Translate

samedi 16 mars 2024

Elvis Costello: Voyage en Cost Espagnole! 2021

 


Avant d'attaquer des choses sérieuse (si si) deux envies qui me mettent en joie, la première ... Mais musique puis parlotte

Lipstick Vogue


Mais oui, c'est le premier hommage mondial au génie de Elvis Costello, l'Espagne pour commencer mais je ne doute pas que cela sera suivi d'autres pays, vivement le Liechtenstein.

Bon, d'accord sur du papier, même recyclé, l'idée est étrange, un genre de Karaoké où le chant d'Elvis est remplacé par des artistes Espagnoles. 
Pour ceux qui ne savent pas: L'album "This Year's Model" un des grands albums du King, est sortie en 1978.

Il marquera les esprits, les grands esprits aussi dont le mien. Une longue histoire que je raconte parfois. 

Quand j'ai lu puis entendu l'existence de cet album, je me suis dit .. rien. J'ai écouté.

No Action


Et j'étais bien content d'être heureux. J'étais comme un gamin. Dès les premières notes je retrouvais mes sensations d'époque, même pas trop réchauffées. 

J'entends
- Qu'est ce que c'est que cette idée, alors on reprend n'importe quel album connu, on efface la voix, on place un autre artiste. La musique n'est même pas rejouée, on se contente de chanter dessus? C'est censé être une oeuvre?

Alors je réponds
- Hooooo l'ooooooootreuuuuuu!! Mêêêêêêêmeeeuuu pas cap héééééééé!!!!

Pour revenir de mes émotions

Hand In Hand


Voilà, je trouve que c'est une grande idée, non pas chanter sur des albums connus, mais sur du Costello tout devient une bonne idée.
Le truc qui se discute dans un débat où la bonne foi règne en maîtresse? Un débat où il vaudrait mieux ne pas m'inviter car au lieu d'argumenter, je proposerai d'écouter...

(Yo No Quiero Ir A) Chelsea ((I Don't Want To Go To) Chelsea)


Comment ne pas se lever, ne pas réagir aux poussées de batterie, de guitare, de chant. Une danse désarticulée et pleine d'énergie.

Voilà, sérieusement joyeux.

Bientôt la deuxième.

dimanche 10 mars 2024

Je groupire: Deux bouquins dangereux.se et un coup de coeur: Crack Cloud - Tough Baby

 


Je tarde, je tarde et je me retrouve avec trop de trucs à raconter. Tant pis je groupe pour ensuite passer à la suite, une suite qui va dépendre beaucoup de ce qui se raconte ici. Je frise le débordement.

Un cadeau faîte à ma douce par ses collègues. "Les Femmes musiciennes sont dangereuses" à peine feuilleté et la tête me tourne, tant à lire, découvrir et écouter. Au fait Raël il en est où avec le clonage que je puisse me partager le travail.

À ce stade je n'en suis qu'à l'effeuillage, livre qui couvre toutes époques et donc tous genres, une page et c'est plein d'idées.... Pffffff

La playlist, se retrouve sur SPOTIFY et d'autres, mais pas QOBUZ






Un autre achtung vélocipède? Oui, mais cette fois ci un seul genre mais de quoi se noyer, se perdre, pire il alerte sur écoute et visionnage, nous ne sommes pas tous égaux devant l'appel de la B.O.





Et maintenant mon coup de coeur.

J'explore à rebours mes MAGIC hebdo en faisant aveuglement pas sourdainement confiance à leur sélection de la semaine. 
MAGIC et moi (je reste modeste, j'aurai pu écrire "magic" et MOI !!!) c'est une longue histoire, ce journal m'a réconcilié avec la pop. 

Et donc Crack Cloud - Tough Baby


Ce titre pour commencer

Costly Engineered Illusion


Celui ci pour continuer

Please Yourself


C'est un catalogue, un patchwork de ce que j'aime dans le rock, c'est foutraque et malin.
Un chanteur qui pose à du Lux Interior plus Britpop que Psycho. Des instruments en veux-tu? Alors en voilà et du monde, beaucoup de monde, ça chante, ça chorale et ça éructe.

Le même plaisir qu'à l'écoute de "Since I Left You" de "Avalanches", des bouts de machins sympas qui finissent par former un titre, une chanson.

Le manque de mélodies évidentes compensé par des plans séquences plutôt jouissifs. C'est vitaminé, c'est joyeux et je sors content de mes écoutes.  Si ce n'est pas un coup de coeur?

C'est Punk? Pas vraiment quoique "Magazine"... C'est New-Wave? Parfois... C'est BritProg? Ben c'est Canadien .


Crackin Up

C'est un peu tout ça, c'est aussi ça un tout petit peu.

Virtuous Industry


Conséquence? Je vais fouiller leur passé et je vous souhaite une bonne journée

À la prochaine

PS: J'ai dit joyeux?

samedi 24 février 2024

Eumir Deodato, l'homme rangé qui arrange sans déranger.



Avant de parler musique, laissez moi vous raconter un petit délire, limite tremens. Je ne pouvais pas concevoir Noël en été. Noël c'est le 25 décembre en Hiver. 
Donc si l'hémisphère nord est en hiver quand le sud est en été, alors forcément quand nous sommes en décembre le sud est en Juin. Logique non?

Bon musique




Je n'ai pas trouvé grand chose sur Deodato dans mes livres consacrés à la musique Brésilienne.
Musique dont j'ai fait un fil sur ce blog pour marquer ma fascination pour la création, l'imagination et la production musicale de ce pays.

Le Web, que ce soit Wikipedia ou AMG, est plus prolifique, avant de proposer quelques extraits des trois disques que je vous droppe, je ne résiste plus à copier coller les artistes qu'il a arrangés:

Deodato, parallèlement à la production d'albums solo a toujours travaillé (et travaille) à produire et/ou arranger des musiques de films ou de séries TV aux États-Unis et à l'étranger. Il a également écrit/produit et/ou arrangé la musique sur plus de 500 albums pour des artistes comme Frank Sinatra, Tom Jobim, Milton Nascimento, Roberta Flack, Wes Montgomery, Astrud Gilberto, Aretha Franklin, Kool & the Gang, Michael Franks, Björk ou K.D. lang, parmi tant d'autres à travers le monde. Il est très réputé dans ces domaines et les plus grandes compagnies de disques font appel à ses talents encore aujourd'hui et ce, depuis plus de 45 ans (il a notamment collaboré à l'enregistrement de l'album du chanteur français Christophe en 2007, à Londres).

Je préviens de suite le lecteur et aussi, surtout, forcément, toute prudence mise à part l'auditeur: une écoute superficielle et c'est la tiquette LOUNGE, pour ne pas oser dire AMBIANCE, ASCENSEUR... SUPERMARCHE. Et pourquoi pas de MONTE-CHARGE?.............................

(Ceci dit, je n'ai jamais connu d'ascenseur avec de la musique, peut-être un souci de droits d'auteurs! D'hauteur!! ouarf ouarf)

......................... Alors qu'une écoute plus attentive mais décontractée et c'est la valse des tiquettes comme jamais dansée

Bossa Nova, Brazilian Traditions, Crossover Jazz, Fusion, Disco, Brazilian Jazz, Brazilian Pop, Dance-Pop, Global Jazz, Jazz-Funk, Samba

Haa mais cela a une autre gueule....

Trois disques, trois facettes.

La facette Heu... Jobim

Sur cet album, que du plaisir.
Pour certain souvenez vous de  l'épisode Sinatra sauvé des eaux.

Insensatez 


Il y a Deodato compositeur. Cette couleur orchestrale que l'on retrouve chez les plus grands compositeurs de musique de films, le grand Michel, Mancini, certains Morricone, Schifrin etc...


Dia De Verão


Adeus Amigo


Et puis il y a le Deodato adaptateur de mélopées classiques. J'aime le terme  "adapter" comme pour prendre la mélodie et l'adapter à son humeur avec talent.
Tiens ça me fait penser à la version Beethoven de Ekseption. jubilatoire dans sa transition. Je n'y résiste pas:


et Deodato de déplacer "Also Sprach Zarathustra" sur un terrain swinguant


Prelude To The Afternoon Of A Faun


Parfois il s'adapte à lui même

Spirit Of Summer



Un épisode en concert

Super Strut


Ça me fait penser que je n'ai pas de Deodato en concert, il y a un album "In Concert" décrit par AMG comme confus. Plus récemment un "Live In Rio" qui contient le "Super Strut" je le découvre à l'occasion de ce papier.

A suivre?

samedi 10 février 2024

Akira Mizubayashi, Edward Elgar, Jacqueline Du Pré (prononcer Du Pwé)

 


Encore de la lecture, encore de la boulversifiance...

Au sortir, j'ai envie de tourner plaisanterie, pour lutter face à l'émotion qui fait plus que guetter et qui s'impose.

- Alors monsieur Elgar, vous êtes du nord? Ha pardon, je vous confonds avec un célèbre viking.

Mais oui, mais oui, c'est drôle après quelques relectures! Bon à nos moutons:

Cette appropriation musicale enregistrée et surtout mémorisée commence avec ce livre qui ne m'était pas destiné


Conseillé à ma mie par son libraire Mentonnesque - non pas la partie saillante mais la ville - donc ce libraire (je l'ai à l'oeil celui-là) vante l'émotion musicale qui se dégage de l'oeuvre. Après rapide réflexion ma douce subodore du contemplatif patinant comme la littérature japonaise sait faire.  

Nous échangeons sur le sujet et je décide de tenter l'histoire, à moins qu'elle ait réussi à m'influencer sur le thème qui me fait courir: la musique. Je doute, mais je peux encore inventer une circonstance? Non, avançons. 

L'argument: plusieurs époques, certaines pendant la deuxième guerre mondiale, vécues au japon par des civils. 
Un ensemble de fils conducteurs: un virtuose japonais du violoncelle, un Goffriller qui est à l'instrument ce qu'un Stradivarius est au violon. Instrument qui traverse différentes périodes, du Japon à la France, emportant avec lui de lourds secrets. 

Et de la musique, beaucoup de musique, beaucoup d'occasions d'interrompre sa lecture pour fouiller, trouver et écouter. 

Les stars du roman? Les suites au violoncelle de Bach et l'ombre de Pablo Casals, référence légendaire.


Mais moi, et moi, mon émoi, c'est le concerto pour violoncelle de Edward.

Je n'ai pas le livre sous la main, j'aurai été tenté de copier un des passages qui m'a convaincu de m'intéresser à ce concerto.

Outre majeure et marquante, cette oeuvre bénéficie d'une interprétation ....Jacqueline Du Pré (avé l'assent aigu? Voui!)



Un miracle: l'oeuvre est déchirante, superbe, certainement l'un des plus beaux concertos pour violoncelle que l'on ait jamais écrits, et Du Pré bouleversante d'intensité en a été à ce jour la meilleure interprète. Barbirolli au soir de sa vie l'accompagne avec une tendresse for émouvante.

"Les indispensables du DC classique 1994" Hoffelé & Kaminski

 

Jacqueline Du Pré a affranchi le concerto de sa courtoisie traditionnelle grâce à son exécution audacieuse, visionnaire, à fleur de peau. Son attitude d'abandon passionné sera pour toujours associée à la longue phrase en mi mineur ascendante qui explose durant le premier mouvement su thème principal. Et la tragédie de son existence, interrompue par une sclérose en plaques alors qu'elle avait quarante-deux ans, est devenue inséparable de la noblesse tragique du concerto. 

"Les 1001 oeuvres Classiques qu'il faut avoir écoutés avant d'éteindre" Helen Wallace

Au point d'en oublier l'auteur? Une de ses dernières créations marquées par la fin de la première guerre mondiale.

Prendre conscience de ce que devait être pour une création l'année 1919 dans une Europe ravagée, endeuillée.
Un compositeur à son crépuscule. 
Ajouter le drame personnel de Jacqueline Du Pré et j'obtiens une préparation pour une écoute pleine de gravité, de tristesse .... soudainement bousculée par les forces du concerto qui interdisent cet abandon. 

Il y a de la colère, de la folie, il y a des moments de tendresse aussi  et surtout il y a ce jeu charnel auquel répond l'orchestre. 
Époustouflant

Ici avec Daniel Barenboim mais je droppe la version avec Sir John Barbirolli


Bon, besoin de soleil moi... Brésil??

dimanche 4 février 2024

Enfin, Zécoute Zevon, Zavou Zaime Za. Warren Zevon Le premier album et "Excitable Boy"

 


D'abord un regret, pas avoir de vinyle, sur cette pochette il a vraiment la classe.

(Concours du calembour en Z ouvert)

Cette envie je la traîne depuis longtemps, cinquante ans si la précision est nécessaire. Oui, cinquante!

Enfin un alignement de planètes, un ensemble de petits vécus qui mis bout à bout:

1) Le livre "WAITING FOR THE SUN" j'ai enfin décidé d'en lire une bonne partie. C'est que chaque page renvoie à tant d'envies d'écoutes et de découvertes sur la vie musicale de Los Angeles que se lever de son fauteuil toutes les quatre lignes devenait fatigant.


Dès la première page, en épigraphe, un extrait de la chanson "Desperados Under The Eaves"

Et si la Californie glisse dans l'océan
Ainsi que le disent les mystiques et les statistiques
Je prédis que ce motel restera debout
Tant que je n'aurai pas payé ma note

À sa lecture je pensais associer Randy Newman et Warren Zevon sur une seule chronique, différentes écoutes ont changé ma direction, Randy ce sera pour plus tard.
En commun? Une envie forte de mieux posséder leurs créations. Le générique de la série Monk me donne toujours cette envie de m'y mettre et remettre... Trop de digressions et c'est la régression. Donc Zevon.

2) L'écoute de "Di Terre" le groupe de Joe Nesbo, et une envie d'écouter du Warren Zevon. Pourquoi? Je vais faire court: je ne sais pas pourquoi. Mais c'est lui le déclencheur de ce papier. Pourquoi? J'ai déjà répondu

3) Le Dico Assayas et le papier de Yves Bigot, le coup de grâce fut la liste des invités pour l'album hommage "Enjoy Every Sandwich": Bob Dylan, Bruce Springsteen, Jackson Browne, Bonnie Raitt, Steve Earle, Don Henley, David Lindley, Ry Cooder, Antoine, les Pixies et Wallflower...

J'ai même failli chroniquer cet album, mais à quoi bon si je ne connais pas ses chansons, donc je décide les deux premiers albums.

Bon, je peux commencer la chronique. Pour commencer mon unique souvenir de l'époque. 
"Werewolves Of London"

 

Il s'agit de l'homme aux mains poilues qui s'est déchaîné dans le Kent.
Dernièrement, il a été entendu à Mayfair
Vous feriez mieux de ne pas vous en approcher, il vous arracherait les poumons Jim
Huh, j'aimerais rencontrer son tailleur

Cette entrée en matière ne m'a pas suffi.

Maintenant que je connais bien ces deux premiers disques, 1976 & 1978, je pense qu'il aurait trouvé sa place entre mes écoutes des Eagles, Fleetwood, Springsteen, Graham Parker etc.. (non, non, pas Costello!)

Comment définir? Moins rude que je ne le pensais mais toujours robuste. S'habituer à sa voix, mais une fois fait elle devient nécessaire. Robustes, solides, pas d'esbrouffe musicale.
De la grande chanson (cela fait bizarre d'écrire "chansons") des musiciens pointus qui apportent chacun leur talent sans se mettre en avant.
Deux exemples: "Frank And Jesse James" & "Johnny Strikes Up The Band"




Je ne peux pas m'empêcher, je n'essaie même pas,  de penser à un mix Eagles & Springsteen dont on aurait enlevé l'aspect luxe et lisse des uns et le lyrisme de l'autre pour proposer à la place de la matière noble, davantage d'intimité tout en proposant une palette musicale plus étendu que je pensais.

Par exemple, une chanson que l'on offrirait bien à Shane MacGowan "Roland The Headless Thompson Gunner"


Roland était un guerrier du pays du soleil de minuit
Avec un fusil Thompson à louer, des combats à mener
L'accord a été conclu au Danemark par un jour sombre et orageux
Il est parti pour le Biafra afin de rejoindre la mêlée sanglante.
Dans les années 66 et 70, ils ont fait la guerre du Congo
Le doigt sur la gâchette, jusqu'au genou dans le sang
Pendant des jours et des nuits, ils se sont battus, mettant les Bantous à genoux.
Ils ont tué pour gagner leur vie et pour aider les Congolais.

Du bon gros rock "Poor, Poor Pitiful Me"


Funky "Nighttime In The Switching Yard"


Est ce le premier à avoir lancé "I'll Sleep When I'm Dead" ?


Il y a tant à faire, il y a plein de choses à la ferme
Je dormirai quand je serai mort
Le samedi soir, j'aime faire un peu de bruit
(Repète un coup)
Je bois de l'huile de moteur et du gin Bombay
(Repète un coup)
Tout droit sorti de la bouteille, encore tordu
(Repète un coup)
Je prends ce médicament comme prescrit
(Repète un coup)
Ce n'est pas grave si je suis un peu fatigué
(Repète un coup)
J'ai un 38 spécial sur l'étagère
(Repète un coup)
Si je commence à agir stupidement
Je me tirerai une balle
(Repète un coup)
Il y a tant à faire, il y a plein de choses à la ferme
(Repète un coup)
Le samedi soir, j'aime bien faire un peu de mal
(Repète un coup)

Et puis pour finir tranquillement une douceur latine "Carmelita"


Ho et puis non, pour ne plus jamais en finir "Vera Cruz"


J'ai entendu les armes de Woodrow Wilson
J'ai entendu Maria pleurer
Tard dans la nuit, j'ai entendu la nouvelle
C'était en train de mourir
Veracruz était en train de mourir

D'après la théorie des multivers il y a un Antoine qui continue l'écoute de Zevon, il a bien raison et je l'envie. Moi je vais passer à autre chose. 

La bizavous.
Zevon, zévu, zébien, zuper. zalut!! (j'ai gagné!!)


samedi 3 février 2024

Une pause Banc. Sylvain Chauveau, l'effet rebond (version silicium)

 


Réponse en clin de yeux au papier de Charlu, 
et à ma dame pour notre amour partagé et à contempler notre petit bout de chez nous. Je t'attends.

==> Ici, clic si tu as le doigt et la souris

Une belle habitude, se pencher sur une proposition d'écoute de ces/mes blogueurs, copains suivis depuis Pffff

Hiver 2024, 7:00 AM préparation du petit déjeuner. froidure dehors

Qu'est ce que c'est que ce truc...? En fait je m'interroge, pourquoi écouter ça? 

Je laisse. La lumière fait son apparition dans le jardin, je jette un oeil sur notre banc.

Et voilà qu'un oiseau entre en scène prendre quelques graines mises au pied de l'arbre, pratiquement en même temps que les premières notes de piano. Mon regard glisse du banc vers notre citronnier à l'abri du froid puis vers l'arbre où j'ai suspendu la boule de graisse pour attirer, pour nourrir les oiseaux de passage et m'offrir ces moments apaisants.


Il ne se passe pas grand chose en fait, le banc ne bouge toujours pas, le citronnier reste caché ... quelques visiteurs ailés. La musique aidant je paraphrase ce titre d'album: parfois je regarde le jardin et je pense, et parfois je regarde le jardin.


Merci pour ce moment


lundi 22 janvier 2024

Wim Wenders. Perfect Days. Presque Perfect

 


Le dernier Wim Wenders « Perfect Days », j’en suis sorti tout chose, ému, bouleversé. Peu secoué mais bien remué. Si vous cherchez l’argument il n’y a rien d’attractif dans les événements racontés. Pour attirer le spectateur il faut insister sur la fabuleuse capacité qu’a eu Wim Wenders de filmer le bonheur de vivre, plutôt l’émerveillement qu’offre obligatoirement nos vies, pour démonstration un personnage au quotidien peu flamboyant. Et pourtant… Je vous laisse chercher davantage.

Ce papier pour surtout parler musique. Ce japonais a des gouts probablement atypiques, n’écoute que les années 70, sur des K7, mais attention : Patti Smith, Velvet, Lou Reed, Van Morrison …. Je dodelinais de la tête, la fierté mal placée de celui qui reconnait. 

Sauf deux saufs.

Premier sauf, un Rolling Stone que j’ai cru, sans reconnaitre, être un titre du Pink Floyd époque Syd Barret.

Donc nul je suis.


Deuxième sauf : une chanteuse country qui reprenait un de ses titres en Japonais ? Pas du tout, une Japonaise Sachiko Kanenobu tout en folk US.


Je vous le droppe? Allez je vous le droppe


Pour revenir au film, qui trotte encore dans mon ciboulot, il m’est venu cette réflexion. 

J’ai entendu des critiques négatives, elles sont recevables si on s’attend à de l’action, ou à une intrigue. Ce n'était pas mon cas, j'ai été porté de bout en bout. La scène finale... Une palme méritée!

La critique qui m’est venu tardivement m’a fait penser à un événement que j’ai vécu : J’attendais ma douce, depuis deux ou trois jours je plongeais dans la lecture, la musique, des sorties en ville. Tout à mon bonheur de la retrouver et de préparer sa venue.

Cela se passe le Dimanche 18 octobre 2020. Je retrouve Pascale, en mode HDV comme elle aime dire « Heureux De Vivre ». Sur le chemin, elle me dit « Tu as vu ce pauvre professeur d’histoire-Géo » ? A être dans ma bulle je n’avais pas écouté les informations. L’assassinat de Samuel Paty le vendredi 16? Pas au courant!

J’ai été un instant comme ce personnage coupé du monde et pourtant dans ce monde, pas retiré mais offrant à mes sens mes lectures, mes musiques et mon environnement extérieur.

Pas de conclusion, juste perplexe.

PS1: la totale: https://www.youtube.com/playlist?list=PLVVG-UjfanKf83MrW06ovYokysuuMRqu6

PS2: Pas encore bien compris ce qu'était ce "Metamorphosis"