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samedi 9 juillet 2022

Yoko? Ho no! Mais si: Madame Ono Aka Yoko


J'ai mis tout mon talent dans le titre, j'avais aussi "Si Yoko m'était Konté" une fausse contrepèterie qui ne menait nul part.

Je ne tenterai pas mieux que deux papiers du blog de Ranx

Celui ci pour ce portrait fouillé de la dame au parcours artistique passionnant et unique qui ferait penser à .. he ben non, unique en fait.

https://ranxzevox.blogspot.com/2022/06/lunivers-approximativement-infini-de.html 

Et celui là pour expliquer l'album choisi et présenté ici

https://ranxzevox.blogspot.com/2016/09/oh-yoko.html

Mais avant tout


Mais oui tu te doutais bien?

Un élément pour la suite, cette chanson est composée par Madame Ono, si si (pas tout le temps, mais de temps en temps je la referai cette bonne blague) et elle aurait sa place sur l'album d'Elvis Punch The Clock.

Tout l'album hommage à Yoko (1984 Every Man Has A Woman) raconte le même phénomène, de sacrés titres, bien solides qui ne demandent qu'à être repris, des titres qui résistent aux changements d'époque, d'interprètes et d'arrangements.

Il y en a même qui disent (sur le ton de LangDePu) qu'ils y gagneraient à... Tss tss.

Écoutons plutôt, cet album pas choisi au hasard, quand Ranx écrit

Approximately Infinite Universe n'a rien d'un disque tête de gondole, il est beau comme un trésor que l'on rechigne à partager.

Je devine l'astuce du "Interdit d'écouter", l'argument qui incite au dressage d'oreille et qui suppose du temps d'adaptation. Un peu, pas trop.

Et si vous avez le gout du son Seventies alors l'effet est immédiat.

Tiens ça me fait penser au disque de Bon Jovi 100,000,000 Bon Jovi Fans Can't Be Wrong

- Quel rapport?

- J'y viens, j'y viens

La palette des genres est large, la cohérence est assurée  et je reste surpris de la qualité de toutes les chansons, toutes et pourtant il y en a un paquet. Avantage? Désavantage? Pas de gros tubes qui se détachent donc l'écoute gagne en liberté (c'est ça ton "Pas tête de gondole"?) 

Assez déblatérée. Des preuves.

Death Of Samantha


Peter The Dealer (Lennon?)


Move On Fast

Je me souviens de ces moments sofa écoute entre potes. Une promenade sur cet album - j'invente hein! - pouvait donner des échanges sur la voix, le chant, le timbre...

Sage. Manque de. Pas assez de... C'est au début, à mes débuts le ralentisseur. Il y a des voix désagréables qu'il faut surmonter quand l'entourage promet de la belle ouvrage. Pour Madame Ono (Yes, yes, j'avais prévenu) c'est l'opposé, c'est maîtrisé mais ne correspond pas au portrait qui promet des montagnes russes, des piques acérés et des chutes vertigineuses.

Médisons et méditons les amis
En attendant une Ranx's Sélection

Shiranakatta (I Didn't Know)

I Felt Like Smashing My Face In A Clear Glass Window

I Have A Woman Inside My Soul

(Je prends les devant... d'où mon pseudo)

Maintenant que je connais bien cet album, il m'a servi de bande son lors d'une soirée avec des amis. Pas en fond sonore habituel, mais dans un espace vide d'occupant, en boucle, ainsi par exemple quand je me déplaçais ouvrir une bouteille, une supplémentaire, j'avais un accompagnement et une écoute attentive. Si si (Ono, Ono)..

J'en étais où? Ha oui
Maintenant que je connais bien cet album je comprends mieux Ranx et son
 "...que l'on rechigne à partager"
C'est que plutôt entendre des jugements tièdes on préfère garder l'écoute pour soi.

Et maintenant pour ne pas conclure, 

la dernière fois j'évoquais ces artistes aux répertoires rassurants en qualité et quantité pour nos vieux jours qui donnent un moyen supplémentaire pour s'accrocher à la vie , vous savez du genre "non, non, attendez, je n'ai pas encore tout écouté... je vous préviendrez...revenez dans quelques années on fera le point"

Jetez un coup d'oeil sur le répertoire de la dame et ajoutez la à la liste

À suivre?

À suivre!

PS: Que Drop je? L'album et aussi l'hommage. Kdo

vendredi 1 juillet 2022

A propos. Chris Bailey & Richard Thompson (Oui, comme ça)

 


Il y en a comme ça des artistes. Que l’on veut aimer, coute que coute, faisant fi des premières impressions, des arrangements dépouillés. 

C’est l’instinct qui parle. Le fait de ne pas ou plus avoir de gros succès public n’est pas THE critère mais il est souvent présent, mauvais karma, pas le temps d’une grande réputation et déjà confidentiel. Alors tu penses, le dépouillé. 

D’autres ont pu s’installer, construire une relation.

Des noms ! Des noms ! 

Là, maintenant, je propose Chris Bailey et Richard Thompson.

J’avais préparé une blague de mauvais gout, la voici : 

« Un de ces deux artistes est mort, sauras-tu le désigner, la première bonne réponse recevra une récompense »

« C’est Richard Thompson qui l’emporte, il a vite répondu au jeu concours »

Je pensais développer plus loin, vérifier que ce n’était pas le décédé qui m’avait répondu en vérifiant le cachet de la poste…

… Puisque Chris Bailey est mort le 9 avril.

Je suis coutumier du grand n’importe quoi, mais là c’était le pompon.

- Ceci dit, hypocrite, lu l’as bien casé là !

- Oui, mais je compte bien utiliser l’idée pour une prochaine fois, il y a de la matière brute.. 

Donc Chris Bailey et Richard Thompson.

Dans ma cave à musique, je les visite comme on visite un coin grand cru, loin d’avoir tout goûté, pas envie de précipiter, juste savoir qu’ils sont là et que je viendrai m’y servir.

Chris Bailey, contrairement à la chronologie normale, c’est par le dépouillé, le pas évident, le limite maquette que j’ai senti pouvoir aimer.

Exemple : Chris Bailey “look at me”


Tellement convaincu, sachant que je n’écoute pas volontiers le dégraissé musical. 

Pas d’explication rationnelle, juste suffisamment touché pour savoir.

Richard, différent, plutôt un quiproquo. Sûrement une lecture d’article, un coup d’œil sur AMG, un album à la médiathèque et ce titre … quasi trente ans, encore il me frissonne – pour sa partie solo guitare implorante (au milieu du titre pour les Z1patient)


Beaucoup d’album, une réputation, une grosse, des albums souvent classés parmi les discothèques idéales avant que tu ne meures il te faudra écouter etc… Et puis Fairport Convention, le folk anglais ? C’est comme ça que j’y suis entré, et si j’ai écrit autre chose il faudra me croire aussi.

Pour cette chronique je décide de chercher pour chacun le premier album solo. 


Le Richard avec des titres âpres, du Pogues peu dansant. Un zeste de ballade folk au pieds de plomb. Radin en guitare (RADIN !!!) Pas une conquête facile.


Nobody's Wedding



The Angels Took My Racehorse Away


Et le Chris


Rescue



Ho et puis ce mix bien venu.


Pour clore et turer, puisque je parlais de chronologie non respectée à propos des deux. Juste comme rappel


Saints « Perfect Days »



https://www.youtube.com/watch?v=80muImiU2LI


En fait, à l’époque je les avais bien loupés (Starshooter n’aurait pas repris ce titre ?)


Et un chouette composition de Richard, époque Fairport, sa voix n’avais pas encore mué.



https://www.youtube.com/watch?v=uvUqGxwpdio


Prochain papier, reprise du jeu concours... j'attends encore un peu...