Elle dit quoi la règle d'écoute numéro 13? Hein? Hein?
Allez, on fait un effort, c'est peut-être la fin de l'année mais pas la fin d'un millénaire, du pipi de chat une fin d'année, pas se raconter des salades ... donc on cherche.
Pfffff, bon je répète alors.
Règle #13: Si tu prends du plaisir dès la première écoute d'un disque, ce plaisir ne durera pas.
1997? 1998? 1999? (ou a peu près) je découvre les médiathèques et les possibilités offertes. Je tombe sur un article des Inrock, non, je tombe sur la couv et je crois que c'est la pochette qu est la haut. En tout cas une photo de même facture.
Avouez qu'il y a là quelque chose. Avant même de lire la critique je ressens quelque chose, quelque chose qui va me raccrocher (définitivement?) à la POP Britannique contemporaine.
La critique? Dithyrambique (Voilà un mot pour toujours rattaché à une charade bien craspec)
C'est ça qui est bien, aussi, avec un blog. Quand on se donne des lignes éditoriales (oui, monnnsieur, des lignes!!). On fouille, on découvre, on se souvient et on avance.
J'ai emprunté l'image du fleuve jazz. J'aime bien. Au départ c'est le livre de fiction de Philip José Farmer, "Le Fleuve de l'éternité" qui m'a donné cette idée. Je conseille sa lecture, du moins pour une bonne part.
Je fantasme un voyage où chaque port est un artiste, je raconte l'escale et ensuite toujours à regret je le quitte pour un autre artiste.
Mais Charlie, j'en ai croisé qui ont refusé de reprendre la route. Impossible de partir je n'ai pas tout entendu, je n'ai pas tout écouté. Pourquoi ailleurs? Parce que d'autres cités musicales nous attendent!
Non?
Non!
Tout commence, comme dans mes chroniques tout commence par...
Tout commence par mon heure de vélo, moment passionnant que je pourrai passer des pages et des pages à vous décrire, ce vélo d'appartement qui avale les quelques kilomètres à l'heure tandis que les objets inanimés continuent à ne point bouger alors que les mètres/minutes s'enfilent sur un surplace plein de l'absence de rebondissements que vous n'avez aucune difficulté à imaginer.
Je décide cet album de Costello. Pas le plus aimé, mais moi il me raconte quelque chose qui aurait à voir avec la biscotte de Proust qui est à la madeleine ce que mon vélo est au tour de France.
This is a tragic story... Eddy's Sister.. Ha non, c'est une autre story.
Figurez vous, que vers fin 80, début 81 ma chambre de bonne est cambriolée, que disparaissent enceintes et chaîne stéréo, quelques albums - la majorité rangée n'a pas été touchée - et que même mon Rolling Stones "Tattoo You" restera seul conte le mur. Ils l'avaient déjà peut-être?
Plus possible pendant un temps d'écouter de la musique, en attendant l'argent de l'assurance pour que mes parents me paient un autre appareillage, argent qui ne viendra pas (lire les petites lignes du contrat) ...
Pépère?? Ho, y'a que moi qui peut me désigner ainsi, respect que tu me dois mon gars.
Car je vais parler d'une époque bénie, précédée par une ère glorieuse et suivi par une belle période.
1974/75.
Donc en réaction le père Devantf à une chronique qui nous vient, d'où d'ailleurs?
Oui au papier monté par Hugo Spanky sur les Aerosmith
Et c'est au passage d'un commentaire sur le Blue Oyster Cult que je me décide à ouvrir ce chapitre sur mon blog pour au moins qu'il en dise du bien de un, de BÖC...
Parce que je veux encore et encore vous dire tout le bien et le bien que me fait cette chanson en particulier et Brian Wilson en général mais pas toujours.
Au départ c'est banal, on parle des Beatles, des sacrés grands compositeurs pas à chier, mais.. non pas MAIS. --> ET
Et moi j'évoque mon émotion face a des chansons écrites par Brian Wilson, que j'oppose au Beatles qui à moi n'ont jamais pu (phrase présomptueusement involontaire) entrer profondément dans mon moi ou mon ça, à moins que mon surmoi?
mais non!! Tu crois que contre Bernanos et Poulenc réunis il faut ce Chandler pour penser à me servir un tit Pinot Blanc dans un verre tulipe accompagné de trucs apéro piquant?
Tu rigoles
Je parle de ...
Un putain de morceau qui casse la baraque, avec des "Rhaaaa", avec des "Good Boy" hérité de notre grand prêtre à nous: JB (James Brown pour pas confusionner avec l'alcool de punaise)
Voilà mes petits gars, enregistrez: Bobby Lapointe ça te sauve de l’envoûtement Wagnérien. Le Gene lui se charge avec sa bande de nos mystiques. Les Spiritueux contre le Spirituel. Où qu'on signe?
001 Gene Chandler - The Brunswick Years 1966-69 Cd1 - There Was A Time
Je vais être bref ce week-end, car etc.. On s'en fout.
Mais je ne voulais pas laisser une absence de trace. Laisser une absence? Amusant.
Poulenc et ses dialogues. Enfin, enfin, j'ai pu entrer dans cet opéra que j'écoute, encore et encore, en attente de cette récompense qui au final ne m'aura été refusée que rarement (SOLDATEN, WOZZECK)
Ma résistance? Peut-être à ces thèmes profondément ancrés dans le spirituel Catholique Romain, moi qui me regarde mécréant aujourd'hui.
Texte de Bernanos. Un sacré comique celui-là. Mais son oeuvre n'en laisse rien paraître.
Je reviendrai sur ce chef-d'oeuvre qui m'a autorisé l'entrée aujourd'hui. Allez Louïa, fonce (quand on ne connait pas l’orthographe d'un mot sur un blog, il y a moulte astuces)
En attendant je suis resté muet sur la mort de la prieure.
Je n'ai rien ajouté quand...
001 Francis Poulenc - Dialogues Des Carmelites Cd1 - Mes Soeurs, Sa Reverence Vient De Nous Dire
(PS: souvenez vous, abonné Drop box signifie albums proposés)
Écoutez moi cette suite de circonstances: Jimmimmy commente à propos de Gotan Project et évoque une collaboration avec Catherine Ringer. Du fond de ma mémoire me remonte un moment de télévision:
Une émission où Madame Ringer parle d'un album, plutôt d'un projet à ce moment là je crois. Elle dit
- Un hommage à Nino ... et là, elle fait un rot.
Stupéfaction car personne ou pas grand monde ne comprend l'allusion.
Ça sent la pari, le t'es pas cap etc... Et que je restai dans l'idée que je me devais suivre moi cet événement (J'aime placer du me moi partout, tant pis pour la lourderie)
Du Nino en chanson, quand, où, qui, quoi, alors, poussez vous, place, casse toi, touche pas c'est mon mien...
Et puis j'oublie.
Sept ans plus tard (une année par nain) mais avant le commentaire de Jimmymimi
001 Nino Rota & Carmine Coppola - The Godfather I - Main Title (The Godfather Waltz)
002 Nino Rota & Carmine Coppola - The Godfather I - Love Theme From The Godfather
Je (re)tombe sur la musique de Nino et je décide de me refaire les films de Coppola.
Je vais parler musique, un peu, mais maintenant un mot sur ce film qui continue à me fasciner.
Adolescent j'étais même envoûté par l'oeuvre et littéraire et cinématographique. J'étais attiré par la noire violence qui nous était racontée.
Quel est donc cette bretelle invisible qui retient Wilco? Comment Lee évite de se planter le micro sur le pif.
Mais surtout, comment sans effet de lumière arrivent-ils à nous échauffer l'échine? Pink Floyd ayant pourtant proposé de leur prêter tout leurs effets lumineux. Comment cette bande de prolos arrogants et superbes se permettent-ils de réveiller mes souvenirs de 1975... QUANRANTE ANS plus tard?
Mois je dis ... de la Bière? Oui, il y en a aussi.
(PS: j'ai un Divx de ce concert, meilleur image, mais vimeo propose un son très correct, mais si cela devait vous intéresser. Juste trouver le moyen... 500meg)
(Merci à Juan-Luis pour m'avoir passé cette photo prise lors de notre séjour)
(PS au début: Pas oublier de m'envoyer une adresse mail et je vous drop l'album principal, le tout à lusdevant AT yahoo point fr)
Pils El Bananios puisque tel n'est pas son nom, a tout donné. El Truello De La Guitarra, puisque je ne connais pas son pseudo, a été un de nos contacts musicaux dans ce beau pays qu'est l'Équateur.
Sauf que... nous prenant pour des touristes Français, ils ont du se dire que le folklore Cubain, nous suffira bien comme couleur locale.
001 Trio Matamoros - 1001 Songs Before You Die - Lagrimas Negras
Déjà, moi, pour commencer, le folklore bien conservé, bien formolé, pensant être sauvé par un jouli costume ne me convient pas.
Vive le métissage, l'influenssage et le modernissage pour redonner du fruit aux racines.
Fallait-il des froguys pour pousser le tango vers des horizons techno toniques?
Je réponds: SI (à prononcer avec l'accent Espagnol ou Italien, peu importe, mais à prononcer quand même)
Quelle boite? Mais El Mocambo.
Et vous vous demandez, dans cette boite qui vous est fermée.....
..... est ce que Costello fait de la Pop ou du Rock?
Ailleurs, dans un autre univers, Elvis Presley n'existe pas. Buddy Holly travaille chez Essilor. Il n'y a qu'un Elvis et il GaragRocke, il RameRocke, il ne décolle pas, il ne décolère pas. Il est coincé avec ses potes au ElMocambo. Pas de contrat, pas de disque...
001 Elvis Costello & The Attractions - 1978-03-06 Live At The El Mocambo - Lipstick Vogue
Tout ça a comme origine un Till qui cherche à entrer dans la musique d'Elvis, le Costello, mais n'y arrive pas. C'est que dans son univers Elvis Costello, le rock? Il en a fait un peu, un peu semblant.
Mais cet Elvis là il pop, il country, il swingue ....
001 Elvis Costello & The Attractions - Armed Forces - Oliver's Army.mp3
Quand je pense qu'il y en a qui confondent Australie avec Nouvelle-Zélande, d'autres qui ne mesureront pas toute l'ironie de cette pensée, sans oublier ceux qui s'interrogeront sur l'utilité d'une telle introduction alors que...
STOP (Mais lisez la parenthèse: les abonnées à ma drop recevront donc ce de quoi que je cause ici, suffit de m'envoyer une adresse email à "lusdevant at yahoo point fr")
Suite à mon article sur SPLIT ENZ, je décide de passer à CROWDED HOUSE et donc je pars gentiment en médiathèques Parisienne... Non, la phrase est ... et donc je surfe (gentiment? Veut rien dire) sur le catalogue de la médiathèque de la Karlpital pour découvrir que les albums de CROWDED HOUSE sont en "'réserve centrale"
C'est quoi la "réserve centrale"?
C'est le cimetière des albums que plus personne, dans la ville de lumière, ne veut écouter. Quand on sait que j'habite l'endroit où les habitants sont les plus cultivés de l'univers, ça fait peur et surtout c'est injuste.
Hein? Quoi les bottes? Ha oui,c'est un clin d'oeil sophistiqué à l'introduction de ce texte.
La commode, moi et les CROWDED HOUSE ==>
En 1991, un Rock & Folk en main, je tombe sur la chronique de l'album WOODFACE. Le critique évoque à propos de certains titres, des chansons dont Elvis Costello Rêve mais ne peut écrire car ses mélodies sont raides et amidonnées. Moi, ancien fan de Elvis... Forcément j'achète, me renseigne et juge que ... bon, la ficelle est grosse, je suis tombé dedans, mais c'est vrai que...
001 Crowded House - Woodface - Fall At Your Feet
002 Crowded House - Woodface - Four Seasons In One Day
Un récapitulatif utile pour le rédacteur. Le lecteur, lui, décidera...
En musique j'ai des guides, des fils (Rouges je crois?), des cadres. Des livres pour avancer dans les univers Jazz, Pop, Rock, Opéra et quelques xétéra.
J'ai les blogs potes qui me détournent de ces chemins par leurs enthousiasmes passionnés (Ou par leurs passions enthousiastes, ça marche aussi)
Et puis il y a mon "fameux" MUSICIP MIXER, le roi de la playlist virtuelle, je lui propose des titres que j'aime bien et lui fouille dans ma bibliothèque pour me proposer d'autres titres approchant l'humeur que je semble dégager de mon choix.
C'est dans un de ces moments là, un jour que ... Et voici que mon oreille entraîne tout le reste de mon corps pour approcher de la pièce musicale (je m'en étais éloigné, je le précise pour le lecteur peu déduisant) monter le son car il y avait ce petit gimmick
001 Split Enz - Mental Notes - Stranger Than Fiction
Et je craquais, au début juste sur son ".. this is the story of MY LIFE... na na na na ..."
Oui, bon, quoi, elle est pas mal celle là je trouve.
Car je vais parler de MON Léo.
Je reviendrai dire tout le bien que je pense et porte à Jacques Brel, Charles Trenet, Georges Brassens, j'en oublie pas mais je préfère placer Etc...
Mais Léo Ferré, comme Barbara, c'est le bien qu'ils m'ont apporté dont je dois témoigner.
Le bien? Disons plutôt un éclairage sur la vie qui m'aide à comprendre si ce n'est tenir. Mais comprendre j'y tiens.
Léo vous entraîne dans un sillage bouleversant, renversant, étourdissant musicalement et humainement c'est la révélation, c'est avoir vécu plusieurs vies pour comprendre et apprendre. Et tout ceci dans notre seule vie, dans ma seule vie.
Merci Léo.
Donc, toujours sur mon fil, la vie est un long fleuve de Jazz rarement tranquille, je continue, je reste sur mon Charlie Parker.
Charlie et son orchestre de cordes (String, oui, c'était bien ça le gag) jouait le consolateur. Mais sur cet album: "Dial Masters" Charlie Parker jouera les maîtres. THE MASTER.
Une fois n'est pas coutume, je vais ajouter quelques extraits de "Passeport Pour Le Jazz" car en plus de bien donner envie d'écouter, il y a ici de l'anecdote à hauteur humaine, moins envolée que Nabe mais il y est question de la même chose: grand même dans la chute.
Juste à l'écoute, des titres qui ont retenu mon émotion: "Loverman" et son démarrage fatigué pour se ressaisir et se lancer dans du grand Parker séduisant et poignant comme le raconte ...
La suite ici -->
j'ai rarement été inspiré par des titres à la radio, du coup quand cela arrive je m'en souviens. Ce fut le cas avec ...
Magazine
001 Magazine - Real Life - Definitive Gaze
Et cette grosse intro basse + orgue... l'instrumental était trop efficace, je tombais sous le charme, direct, moi qui n'ai jamais renié mon goût pour la prog, surtout à l'époque, un groupe avait réussi le sucré salé...
Lynyrd Skynyrd
001 Lynyrd Skynyrd - Nuthin' Fancy - Saturday Night Special
Pareil, l'intro, coup de poing, je ne devais plus les lâcher et surtout découvrir de meilleurs albums. Ce Saturday, ce côté Bad Boy Arrogant qui m'attirait. C'était le sentiment qui se dégageait de ce titre, sans rien savoir d'eux, j'ai de suite interprété. C'est ça un grand titre
On continue, on remue les souvenirs..
Dire Straits
001 Dire Straits - Money For Nothing - Sultans Of Swing
Bien joué, un air qui venait bousculer, revenait avec son un peu oublié. Un coup de fraîcheur et un jeu de guitare bluffant. L'oreille fut de suite accrochée par la ligne claire. Ensuite? Pas le sujet. Faut pas que je m'égare trop
Le dernier
REM
001 R.E.M. - Out Of Time - Losing My Religion
Incroyable ce que ma mémoire peut conserver. En me repassant ce titre, je me souviens EXACTEMENT du moment où la radio réveil lance ce titre tandis que je flemmardais au lit. Draps défaits, Catherine encore endormie, un dimanche plein de soleil qui filtrait à travers nos vieux volets en bois. Père-Lachaise, Paris, 1991.
Où ai je déjà entendu que le témoignage public enregistré n'avait pas de valeur, juste un souvenir pour ceux qui y étaient? JJ Goldman, je crois. Il devait savoir de quoi il parlait.
Moi je sais ce que je vais vous écrire. Des évidences proche de la Lapalissade (j'aime le son du lala) mais dès que je trouve un coin dans la bonne direction, j'aime le frapper.
Tiens, juste un exemple, il suffira.
En fait c'est pour moi l'occasion de rendre hommage à un disque thérapeutique.
Un petit coup de mou? Voilà le disque barre dans la tronche, claque dans la gueule et quelques tours de manivelles bien utiles qui te soignent la moindre occlusion intestinale.
Vous connaissez la réputation de Jerry Lee Lewis? Mais n'en déplaise à mon JJ Goldman, si tu ne l'as jamais vu sur scène à ses débuts, tu ne peux que penser à une escroquerie de plus pour vendre de la légende.
Mais si tu as au moins entendu "Live At The Star Club, Hamburg", même pas, juste le premier titre.
001 Jerry Lee Lewis - Live At The Star Club, Hamburg (Bear Family) - Mean Woman Blues
Et voilà, t'as plus qu'à compter tes bleus, si tu reste assis tu va morfler ... Du repos, c'est ce que tu demandes?
Bon je n'ai pas pu m'en empêcher, un détournement de la fameuse phrase à propos d'une aristocrate qui s'est détournée de son amant roturier "Elle renonce à Peter" Vive la majuscule.
Revenons en à mon Opéra en cours. Je raconte et répète souvent que le genre est celui qui réclame le plus d'écoute, en ce qui me concerne en tout cas.
J'ai maintenant l'habitude de ce phénomène qui consiste à écouter en captant peu, puis à réécouter, en s'aidant du livret, d'un numéro de L'Avant Scène Opéra, en suivant l'histoire (Et avec Bernanos, c'est que de la pignolade hilarante, croyez moi), en écouter encore et encore... et parfois c'est soudain, à d'autres occasions c'est des apparitions par petits bouts.
Pour Poulenc c'est le cas, un peu comme Massenet, pas de longs instrumentaux qui nous aident à faire aimer l'Opéra, spécialité d'un Verdi ou d'un Wagner. Les textes et la musique sont intimement liés. Et je commence à goûter les grands moments.
Mais c'est trop tôt pour chroniquer.
Au passage cet exercice d'écoute m'a renoué avec la bonne habitude d'écouter un disque de long en large, quelque soit le genre, comme au bon vieux temps du vinyle et c'est souvent payant (façon de parler). Même si je ne m'interdis pas aussi de Papilloner, le tout c'est d'avoir quelques candidats à la découverte, sur la durée.
Et Peter? Le jour où je le découvre après pas mal d'écoute, cela a fait du bruit dans ma petite tête.
Zut, aujourd'hui le temps me manque pour bien me vautrer et m'étaler dans mon écriture. tant pis ou tant mieux (Qui a dit ça, qu'il avance!!)
Voici une artiste à qui le qualificatif de Générosité colle comme ... pas d'image qui me vienne, pas d'image hommage comme elle le mérite.
Tiens, un truc que je retrouve chez pas mal d'artiste US. GÉNÉROSITÉ!!
Je veux dire quoi?
Des artistes qui trippent, qui s'impliquent et pas seulement concernés, comme pas mal de talentueux Britanniques qui assurent mais...
la suite ici -->
Bon, j'avoue je me laisse influencer par les voisins blogs que j'aime fréquenter.
Je quitte mes Hardeux sur les conseils de Zevox pour retomber dans la Soul onctueuse et tendre.
M. Aaron Neville, que j'avais (un peu) oublié. Un timbre unique, cela va sans dire et c'est le Hugo qui a su réactiver mes neurones endormis, ceux consacrés à se laisser attendrir.
Je profite de cet aparté, même si je vais me consacrer à mon Mimms, à vous montrer et faire écouter de quoi il s'agit: entendez et préparez les petites cuillères pour vous ramasser:
001 Aaron Neville - My True Story - Gypsy Woman
002 Aaron Neville - My True Story - Be My Baby
Pour ceux qui ont survécu, je continue.... Revenons à ce Mimms qui a oublié, lui, d'être muet (comment éviter? Et j'espère exploiter ce facile filon encore [en me relisant je vois que je n'en ai rien fait])
DIAMOND HEAD's BRIAN TATLER Says It Was 'Great' To Perform 'Am I Evil?' With METALLICA
001 Diamond Head - Lightning To The Nations - Am I Evil
Voilà, vous écoutez et je stoppe là? Tout est entendu? Vous comprenez?
Non?
Ce titre est du groupe Diamond Head, sorti en 1980. Avant, pas mal avant les premiers METALLICA.
Comme tout blog amateur, mais surtout comme tout découvrateur curieux (quoi? du verbe découvrater!) j'aime me construire un fil, un chemin initiatique. À condition d'être guidé.
La musique Brésilienne, plus particulièrement tout ce qui tourne autour de la Bossa Nova, la MPB, Tropicalia m'attire comme l’ornithorynque est attiré par ... bon, enfin m'attire et me fascine.
Au passage, si l'un d'entre vous à des conseils de lecture pour plonger dans cet univers musical, je suis intéressé, avant de prendre le premier truc qui tombera d'Amazon.
Pour l'instant le camarade REVPOP, qui fut un grand curieux, m'a passé une liste d'indispensables à ses oreilles. Connaissant ses goûts je me suis approprié donc ce fil.
Fil mis de côté après le premier numéro consacré à Arthur Verocai et Chico Buarque
Souvenez vous, en tout cas moi je me souviens à vie de ce coup de coeur, le pont entre la Pop Brésilienne et les musiques de John Barry/Bonderie ou Schiffrin
Il y a des artistes que l'on aime, d'autres que l'on vénère, certains que l'on respecte... Daniel Darc, c'est différent.
Daniel Darc n'a pas été suffisamment aimé. En tout cas je sens, je sais que je ne l'ai pas assez aimé.
J'aurai souhaité davantage.
Toujours partagé par sa couleur pop des Taxi Girl, un peu retrouvé dans ses disques solo. Des mélodies davantage proches de Daho ou Jacno mais des textes personnels, émouvants, douloureux même.
Vivant et torturé il devait s'approcher et même atteindre les amours que vous portez à Bashung, à Gainsbourg.
Mais sa musique n'a pas été forte pour le maintenir parmi nous.
Dommage. Tellement dommage.
Entendez ses écrits. Aimons le un peu. Quand même.
001 Daniel Darc - Amours Suprêmes - La Seule Fille Sur Terre
002 Daniel Darc - Amours Suprêmes - J'irai Au Paradis
003 Daniel Darc - Amours Suprêmes - Ça Ne Sert À Rien
004 Daniel Darc - Amours Suprêmes - Amour Suprême
Bien vu le larmoyant! Tu as des images qui remuent plutôt?
heu oui, mais ça continu
Qu'est ce que j'aimerai soudain que mon blog soit très regardé, juste pour influencer quelqu'un quelque part qui a le pouvoir de...
Après avoir fini d'écouter les HUSHPUPPIES je pensais à BANGBANG et me disais qu'il y a à être malin, sûr mais aussi, surtout, avoir de la chance.
Je découvre une production vraiment excitante, une écriture de rock français qui renvoi la bande à BIJOU à ses gammes (Oui, bon, les jeunes, BIJOU, ça vous dit rien.. ok) . J'ai dit ne pas aimer dire du mal d'un groupe, mais là c'est pour la bonne cause, il s'agit d’espérer être la touche de hasard qui placeront cette bande sous de plus grands projecteurs.
Vous vous dîtes, il y en a tant d'autres.
Certes.
Mais maintenant que j'ai entendu les HUSHPUPPIES, alors je suis certains qu'il n'y a pas de raison. Sauf des mauvaises.
On écoute, et ça chante en Français, True French comme ils disent.
001 Le Bangbang - Le Bang Bang Ep - Pour Vivre
002 Le Bangbang - Le Bang Bang Ep - Quoique Les Gens Disent
003 Le Bangbang - Le Bang Bang Ep - Vie De Merde
Et tes petits génies, ils ont de l'image qui remue?
Ben tiens, dans ta face!!
Nous aussi on a des groupes malins. Tellement que sans la Borne, je continuais à penser à un groupe New Wave UK (un de plus, un de Tr??)
Et tellement malin qu'ils ont tout pour plaire vite ... c'es ça, vite mais vite fait.
Bon en Été j’imagine que l'on prend? (Même si sorti en fin 2007, automne? La saison des Babyboom?)
001 Hushpuppies - Silence Is Gold - Bad Taste And Gold On The Doors
002 Hushpuppies - Silence Is Gold - Down, Down, Down
Et un clip mali? T'as?
Yes, chaud devant, devant pas Devantf
Forcément après le Benjamin. J'ai failli ne rien en écrire. Je n'aime pas trop dire du mal quand je pense que je reste à côté, question d'intuition.
Mais le critique prévient "Une voix à adopter.."
M'a fait penser à ma révélation PÈRE UBU. Quand enfin la voix a pu trouver son chemin sur un de mes circuits neurologiques j'ai enfin pu adorer leur musique.
Alors, OK.
Face à un plat de chili (Que c'est de moi) un fond de blanc pas dégueu. Mon chapeau paillette sur la tête (Reste d'un casting humiliant aux Chippendale). tel un vrai French Gardien de Vache je m'y suis remis.
Et doucement, la petite ébriété aidant et ce joli titre "Happy As Can Be", comme pour PÈRE UBU - j'ai fait fonctionner les mêmes mécanismes - je le propose avec le sourire.
001 French Cowboy - Baby Face Nelson Was A French Cowboy - Happy As Can Be
002 French Cowboy - Baby Face Nelson Was A French Cowboy - Leather Boots
003 French Cowboy - Baby Face Nelson Was A French Cowboy - Supermarket
Bon, c'est vrai, issu des LITTLE RABBITS, c'est que ça n'a plus grand chose à voir. Allez pour le souvenir.
005 The Little Rabbits - No Album - La Mer (Mais si tu connais)
006 The Littles Rabbits - 40 Ans De Rock Francais Vol 4 - La Piscine
007 The Little Rabbits - Juke-Box Mental # 20 (Par Sb) - Yeah
Finalement c'est arrivé. Je n'ai pas été original. C'est LA SUPERBE qui a été ma révélation.
Il y a peu, dans une autre chronique je me plaignais que la chanson POPurl française n'ait pas suivi les chemins d'artistes comme Manset, Ferrré, Goraguer, Colombier, Gainsbourg, Vannier (Bashung aussi? Non, pas chez moi, mais le problème c'est probablement moi. Ne nous fâchons pas)
Audacieux, décomplexé et orgueilleux. Rester sensible à la délicatesse des Debussy, Massenet. Entraîner les grands ensembles dans des constructions baroques aux risques du ridicule, de la boursouflure. On a rien sans rien.
Et nous aurions été les meilleurs. Moins POP qu'un Burt Bacharach mais bien plus Baroque. Moins charnel que les Italiens, moins sanguins que les Espagnoles. Mais tellement raffiné!!
Juste une classe à nous.
Et puis un jour je me suis noyé dans LA SUPERBE de Biolay. Un disque qui a cramé ma tête (malgré la noyade, ma boite crânienne est étanche) Le disque qui m'empêchait d'écouter d'autres albums POP anglo. Il n'y avait que le gros Blues ou le Rock gras qui m'arrachaient à la fascination.
En Baroque c'est nous les meilleurs. Maintenant. Du chauvinisme comme je l'aime.
Et voici que la Borne propose ce TRASH YÉYÉ. Tout aussi dangereux.
Les textes? Bruts et grandioses.
Maintenant il faut que je m'en arrache.... c'est dur. dur.
001 Benjamin Biolay - Trash Yéyé - Qu'est-Ce Que Ça Peut Faire
002 Benjamin Biolay - Trash Yéyé - Cactus Concerto
003 Benjamin Biolay - Trash Yéyé - Laisse Aboyer Les Chiens
Et alors? La vidéo? Y'en a, hein? hein?
Oui, mais l'officiel est .. hum ... c'est ça. Hum.
J'ai un accent de merde en Anglais, je n'essaie pas. Mais je me promets sur la tête sur le billot que si je devais en choisir un, ce serai celui du chanteur de Art Brut.
Je me souviens? (un point d’interrogation, pour marquer le doute) C'est aussi ce qui m'avait séduit dans les groupes punk anglais. Ça a une de ces gueules, prolo flamboyant, arrogant et d'autres truc en ...ant
Et puis un album qui a des titres comme "Pump Up The Volume", "Jealous Guy", "I Will Survive" et qui sont des originaux, il n'y avait qu'un anglais pour faire ce pied de nez.
001 Art Brut - It's A Bit Complicated - Direct Hit
002 Art Brut - It's A Bit Complicated - Late Sunday Evening
003 Art Brut - It's A Bit Complicated - Nag Nag Nag Nag
Je serai DJ, j'enchaînerai bien derrière le Dinosaur Jr - qui aura vite fait de vider la piste, mais je suis un mauvais DJ - j'enchaînerai écrivais-je avant cette aparté bien longue qui fait perdre le fil, j'enchaînerai sur ce "I'm a Man" version qui m'a bien réveillé et du coup un truc genre "Shining Bright Star" ça a fini par m'achever (du coup pourquoi me réveiller)
Enfin je comprends le terme de Dance Floor
001 Black Strobe - Burn Your Own Church - I'm A Man
002 Black Strobe - Burn Your Own Church - Shining Bright Star (Juste ÉNOOOOOORME)
Ça fera des mini chroniques. Une journée consacrée à surfer sur des genres différents, le fil? La chronique "Borne D'écoute" de MAGIC le journal.
J'en suis à 2007, mais j'ai eu soudain l'envie de partager, au moins ce coup de coeur.
Je sais, 21eme siècle, fin des groupes à solo de guitare à ne plus en finir. Mais moi, j'aime, et je cherche encore et toujours des héritiers à Neil Young, au moins dans l'esprit.
Et j'étais en train d'oublier un de ses rejetons sorti du miroir.
Je vais encore prendre le temps de pénétrer cette oeuvre considérée comme un de nos plus grands Opéra.
Mais pourquoi se jeter vers la fin? Parce que je savais que c'était un sommet dramatique et peut-être que les nouvelles habitudes d'écoutes offertes par le numérique l'autorisent (One point for me)
Quand je tombe sur un roman dont le mécanisme, n'est qu'un seul ressort qui doit zébuloner à la fin, je préfère me jeter sur ce final et revenir calmement sur la création. Moins d'énervement et donc une lecture plus attentionnée et si l'ennui point (Poindre, vite vérifions le présent de l'indicatif, je me méfie des verbes qui finissent en D) c'est que le livre était un leurre.
Touristes vous êtes. Avec votre amour au bras, vous entrez dans un bar. On vous le recommande si vous n'avez rien contre la musique locale.
Bon, vous revient en mémoire la grande scène des Blues Brothers dans le bar à cow-boy. Vous rangez votre sourire en mémoire, histoire de pas trop la ramener. Bon, de la country, si la bière est fraîche...
Les lumières se tamisent, et soudain un son violonneux plutôt inattendu. Et cette voix qui enchaîne, ce chanteur qui ne regarde que madame. madame qui tremble.
Merde il envoûte ma nana... même pas le temps de réagir, que vous voilà pris vous aussi dans un tourbillon de plaisir.
Ce parfum cajun, harmonica, pedal steel, blues, guitare profonde, piano bar, cuivre stax et cette voix.
Et la bière qui n'a rien écouté est chaude maintenant ... sans importance.
000 Doug Sahm - Sir Douglas Quintet + 2 = Honkey Blues - Whole Lotta Peace Of Mind
Ce mec est juste fabuleux ... Il m'a complètement remué en quelques chansons (Encore un coup du Dico Assayas)
Je ne suis pas superstitieux. Je ne sais pas trop pourquoi je vous écris ça, la suite n'a pas grand chose à voir. Disons que c'est dit.
Question: Un état mental particulier change-t-il la musique que l'on écoute. J'entends que cela change la perception. Oui, c'est évident. Mais est ce que la musique elle même ne se transforme pas?
Charlie Parker que je vous avais proposé, "With String" (Non, ici, String dans le sens de Corde, rien à voir avec Charlie à la Plage) c'était un Charlie qui m'accompagnait dans un moment de manque, profond. Il tombait à pic... Et cet accompagnement, en le sublimant, me permettait ensuite de faire face. Viva la musica!!
Maintenant que je retrouve un très cher ami, qu'un autre peut-être pointera le bout de son nez.
Maintenant que je décide que quelque chose doit se passer. Reprendre la course d'obstacles vers les sentiments.
Voici Charlie, mon Charlie qui me revient. En ordre de bataille.
Jugez moi cette prise. Vous comprendrez mieux l'histoire des Boppeur qui décidèrent de jouer vite, plus vite afin de laisser la plupart des blancs-becs sur la carreau. Pas Cool!! Non Be Bop Ho lala.
001 Charlie Parker & Dizzy Gillespie - Bird And Diz - Leap Frog
C'est compliqué l'admiration qu'ado nous pouvions avoir pour des artistes. En particulier pour des artistes que nous suivions depuis leur début.
Si le grand succès public était au rendez vous alors nous pouvions les bouder, par snobisme, comme si il y avait trahison ...
Mais si nous décidions qu'ils méritaient le TOP 10 et que les ventes ne suivaient pas, alors nous maudissions le goût de chiottes du public ... dont nous ne faisions pas partie, bien entendu (ou alors la course de l’œuf ... attention calembour hermétiquement fermé)
C'est l'histoire d'un groupe anglais, groupe de guitare, qui démarre l'année 70 avec un album bien rock, bien tendu, mon premier, que je découvrirai plus tard. Une chouette formule qui sera bien exploitée par nos ex psyché, les Status Quo.
Mais chez Wishbone, il y avait une exigence qui poignait (Ha ce plaisir du verbe poindre)
He bien le Devantf, ça fait un moment que cela le démange.
J’ai un ami qui ne jure que par leur album « Shake
Some Action ». Je le connais bien cet album, acheté à sa sortie. Sympa,
content, un peu écouté. Pas davantage.
Mon ami, lui il se jette sur le parquet du sol de
son salon, saute en l’air de bonheur, monte le volume … oui, parce que
le volume. J’y reviens.
Chez les Paps, ils étaient nombreux à aimer
revendiquer ce groupe comme étant indispensable du rock. Moi, je me
souvenais de mon vinyle, alors bon OK.
J'aime le lyrisme, j'aime les critiques amoureuses et subjectives, j'aime qu'on aime avec force.
Alors je vais parler d'un GRAND. Mais je vais laisser parler d'autres. Laissez moi ma naïveté sur ce coup là.
Le milieu d'artiste est un milieu ambigu, complexe. Mais le jour où certains de mes admirés décident de remettre en selle un GRAND, j'ai VU qu'il y avait une dose d'admiration juste énooorme.
Je vais choisir en fin de parcours une ou deux vidéos Youtube de ce merveilleux concert où vous croiserez les regards de Bruce Springsteen, Elvis Costello ... ça c'est pour mes admirés .... de KD Lang dans les choeurs, J. Brown, T Bone Burnett, Tom Waits... j'en oublie.
Ci dessous la phrase qui a bousculé le programme de mon blog, qui repousse à dans pas longtemps mon Roy Orbison.
Phrase de Simon Reynolds extraite du livre "Bring The Noise" lors de son article et interview de Morrissey à la sortie de l'album solo "Viva Hate" en 1988.
"Celui qui comprend le poignant est celui qui à déjà chéri sa souffrance, qui a essayé de la prolonger, qui a joué à l'exacerber ou qui est revenu dessus longtemps après avoir réussi à s'en sortir, celui qui préfère la compagnie des fantômes à un quotidien sans rêves."
Amusant. Et vous, jamais par engouement frisant un fanatisme temporaire vous ne vous êtes jetés en quête d'artistes qui ressembleraient, qui s'approcheraient, qui s'inspireraient de votre chouchoute du moment?
Moi, c'était Kate Bush. Tout, tout pour elle, beauté envoûtante, sensuelle et attirante. Si talentueuse. Un peu comme une version visible et sexuée de l'univers du roman "Parlement des Fées".
Magique.