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vendredi 15 septembre 2023

Comment continuer à écouter la musique en continuant? Streaming Sans Trimer!

 


Ce qui suit suppose avoir regardé ce documentaire sur ARTE. 
Mais aussi avoir lu par exemple ce papier de PG (Pascal Georges mais PG c'est plus court à écrire)

La chronique de PG évoque un chapitre d'écoute qui interroge: réécouter les oeuvres que nous aimons, alors qu'il y a tant mais le temps à découvrir?

Le documentaire de ARTE offre d'autres sujets autour de l'écoute, un petit tour au passé, hors thème du téléchargement archi rabattu il y a évocation de l'accès aux oeuvres, dans les années ... heu non, disons: au vingtième siècle quelle occasion de découvrir la pop coréenne? Ou Lajkó Félix?

J'approuve largement ce point positif, pour les amoureux fous de musique il y a maintenant une ouverture énooorme vers les musiques. A rendre peut-être parfois plus fou qu'amoureux.

Reste l'écoute, c'est vrai que les algorithmes des Spoti & co pousse à l'écoute de nouveautés, c'est vrai qu'il y a suffisamment d'invitations à la découverte: toujours ses proches, les revues, radio et télévision mais aussi le Web et les applications de type streaming.

Anecdote: j'ai partagé un moment d'écoute avec une amie qui utilisait la playlist dynamique de Spotify. Chaque nouveau titre, souvent, était zappé au bout de quelques secondes (nano plutôt).
L'artiste avait intérêt à accrocher dès le début sinon NEXT comme le chante Jack Dullard (<- Attention, ce tiroir est drôle)

Contexte: quand un commentaire précise "ces compositions méritent plusieurs écoutes"

Paradoxe: le temps manque pour découvrir et pourtant ce temps il faut le prendre.

Question: Comment ne pas le perdre?

Réponse: Houla la... Bon. Faire confiance à l'enthousiasme sincère: de nos proches, de belles chroniques bien tournées puis - le plus difficile - l'instinct que la première écoute n'a pas permis de pleinement apprécier mais qu'il y a le sentiment, l'intuition, le pressentiment qu'il y a du plaisir à la clé.

Le lien plus haut est un exemple de forte incitation, je pourrai ajouter cette chronique

Là ici, quand Ranx raconte sa Joni Mitchell

Voici pour Joni (la fille cachée de... Ha vous le saviez!) et comme j'ai prévu deux disques pour illustrer j'ajoute les pages sur Milton Nascimento, dico Assayas, quatre colonnes pour ce musicien brésilien

L'ouverture de la chronique:

L'un des fondateur de la MBP (Musique populaire brésilienne), cet immense musicien originaire de l'état de Minas Gerais (Brésil) est une des voix les plus lyriques de la chanson mondiale, à un carrefour d'influences où Blues, Jazz, Rock et Pop se sont retrouvés. Adaptateur des Beatles à la musique brésilienne, il a collaboré avec Herbie Hancock, Paul Simon et Quincy Jones. L'influence de ce musicien d'une liberté harmonique et d'une invention exceptionnelles a été patente sur les créateurs les plus aventureux de la pop jazzy de l'hémisphère Nord, de Robert Wyatt à XTC.



Joni Mitchell - Hejira

Milton Nascimento & Lo Borges - Clube Da Esquina


En commun une variété de créations époustouflante. Intimidant à surmonter. Choisir des disques, merci aux guides.
Et puis écouter.
Joni Mitchell. Une première impression d'hermétisme confondue avec de la monotonie.
Milton Nascimento. Une première écoute qui n'offre pas de familiarité avec des sonorités brésiliennes qui font rêver. Dans tous les sens et pour tous les sens, décourageant?

Je m'appuie sur le souvenir de mes révélations sur des opéras certifiés. Donc je me plonge en prévision de ce papier

Joni Mitchell, comme un carrousel de sons, d'écoute en écoute c'est plutôt la basse qui se présente, ici la voix, là la guitare, des chœurs, de l'harmonica et d'autres arrangements qui augmentent l'harmonie d'ensemble, sur "Black Crow" c'est qui que quoi cette guitare glissante? Puis chaque titre apparait dans toutes ses dimensions. D'autres écoutes pour ressentir les mariages sonores. Et un jour une écoute pour se souvenir de l'ile de PG

Milton Nascimento, un voyage, oublier le lieu précédent pour se plonger dans le suivant, cumuler les sensations et se faire confiance pour que ces paysages s'installent dans la mémoire sans se bousculer. Une couleur bonheur.

"Blue Motel Room"


"Os Povos"

Je fini sur cette anecdote qui fait sens comme on dit quand ce n'est pas interdit

J'ai influencé mon ami André avec ma forte passion, mon fort investissement dans les opéras. Alors il décide d'écouter .... "Mazeppa" de Tchaikovsky.
Pas sur mon conseil, car je pense que j'aurai poussé des plus connus (mon sens de "certifiés" terme utilisé plus haut)
Et quand il me l'a fait écouter je sentais bien son plaisir et d'écoute et de partage. Si vite? Oui, André a une formation musicale et sa révélation a été plus vive.
Conclusion: nos écoutes répétées suivi de nouvelles révélations donnent des clés pour d'autres oeuvres qui se révéleront ainsi plus facilement et quand on sait que le temps compte.



Ha non au fait. Quoi!!! Vous ne connaissais pas Lajko Felix!!!!
Vous n'avez pas honte (surtout si vous avez écouté le documentaire de ARTE)



Bise

16 commentaires:

  1. une fois n'est pas coutume, je suis allé lire le papier sur Joni et l'approche est, disons, intéressante et en tout cas révèle bien cette difficulté à approcher l'œuvre de certain(e)s artistes et parfois "l'effort" qu'il faut envisager faire afin d'enfin y avoir un accès qui sera, forcément, une grande récompense.
    on y parle de don juan's reckless et de paprika plain, un album que j'ai maintes fois écoute et dont je m'étais même procuré le songbook (partition) afin, justement de travailler ce titre, genre longue pièce quasi symphonique aux méandres pianistiques et modulations dont seule une analyse par le "texte" musical m'a permis d'en tirer l'essence. donc la récompense au bout d'une véritable chemin personnel afin de ...
    plus généralement avec le streaming, cet "effort" ne semble plus trop d'actualité - le zapping, la facilité, le mode accroche directe font que même les artistes succombent à cet axiome d'aller "au plus simple" ou de rester en zone de confort.
    merci pour le clin d'œil, également.
    tu sais que désormais commenter m'est de plus en plus ch... à envisager, mais là...
    en tout cas, Milton, ça faisait un moment que je n'avais pas ressorti mon "sentinela"... ça va être fait. et au passage le réécouter dans l'album native dancer de wayne shorter et avec jon anderson "estrela", sera une déviation logique...
    bref, comme tu le fais remarquer, se laisser convaincre, écouter les amis qui conseillent, etc... et pas que l'influence absolue pour la nouveauté qui suinte dans le streaming.
    à + cher ami.

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  2. Merci de ce retour, ça fait plaisir. Si me plonger dans Joni Mitchell ne date pas d'aujourd'hui c'est ton papier qui m'a fait décider pour Hejira, avant j'avais en tête celui de Ranx qui encourageait fortement. Il y a quelques semaines j'ai écouté ce concert "Joni Mitchell At Newport" plein plein d'émotion qui me rappelait mon tout premier frisson l'album "Both Sides Now" et la version de "A Case Of You" qui attire mes larmes et aussi un bon verre que je regarde au lieu de le boire (ensuite....) Même passage d'émotion "Night And Day" période Columbia par Sinatra. Chouette...(années 40 50) puis la version chez REPRISE la voix, le ton changent, intro avant de lancer le titre et cette fois ci...PFFFF
    Nascimento me prend du temps, sauf COURAGE que j'ai avalé de suite. Je note tes références pour la prochaine.
    A+ effectivement en espérant une coincidence de dates et de lieu pour enfin se revoir

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    1. Effectivement, tu as bien raison de remettre en lumière cet époustouflant papier que j'ai relu épaté par tant de talent littéraire. Peut être suis-je trop égoiste en privant le reste de la planète d'une telle prose ?
      Merci l'ami, notre mission est dorénavant claire comme fontaine, nous devons assurer la survie des blogs !

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    2. En tout cas ce sont des papiers qui (me) restent. J'arrête là les compliments, ils te rendent ironique ;-) Mais c'est vrai que si le but c'est d'être lu par le nombre, le blog a rejoint les forums que j'ai connus. Les limbes numériques, pas baptisés? Moi c'est pas pareil, j'ai un peu piqué l'idée à Berroyer "Parlons peu, parlons de moi" A se relire amigo, j'ai un risotto qui n'attend que moi

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    3. Le nombre, on l'a surtout eu sur myspace lorsque les blogs se comptaient sur les doigts d'une main (ce qui va finir par être à nouveau le cas))
      Ici, je soupçonne les pointes à 10 000 de provenir principalement des recherches de photos. Le papier aux illustrations hardcore sur Elisabeth Short en est un bon exemple .
      Ceci dit, je ne suis pas si ironique que ça, je pense vraiment que nous sommes quelques-uns à avoir fait du bon boulot. Lorsque remontent d'anciens papiers, j'en profite pour les relire avec une satisfaction globale seulement atténuée par les polémiques que j'engage avec moi-même )))
      Et lorsque me tarode une lubie, je recherche les blogs qui abordent le sujet plus volontiers que les publications officielles. J'en trouve souvent des bons, même si la plaupart sont désertés depuis.
      Les forums sont rarement interessants, ils ne sont activés que par l'actualité des artistes et rarement par une passion de fond, ce qui me donne à croire que ce sont des outils promotionnels vaguement déguisés.
      Si j'ai ralenti les publications, c'est surtout parce que plus grand chose ne m'enthousiasme au point de me faire dégainer mon clavier. Quelques séries parfois qui mériteraient d'être extirpées du flot continu.
      Je prends le temps afin de ne pas (trop) radoter, les rockstars le font bien assez comme ça. Mais je ne te laisserai pas seul sur ta branche indéfiniment.
      Bon appétit.

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  3. Je pensais les pointes aussi pour vérifier les vilains qui donnent des liens à télécharger. Pascal Georges a eu un rappel à l'ordre sur une photo de Polnareff avec un cabinet qui lui a envoyé une facture. J'ai un copain photographe qui appuie cette démarche quand il regarde maintenant la valeur de ses photos.
    Sur les sites j'approuve ta réflexion même si j'opère à l'envers je lis et souvent cela m'incite à l'écoute.
    Je mets mon site à part qui est prétexte à élucubration que je ne comprends pas toujours en relecture et à chaque fois un sujet que j'explore comme cela il reste une petite utilité quand pas de lecteur.
    Si j'atteins le ZERO absolu, alors et seulement alors... J'ouvrirai un autre compte google pour me faire la conversation (j'ai un modèle, voir la saga HANS ZUN le soit disant blogfather)

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  4. Blogger, à quoi bon ?
    Voilà la question que je me suis posé quand j'ai fermé le premier blog, justement suite à cette histoire de copyright de photo, mais pas que...
    Un certain ras le bol de cet enfermement, d'une certaine sphère, de ces commentaires minimes et sans fondements réels...
    Puis ça m'a repris, changement de cap, rien à cirer des stats, du nb de lecteurs ce même jusqu'à l'intérêt qu'on puisse y prêter.
    J'écris comme j'ai envie, j'y suis en fait chez moi et j'y fais ce que je veux, un certain luxe en fait. Je m'en sers presque comme "bloc-notes".
    Mais à chacun sa façon...
    J'en reviens toujours à ce baromètre parallèle.
    Les blogs les plus suivis hors musique car c'est microscopique que la zic dans ce critère, c'était (imparfait volontaire...) quoi ?
    En général Mode, Cuisine et sporadiquement l'actu.
    Aujourd'hui ces trois domaines ont migré (à la mode...) vers Insta et TikTok et même les dépositaires de ces espaces les annoncent comme... de blogs... Donc il n'y a plus de texte, juste à minima c'est à dire trois mots... Donc il n'y a que de la photo, de la story, bref, ça se réduit de plus en plus.
    C'est social, actuel et en musique cette "tendance" est largement suivie, au delà des "artistes" qui s'en servent en promo.
    Et paradoxalement je m'en sers... je suis les disquaires spé qui balancent leurs actus avec juste un bout de zic pour avoir une idée...
    Et des fois, je pars en aventure et là, résultat maladif, oui, alors j'écris.... chez moi (je revendique de plus en plus cet espace privatisé).
    L'autre fois j'ai été sur insta et un mec m'invite... je vais sur son espace et je découvre qu'il s'agit d'un mec qui décrypte les samples utilisés dans le rap, le hip hop , r'n'b, etc... et il te met l'extrait de l'album original et son usage samplé.
    Ouais, passionnant en fait...
    Bon sûr, il s'épanche pas en texte...
    Mais après tout, pourquoi pas ?...

    Bref, les blogs ont permis à autre chose que la soit disant presse spé de parler de musique. C'est sûr que si tu prends n'importe quel article des tenant des titres écrits dans les années 70-80 et puis le ensuite... en fait le constat c'est que non seulement en qualité de propos ça s'est largement réduit, sans parler de l'écriture de pire en pire et des sujets incapables de faire autre chose qu'un listing de carrière puis deux lignes de ressenti...
    Mais à l'inverse les blogueurs (certains) se sont de fait octroyé un certain "pouvoir" pris par des personnes absolument ineptes en musique, à l'écoute hyper sectaire, au propos réducteur, à l'analyse plus que bâclée car ne reposant sur aucune réelle donnée d'un minima de connaissance pas que musicale, à l'affect dépassant prenant le dessus sur l'objectivité.
    On a ainsi des mecs (souvent des mecs d'ailleurs), genre frustrés de n'avoir su que gratter quatre accords de guitare sans espoir d'autre chose que la scène du bar de la fête de la musique, qui s'autorisent à détruire systématiquement tel artiste, album, etc... sans autre fondement qu'une aigreur maladive ou une lecture subjective nauséeuse.
    Donc en fait, finalement, les blogs, ça a ouvert le champ et comme toujours il y a eu du positif dans cette "démocratisation" mais aussi le pendant du "tout est permis"...
    Aujourd'hui donc blog = réseaux sociaux...
    C'en étaient mais la matière s'est réduite.
    Les réseaux et ce que ça peut engendrer...
    Je pense au débat musical Armanet / Lacs du Conemara Sardou.
    Un interviewer pas finaud qui l'incite à aller vers, une chanteuse qui usée par sa tournée finit par lâcher un morceau certainement ancré dans son passé d'ado... Piégée !...
    Bref, ça mute, à nous de voir si on en reste à ce format déjà obsolète, (comme écrire un bouquin - qui lit vraiment encore ? - qui termine en série Netflix) ou si...
    Bon c'était un vrac... mais perso, je continue, après tout y'a pas de raisons... et j'ai dégagé les parasites, donc je suis chez moi (encore !) et pépère avec mes bons mauvais gouts...
    Bonne soirée.
    Continuez (ons) ainsi, après tout... et... comme dit Ranx, c'est aussi peut être bien parce que y'a plus grand chose d'intéressant qui... sort...

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    1. J'écoutais une émission à la radio avec comme invité Fabrice Caro. je l'ai entendu faire une remarque: "J'écris parce que j'y prends du plaisir" Et voilà, je me disais "tout pareil" cette démarche de choix de futur papier: quelle musique? Quelle Artiste... suivi d'écoutes jusqu'à la mémorisation et plaisir pour ensuite penser l'écrit. Ma chance c'est ma femme, première lectrice très tolérante, elle même parfois initiatrice... de découvertes, son truc la chanson française, le jazz mais pas à papa ( ;-) ) une dévoreuse de spectacle, je n'arrive pas à l'asseoir devant un écran pour regarder un concert.

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  5. J'ai tout de même retenu l'arnaque dans la redistribution vers les artistes, imagine ce principe ailleurs, époque vinyles justement: comme si l'achat de disque alimentait une seule enveloppe et qu'ensuite une fois les frais de financement retiré le reste se distribue auprès des 20 premiers des ventes de disques
    Et il est fait peu mention des ressources publicitaires sur les écoutes comme Youtube...
    Et puis j'ai découvert un violoniste, pas si mal.

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  6. Je me suis laissé engourdir tout seul par le temps. Que les blogs ou FB deviennent obsolètes, je m’en fous, je suis un peu comme vous, le plaisir de griffonner qqchose, garder le cercle, respecter toute forme d’écriture, le goût des autres, tourbillonner parmi les styles et les idées, donner envie et surtout s’amuser, voire déconner. Et puis je me répète, le billet « technique » ou « historique » s’est muté en « impressions », ressentiments. Les infos techniques sur tel ou tel album sont dispo partout, pas la peine d’en rajouter un de plus. Et surtout pas envie de respecté une charte d’écriture ou une ligne de conduite. J’avais participé à un collectif québécois avec une chronique tous les 15j.. c’était corrections sur corrections, comme si j’étais à l’école. J’ai quitté le groupe fissa.
    Le plaisir donc, peindre un album, en faire suer un sentiment en allant chercher tout ce qui m’entoure, car la musique chez moi, c’est d’abord un album placé à un moment donné dans la réalité, avec mes pensées et mon humeur d’écoute. C’est très chronophage l’écriture « sérieuse » d’un billet, je n’ai plus le même temps libre qu’avant, il faut croire, plus les mêmes priorités. Alors du coup,je deviens un fichtre salopard en négligeant aussi mes visites chez vous :o
    Pour ce qui est de la consommation musicale, le temps nous traine nous les « anciens ». Je veux pas jouer les vieux rabats joie mais je fouille souvent dans mon garage les caisses de K7 enregistrées avec posé juste en haut mon enceinte Bluetooth connectée à Spoti. On nous met pas mal de chose sur le dos, tjrs coupables, il faut bien qu’on se démerde quand même, surtout comme moi, on est acheteur de disques compulsif et qu’on a pas toujours eu la caillasse. Pas le budget étudiant pour assouvir ma soif.. je errais et pillais ttes les bibliothèques, j’enregistrais tout (forme de piratage à l’époque). J’ai trainé la patte pour venir au CD..1991 je crois. Et quand est arrivé le graveur, je suis devenu fou. Je suis évidemment passé par le peer, Ipod, lecteur CDds le train, zic in ze phone, Drop, platine vinyle, K7, enceinte bluetooth donc …… sans aucun remords, ayant claqué en moyenne 200 à 250 boules de disques par mois. Eh ouaih, un empreint 
    Me voici donc avec mon téléphone spotifié, ma soif est largement assouvie, je vais vers toutes les arborescences, propositions. J’écoute très vite pour me faire une idée, puis je cible, zoome, fait le tri et n’achète plus que le truc qui fait tilt.
    Finalement, comme dans beaucoup de domaines, les gros lésés sont aux extrémités. L’artiste surtout mais le consommateur aussi …. au milieu ça se gave grave. Je suis toujours CD, le vinyle est qd même un « fantasme ».. je ne trouve pas la même qualité de son avec, un Porcupine Tree sur la chaine.. c’est en CD. Mais je comprends les accrocs 33T.. sauf qu’à 30 balles, c’est hors de question (sauf exception cf dernier Thom Yorke). Gavage.
    Je vais tenter de continuer à grifouiller, à ma façon, histoire comme vous dites de garder le plaisir, avec comme épicentre l’album. Mes écoutes sont devenues plus solennelles, les billets pour l’instant suivent ce rythme. Et de vous lire …

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  7. Ah Charlu, je savais bien que cet anonyme était toi.
    Le style de l'écrit, comme quoi...
    Le streaming... oui, tellement pratique...
    J'emmène pas ma chaine hifi partout et comme je fais encore beaucoup de voiture et même si dans l'une d'elle il y a encore un lecteur CD (c'est d'ailleurs peut être bien pour ça que je la garde précieusement cette voiture...), l'autre étant juste Bluetooth et connection directe iPhone/IPod... le streaming c'est hyper pratique et permet de satisfaire une certaine boulimie.
    C'est sûr qu'on en a claqué du pognon dans l'achat musical...
    Les K7, justement... mon premier gouffre financier...
    Enfin en parallèle des vinyles et CD pour lesquels j'ai dépensé sans compter (sans parler des lecteurs... surtout CD, les premiers pour bagnole c'était carrément du luxe et heureusement que je cachetonnais baluche pour m'en offrir un), car par exemple pour avoir un Miles électrique genre Pangea, c'était uniquement import japonais, comme autre exemple Beck Boggert Appice live... bref.
    Une fortune qui n'intéresse même plus les collectionneurs d'aujourd'hui... finalement tant tout est dispo... partout...
    alors...
    Parfois je râle après Qobuz, car, j'aimerais bien me refaire un bon vieux Slickaphonics... je l'avais fait avec les Urban Verbs et un beau jour il est apparu au coin d'une de leurs suggestions.
    Le pb c'est qu'avec moi leur robot détecteur de choix est mal barré...
    je sais pas comment ils fonctionnent mais bon peu importe en fait...
    mais je n'entre pas dans les casiers des analyseurs de gouts...

    En ce moment je fais à la Antoine, justement... intégrale du Ring...
    mais grooooossse mission... je compare les versions... Thieleman, Janowski, Solti, Karajan, Boulez... c'est presque gravir l'Himalaya...
    Mais récent retraité (pas merci Macron), j'ai un (tout petit) peu de temps.
    Si j'avais pas de streaming mon budget de récent retraité ne pourrait suivre...

    Bon j'ai lourdé mes K7... je n'ai gardé que les indispensables...
    Je refile de temps à autre mes vinyles à mes fils qui ont une passion identique à la mienne - ça c'est une vraie satisfaction... on va même se faire des salons vinyles, forums, brocantes, etc. avec l'un de mes fils...
    Voilà un peu.
    (Bon je me savoure une excellente bière en vous écrivant - on s'refait pas).
    ---
    Alors, reprenons...
    Le streaming, oui Chris, je te suis, du moins dans la logique et tu as raison. Cette semaine j'ai remis quelques vinyles et CD en route...
    Oui, le CD, ce truc là encore largement décrié...
    Le batteur avec qui je joue régulièrement dans mon projet trio a été patron d'un magasin de disques - chez lui côté vinyles et cd c'est la caverne d'Ali baba... et il s'est payé une platine CD hifi...
    Oui, là pour le coup, le son du CD...

    Bref, tout me dépendra l'usage...
    C'est un peu - comparaison - comme quand je joue à la maison sur mon véritable orgue Hammond de 1975... (280 kilos avec roue phonique etc, etc.) et qu'au restau où je cachetonne j'utilise un orgue numérique intégré dans pléthore de sons de mes synthés de scène...
    Certes l'Hammond... quel pied !
    Mais à chaque fois que je fais un solo en public avec ces sons virtuellement parfaitement "imités", c'est mon dos (et mes amis musicos porteurs) qui me dit merci.
    le public ? à part les afficionados... (ultra rarissimes) il fait pas... la différence et même vient me féliciter de mes... orgues...
    Bien...
    Je ne supporte plus ce son mp3 you tube, mais c'est bien pratique quand tu dois envoyer, communiquer avec d'autres zicos sur telle ou telle version. ce n'est qu'un exemple... je n'écoute pas car je ne "regarde" pas la musique... sur YouTube.
    mais...
    si je veux démarcher pour mon trio c'est uniquement ce que les programmateurs me demandent... streaming et visuel YouTube...
    vous comprendrez bientôt cela en lisant mon interview "à eux la parole" de la première artiste qui ouvre cette chronique sur le blog.
    Réseaux, YouTube, Streaming... comment y échapper ?...
    pour l'artiste actuel c'est un vrai et cruel dilemme.

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  8. Suite :
    Dev' Chalu' vous parlez rémunération streaming...
    Et c'est bien là que le bât blesse... forcément... et Sacem, Sacd, Spedidam bataillent pour les droits... pas gagné...
    6 mois de multiplateformes pour mon album : 4€60... pour ma pomme...
    Bon c'est sûr qu'avec ça si tu fais pas de concerts pour vendre un... CD... en parallèle... c'est pas là que tu gagnes ta vie...
    Bon c'est sûr que Faton Cahen c'est pas très commercial...
    Tiens d'ailleurs les adorables et si sympathiques amis d'une blog voisin ont osé en parler de cet album... lisez la pincée en mode régime de comm's et vous comprendrez la face cachée des choses... le véritable manque de réel intérêt, curiosité... de, pourtant... la sphère blogueuse qui se dit (croit) branchée, curieuse et spécialisée.
    je passe mon tour... je m'y attendait, c'est une sorte de... logique.
    je me comprends.
    Ok, ok...
    Bref, l'histoire de tête de gondole n'a finalement pas changé...
    Je me souviens de deux mecs en venant presque aux mains chez le disquaire qui jouait le jeu du "plus offrant", chacun voulant à tout prix et "quoiqu'il en coûte" (oui à ce point) le présentoir cartonné du dernier album de Johnny... celui qui l'a emporté l'a eu à l'époque à... 2500 francs... un bout de carton ... je te dis pas le sourire du disquaire.
    Tête de gondole plus recette annexes...
    Et toi, ta K7 (à l'époque trio rock Third), elle dormait au fond du bac... dans les "promos"...
    Donc le combat reste le même.


    Alors oui, vous m'avez vu décrier le partage DropBox, mp3 au nom des artistes... j'ai pourtant moi même usé de la K7 de façon déraisonnable... pas politiquement correct que ça, mais on le réalise le jour où...
    Aujourd'hui, finalement, qui a encore l'envie, la "satisfaction", l'intérêt même à "télécharger" en un format pourri mp3 la plaisir musical...
    Comme tout, ça va très et trop vite...
    le vinyle 33 a suivi le 78 tours.
    Il y a eu K7, CD, MD, DAT, un autre truc je crois, vite abandonné... et on n'est pas au bout de nos surprises...

    Je pars en "vacances" une semaine et j'ai en l'espace tant temporel (2mn à peine) que matériel (à peine qq gigas) mis trois Ring dans mon... téléphone (ah oui, on dit smartphone, vieux con que je suis) - Thieleman, Janowski, Karajan.
    Avant, il me fallait des coffrets uniquement écoutables à la maison...
    des K7, organisées dans un étui spécial (donc deux étuis car trois Ring, ça prend de la place en bande...) et des piles pour walkman...
    Si j'avais profité du MD avec trois je m'en serais sorti mais en compressant le son...
    là...

    bref, que dire de plus...
    on sait déjà que le schéma blog est devenu obsolète et réduit à quasi sa seule sphère.
    C'est cette sphère qui quelque part finit elle aussi par m'interpeller... réellement et m'agacer (le mot reste faible) sincèrement.
    mais je n'arrête pas pour autant et comme écouter des vieux vinyles, c'est simplement inscrit en moi.... comme lire certains d'entre vous...

    Bonne soirée (excellente cette bière... "La Divine"...)


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  9. Je ne vais pas vous raconter d'histoires, ces commentaires font chaud au Blocoeur. En vrac, impatient du PascalG et ses comparaisons du RING mais comment faire? Une semaine d'écoute sans boire et manger?
    Sur le matériel, j'avoue ne cherchant pas absolument le grand son (en contradiction avec mes derniers achats?) je reste inconditionnel au MP3 (ou FLAC OGG etc..) pour la facilité de recherche et d'agancement. J'ai de quoi réécouter mes vinyles, mais pourquoi faire.
    "La Divine" 8,5 Degrés, c'est les Belges qui vont râler., ca se trouve facilement pour pouvoir en proposer?
    PascalG tu parles d'un blog où le Faton a été proposé, pas trouvé dans ta liste de blogueurs. Je reste sur la somme que tu as touché... pffff... Ceci dit il n'y aura pas de bonne nouvelle, mon abonnement réparti sur mes écoutes c'est quelques décimales après la virgule mais au moins ce sera juste.
    Bon je retourne à mes Italiens "La Buona Novella"
    Ha oui, j'étais au Philharmonie pour le Costello, mon troisième concert avec lui, toujours aussi approximatif et généreux. Loin des studios.
    La bise

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    1. En vrac,
      Ring... je sais, ça va être un long chemin...
      mais faut savoir où et pourquoi le commencer.
      Pour le moment Thieleman qui est responsable du festival de Bayreuth m'a intéressé côté orchestral et vision de celui ci...
      Mais... le chant, par contre...
      MP3, quand pas le choix.
      FLAC est équivalent CD-Wave, donc...
      La Divine, j'sais plus où je l'ai chopée - grand frais peut être bien.
      Pour le blog cherche pas trop loin... mais bon 4€ et qq, ça fait moins qu'une bouteille de Divine.
      Costello, Philharmonie... surtout pour Philharmonie tu me fais rêver.
      Et rêver...
      bon j'y vais, piano bar ce soir... justement va falloir être généreux.
      la biz

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    2. Un après-goût. Mais sans présence sur place c'est le côté approximatif qui pourrait l'emporter.
      https://www.youtube.com/watch?v=iE-AfgDu40g

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