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dimanche 28 novembre 2021

Drole De Dame: Abba, Diana Ross .... Joan As Police Woman


Oui, je me suis dit qu'un seul clin d'oeil ne valait pas mieux que deux sourds qui ne veulent rien voir.

Hum, oui, bizarre.

Commençons par l'inattendu sans pour autant être mécontenté. 


 Comme le dit si bien le ROLLING STONE "Plötzlich Lieben Alle ABBA"

- (Pouvez vous traduire?)
- (Pas toujours, mais là oui!)

Première réflexion à partager: 
Que vaut cette idée d'avatar pour rester jeune sur scène? Elle vaut bien mieux que la chirurgie inesthétique. 
Je me vaguement souviens d'un livre de Brunner. Un monde où vous pouviez insérer vos avatars dans dans des aventures télévisées. Ceux qui n'avaient plus les moyens de payer les mises à jour continuaient à regarder ces images sans  prendre conscience de leurs vieillissements. 
À méditer même sans bien savoir quoi en penser.

Deuxième réflexion à partager:
Une partie de cette chanson entêtante (comme le reste de l'album) me faisait penser à ... quoi? Recherche dans ma mémoire assez mal rangée sur ces sujets... Quand soudain, sans être certain...
...


Oui, c'est fièrement que je pose, ma découverte me monte à la tête. Certes ma photo n'est pas très clair, et ma démonstration non plus. Pourtant il y a similitudes, non?

Un peu quand même! En tout cas la conclusion si il était encore nécessaire de le rappeler, ABBA fait de la bonne pop Italienne.

Et si mon montage rustique est censuré faites vous une idée en écoutant le premier titre à 1:25 et le deuxième à 1:01 (Felicita de Al Bano et Romina Power) ...

Une autre inattendue...


Une réflexion? Non? Bon passons à celle par contre que je guettais en l'attendant, ou l'inverse.

Une artiste qui m'a bouleversé à travers ses oeuvres, des chansons que j'écoute sans arrêt, une qui me tourneboule régulièrement.

J'en profite et je fais une pause texte 


Voilà donc la dame: Joan Wasser qui a choisi ce pseudo tiré d'une série TV... Fin de l'aspect Wikipédia de mon papier. 

Un nouvel album


Elle fait partie de ces artistes dont j'écoute les albums en boucle. C'est mérité et puis rapidement récompensé.

Dans ce dernier opus j'ai fait fi de ma première impression, glaciale et qui tombait mal en cette fin d'automne.

Glaciale? Mauvaise première impression. 

En fait imaginons une fin de journée bien remplie de tension, de luttes, de concentration. Pouvoir enfin se poser. Pas facile de se détendre. Une tête pleine de pensées qui refusent d'être chassées. 

Encore une dernière lutte pour goutter enfin à un repos constructeur. Comme écouter un coeur qui bat, se mettre au diapason de ses titres qui aident enfin à s'abandonner.

Laissez vous envouter. 



Avant de vous quitter une pensée: j'ai découvert cet album - certes après plus d'un passage - comme j'ai découvert LODGER de David Bowie.

Cette période carrefour de sa carrière. Evolutive pleine de références au passé et son regard si personnel sur un futur proche.

Evolution, Joan ne renie pas son passé, l'intègre dans des collaborations comme... tiens, oui, comme Damon Albarn. 

Citer Bowie, est mon erreur, trop écrasant. Albarn c'est mieux. En commun cette pudeur que je confonds souvent à de la distance, de la froideur, comme une curiosité des musiques d'au-delà leurs frontières sans oser l'abandon. Une retenue qui s'interdit un racolage que j'apprécie par ailleurs quand je ne veux pas faire d'effort d'écoute.

Au fait, je triche car la référence n'est pas gratuite puisqu'il partage avec elle ce titre au chant:


Superbe, et comme le chante si bien Renaud, Je suis bien heureux d'être content.


Bonne soirée si votre lecture coïncide.


dimanche 31 octobre 2021

CARAVAN: In The Land Of Grey And Pink. Ne pas confondre



J'ai promis, à moi, que je ferai court. 

Cela fait pas mal d'années que je traîne ce phénomène, cette "école de Canterbury".

Le plaisir de se laisser porter par le goût des autres. Pour la première fois j'écris ce texte sans écouter le sujet traité ni en me servant un verre évoqué.

J'écoute un Julos conseillé en creux d'images automnales par le Charlu

ICI

Ce même Charlu qui avait tenté il y a un temps

Mais c'était peut-être encore trop tôt. À l'époque je buvais peu de rosé, j'appréciais peu la couleur grise, celle du mauvais temps je jugeais, jusqu'à ce que je découvre ma douce qui m'a montré où sont les belles lumières.

Et puis, vint la préface de Jonathan Coe, elle m'attendait.


Il raconte bien. Il raconte bien pourquoi je suis passé à côté de tout ce courant sans esbrouffes, sans effets pyrotechniques.

Nonchalant, désinvolte.

Talentueux? Oui, mais il fallait s'approcher.

Soft machine? J'ai et je ne comprenais pas l'engouement.

J'aurai pu reprendre par là.

Finalement c'est CARAVAN


Alors j'ai relu le papier de Charlu, quelques autres ... et j'ai écouté, écouté...


Et ta da da da... J'y suis, j'en suis.

Je me retourne vers ma charmante pour lui dire "oui, oui... 1971..."

CINQUANTE ans.

Quelque chose d'acquis une fois apprécié (e??): une musique riche de rondeurs, de courbes, de douceurs. De fraîcheur.

Cette fraîcheur souhaitée quand le temps grisaille. 

Donc il existe des rosés pour l'automne.

Je le sais maintenant



samedi 25 septembre 2021

Wagner Siegfried. And the Winner is... Oder Der Gewinner ist

 


C'est la première fois.

C'est la première fois que je cherche, que je compare et qu'enfin je décide de choisir.

Deviendrai je mélomane à l'oreille affutée? Puis je oublier le malheureux achat de MADAME BUTTERFLY en pensant acheter LA BOHEME? 

(Mes excuses, dans les deux cas c'est Puccini et puis ça commence par un B)

Je raconte parfois cet épisode qui finalement m'a ouvert les portes de l'Opéra. S'en souvenir c'est aussi un moyen de la jouer modeste. Modeste jusqu'à aujourd'hui.

Aujourd'hui je prends mes choses ... heu ... les choses en main.

Le RING assez vite j'ai opté pour M. Karajan. D'abord parce qu'il est le chef de ma version préférée de BOHEMFLY. Ensuite il n'y a pas besoin de "ensuite" quand on parle de Mooonsieur Karajan.

Pourtant si la magie a fonctionné en plein sur l'OR DU RHIN, sur la WALKYRIE, il y avait comme une frustration dans sa suite SIEGFRIED.

Généralement je cherche et je lis les critiques croisées pour trouver une des meilleurs interprétations de l'oeuvre que je souhaite m'approprier. Manque de temps pour juger plusieurs versions et tellement à découvrir. J'ai la conquête quête laborieuse.

J'avais en face de moi en disque Solti, Karajan et Kraus. En image Cherreau & Boulez ou Mehta-Fura Dels Baus.

Karajan l'avait emporté, surtout pour l'OR DU RHIN dont le chant se détachait avec bonheur de son orchestration.

Mais SIEGFRIED. Je me replonge dans les avis et je tente Kraus.

Convergence d'émotions: les tressaillements à l'écoute des grands ténors tel Vickers. La jouissance d'être écrasé par une orchestration qui rend tout petit. La révélation d'un mystère hors du temps. Une Walkyrie bouleversante et déterminée. Enfin un abandon qui n'a rien de cérébral. 

Un abandon qui me transforme en géant!!!

01. Richard Wagner - Der Ring Des Nibelungen  3 Siegfried 4 On 4 (Krauss) - Selige Öde Auf Sonniger Höh!


02. Richard Wagner - Der Ring Des Nibelungen  3 Siegfried 4 On 4 (Krauss) - Heil Dir, Sonne! Heil Dir, Licht!



03. Richard Wagner - Der Ring Des Nibelungen  3 Siegfried 4 On 4 (Krauss) - So Starb Nicht Meine Mutter


04. Richard Wagner - Der Ring Des Nibelungen  3 Siegfried 4 On 4 (Krauss) - Ewig War Ich, Ewig Bin Ich


Dans le silence qui suit, je reste envouté et je décide de rejoindre mes pairs dans notre CRÉPUSCULE

dimanche 29 août 2021

Mini Papier sur Johnny Rivers, ça m'est venu comme ça comme un "Fabulous Thunderbird"

 


Ben oui, ça commence ici ==> (ton't forket tou clic on the link)

ici ==> "Manger Danino"

Nous nous retrouvons vite, nous? Potes et webpote, sur ces groupes sans chichi, sans gros tube qui rapporte et change la donne, un pied dans le passé, l'autre sur le rétroviseur et les deux mains sur le volant.

Orgue pas lourde à transporter (je crois?) un harmonica, guitares et batterie et des envies de public. 

Côté Ranx nous trouvons les les "Fabulous.." EWG et son "Chuck"... chacun les siens, à échanger.

Mon regretté ami Kaserio, début 2.000 tenait à nous rappeler.. appeler en fait pour la plupart d'entre nous le Johnny Rivers. "Memphis"


Kaserio il l'aimait bien le Johnny. A tel point qu'il précisait rarement le nom, du coup plein de chances qu'il y ait quiproquo.

M. Rivers (autre quiproquo possible) il faisait des reprises, il composait peu, il n'était pas un dieu de quoique ce soit. Un timbre de voix et des albums en live au "Whiskey", un SON. 

Du coup les reprises prenaient THE COLOR ambrée du coin. Même un truc des Supremes était absorbé "Stop! In The Name Of Love"


Marrant en ce début 60's c'était déjà rétro.

Comme si à l'époque il était nécessaire de se souvenir de la décennie précédente et si plus récent? Renvoie de la chanson vers le passé: "Can't Buy Me Love"


Y'en a qui, revenu de congé avec groupe de baloche encore sonnant aux oreilles, pourrait le comparer à un artiste de bal qui ferait sa tournée d'été.

A ceux là je répondrais que si je l'avais rencontré je n'aurais pas décollé le cul de ma chaise sauf... 

"I've Got A Woman"


Retourné à ma table, repris deux gorgés ... sans m'assoir ... 


Moins enlevé que le Jerry? Oui, mais sur Jerry je m'essouffle davantage.

Mais ça c'est une autre histoire. Mes efforts cardio méritent bien un autre sujet.

La bise et à suivre

Un petit rappel de cette ambiance,  ce "clap your hand", l'appel entendu par les copines du rang devant et tutti quanti



mercredi 4 août 2021

Paul Weller: Part 1.2 ou 2, en fait je ne sais pas trop: "Wake Up The Nation"


 Embarqué dans ce "THIS IS" que je suis, mais au lieu de préparer le titre qui marque l'album pour passer au suivant.

Je m'attarde, j'hésite et je me surprends.





La première surprise sur le morceau titre


D'abord son chant, pas celui que j'attends. Bon.

Ensuite une impression familière. Pas tout de suite, mais cette façon heurtée de chanter, pas la sienne mais qui va bien au titre? Pfff.

Eureka

J'ai pensé à "Pere Ubu" 


Hein? Oui, la similitude est lointaine mais le fait est que cela m'a frappé, pas forcément au coin d'un bon sens de l'audition mais le fait est que... (ça sent la boucle à répétition)

Ensuite, le coup de grâce, quand on se permet de slalomer autour des genres appréciés par l'auteur (Lequel? Les deux!), et les changements de timbres nécessaires: 


C'est tout pour moi en fait. J'adore quand un compositeur s'imprègne des airs du temps, s'approprie des styles, tente de faire avancer le truc sans rechigner des coups d'oreilles dans le rétroviseur.

Il y colle sa patte, le jeu parfois et de la retrouver quelques soient les tentatives de modernisations camouflantes. David Bowie étant probablement le plus habile et ludique en la matière.


Ma douce aime dire qu'elle n'aime pas l'expression: "sans couture" et qu'au contraire il y a des coutures qui tiennent bien ...

C'est exactement ça. monsieur Weller ne finasse pas, les influences sont visibles, nombreuses et pas pasticheuses. Et ça ne craque pas!!

Du coup "Wake Up" je l'ai adopté, musardé, flâné en oubliant mon intention première. Ecouté en entier, par petit bout, par préférences, par les moins écoutés... en gros c'est devenu un album. Que je l'aime..

Date de quand? 2010! Une bonne date pour arrêter et reprendre, peut-être, plus tard. Car j'ai un autre fil, ténu mais tenu. Un truc grandioooose, une tour Dubaïenne, une cathédrale, une forteresse, pièce d'un ensemble ogresque.

En attendant, promis, j'ai promis, je fini le THIS IS en oubliant le après 2010... + cet album, le tout en drop pour ne pas trop me trahir.

A bientôt



mercredi 14 juillet 2021

Paul Weller (a)Part1.1: Illumination & Elvis Costello When He Was Cruel (20 ans déjà)

 


Celui ci n'était pas prévu.

En échangeant sur les albums solo de Paul Weller avec Ranx j'évoquais mon papillonnage sur sa discographie, picorant de ci de là, accompagné du HS UNCUT pour me focaliser sur quelques titres, sans oublier AMG.

Oui, donc, une écoute parcellaire et guidée. Avec des oreilles suffisamment fraîches avançant sur un THIS IS pour couvrir une période riche mais mal connue par moi.

De là à m'attarder sur un album. Et pourtant.


Je cherchais même avant ce disque comment qualifier, pas le genre musical, mais l'impression qui se dégage de ses chansons. J'ai trouvé cette formule qui convient à pas mal de ces artistes chansonniers, dit SONGWRITER, tel mon chouchou Graham Parker, Van Morrison... Chris Bailey, Chuck Prophet récemment découvert et sans oublier le fameux etc..

La formule?

Il y a beaucoup à entendre et presque autant à écouter. Chaque titre à quelque chose à faire passer. C'est un peu pop, un peu rock, un peu soul, un peu folk.

Avec plus ou moins une empreinte personnelle. Parfois juste une voix comme fil conducteur. Basse, batterie & guitares. Quelques instruments, autres invités pour placer des touches de nouvelles couleurs. Ici ou là un petit gimmick pour marquer son temps.


Et puis j'ai eu cette écoute sur ILLUMINATION. J'ai accroché sur tous les titres. Alors je décide de l'exprimer, après tout ce blog me sert à ça.


Le "20 ans déjà" pour souligner que le temps s'est contracté. Les années 80 c'étaient il y a bien longtemps. Les années 90 c'étaient hier et depuis tout est d'aujourd'hui.

Une disque de 2002 c'était il y a pas bien longtemps, non? 

Non! C'était il y a 20 ans. Ha oui quand même. Dont acte.


Toujours d'une pensée à l'autre. À propos de ILLUMINATION je lis sur AMG 

soulignant la sensation réconfortante de la majorité de l'album. Mieux encore, tout se passe sans effort (contrairement, disons, aux efforts laborieux de son pair, Elvis Costello , sur sa sortie de 2002 When I Was Cruel ),

Laborieux, laborieux... est ce que j'ai une gueule de ...

Ceci dit, je le connais mal cet album. Donc



Laborieux, laborieux... non mais! 

Déjà quelle fabrication ce titre. Un son de guitare entêtant et ce "OUN" ponctué tout le long. J'adore, j'adhère.

Sur le titre DUST, d'abord de l'album puis en public. L'occasion de rappeler qu'en concert, si Costello n'est pas un showman à la Springsteen, il sait tourner le dos au son studio pour jouer au plancher. 




Et comment ne pas fondre sur ce "Episode.." deux Costellos pour une seule chanson: Cabaret GogueGroGnard et Crooner tendre. 




Je fini sur ce "Radio Silence" ... car il est temps de conclure


Écriture mélodique alambiquée, entortillée. Les mauvaises langues pensent amidonnée.

Une fois acquis et conquis, l'auditeur tire une certaine fierté - mal placée? - à apprécier le titre, comme avoir résolu une énigme. Avec ce plaisir d'y retourner en faisant semblant de découvrir la chanson pour la première fois.

Alors laborieux?

En tout cas moins magique que sa collaboration avec Burt Bacharach. Le maître de la ritournelle lumineuse, qui à force de retravailler la chanson obtient l'évidence.

Bah, Elvis je l'aime aussi comme ça.

Sinon, de quand il date ce disque? 2002? 20 ans déjà?

Mais non, pas encore.

Ouf.

samedi 10 juillet 2021

Paul Weller Part1: JAM & STYLE COUNCIL (Un THIS IS puisque Keith en congé, j'en profite)


Ça fait un moment que j'y pense. Mon histoire avec lui est juste un peu moins forte qu'avec Elvis Costello, mais il y a une histoire.

L'histoire d'un artiste encore là et pas qu'un peu, tellement que alors deux parties de post au moins!

En feuilletant le spécial UNCUT qui lui est consacré, j'extrais cette photo (du haut) histoire de dire qu'à choisir j'aurai mieux fait de le prendre comme modèle (avec de la volonté), quoique aujourd'hui il a plutôt adopté le look de ...


... Alex Metayer.

Parlons musique plutôt (frappante, hein, la ressemblance!!) 1977 naissance du mouvement punk.

J'étais, nous, vous étiez jeune et inconsciemment mûr pour adhérer à un mouvement nouveau et musical. Disons nouveau dans le sens mouvement plutôt que musical.

Je cite parmi ceux qui nous ont happés: Sex Pistols, Clash et Jam (je ne compte pas Dr Feelgood, parce que je suis à la recherche d'arguments) sans oublier les etc...

JAM moi j'étais pour. Une filiation avec les THE WHO (ou the LES WHO): un gros son, une guitare qui vrombit et un héritage pop britannique, celui des Beatles


Oui, oui, comme les Who, il y avait cette volonté de survitaminer de la mélodie... Pop. Par exemple quand les THE WHO chantent


- Hey!! C'est en play-back

- Et alors, je te demande si ta grand-mère s'est mise au vélo électrique?

Contrairement aux CLASH que j'écoutais beaucoup aussi, JAM je continue aujourd'hui, un peu de nostalgie mais aussi ce goût ferme et définitif pour cette pop rock britannique que je retrouve davantage chez les JAM. 

Même si... mais restons sur JAM.

Note: Préparant un "THIS IS" qui sera distribué sur D ROP & B OX et sachant que tous ne s'y abonne pas, je donne les titres.

Away From The Numbers (Album "In The City")

I Need You (For Someone) (Album "This Is The Modern World")


Puis ce disque grandiose, qui ne renie rien, qui ajoute grisaille, poussière urbaine (genre SMITH) et cette énergie/colère retenue... Je pourrais proposer tout l'album. De gros titres tel "Down In The Tube Station At Midnight" ou "'A' Bomb In Wardour Street"

Mais mon choix à moi c'est

Mr. Clean (Album "All Mod Cons")


Pour ce deux titres au prix d'un.

Et me voici accroché pour un moment et quand sortira ce "Setting Sons" et ce 


- Mais c'est...

- Grand Mère, vélo


The Eton Rifles (Album "Setting Sons")

Scrape Away (Album "Sound Affects")

Comme dirait Alain Decaux, début des années 80, je ne pouvais pas prévoir, non pas un virage, mais une extension musicale.

Paul Weller devenait à mes yeux tout ouïe dehors un chansonnier (Songwriter sonne moins manche de ce côté)

Et annonce ces/ses influences qui m'ouvre vers un passé pop. Tel TAMLA


Town Called Malice (Album "The Gift")

Fin de les THE JAM

Naissance de STYLE COUNCIL

Forcément cela perturbe (sauf moi, Elvis m'avait bien habitué à l'ouverture pas qu'Anglaise)



Ha ben oui... années 80. Nous pourrions en faire des pages et des pages de ce style aujourd'hui quasi maudit (moins que la prog) le retour de la chanson single légère et PoPopJazzyMainStream

Dans ces années de mes amours c'était idéal

You're The Best Thing (Album "Cafe Bleu")

Moi qui nageait en plein bonheur, j'avais ma bande son


With Everything To Lose (Album "Our Favourite Shop")

The Cost Of Loving (Album "The Cost Of Loving")

Après, après... j'ai un peu lâché l'affaire. 

Me suis rattrapé depuis, quelques bons moments, même sur cet album que UNCUT qualifie d'Album "malade", ceux que l'on aime chérir parce que ... moins populaires, moins vendus, pourtant révélés à celui qui su écouter puisqu'entendre ne suffisait plus


Confessions 1, 2 & 3 (Album "Confessions Of A Pop Group")

Promised Land (Album "The Singular Adventures Of The Style Council 83-89")


Cela aurait pu être une fin pitoyable avec le dernier album (..Decade...) rejeté par la maison de disque qui le sortira bien des année plus tard

Sure Is Sure (Album "Modernism, A New Decade")


Pourquoi des années plus tard?

Parce que Paul Weller, lui, n'était pas fini

à suivre


dimanche 27 juin 2021

Status Quo: pour se débarrasser d'une idée, pour les souvenirs et pour répondre à LA question

 


J'étais sur le chemin d'un post sur mon Wagner, 3eme volet du Ring, en déviation je pensais évoquer Paul Weller.

- Tu nous racontes ça pour te rattraper sur la suite?

- Et alors, ta grand-mère, toujours en vélo?

- Quel rapport?


Et puis il y a eu ce message d'un de mes contacts web, mister Keith Michard

"Sinon, t'as pas essayé Status Quo ou Motörhead, c'est garanti sans OGM et c'est bon pour la santé "

Je pensais lui tomber dessus pour évoquer ma jeunesse bérieuse avec Motorhead (et mes années de germanique pour manipuler le Oum (pas le dauphin) "umlaut ¨) 

Et puis non. En remontant plus loin.

J'ai 12 ans, ou 13 même 14. 14? Non, 13, voilà.

A cette époque j'achète quelques vinyles, pas chères. Pour 10 Ffr tu as un double album avec, genre compil avec quelques originaux et... bon, des originaux.

Dedans. Il y avait la baaaaâaaase

CAROLINE


- Un vieux chauve et un mec à perruque. C'est quoi l'idée?

- Viens, faut qu'on cause

- Heu, pourquoi dans ce réduit?

- Viens, viens....


Et moi c'était engagé. Il y avait comme un ingrédient. 

Suivi de "Down Down" acheté en 45t..

Puis un cadeau "Blue For You" sympa mais tardif, déjà, affranchi, un goût certains pour le goutage, pendant que Status Quo


Moi j'apprenais ma grammaire par coeur


Ensuite, finito, terminato, plus de Status Quo...


Aujourd'hui, je me dis, au fait... en fait au fait, ils Sont devenus. Quoi? QUOI!!

Et bien, même recette, moi plus vieux et tolérant sur le gratuit, tu me retrouves le CAROLINE, tu m'ajoutes de l'harmonica et OK, je tente et j'ai raison de ne pas me tromper

Pas être chiant. Mais un rock qui démarre avec Harmonica, je deviens comme un critique vendu de R&F... j'achète:


Et voilààààaaaaa

- La pofète et foute pourrife...

- (merde, j'avais pas fermé le réduit à clé) attends, attends, retourne à tes liens, je vais t'expliquer

Bon, un éléphant d'Afrique qui précède un Indien, ça sent le trucage photographique.

Pour l'anecdote, j'ai alterné le dernier AC/DC et cet album de Quo, et bien (ou He bien?) le AC/DC - because le chanteur - est davantage pénible. 

Conclusion?

On est obligé?

Si, le plaisir de vous repasser ce Parker

"Hey, seigneur, ne me pose pas de question"

"Je n'ai pas de réponse"


Et puis ce Status Quo(i!) a pu faire aimer ou découvrir Graham Parker, je n'aurai pas perdu votre temps.

Ciao, j'ai des élections à organiser (une pizza à acheter)

jeudi 27 mai 2021

En vrac, "vos" conseils, une obsession & un drôle de rappel: Costello, Arab Strap, Melies et St. Vincent

 

Je commence par une obsession, forcément cela a dû vous arriver, plus d'une fois. 

Je raconte.

Une musique virevolte dans la pièce, vous n'y faîtes pas attention mais soudain vous saisissez une plume au vol. Elle s'imprime. Ce bout de musique résonne dans ma tête, ça me fait penser à ...

Haaaargh... penser à à à à... ça ne vient pas. 

Dans ce cas je coupe la musique coupable. ET je me rejoue dans la tête la petite plume. Juste quelques notes, pas grand chose.

Je ne trouve pas.

ET puis cela s'estompe. J'en perds la trace.

Je suis un grand garçon, je ne pleure pas, mais je me pense inapte à partir dans l'espace, il faut des nerfs.

Alors? Alors je réalise que si c'est imprimé c'est que j'aime alors je décide de prendre les titres **** mon panthéon. Si je meurs et que bruler n'est plus courant, je veux que l'on m'accroche mes musiques, là où je vais, je ne veux pas prendre de risque.

Sur le podium tout serré, 5.573 chansons. Je décide de me les zapper une par une, pour trouver.

MIRACLE.... I'M SPEAKING!!!  C'est la 1.818eme..... 

Et la plume dure quelques secondes; de 3:08 à 3:12, sa façon de changer de braquet. Et je vais mieux.


Au passage, ma mémoire n'a pas été très tendre avec moi. Elle n'a pas su me restituer la voix. 

Seul Pascal Georges peut expliquer ce que notre cerveau compresse pour pouvoir retenir de la musique.

Pire que le MP3

Puisque j'y suis, du même album une belle valse, la version studio a une belle sonorité de basse, mais cette version en public - que je découvre pour l'occasion - est plus touchante et elle donne soif.

Je craque, je vais me chercher un verre de rouge ... à de suite.



Bon passons aux conseils d'écoute, aux incitations, ce qui justifie l'existence des blogs pour ceux qui n'ont plus la chance de connaître ces moments où l'on vous pousse une musique pour avoir votre impression.

Je redécouvre avec ma douce.

Conscience qu'une musique écoutée à plusieurs est meilleure qu'écoutée par une seule personne. Pire!! Par personne!!!

Charlu ce fut zissi, click lala

Et Ma Dame a bien aimé ceci... merci une fois Charlu


Et toujours le Charlu la la la, click zissi

La chance, madouce aime le Thiéfaine, aime la chanson française et là c'est cadeau.

Merci 2**


J'avoue ne pas avoir de suite reconnu la voix de Félix. Mais faut que je m'y fasse, le synapse rouille.


Bon je n'ai pas fini, quelques échanges sur les Kinks m'ont bousculé, mais ce sera pour un autre post.

Je veux revenir à ces obsessions, ces moments qui nous sautent à l'oreille.

Cette fois ci, cela a été fulgurant.

Madame Saint Vincent (très chouette album au passage pour l'été qui s'annonce après le printemps, si, si, j'ai vérifié)


Alors?

Vous voyez pas?

P'tain c'est évident (notez l'importance de l'apostrophe)

Je vous laisse dans votre jus, il n'y a pas que moi qui doit souffrir.

Un indice, vous voulez un indice?

OK, voir la photo au début du post. 


mercredi 26 mai 2021

Peter Hammill (à mis dans le .. non, non) Je suis donc je pense... vous expliquer

 



Quoi vous dire.

J'ai du retard, d'autres musiques que vous m'avez faites découvrir, que ma douce m'a ouvertes aussi (des musiques... ouvrir des musiques.. hum, bon)

Mais je tenais à traiter ce thème qui comprend Elvis Costello et d'autres.

M. Hammill je le découvre en 1971... 

Cinquante ans. Même avant mon Elvis.

Vous savez vous, ce que c'est d'être fidèle, de suivre? D'avoir fait l'effort pour entrer dans un univers multi-sonore pour ne plus le lâcher? 

Un chant, de l'introspection, ambitieux, happé je fus par cet intellect émotif.

Il y en a des exemples, j'ai passé récemment un album public, je pourrai ici présenter la belle période concurrente? Non, concomitante à Genesis, Yes, King Crimson Etc.. ("concomitant" depuis le temps

 


OK 7 minutes, mais si vous collez à l'ntro, le titre n'est pas hermétique...

Le sujet: arrivé à ce stade d'appréciation, de relation, l'écoute de l'artiste n'est plus l'objective que l'on adopte généralement. 

72 ans le monsieur. Moi qui l'ai connu tout petit. De retour avec un exercice courant ces temps ci: la reprise

Le choix des titres est déjà une signature. 

Mais là où il m'a surpris, impact personnel et émouvant

Monsieur Hammil a repris une chanson de ...





P'tain, Fabrizio, le chouchou de mon pote disparu, KAZERIO et son Fabrizio De André. Peter Hammil connait, il aime... OK, j'achète le disque de M. Hammill





Nous lirons de ci de là que Peter Hammil aime l'Italie qui lui rend bien.

Et puisqu'on est dans les reprises




Attention, il y a reprise et. Vous savez. Peter Hammill adopte ce titre en un Cabaret NickCavé. 




Les artistes repris ça vous pose là le bonhomme, rien de mercantile, limite anti-commercial, mais de quoi souder l'intimité entre l'interprète et l'auditeur: Fabrizio De André,  Gabriel Fauré, Piazzolla ...

Retrouver sa voix, fléchissante aujourd'hui.

Ressentir l'album comme un cadeau personnel. 


Bon, comme pas grand chose sur YouTube et avant que la censure. 

Donc Gabriel Fauré et Piazzzollllaaa...

Ballad For My Death (Astor Piazzolla, Horacio Ferrer)



After A Dream (Gabriel Fauré, Romain Bussine)




Et vous? La fidélité à ce point?

A quel point?

Au point d'aller à l'écoute en aveugle, en sachant que ça va le faire si vous avez les codes.

samedi 8 mai 2021

Vous me faîtes écouter quoi vous les autres? Herbie Hancock ... par bong bong ... Don Julian

 

Bong Bong... par rebond quoi. Je trouvais ça drôle. Je continue avant de changer d'avis.


Je décide quelques petits papiers pour clind'oeiller les découvertes que je vous dois. Sympa je suis.

Cela commence par là...

Cliquetons ensemble ici, enfin là, quoi

Ensuite un peu de lecture pour saisir le monsieur: Herbie Hancock. Je le retrouve tiquette FUNK, FUSION, ELECTRO POP.

Je le lis grand compositeur, innovateur, organiste... etc... (Lire Pascal, c'est quand même bien raconté)

Je découvre surtout - tel un David Bowie d'une autre confrérie musicale - cette écoute de l'air, des courants.. (des courants d'air?) 

La disco du monsieur est Pfff mais je m'était promis de suivre Pascal, au moins avec un album. 

Impeccable, je m'y retrouve de suite, même si je n'avais pas prévu l'effet sur moi.


De quel effet je parle...

Celui de me refaire un peu de Blax.... Surtout un que je me suis mis de côté, comme on se met SHAFT pour se la raconter, j'ai aussi celui là...

J'ai un pote quand il danse sur ce genre de truc, on jurerait qu'il y a un stroboscope en éclairage. Ha ben non, nous sommes en plein jour!


Je ne sais pas si j'aurai voulu être noir, mais comme j'aimerai porter beau fringue arrogance juste un instant (Le manteau de S Jackson dans le remake de SHAFT... sauve tout le reste du film)

Des flingues à la main?

Non, pas mon truc... des bananes peut-être.

Voilà, terminé.

Terminé?

Non, encore un truc, mais peut-être j'anticipe sur les autres épisodes de Pascal.

Dans ma bible FUNK, il est dit que M. Herbie, le jour où il a sorti ce disque, le monde du FUNK en a été bouleversé

L'entendre c'est le croire


Allez je prépare les cadeau sur Box&Drop

Et je réfléchis à la suite

dimanche 2 mai 2021

VDGG (à celle que j'aime, quand caser ce titre?) Quarante Cinq Ans... grosso Modo.... Peter Hammill à mis dans le ...



... J'ai résisté, moi la pauvre calembour-man... j'ai résisté

Ce papier c'est pour raconter une envie, une démarche tendre, amoureuse, maladroite et peut-être même dangereusement frustrante.

Songez. Vous aimer une musique, que dis-je, un climat, une couleur, un sentiment, une émotion, une imprimée loin loin dans vos synapses... et vous souhaitez partager, tout en ayant peur, pire, tout en sachant que les chances de perception soient tournées vers un autre sentiment, une autre impression: celle de bruit, de lourdeur.

Parce ce que vous avez oublié votre contexte.

Vous espérez quoi? Qu'en une première écoute elle puisse plonger dans ce labyrinthe de sentiments qui vous a permis d'avoir la tête au dessus de l'eau, d'attendre pour survivre puis vivre et enfin revivre dans ses bras serrés?

Oui, je l'espère et c'est absurde, un  peu. 

Alors on raconte

- Ce titre me soutient depuis plus de quarante ans. 

- Cet artiste à une voix angélique pleine de fureur, une voix secousse tellurique pleine de tendresse.

- Ce groupe a cartonné en Italie, le pays du lyrisme, le pays qui gomme toutes les frontières musicales pour vivre ce seul moment palpitant avant que de ne disparaître ... pour toujours... ce moment c'est: la Vie

Et c'est pourtant une chanson d'immortel.

Celle que je veux te faire écouter, en tremblant, de peur que tu n'aies qu'un avis poli. Pour ne pas me blesser.

Ou un rejet. 


Voilà, les dés sont jetés. 

Le "Still Life" "Encore en vie"? "Nature Morte"?

Depuis tant d'années que je le propose dans l'espoir de partager cette étincelle, 

Celle aussi qui m'a ouvert l'envie de musique lyrique. j'entrevoyais une révélation qui dépassait, non, au contraire, qui unissait le corps et l'esprit.

L'opéra.

Puisque je poste, autant partager cet autre album, sans faire du WIKIassayas. "Van Der Graaf Generator"  VDGG - pour les fainéants - toutes critiques élogieuses mises à part, ne s'en sort pas. 

Un Saxo les quitte, remplacé par un violoniste. 

Il faut croire que ça scoumoune quand même!

Nous pouvons jeter un oeil mauvais sur d'autres groupes de même chapelle, mais au moins ils auront su tirer leur épingle...etc..

Reste que VDGG lance "VITAL" comme appel à l'achat, au-secours,  pour ne pas se séparer faute de vente.

Alors je vous propose ces albums...


Et de toute façon, des titres que j'écoute depuis plus de quarante ans, j'en ai d'autres. Chacun dans son rôle.

En attendant, si "I talk to myself".... "Well..."

Ciao

mercredi 28 avril 2021

Président Clinton. Me vint l'envie d'écouter du funk. Rien que l'idée de répondre à la question....

 


....

- T'écoute quoi en ce moment?

- Là, de suite? En cet instant moment?

- Oui!

- Au moment ou je tape le texte "Au moment où....'

- Oui!!! (Agacé)

- Du Phonke, du fffonque... 


Juste pour la sonorité, un peu comme BlueTouffe...

Un souvenir presque pénible car presque couteux: l'achat du 33T de Funkadelic "Uncle Jam Wants You"

Pas accroché du tout à l'époque. Aujourd'hui encore je m'interroge.

Comme le soulignerait un Alain Decaux augurant le passé grâce à l'avenir

'Le Antoine, à l'époque, ne pouvait pas savoir que derrière ce morceau de plastique se cachait un autre croisementeur musical'

 J'ai nommé Mister George Clinton, le carrefouteur du funk et du rock, là ou Zappa agite, Clinton mixe.

Alors? Funkadelic ou Parliament?

Parti pris! les premiers albums des deux formations, les deux faces Clintonienne. P-Funk (prononcer PI-FFFEUNk ou PI-ffffonK je sais plus bien)

Année! 1970.

Important ça, 1970. Avec ces deux disques et un peu de mauvaise foi nous pourrions démontrer que tout ce qui était à venir était en train de se dire, en vrac.

Les années 60 pas vaines, les substances en sus. Un peu le sucre glace de l'inspiration, mal dosé et c'est... mais ce n'est pas le propos.

Bon, de l'aide pour choisir. Soit Funka (pour les intimes) et leur "I'll Bet You" ou Parlia (pour les mêmes) et "Put Love In Your Life"




Pour le sourire, quand je parlais du vrac, du Zappa. "Little Ole Country Boy"


Je me suis laissé entraîné. Mon envie de départ espérait davantage de musique calibrée, codée. Je me retrouve dans le même bouillon que Franck Zappa - dont je reprendrait bien le fil, un de plus, un de trop? - bouillon aux multiples saveurs, en partie datées, parfois oubliées, souvent récupérées.




Si vous cherchiez les noms de ceux qui sont passés rejoindre les P-Funk (pour les connaisseurs) le vertige!


Voilà un bon nettoyage des esgourdes à la sauce 70's. 

Et comme c'est mon blog et que donc je me raconte ce que je veux, j'ajoute que pendant ce temps là... Mon exploration du monument continu.




J'approche de ce moment que je construis en imagination, pour l'instant seulement, une journée complète. 
Le SON seulement?
En IMAGE? J'hésite.
Reste à concevoir menu et boisson.
Quel Cépage avec Wagner?

J'approche.
(Au fait, mon choix, à force, à force, Karajan!!)



Allez ciao, à se retrouver.

Pas oublier: Si tu me DROP une adresse email je te BOX les ... enfin tu as compris (On se tutoie?)

dimanche 18 avril 2021

Fats Navarro et de l'auditique ludique avec Miles avant qu'il ne ...

 


.. dévisse? Quoi? Mois je l'a trouve approprié, mais je m'explique plus tard

Pour l'instant parlons d'un fil non rompu et non repu.

Mon village, mon fleuve, mon continent ... mon univers JAZZ

Un an après George Russel, un an c'est loin et long. C'est l'avantage de le trouver long ce temps qui nous échappe.

L'avantage inattendu d'un blog, il y a bien un an que je n'avais écouté...


Je reprends de la musique à "papa" (Mon amour...) je me jette à l'occasion de cette reprise sur le big Fats et sa trompette qui sera sa bop à Loula.

Ce Bop libéré mais pas encore l'exigeant, l'épuisant d'évolution à venir.

Fameux diner arrosé où les amis amies échangent point de vue sur de multiples sujets sans jamais l'emporter, parfois une basse voix grave pour apaiser les échanges, le tout sur un thème joyeux, nocturne mais peu crépusculaire.


- Alors Raconte?

- Alors, je vous donne le contexte...

- Oui, compris (Piano)

- Et c'est là que tout à commencé (Saxo)

- Tu aurais peut-être dû... (Trompette)

- Je ne suis pas d'accord (Saxo)

-  Ne vous emportez pas les copains, servons nous encore à boire (la basse)



Et donc pour la petite histoire, Fats a étincelé avec Tadd Dameron, c'est ce que je comprends des albums conseillés pour apprécier le monsieur.

Alors pour les Drop & Box, quelques cadeaux, un répertoire complet et aussi une curiosité.

Dans Passeport Pour le Jazz je lis qu'une des éditions du "Fabulous Fats Vol1 " a eu ajout de quatre titres où le Fats trop .. hum ... fatigué à dû être remplacé par ...

... MILES DAVIS

Sur soulseek ce fut compliqué à retrouver.

Il m'a fallu l'aide de 

DISCOGS presque aussi indispensable que AMG (clic, lic, don't be shy)

Et sans oublier un joyeux échange sur Soulssek à propos de Miles, une fois l'échange lu, au "fond" du post, il reste le Dick. Le Dick? Oui, le Ludique 

l'échange (pour info DEVANT c'est moi)==>

[11:47:34][devant] question for you about the Fats Navarro I am downloading, I try to have a precise information: where does Miles Davis replacing Fats in this album? Do you know?

[11:47:55][invisible man] No idea

[11:48:11][invisible man] I am not a fan of Miles Davis

[11:51:44][devant] Not to bore you about Miles, but you mean all Miles period? Even the "non electric" one?

[11:53:27][invisible man] I always found Miles Davis pretentious and egoistical. He was not a great composer, the good music he has played in was always music by other people.

[11:54:29][invisible man] And he was a diva and a stupid man who criticized musicians who were far better than him (like Duke Ellington, Eric Dolphy, many others)

[12:04:50][devant] Except very few creation you are right on all the point, the next step, only if you have some pleasure to listen the albums, is to define how catalyst he was?

[12:06:43][devant] ... And I like you attack angle, I will keep it for me for a friend who is a big fan of Miles... Just for the fun when aperitif time, ciao

[12:44:59][invisible man] Did you know that Oscar Peterson once said publically that Thelonious Monk couldn't play the piano?

[12:46:55][invisible man] He was the same idiot as Miles Davis, who said that Eric Dolphy sounded like a terrible alcoholic when he played the alto sax ("he plays like a drunk").

[12:48:20][invisible man] Both these musicians (Peterson, Davis) were jealous of the courage and TALENT of their colleagues to play in an experimental way.

[12:55:41][invisible man] Ciao :-)


Maintenant le Ludique.

Le ludique tombe un peu à l'eau

Je me demandais si j'étais capable "d'entendre" Miles trompettait? 

Mais sur les quatre derniers titres, surtout les chantés, c'est tout juste si je n'entends pas l'orchestre de Glenn Miller.

Donc rappel pour les Drop & Box, sur l'album "Fats Navarro - The Fabulous Fats Navarro, Vol. 1" sur les titres 11 à 14 c'est Miles qui discrète. Ce comportement effacé rend les titres rares peut-être?

Fats pas fini, à suivre


dimanche 14 mars 2021

Charles Pasi: Un futur antérieur plus que parfait ou le saumon qui remonte le courant ou ....

 


... ou l'histoire du disque dur qui se voulait plein comme un oeuf de grenouille plus grosse qu'un boeuf (dérobé)

Ma Dame toujours une oreille fureteuse pour me plaire. 

- J'ai entendu un artiste français qui devrait te plaire. Un des rares signés chez "Blue Note"

Mise en place, mise en oreilles fraîches et nettoyées et .... concentration.


Pas besoin de gros effort, je scotche, je colle de suite et quand au bout de deux minutes souffle l'harmonica je suis emporté tout englué que je suis dans ce son chaud et rond. Harmonica et orgue d'un autre temps, d'un autre millénaire, si proche.

- Tu connaissais?

Dans ces cas je me tourne vers ce disque dur plein depuis pfffff (ha au fait, disque dur, oeuf, oeuf dur... pas sûr que vous ayez pigé le truc)

Et voilà que le Charles je le trouve en 2017... dans un papier de Charlu

Vu comme ça, je le vends très mal, et pourtant « Bricks » est un chef d’œuvre jazz-blues-pop-soul dans la plus belle des harmonies. Il a beau être harmoniciste, Charles Pasi est aussi multi instrumentiste avec la voix qui va avec. En fait, l’étiquette jazz n’a de cohérence qu'avec son label, moi « Bricks » est passé comme un moment de curiosité extraordinaire, percuté par le talent et la pertinence de tous les styles, surtout de la belle pop percutée par du jazz, de la soul et du blues, voilà comme si Piers Faccini faisait du jazz … bref, j’ai un peu de mal à en parler. « Bricks » est génialement précieux.

https://leschroniquesdecharlu.blogspot.fr/2017/10/charles-pasi.html
 

Moi je dis à la lumière de cet événement ....

... que prendre, choisir ce qui s'assimile à une envie d'écoute justifie la prise sur disque dur.

Quitte à attendre des années le déclencheur pour réaliser cette envie.

Et quand cette envie devient forte, quand il y a convergence du manque, de la gourmandise, de l'ogrerie alors la curiosité prend le dessus et on fouille, un petit papier, un wiki et soudain......

... regardez, écoutez... mais? Mais? Mais.... qui est donc à ses côtés?


Ha ha, pas qu'un peu fier mon français et mon moi aussi.... Car quand même


Et si petite soirée, pénombre, joli verre plein en main, chaise longue, regard perdu au loin pour laisser l'écoute l'emporter, je me ferai bien un Vacqueyras sur un 


C'est ça k'je dis par remonter le courant. Me rappelle mon fil jazz si souvent distendu, jamais rompu, cette image de fleuve musical et ses escales aux séjours prolongés. 

Archie est encore bien loin de mon périple.

Aujourd'hui je reviens vers Charles et son autre collaboration avec Archie. 

Poussé par Charlu puis Pascale...



Je me fais davantage rare, alors pour les Copains Drop & Box....

à suivre.


Au fait à suivre quoi?

Le fleuve jazz embarque bientôt pour...


Sans oublier... cet autre monument ... je l'approche... je n'ai pas encore trouvé le plus long chemin de plaisir. Je sais être patient


Et comme dernier clin d'oeil, quand je saute sur mon vélo bas de plafond...



Non, pas pour tous les goûts... mais pour tous les moments.


dimanche 21 février 2021

Hors Série R&F 666 disques. Dernière page des chroniques. An 2020.


Je n'ai pas la revue sous la main pour faire la photo, dommage, ça valait le coup d'oeil. Trois disques chroniqués pour boucler les choix de cette rédaction.

Cela faisait bizarre autant qu'étrange.

Bob Dylan et son "Rough And Rowdy Ways"

Neil Young et son "Homegrown"

Bruce Springsteen et son "Letter To You"

C'est drôle non. Pas dans le sens hilarant mais juste faussement surprenant, le sourire aux lèvres. 

Je m'en fous, je me concerne.

Je replonge dans un passé, 1975, celui de mon achat de "Born To Run" et des copains qui me chambraient et comparaient ce disque à du Elton John (Pffffff, j'aimais "Captain Fantastic...")

Avec le recul, hein? Elton John et Bruce Springsteen... ha ha ha. Je ne sais toujours pas quelle porte ouvrait cette herbe cultivée dans le 11eme arrondissement.

Je l'avais bien défendu mon Bruce.

Aujourd'hui que je me plonge dans les trois disques proposés.

Le Dylan? OK, une parfois véritable douceur, un titre quand même de 17 minutes qui obligent à comprendre le texte, sans le texte nous pouvons nous laisser bercer par le lancinement à la "Mm George" mais le sommeil gagne. Ou alors c'est mon rhum arrangé?

Le Neil? Forcément que je le retrouve, une archive des années 70, dès les premières notes de "White Line" Harmonica et guitare clair et ce "We Don't Smoke It No More" 5 minutes de son gras comme je l'aime et le tout en quelques minutes, rien à jeter, rien à éterniser  ..... etc...

Pourquoi Etc...?? Parce que je n'ai pas envie de faire trois chroniques. Non, juste envie de dire:


Je n'en avais pas encore assez du "Western Stars" alors forcément j'ai tardé.

Dès les premières notes de ce titre, je savais que je ne serai pas d'accord avec les copains qui moquent les intentions.

Dès les premières notes, je savais que je n'aurai pas besoin des motivations.

Dès les premières notes, le frisson.

Et pratiquement vrai pour tous les titres.

Certes ... non, pas de "Certes" ça ressemble à un "Mais"

Pas de "Mais"

(Everything before ‘BUT’ is Bullshit)

Juste du bonheur de sensation d'écoute.



C'est tout, ha non quand même, quand j'étais jeune je m'identifiais à "mon" Elvis Costello. Aujourd'hui je n'ai plus besoin de ce substitut.

J'ai grandi....


... n'empêche que j'aimerai bien ressembler à ça en vieillissant. 

Le blouson, peut-être? Le noir et blanc? 

Qu'en pense MA douce?

À suivre.