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vendredi 15 septembre 2023

Comment continuer à écouter la musique en continuant? Streaming Sans Trimer!

 


Ce qui suit suppose avoir regardé ce documentaire sur ARTE. 
Mais aussi avoir lu par exemple ce papier de PG (Pascal Georges mais PG c'est plus court à écrire)

La chronique de PG évoque un chapitre d'écoute qui interroge: réécouter les oeuvres que nous aimons, alors qu'il y a tant mais le temps à découvrir?

Le documentaire de ARTE offre d'autres sujets autour de l'écoute, un petit tour au passé, hors thème du téléchargement archi rabattu il y a évocation de l'accès aux oeuvres, dans les années ... heu non, disons: au vingtième siècle quelle occasion de découvrir la pop coréenne? Ou Lajkó Félix?

J'approuve largement ce point positif, pour les amoureux fous de musique il y a maintenant une ouverture énooorme vers les musiques. A rendre peut-être parfois plus fou qu'amoureux.

Reste l'écoute, c'est vrai que les algorithmes des Spoti & co pousse à l'écoute de nouveautés, c'est vrai qu'il y a suffisamment d'invitations à la découverte: toujours ses proches, les revues, radio et télévision mais aussi le Web et les applications de type streaming.

Anecdote: j'ai partagé un moment d'écoute avec une amie qui utilisait la playlist dynamique de Spotify. Chaque nouveau titre, souvent, était zappé au bout de quelques secondes (nano plutôt).
L'artiste avait intérêt à accrocher dès le début sinon NEXT comme le chante Jack Dullard (<- Attention, ce tiroir est drôle)

Contexte: quand un commentaire précise "ces compositions méritent plusieurs écoutes"

Paradoxe: le temps manque pour découvrir et pourtant ce temps il faut le prendre.

Question: Comment ne pas le perdre?

Réponse: Houla la... Bon. Faire confiance à l'enthousiasme sincère: de nos proches, de belles chroniques bien tournées puis - le plus difficile - l'instinct que la première écoute n'a pas permis de pleinement apprécier mais qu'il y a le sentiment, l'intuition, le pressentiment qu'il y a du plaisir à la clé.

Le lien plus haut est un exemple de forte incitation, je pourrai ajouter cette chronique

Là ici, quand Ranx raconte sa Joni Mitchell

Voici pour Joni (la fille cachée de... Ha vous le saviez!) et comme j'ai prévu deux disques pour illustrer j'ajoute les pages sur Milton Nascimento, dico Assayas, quatre colonnes pour ce musicien brésilien

L'ouverture de la chronique:

L'un des fondateur de la MBP (Musique populaire brésilienne), cet immense musicien originaire de l'état de Minas Gerais (Brésil) est une des voix les plus lyriques de la chanson mondiale, à un carrefour d'influences où Blues, Jazz, Rock et Pop se sont retrouvés. Adaptateur des Beatles à la musique brésilienne, il a collaboré avec Herbie Hancock, Paul Simon et Quincy Jones. L'influence de ce musicien d'une liberté harmonique et d'une invention exceptionnelles a été patente sur les créateurs les plus aventureux de la pop jazzy de l'hémisphère Nord, de Robert Wyatt à XTC.



Joni Mitchell - Hejira

Milton Nascimento & Lo Borges - Clube Da Esquina


En commun une variété de créations époustouflante. Intimidant à surmonter. Choisir des disques, merci aux guides.
Et puis écouter.
Joni Mitchell. Une première impression d'hermétisme confondue avec de la monotonie.
Milton Nascimento. Une première écoute qui n'offre pas de familiarité avec des sonorités brésiliennes qui font rêver. Dans tous les sens et pour tous les sens, décourageant?

Je m'appuie sur le souvenir de mes révélations sur des opéras certifiés. Donc je me plonge en prévision de ce papier

Joni Mitchell, comme un carrousel de sons, d'écoute en écoute c'est plutôt la basse qui se présente, ici la voix, là la guitare, des chœurs, de l'harmonica et d'autres arrangements qui augmentent l'harmonie d'ensemble, sur "Black Crow" c'est qui que quoi cette guitare glissante? Puis chaque titre apparait dans toutes ses dimensions. D'autres écoutes pour ressentir les mariages sonores. Et un jour une écoute pour se souvenir de l'ile de PG

Milton Nascimento, un voyage, oublier le lieu précédent pour se plonger dans le suivant, cumuler les sensations et se faire confiance pour que ces paysages s'installent dans la mémoire sans se bousculer. Une couleur bonheur.

"Blue Motel Room"


"Os Povos"

Je fini sur cette anecdote qui fait sens comme on dit quand ce n'est pas interdit

J'ai influencé mon ami André avec ma forte passion, mon fort investissement dans les opéras. Alors il décide d'écouter .... "Mazeppa" de Tchaikovsky.
Pas sur mon conseil, car je pense que j'aurai poussé des plus connus (mon sens de "certifiés" terme utilisé plus haut)
Et quand il me l'a fait écouter je sentais bien son plaisir et d'écoute et de partage. Si vite? Oui, André a une formation musicale et sa révélation a été plus vive.
Conclusion: nos écoutes répétées suivi de nouvelles révélations donnent des clés pour d'autres oeuvres qui se révéleront ainsi plus facilement et quand on sait que le temps compte.



Ha non au fait. Quoi!!! Vous ne connaissais pas Lajko Felix!!!!
Vous n'avez pas honte (surtout si vous avez écouté le documentaire de ARTE)



Bise

samedi 2 septembre 2023

De Retour De Norvège, iles LOFOTEN. Quand l'idée précède l'écoute et le plaisir d'écoute. A Ha quelle idée!!

 


Quel séjour! Quels moments fabuleux et quelle photo. L'oeil aux aguets de ma mie a pu arracher cet instantané à cet environnement toujours en mouvement, cette lumière qui taquine ces bras de mer venus caresser les vieux dragons endormis que l'on jurera être des chaines montagneuses.

Dans ces moments nous restons volontairement dupes de ce qu'est la Norvège et la relation avec sa nature. Pas que des dragons, ça carbure à l'Hydre à plusieurs têtes foreuses.

Pour le blog une idée faisait son chemin pour le retour, recherche d'un témoignage musical inspirant.

Devant ces fééries quelle musique pour accompagner?

Pendant ces douloureuses réflexions, une petite voix trottante: la Norvège tu te souviens?

- Ha oui, Edvard Grieg et son superbe Peer Gynt

- Fais pas le malin, je parle d'autre chose 

- Heu.. Munch? Kirsten Flagstad?

- Pffff, mais nooooon


Houla. Je ne tourne pas le dos à un chouette souvenir, souvenir d'album réjouissant et cette voix d'ange. C'était il y presque quarante ans.

Que cela reste entre nous, mais il y a peu - en 2019 - je suis tombé sur un article qui racontait la toujours existence de ce groupe que je pensais dissous dans les années 80 (1980 pour les lecteurs du futur). Sans escalade aux rideaux je m'étais réjoui d'une écoute certes sommaire mais qui avait retrouvé l'ange et ce son que j'apprécie même daté, parce que daté peut-être.

Album "Foot Of The Mountain" de 2009.. de 2009!!

"Shadowside"


Alors, pour accompagner le thème, A-Ha pourquoi pas. 

Et puis vint le pourquoi: 2022 à l'occasion d'une reformation l'album "True North" accompagne un documentaire? Un film?  sur le cercle arctique, album enregistré en partie à Bodo. Quelques cailloux communs à notre parcours.

J'ai tenté de trouver ce documentaire en vain, je ne sais toujours pas son propos.

Reste la musique.

"I'm In"


"True North"

Notre voyage. De retour, le plein d'images et de souvenirs. Oslo, les paysages lors du voyage en train vers Bergen, la traversée en bateau vers les iles LOFOTEN, les sacs à vomi, les cabanes de pêcheurs, l'intimité avec ma douce, les fjords et ces chaines montagneuses, dragons en été, tigres blancs en hiver, assoupis et dominants.

Avec le temps et la mémoire qui s'efface peu à peu,  il restera l'intimité dans les cabanes, ma douce, les fjords, les dragons et les sacs à vomi.

Et toujours sous l'effet du temps. La cabane, ma belle, le panorama et les sacs à vomi.

Et dans un futur lointain, si pas d'occasion de revoir la Norvège... les années... un grand âge j'espère ... il restera? Ma douce et...
Un sac? Un sac? Attends que je me souvienne.
Un sac... Hum


Mais je n'ai pas oublié de drooper les deux albums pour les inscrits ;-)