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lundi 2 octobre 2023

Une envie, il ne faut pas résister à ses envies. Buongiorno POP

 


L'envie d'explorer de nouveau la musique Italienne. L'envie de partager et qui sait, d'obtenir des amateurs, nouveaux.


Exploration, en partie guider par le guide (Bouhh la lourdeur, je pouvais écrire "Accompagner" mais c'est trop tard ) 



Généralement je me jette sur ce que je connais, façon classique de juger le reste. 

Et en parlant du reste, un inconnu - pour moi - qui tombe bien puisque me voici à la réécoute du son des années 80. Suffisamment de temps passé pour oublier le gavage de l'époque.

Franco Battiato et l'album "La Voce Del Padrone" 1981

Coup de coeur général et coup de foudre sur ce titre


Coup de foudre car le couplet a provoqué cette tension détestable du "ça me dit quelque chose" et cette fois ci l'examen a été de courte durée, Courte durée = illumination = foudre mais un coup = William Sheller.
Et puis l'enjoiement bien Italien pour le refrain et un choeur armée rouge caricaturé comme chez les Pet Shop.

Ce disque un paquet de bonbons, pas beaucoup les bonbons et c'est tant mieux, succulents et au goût prononcé. Pas le temps pour l'écœurement. La preuve j'y retourne depuis quelques semaines. 
Trop facile à appréhender? Peut-être... En attendant

Voilà. Ça donne la banane et dieu (si tu m'entends) sait que je donne rarement ma banane.



Et maintenant ma surprise, par là je veux dire que j'ai été surpris de le trouver dans ce guide

Allez, on ne lit pas plus loin, on appuie sur le YOUTUBE sans lire le titre que propose YOUTUBE, je sais c'est pas facile... On ferme les yeux. Pour jouer quoi, pour deviner.




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Le hasard veut que Rebecca Manzoni a fait une chronique sur la version française de cet album, joué live dans sa version Italienne. 

Nino Ferrer et l'album "Rats And Roll's" 1970

Donc C'est Nino Ferrer qui se frotte aux genre pop rock 70's. Si j'ai bien tout compris, pas de succès. 


Dur dur, même si le son est daté, mais j'adoooore ce son, cette double influence Rock & Soul donne un beau résultat. Rebecca hésitait à parler de chef d'oeuvre, c'est déjà un compliment. Même si je ne suis pas certain de son hésitation. Ni qu'elle ait parlé de chef-d'oeuvre. 


Démarche maintenant différente, de côté et de retour. J'ai déjà raconté tout le plaisir que j'ai eu à découvrir 

Lucio Battisti et l'album "Anima latina" 1974

Seulement lui ça fait quatre ans, quatre ans de fidélité. Comme mes bons vieux vinyles il est rentré dans un espace rare, l'espace des acquis musicaux pop rock. Généralement réservé pour mes bonheurs d'ado.

Disque envoutant, mystérieux, sans esbrouffe et apportant à l'écoute patiente cette joie, celle de la musique qui vous pousse vers l'extérieur pour dire le bonheur d'être vivant. Encore. 
Adapté aux saisons chaudes, réchauffant les froides.


Enfin pour finir et j'en resterai là: Fabrizio De Andre' et l'album "La Buona Novella" 1970

Cet artiste a une place unique dans mes écoutes, la pudeur m'empêche d'écrire dans mon coeur, la pudeur mais pas mon clavier.

Totalement associé à mon ami Kaserio - pseudo au Klin d'oeil - animateur de forums dont "Les Papillons Noirs"

Fabrizio était son étendard musical, comme je le pratique avec Elvis Costello. Un étendard qui couvrait ses goûts pour l'engagement politique, pour la musique, la table et la vie en général.

Un concept album sur le Christ? Hum.


Venant de Fabrizio et même de Kaserio, j'avais besoin d'éclaircissements. Il y a bien la démarche de comprendre les textes, mais mon poil dans la main gène ma recherche! Heureusement je tombe sur ce texte 

que Google a traduit  (https://genius.com/albums/Fabrizio-de-andre/La-buona-novella)


Comment est né l’album ?

En 1969, je suis revenu chez Casetta [propriétaire du label Bluebell, pour lequel De André a sorti ses 5 premiers disques (NDLR)] et je lui ai présenté une autre idée, que j'avais l'intention de réaliser avec Duilio Del Prete : un disque basé sur sur les Évangiles apocryphes, sur les histoires de Jésus transmises et non officiellement acceptées par l'Église. Et lui, qui était un grand producteur de disques, avec un bon nez, m'a écouté attentivement et a fini par me dire : « Mais excusez-moi, pourquoi ne proposez-vous pas cette idée à Fabrizio De André ? Vous savez, vous êtes un peu en crise en ce moment, vous ne savez pas quoi faire. Proposez-le-lui, faites-le ensemble. Et moi, qu'est-ce que j'étais censé dire ? Avec De André, il y avait certainement plus de visibilité, c'était encore mieux. Je l'ai donc rencontré et j'ai apporté avec moi le livre qui m'avait tant enchanté, avec les histoires de Jésus jamais acceptées parmi les textes sacrés.

– Entretien avec Roberto Dané à Bertoncelli, Riccardo. Belin, es-tu sûr ? : histoire et chansons de Fabrizio De André . Giunti Editore, 2003.

 Des textes refusés par l'église? Une scène de Jésus en vol qui banalisait la marche sur l'eau? Il y a eu des choix?

Je vous laisse l'envie d'en savoir davantage sur ces évangiles rejetés. En attendant, la timbre vocal de Fabrizio, son chant d'amitié me fait penser au personnage des "Ailes Du Désir" de Wim Wenders. Celui qui reste près de vous plein de bienveillance, vous vous souvenez? l'Ange.





Allez comme on dit en Italie: LA BISE (Ha non, ce n'est pas de l'Italien)



8 commentaires:

  1. Bonjour, je vous conseille l'écoute d'Andrea Laszlo De Simone, si ce n'est déjà fait.
    https://www.youtube.com/watch?v=JlVIUDxNeOs
    Cette chanson m'a aidé à passer plus facilement l'inédite période du confinement.
    Bien à vous

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    1. Merci, je connais bien un seul de sa production "Immensità" Le titre VIVO est tellement différent que je me demande si c'est le même artiste?

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  2. Et même pas un hommage aux 2 piliers Toto Barzotti... et mon malandrin préféré... il est où mon Brandu ??!!! ça va pas du tout ce truc là ;D Tu as vu, je suis un cancre en botte :)

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    1. Un cancre qui a au moins deux bonnes réponses, n'est pas un cancre, je l'ai lu quelque part.

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  3. Je connais mal la musique italienne qui n'a pas eu souvent la cote mais ça m'intéresse et comme dit plus haut, la découverte de Andrea Laszlo de Simone n'y est sans doute pas pour rien 😉

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    1. En influence anglosaxonne et culture musicale locale l'Italie est un pays qui me fascine et qui a de belles choses. Depuis si longtemps ;-) Et puis VDGG (ha ha qui?) a eu un gros succès en Italie. Quand j'y pense? Normal!!

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  4. Tu avais déjà parlé de Lucio Battisti et l'album "Anima latina" 1974, ce qui m'avait permis de le découvrir. Vraiment un disque très beau et qui surprend par sa modernité.
    Avec ta chronique, je découvre la musique italienne, c'est un peu comme le cinéma italien, un univers d'une grande richesse. Fabrizio donne envie de creuser.
    Et au milieu Nino Ferrer, que je croyais connaitre, mais qui me montre que lui aussi à une oeuvre ambitieuse qui dépasse le cliché du chanteur rigolo (ce que je savais depuis longtemps).

    Un billet vraiment passionnant.

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    1. Pour Nino: Tente le podcast de Rebecca Manzoni sur l'album en français "Métronomie"
      https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/tubes-n-co/la-maison-pres-de-la-fontaine-de-nino-ferrer-5455946
      Pour Fabrizzio De Andre: Il y a un titre que je propose souvent, moins acoustique avec l'aide de ce bon groupe de Prog PFM, la traduction des paroles valent vraiment le coup.
      https://www.youtube.com/watch?v=AWqKECytyeU
      Ensuite, petit à petit, je me familiarise avec ses albums plus ... austères.
      Battiato c'est ma complète découverte et le début de mon exploration sur ce pays à la richesse vertigineuse... Un peu comme le Brésil pour la variété incroyable de la production musicale.

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