, rien que de la pop...

Allez un autre et un autre ensuite entre le DROP et les canaux d'écoute il y a toute facilité.

"Kicking Up A Fuss"



"What Happens To A Heart"



Et ensuite il faut... (interruption)
...Quoi un nouveau Sparks!! Je dois boucler et vous laisser.

Ce  fut un plaisir


jeudi 18 mai 2023

Un coucou à ceux que j'écoute. Tim Hollier, Erik Marchand, Rodolphe Burger, Mel Bonis

 


Une envie toute simple de remercier ceux qui déclenchent les envies d'écoutes qui se transforment en plaisir d'écoute.

Chez Pascal un très beau papier sur ce coffret de compositrices oubliées ou peu connues...

c'est ici

COMPOSITRICES – « New Light on French Romantic Women Composers » / Palazetto Bru Zane - 2023

Un coffret, un trésor, une caverne d'Ali Baba. Impossible de tout appréhender. Qui trop s'emballe mal écoute?

Facile, je suis tombé sous le charme des compositions de Mel Bonis. 

Vous connaissez l'expression "musique de rêve"? Ici, cela prend tous mes sens, même sensation que le jour où j'ai découvert puis couvert Ravel et "Daphnis Et Chloe"

J'ai de suite plaqué un de mes plus beaux rêves, une promenade dans une prairie avec au loin une forêt printanière à l'assaut de l'horizon. Un vert splendide baigné de soleil. Cette plénitude qui s'en dégageait, je la garde en mémoire comme porte bonheur.

Le jour où je découvre donc le "Daphnis..." j'ai eu cette sensation étrange que c'était la musique composée pour mon rêve. Et quel bonheur ce fut de retrouver cet ampleur chez Madame Bonis


Je ne dropperai que ses compositions du coffret de 8 CD. C'est comme ça et comme dirait le poète et pas Lautreamont

Passons à d'autres Baroques mais plus Pop.

Mon "master" classe lorsqu'il s'agit de musique Brésilienne, de Soul gracieuse, classieuse et pailletteuse etc... (important le etc;) Et aussi de Pop soyeuse, joyeuse et donc Baroqueuse.

C'est donc ici qu'il sévit ces temps ci, j'ai nommé REVPOP 

Quand je dis que c'est la c'est pas ailleurs

(En espérant que le lien FaceBook fonctionne ??)


J'ai choisi Tim Hollier puisque présent dans le classement, car REVPOP à la classe classante. C'est un artiste que je ne connaissais pas, heu, je parle de Tim.

Toujours une présentation qui atteint son but: envie d'écouter, je me permets ici d'en recopier une partie, car pour la retrouver dans FaceBook ... faut fouiller.

La 29ème place (sur 68) de mon Best Of 68 est attribuée à l'album Message To A Harlequin de Tim Hollier (Club des 5.5 stars).

Est-il possible que le jeune homme aux cheveux bruns bouclés déguisé en fragile arlequin bariolé, juste après avoir obtenu son diplôme des Beaux Arts, soit devenu, quelques années plus tard, en un claquement de doigts, un magnat de l'édition musicale ? Quelle est la trajectoire, comme une fusée V2, qui le fit ressembler à un homme ventripotent avec gros cigare et un chat blanc miaulant sur ses genoux ? Comment ne pas juger sa mort absurde, couperet toujours aussi abrupt, du fait qu'il décède pendant l'été 2017 des suites d'une opération chirurgicale sans avoir pu racheter ses droits d'auteur et ré-éditer ses propres albums au format CD, lui, le magnat, qui rachetait

... la suite sur le site.

J'avoue que je n'ai pas de suite été emballé par le premier titre proposé comme choix, ce sont les filets de "Jimmy" qui m'ont happé. 


Si l'on peut parler de porte d'entrée pour l'image du filet, alors "Jimmy" a été suffisant pour que mon plaisir à l'album soit entier. 

Et puis, et puis il y a la drôle d'idée de mettre de grands titres en fin d'album, j'ai toujours milité pour ne jamais rien mettre en fin d'album, c'est si rarement écouté.

Ici vous avez deux perles "In The Light Of Sadness" & "In Silence"



Ces chansons qui vous attrapent coeur au point d'abandonner le temps qui passe. La marque de fabrique de la composition mélancolique comme j'aime. Cette impression de vieillir moins vite.

Pour finir ce papier

Un ami du coin où je me suis posé en Dordogne. Périgord Pourpre, pourpre pour la couleur du..?? ?? Mais oui vous avez deviné.



Assis dans son salon, Jean-Marc, j'entends d'abord puis j'écoute quelque chose qui ressemblait à ça

Before Bac'h


Ressemblait, car pas pris de note, sauf à demander "qui joue" Jean-Marc me parle de "Rodolphe Burger" qui ne me disait rien. "De Kat Onoma" "Ha ça oui, je connais" cette satisfaction d'étaler sa connaissance (Je me ris)

Au delà de l'échange, il y avait une écoute. un son d'instruments adoptés depuis peu. Ici le Oud.

De cette alerte Iphone que je trainais de semaine en semaine, j'ai fini par fouiller et trouver deux albums dont "Before Bach".
Bien content de retrouver cette même impression, celle de la soirée évoquée.
Et puis il y a eu

"An Nisel Erc'h"


Le son du Oud pour voyager... et puis les riffs de guitares pour chevaucher le titre (à 1:56 du début) et le voyage se transforme en envolé

Là je suis sur le cul, et bien content de l'apaisement "Gheorghe S'i Florea"


J'avoue n'écouter pour l'instant que la moitié de l'album.
Titres riches en aspérités, en saillies surprenantes tels les versants ardus des plus haut sommets bretons.
Certes, pas de hauts sommets en Bretagne. Mais qui a dit qu'ils étaient faciles d'accès?
J'ajoute que ce qu'il manque à la Bretagne ce sont de hauts sommets, pour enfin être conforme à une culture, une mentalité et une richesse qui ne seraient se contenter d'océan, aussi étendu qu'il soit.

Je profite du papier et de mes oreilles fraîches du matin pour m'enfoncer et explorer davantage. 

En conclusion, merci à ceux qui me font écouter, découvrir. Aujourd'hui ce fut vous trois. Le triangle que j'espère ne jamais voir se briser: celui qui fait la musique, celui qui écoute et celui qui fait écouter.

La bise

Antoine