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mercredi 25 octobre 2023

2001 Benjamin Mounier & Hubert Biolay. Je crois

 


Tornado et Zorro, le nombre d’artistes qu’ils ont pu sauver alors qu’ils étaient en plein succès public.


Dans mon espace blog, l’endroit où permettre mes délires, j’aimais bien transposer mon Zorro d’enfance enfourchant Tornado pour partir au secours d’artistes en plein succès. Pourquoi ce secours bien inutile ? Pour ouvrir un débat, léger le débat, sur ces artistes au succès qui offre le flanc à un peu de snobisme. La vieille règle : plus le succès est large, plus s’éloigne le talent du loser flamboyant, celui que l’on veut faire connaître.

Cette fois ci mon Tornado ne sait plus trop où partir au combat. Benjamin Biolay pas de vrai traversé  du désert (WIKI dirait: précisez vos sources) et bien établi depuis LA SUPERBE. Alors le défendre ?


Si le lien fonctionne encore, une émission consacrée à M. Biolay. Ne serait ce que le commentaire de Christophe Conte, ici mal reproduite « Il faudrait une sacrée mauvaise foi pour ne pas trouver LA SUPERBE… superbe !! »

Ce papier c’est Benjamin Biolay et Hubert Mounier ensemble. Pourquoi ? Parce que !!

Bon, mais encore. 

2016 mort de Hubert Mounier. Je me réveille, révèle l’artiste, un plongeon tristement opportuniste dans VOYAGER LEGER, un papier et un commentaire de Chris qui évoque Benjamin Biolay.
VOYAGER LEGER, poignant, bouleversant, spleenant

2017 Benjamin Biolay compose un adieu “Arrivederci”


Le temps passe, je reste fidèle à M. Biolay. Ma belle adore aussi. 

2023, chouette émission, lien plus haut, et entendre Benjamin évoquer Hubert. Comme inspirant, comme mentor. 

Ma chronique s'impose doucement, ensemble. 

Une idée : je vais prendre les discographies dans l’ordre, 2001 le premier album solo de Benjamin Mounier et de Hubert Biolay.

LE GRAND HUIT et ROSE KENNEDY

Ha bravo, le GRAND HUIT absent de QOBUZ, SPOTIFY ou DEEZER. Reste YOUTUBE .. et votre serviteur si vous savez saisir au DROP !

Tornado avec l’aide de M. Biolay nous devons pouvoir ajouter quelques auditeurs au GRAND HUIT. 




Si quelques lecteurs du coin connaissent ROSE KENNEDY et surtout si ils apprécient cette mélancolie Fellinienne qui rampe tout le long des chansons et de M. Biolay et aussi, surtout ? Non pas surtout mais pour pousser plus fortement mes pions, de M. Mounier… Qu’ils écoutent le GRAND HUIT. ILS ce sont les lecteurs du début de cette phrase qui se perd un peu.

L’écoute des deux albums. Quelques titres comme passerelle, tel « L’Observatoire » « Sous Le Soleil Du Mois D'août ». 

Bejamin Biolay fait son cinéma. Les clins d’œil (ou le clin d’yeux ?) ne manquent pas.

« Les Cerfs-Volants »




L’apparition de Marilyn et la reprise du titre en épaisseur à la Etienne Daho me frissonne, au point parfois de faire une infidélité à l’album pour me passer et Marilyn en entier et « My Rifle, My Pony And Me », comme décrocher vers un autre nuage, une rêverie.





C’est ça, le Biolay, de la rêverie mélancolique, cinématographique, des vignettes parfois joyeuses, comme avoir conservé le souvenir d’un éblouissement sur une pensée pourtant banale.
« Les Joggers Sur La Plage »




Ecran large, dites moi les voitureurs ? Sur la moyenne corniche ? En montant le son, un titre trompeur pour décapotable Bondienne, attention aux lignes droites
« La Monotonie »


Et mon Mounier ? L’image se resserre, s’approche de très près d’un Hubert revenu de beaucoup si ce n’est de tout.

« Le Grand Huit »



Comment ne pas tomber en amitié. L’image d’un abattu qui marche mains dans les poches, tête baissée et qui ne renonce pas. Comme Sheller il veut être un homme heureux. 

« La Rivière »





Messages personnels? Un chanteur qui (se) raconte, qui ne renonce pas avec subtilité, mérite d’être entendu. 
A moins que cela ne soit l’inverse ? Et si c’était nous qui méritions la chance de cette rencontre ?

« Le Même Ciel »



Se quitter sur ce titre. Sur la pointe des pieds. Pour surtout ne pas oublier de revenir. Chuuuuut

« Une Fée »



Et Keren Ann?
Ha oui, j'y pense... C'est vrai

8 commentaires:

  1. Biolay, je sais pas. J'ai l'impression qu'il tenait un truc sans qu'il sâche quoi. Du coup, il m'a perdu dans ses identifications successives, tantôt Jim Morrison de la corniche, tantôt Gainsbourg de St Germain, pour finir Pimpin de musichall. Etrange cas.

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    1. "Pimpin de musichall" rien trouvé sur Google. Ni Wiki, donc ils ne savent pas tout. Kesako? Un genre de PopPop?

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    2. Maintenant que t'es méridionnal tu connais forcément le Schpountz. Alors je dirais qu'avec Biolay je sais jamais si c'est lui le schpountz ou si il croit que c'est nous )))

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    3. Ha oui. Je pensais bien que "Pimpin" ne voulait pas dire orfèvre mélodie pop et arrangements classieux. Tiens je vais passer te taquiner avec Madame Ware

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    4. Voyant que tu t'y mettais aussi, j'ai cru un instant avoir vraiment raté quelque chose avec cette Jessie Ware. Puis j'ai écouté son disque )))

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    5. C'est de ma faute, j'aurai dû parler de Soul Soyeuse et Violloneuse et Cuivreuse sans esbrouffe mais tout en onctuosité.

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