Ça fait un moment que j'y pense. Mon histoire avec lui est juste un peu moins forte qu'avec Elvis Costello, mais il y a une histoire.
L'histoire d'un artiste encore là et pas qu'un peu, tellement que alors deux parties de post au moins!
En feuilletant le spécial UNCUT qui lui est consacré, j'extrais cette photo (du haut) histoire de dire qu'à choisir j'aurai mieux fait de le prendre comme modèle (avec de la volonté), quoique aujourd'hui il a plutôt adopté le look de ...
... Alex Metayer.
Parlons musique plutôt (frappante, hein, la ressemblance!!) 1977 naissance du mouvement punk.
J'étais, nous, vous étiez jeune et inconsciemment mûr pour adhérer à un mouvement nouveau et musical. Disons nouveau dans le sens mouvement plutôt que musical.
Je cite parmi ceux qui nous ont happés: Sex Pistols, Clash et Jam (je ne compte pas Dr Feelgood, parce que je suis à la recherche d'arguments) sans oublier les etc...
JAM moi j'étais pour. Une filiation avec les THE WHO (ou the LES WHO): un gros son, une guitare qui vrombit et un héritage pop britannique, celui des Beatles
Oui, oui, comme les Who, il y avait cette volonté de survitaminer de la mélodie... Pop. Par exemple quand les THE WHO chantent
- Hey!! C'est en play-back
- Et alors, je te demande si ta grand-mère s'est mise au vélo électrique?
Contrairement aux CLASH que j'écoutais beaucoup aussi, JAM je continue aujourd'hui, un peu de nostalgie mais aussi ce goût ferme et définitif pour cette pop rock britannique que je retrouve davantage chez les JAM.
Même si... mais restons sur JAM.
Note: Préparant un "THIS IS" qui sera distribué sur D ROP & B OX et sachant que tous ne s'y abonne pas, je donne les titres.
Away From The Numbers (Album "In The City")
I Need You (For Someone) (Album "This Is The Modern World")
Puis ce disque grandiose, qui ne renie rien, qui ajoute grisaille, poussière urbaine (genre SMITH) et cette énergie/colère retenue... Je pourrais proposer tout l'album. De gros titres tel "Down In The Tube Station At Midnight" ou "'A' Bomb In Wardour Street"
Mais mon choix à moi c'est
Mr. Clean (Album "All Mod Cons")
Pour ce deux titres au prix d'un.
Et me voici accroché pour un moment et quand sortira ce "Setting Sons" et ce
- Mais c'est...
- Grand Mère, vélo
The Eton Rifles (Album "Setting Sons")
Scrape Away (Album "Sound Affects")
Comme dirait Alain Decaux, début des années 80, je ne pouvais pas prévoir, non pas un virage, mais une extension musicale.
Paul Weller devenait à mes yeux tout ouïe dehors un chansonnier (Songwriter sonne moins manche de ce côté)
Et annonce ces/ses influences qui m'ouvre vers un passé pop. Tel TAMLA
Town Called Malice (Album "The Gift")
Fin de les THE JAM
Naissance de STYLE COUNCIL
Forcément cela perturbe (sauf moi, Elvis m'avait bien habitué à l'ouverture pas qu'Anglaise)
Ha ben oui... années 80. Nous pourrions en faire des pages et des pages de ce style aujourd'hui quasi maudit (moins que la prog) le retour de la chanson single légère et PoPopJazzyMainStream
Dans ces années de mes amours c'était idéal
You're The Best Thing (Album "Cafe Bleu")
Moi qui nageait en plein bonheur, j'avais ma bande son
With Everything To Lose (Album "Our Favourite Shop")
The Cost Of Loving (Album "The Cost Of Loving")
Après, après... j'ai un peu lâché l'affaire.
Me suis rattrapé depuis, quelques bons moments, même sur cet album que UNCUT qualifie d'Album "malade", ceux que l'on aime chérir parce que ... moins populaires, moins vendus, pourtant révélés à celui qui su écouter puisqu'entendre ne suffisait plus
Confessions 1, 2 & 3 (Album "Confessions Of A Pop Group")
Promised Land (Album "The Singular Adventures Of The Style Council 83-89")
Cela aurait pu être une fin pitoyable avec le dernier album (..Decade...) rejeté par la maison de disque qui le sortira bien des année plus tard
Sure Is Sure (Album "Modernism, A New Decade")
Pourquoi des années plus tard?
Parce que Paul Weller, lui, n'était pas fini
à suivre
J'attends la suite, car il y en aura une, tu vas quand même pas t'arrêter là ...
RépondreSupprimerSinon The Style Council aura eu à mes yeux un impact majeur sur la société : c'est la preuve que personne n'est parfait, même pas Paul Weller !
Une suite, oui, plus fraîche en ce qui me concerne, nettement moins assidu à ses albums solo. Mais en écoutant FAT POP et ses airs à la "Ian Dury" j'ai comme eu un flash de regrets. Alors je "travaille"
Supprimer"Style Council" c'est mon côté mauvaise foi. J'ai reproché aux STRANGLERS ce côté roublard dans la posture là où je trouve de l'ouverture chez M. Weller.
La dernière fois que j'ai pris des nouvelles de Paul Weller, il était dans sa période George Harrison (ou Brian Jones), il tâtait du sitar sur Indian Vibes, sans vraiment convaincre qu'il ait eu un talent pour ça.
RépondreSupprimerThe Gift (carnation), Sound Affects (that's entertainment), la compil Snap! (la démo de that's entertainment, absolute beginners) et le maxi Beat surrender (move on up en face B), c'est ce que je garde de lui, précieusement.
J'ai aussi conservé les premiers maxis de Style Council, mais là c'est surtout parce qu'ils sont impossibles à refourguer)))
Je taquine, il y a quelques trucs pas mal dans le registre kitsch. Anecdotique, mais pas mal.
En solo, je t'avoue que rien ne m'a donné envie d'y revenir au delà d'une première écoute de curiosité.
Contrairement à Costello et Clash (et Billy Idol), Paul Weller n'est jamais devenu américain. Je sais pas si c'est mieux ou pas, mais j'étais pour l'Italie )))
Pour les Maxi soit patient, tu verras qu'avec le temps ... tu seras content de les réécouter ;-)
SupprimerEn solo sans avis tranché, je tranche peu, je n'avais pas davantage d'écoutes que toi, mais contrairement à toi, ce genre de "chanson" tout genres confondus ou sans genre identifiable, juste des chansons aux ingrédients que j'aime bien. Et puis j'aime sa voix et ça, ça n'a pas de prix, et son dernier par contre m'a de suite séduit, surtout ce chant très "Ian Dury"
Ailleurs on parle d'influence à la Steve Winwood (je connais trop peu), les débuts de Neil Young (ha ha sans les solos), le "blanc" des Beatles, Who, Kinks... sans oublier tes propres impressions.
Au final quoi? En tout cas depuis que j'y suis plongé je prends plaisir à entendre ses chansons qui brassent tout ça. La limite de ma façon de faire c’est que je ne m’y attarde pas suffisamment pour vérifier si une œuvre à creuser se cache dans le tas. Reste son dernier qui m’a tout de même tapé aux oreilles et qui du coup m’a poussé à faire ce tour d’horizon. A suivre donc
Moi aussi pour l’Italie, mais pas lâcheté, trop près de Vintimille pour supporter les Britton.
Le plaisir qu'on y prend est le seul critère valable pour évaluer un disque, donc change rien. Je vais le tester, mais en ce moment je suis en pleine remontée techno. Me régale de réécouter des machins mis de côté depuis...depuis...et ouais déjà ))))
SupprimerA faire partager.. surtout que mes tentatives en TECHNO sont rares comparées aux productions j'imagine, même si on est sévère sur la sélection.
SupprimerY a des moments il faut savoir gratouiller sous la couche des sons d'une époque. Le Style council a peut-etre des côtés agaçants, mais on y trouve une belle pelleté de bonne chansons. Je le dis sans nostalgie, pace que je l'ai découvert dans les 90's.
RépondreSupprimerEt il n'y a pas spécialement à gratter sur Café Bleu et Our Favourite Shop où le son me parait moins daté. En tout cas, j'ai plaisir à les écouter au point où je souhaite les avoir en vinyl (c'est déjà fait pour Our Favourite Shop).
Pour Jam, j'aime le groupe, mais comme j'étais trop jeune pour vibrer aux sons de ce groupe, j'apprécie sans être bouleversée. Bon, un peu plus que ça quand même. Bien entendu, je suis d'accord que c'est meilleur que le Style Council. C'est juste qu'on débigne le second trop facilement. Il faut voir cette expérience comme une expérience pour Paul Weller qui y a assouvi des fantasmes et une autre approche de l'écriture. Sans lui, pas de Paul Weller solo.
Par contre, on est certainement tous d'accord que Paul Weller à la classe (donc le style).
PS: Tu cites Uncut, il y a un Hors Série qui est sorti en français? Je ne l'ai pas vu.
Tu as probablement raison sur ce qui a motivé la suite de son parcours. Beaucoup d'influences bien régurgitées (désolé pour l'image involontairement peu flatteuse).
SupprimerLe HS de Paul Weller, je l'ai en Anglais, d'ailleurs c'est récemment que j'ai appris que R&F distribuait une version en français.