Ensuite pour tirer Everett de son enveloppe physique, fallait bien placer ce petit papier pour en savoir davantage sur le Dan.
En attendant j'ai ma dose de rock nonchalant, il manquerait plus qu'à mettre un album, un titre sous les projecteurs. En attendant j'ai pris le dernier.
C'était donc l'urgence 2.2, plus soudaine qu'urgente en fait. La véritable urgence, le papier que je garde en tête mais qui s'est fait distancer par d'autres... Cest celui là
Présent dans toutes les listes qui conseillent ce qu'il faut écouter avant d'être sourd, de mourir ou d'avoir tout entendu sauf Tino Rossi.
Attention, c'est dit partout: chef d'oeuvre!!
Cela intimide, surtout quand cette dimension n'est pas comprise, je parle pour moi.
Dans ces cas-là, j'insiste.
Première facilité, j'aime les disques de Richard Thompson, mais celui-là moins jusqu'à il y a peu.
Il n'y en a pas de deuxième.
Alors je lis pour me convaincre, je lis et je relis. Pour moi ça marche la plupart du temps.
ET?
ET j'écoute... Par exemple la deuxième partie de ce titre m'a emporté
When I Get To The Border
Il faut dire que chez ces gens-là, le Thompson surtout, on joue de la guitare comme j'aime et que dans cet album... et bien non, pas de guitare comme j'aime, de la guitare pour accompagner, au service des compositions.
Et puis avec le temps - et Fairport Convention - j'ai pris un peu goût à un peu de folk britannique, un peu.
Et contrairement aux Waterson, une belle voix à la ligne claire et forte (qui fait moins peur)
Down Where The Drunkards Roll
Une autre chanson a servi de passage, un air à la Pogues.
The Little Beggar Girl
Il est content le Antoine.
Il a ajouté un disque à ses plaisirs d'écoute.
Certes, lettres de sang sur une pochette, je comprends que c'est du sérieux et dès que l'on plonge dans les textes, comme cette citation, "il n'y a rien à la fin de l'Arc En Ciel".
Avant de sourire, on regarde derrière son épaule que personne ne nous voit ricaner.
The End Of The Rainbow
Quoi, quoi?? Je fais ce que je veux!! Et puis vous avez le texte, alors cadeau
Et pour se quitter, car après tous les efforts doivent être partagés et deux avis valent mieux qu'un à condition que le sien soit compté. (Je m'interroge encore sur le sens de cette formule)
A vous d'aller y coller une oreille.
En attendant une tite vidéo du monsieur à la guitare, après tout moi tout a commencé avec ceci
Hard On Me (jouer fort, son est pas trop mal, j'ai hésité avec la version studio de l'album "Mock Tudor")
Eh bien, je vais à la maison sur la colline, L'endroit où ils vous donnent des pilules Les chambres sont toujours froides, Elles ne sont jamais douillettes Où ils donnent trois costumes par an Et à Noël, une bouteille de bière Et à Pâques, le maire vient, Il est toujours souriant Où les vieilles dames sont assises près du mur du jardin Et elles n'entendent jamais le chant de l'oiseau bleu Ne remarquent jamais les feuilles qui tombent car elles sont toutes folles Là où le bus rouge se tient près du grand portail Le bus rouge qui est toujours en retard, Tu sais pourquoi il est toujours en retard Car il est toujours vide
Drôle, drôle, drôle, drôle, oh si drôle que ça me fait pleurer Drôle, drôle, drôle, drôle, oh si drôle Seigneur, parfois je souhaite pouvoir mourir.
Cette vie de païen me déprime, mon front est rempli d'un pli et d'un froncement de sourcils. Mes paupières sont aussi basses que possible, mais je ne dors pas. Je me promène dans ce Brixton Square avec les bouteilles éparpillées partout Sous les tables et sous les chaises et elles sont toutes cassées Où le gros visage rouge de l'homme de main dit : "Hé, tu as mangé quelque chose ?". Il sort ses dents jaunes, elles sont faites pour mordre. Je n'ai pas un sou et je ne sais pas comment je vais payer le loyer. Je pense que je vais me tourner vers le crime et gagner de l'argent. Alors si tu connais un moyen de me sortir de ce spectacle, tu sais Vous pourriez me donner un éclat doré mais vous n'essayez pas Tu ne lèverais jamais une main normale, tu me traites de paresseux Qui sur terre comprendra un jour que j'essaie vraiment ?
Alors je vais à la maison sur la colline, l'endroit où ils vous donnent des pilules Et où les médecins ne tuent pas parce qu'ils sont si gentils Où le bus rouge se tient près de la grande porte. Le bus rouge et il est toujours en retard, vous savez pourquoi il est toujours en retard Parce qu'il est toujours vide
Je me promène sur le Hors Série de R&F 2022 "Une Histoire du Rock&Roll en plus de 650 disques"....
- Dis donc c'est pas le même que celui que tu as acheté il y a peine plus d'un an, juste deux ou trois pages d'ajoutées?
- C'est pas le propos mais c'est vrai
... je tape pour commencer sur l'année 1974, année de ma naissance à la musique et je remonte le temps, afin de piloter une compilation années 70 en espérant faire des découvertes. Où me plonger davantage dans un album survolé.
Kevin Coyne, je crois savoir qui il est et ce qu'il a fait... !! ??
En fait pas du tout. Mais vraiment pas du tout.
Le choc.
Eastbourne Ladies
Dans ces cas je cherche à lire un peu sur le bonhomme. Le "Dico Assayas", le P Robert "Itinéraire Bis en 140 albums essentiels" par exemple.
Le parcours humain et musical est exemplaire, émouvant. Ouvre de nouveau le débat sur l'influence des choix de vie dans la création - ce qui ne fait pas de doute - et aussi dans l'écoute ce qui ici est évident.
Rare que je communique sur des éléments touchant la vie d'artiste, je fais exception ici, l'envie est tellement forte de partager mon sentiment, j'ai failli écrire émotion
1967. Il décide de devenir travailleur social à l'hôpital de Whittingham. Il s'occupe surtout des vieillards et de personnes présentant des troubles psychiatriques. 1969 il descend à Londres, poursuivant la même activité dans le quartier populaire de Camden, où il s'occupe des alcooliques et des marginaux désaxés.
Dico Assayas 214
Et moi je plonge comme on plonge dans la musique de Bob Dylan. Pas pour la similitude musicale mais pour la surprise de ne plus décrocher sans comprendre ce qui séduit: pas une voix phénoménale, pas d'esbroufre musicale ou virtuose.
Apre, rude, du caractère, des aspérités et surtout surtout ... je laisse la place libre pour un mot ou un groupe de mot qui ne vient pas.
Old Soldier
Jackie And Edna
Cheat Me
Bon, c'est que j'ai une autre urgence, ce qui explique le #1 A tout à l'heure
PS:
Le bus rouge et il est toujours en retard, vous savez pourquoi il est toujours en retard Parce qu'il est toujours vide
Je cherche à comprendre ce que cela peut signifier. Une idée?
C'est malin, non, j'aurais la capacité d'apprécier ce folk au chant grinçant.
Mon idée initiale était de chroniquer un album de Richard & Linda Thompson "I Want To See The Bright Lights Tonight"
Parce que j'apprécie les albums plus tardifs de Richard (Quoi? On finira bien par se rencontrer et je lui dirai "apppellleu me Antoyne") et qu'ensuite ce disque se classe très souvent comme un indispensable toutes époques - et genres? - confondu.e.s ....
.... Et que j'ai eu du mal à l'appréhender.
Lors d'une interview de Richard Thompson: il se souvient de sa participation à un album de Lal & Mike Waterson "Bright Phoebus": avec une belle lumière dans le regard - dixit le journaliste - il qualifie l'oeuvre d'un des "meilleurs disques Britannique" ...
I'll swear his eyes sparkled and a look of profound happiness came over him
- A great record, for me, that's the best British record of all time
... De tous les temps!!" Ha oui, quand même et puis c'est monsieur Thompson qui le dit!!! (Et on finira par se rencontrer...)
Alors j'y retourne "Fine Horseman"
"Winifer Odd"
Winifer Odd
Est née par un froid matin de mai en juin
Dans la chambre de sa grand-mère
Et ils ont attendu toute cette journée que le mois de mai revienne,
Mais il n'est jamais revenu.
En allant à l'école :
Les professeurs étaient tous d'accord pour dire qu'elle n'était la dupe de personne,
En fait, elle était plus intelligente que la plupart.
Et ils attendaient la carte du conseil pour obtenir son diplôme,
Mais elle s'est perdue dans le courrier.
Tomber amoureuse :
Elle est tombée amoureuse d'un garçon de dix-sept ans,
à l'âge de trente-quatre ans.
Et elle a attendu tout cet automne qu'il devienne grand et mince,
Mais il était gros et petit.
En attendant Dieu :
Elle s'est penchée pour ramasser un objet scintillant et a été renversée par une voiture.
C'était sa bonne étoile.
Et elle attendit que la Mort vienne l'envelopper chaudement,
Mais il n'est jamais venu.
Voilà pour l'amertume, pour ce chant grinçant sans lyrisme qui serre les tripes et si frisson c'est le froid qui l'inspire, pas l'émotion.
Ou bien une mélancolie froide.
Pourquoi insister alors? Comme pour la Guinness, je devine qu'il y a une barrière qui se dresse entre mon goût et celui de tant d'autres et je déteste cet obstacle, il m'occulte une réjouissance que j'entrevois sans la ressentir.
D'ailleurs comme pour la Guinness, il n'y a pas que des moments de contrariétés.
"Rubber band"
"The Scarecrow"
Peut-être en fermant les yeux, un pub éloigné du centre ville. Prenons Richmond. Une journée froide de printemps.
Un concert organisé par le circuit folk de la région.
J'entre ...
Enfumée la salle? D'avant l'interdiction de cloper dans ces établissements?
Du bois, table en bois, chaise en bois, lambris grossiers. J'y tiens.
Je pense le public jeune - années 70 - donc enfumée.
Ce folk, peace and love? Baba Cool? Baba Cold?
Je commande une Rousse au bar. Je peux imaginer pour la musique mais pour la bière je ne prends pas de risque.
J'écoute les musiciens et chanteurs.euses serré.e.s (ça m'amuse) sur la petite estrade. Nous sommes nombreux je devrai avoir chaud et pourtant je regrette mon pull à col roulé laissé à l'hôtel.
Forcément la musique.
- Bonjour, vous avez du vin chaud?
Ha, je commence un peu à apprécier... Mais trop tard, je boucle.
Ceux qui disent "C'était mieux avant", si on les laisse aller jusqu'au bout de leur raisonnement ils ajouteraient "J'étais plus jeune"
Ce que j'aime dans la nostalgie c'est celle qui ne me concerne pas, pas "ma" nostalgie de moments vécus puis fantasmés pour le plaisir d'y repenser mais de moments d'avant avant.
Comme Nicholson je peux parfois m'y projeter en image et en son. Ils n'ont pas été vécu alors je ne me gêne pas à les imaginer.
Facile avec le Bebop de Fats.
Je reprends paresseusement ce fil Jazz distendu mais pas encore rompu. Dernier papier Avril 2021, ha oui quand même.
Surtout que je décide raccourcir cet échange car j'ai un autre sujet urgent (?) qui pousse.
Littérature, cinéma alimentent le film que je me fais. Etonnamment mon imagination se contente du lieu où les musiciens jouent.
Sombre, une scène au fond, des détails comme un plafond trop bas pour le bassiste qui se déplace pour éviter de s'y cogner.
Un bar fortement éclairé.
Les couleurs? À peine prononcées.
Modeste je suis, au lieu de fermer les yeux et de penser que je suis ici le souffleur à la trompette faisant preuve d'un swing enthousiasmant et séduisant, non, pas du tout, je ferme les yeux et je m'imagine assis un verre à la main, parfois pour faciliter la plongée onirique j'ai VRAIMENT un verre à la main.
Et j'écoute. Et je regarde jouer.
Je sais que Pascale me parlera de "Jazz à Papa"
Pourtant il y a dans ce son une clarté une simplicité réjouissante. Une fraîcheur et une énergie qui donnent envie de danser, bouger, se déplacer comme Kelly sous la pluie.
Étrange cette distorsion entre le destin des musiciens et ce qu'ils apportent en vitalité.
Nostalgia
Dexitivity & (Pour Dexter Gordon)
Dexter's Mood
Avant de se quitter.
En parcourant l'article de PASSEPORT POUR LE JAZZ (une bible musicale pas un dictionnaire) est évoqué un concert émouvant sur le papier, un des derniers de Charlie Parker avec Fats Navarro, Bud Powell au piano, Curley Russel à la basse et Art Blakey à la batterie.
Je picore pour le plaisir et toujours pour ce même plaisir à partager je l'ajoute au DROP: "Complete Live At Birdland May 17, 1950"
Il y sera aussi question de Santana, Bruckner et Zombie. Il n'y aura pas de transition ou si peu.
Au début le château on ne comprend pas... mais les choses s'(éclaircissent au fur et à mesure? Non, radicalement à la deuxième partie, pour la première partie nous penserons tous ensemble (allez tous ensemble!!) qu'un château c'est beau.
Papier 1
Del Shannon! C'est Runaway, le Vanina de Dave (ha oui, vous étiez pas prêt). C'est tout? C'est déjà beaucoup.
Mais dans le dico Assayas Del Shannon ce sont plusieurs colonnes.
Je suis envieux du ton, de la qualité et de l'humour, dire du bien d'un travail n'est point facile, alors que démolr;;;
Les deux albums que je propose en DROP deux perles quasi oubliées. A rapprocher du "Odessey & Oracle" des Zombies.
La pop fin des années 60. Celles que l'on qualifie aujourd'hui de Pop Sunshine ou Baroque a eu sa traversée du désert, en plus courte nous pourrions penser à Mozart. Hein? Bon, OK, non.
Pour rappel, je me souviens de la critique de R&F sur le Moonflower de Santana et de ce titre
Et le critique d'évoquer une reprise d'un groupe obscur des années 60
J'en profite, le premier papier est dans ce registre.
Zombies, aujourd'hui leur album est systématiquement (souvent?) classé dans les indispensables. Profitant du retour de cette pop maniérée et mélodique aux belles harmonies dont les champions restent les .... Pffff Vous n'avez qu'à savoir.
Del Shannon
Deux albums, pépites sous la vase? Disons qu'en plein boum des Beatles et Stone il y avait volonté d'écrire plus ambitieux sans renier ce qui a fait ses succès (il en a eu des nombreux)
Je suis encore à l'affût de cette musique.
Tomber sous le charme d'un style et entendre qu'il y a foison de belles découvertes que l'époque a dû trier - aux urgences - pour ne conserver qu'une partie, le reste n'ayant pas eu la chance d'être promu ou mécéner ... oubliettes mais enregistrées.
Fin de siècle, soudain un engouement et envie de retrouver cette magie des fées. Pour en citer au moins un (1994). La pop sans rock
Cardinal - You've Lost Me There
Et pour en revenir à Del Shannon, trente ans auparavant
Silently
Et oui, je fonds, des violons, beaucoup, de la flute, des clochettes, des cuivres, du voilage dans le chant.
Tout nu sautillant dans les prés, avec une météo adaptée bien entendu. Evidemment sans musique moins de charme davantage d'outrage.
Encore un ou deux titres avant de passer au deuxième papier
Silver Birch
Sans oublier...
Runaway '67
Dans votre drop si vous le souhaitez
Et maintenant sans transition
Papier 2
Du contexte et du Château, celui de Hohenzollern du village de Sigmaringen
Cela commence avec mon obsession, en savoir davantage sur ce pan de l'histoire de France. Fin de la deuxième guerre mondiale, fin? Pas encore tout à fait, le gouvernement nazi décide de déplacer l'état "officiel" français - fuyant les alliés - à Sigmarigen, Des dizaines voire des centaines de milliers de français s'installent comme ils peuvent.
Le gouvernement dans le château de Hohenzollern. Pétain, Laval passifs et se considérant comme prisonniers tandis que d'autres politiques tentent de maintenir un semblant de juridiction dans un petit espace que les officiels allemands baptisent français et extraterritorial.
La grande vedette de cette période? Céline alias Docteur Louis-Ferdinand Destouches.
Il apparaît souvent dans le travail de l'historien JP Cointet
Indispensable pour mettre un peu de raisons dans ce qui est tentant de juger comme folie pathétique.
Réitérer ce que le Général De Gaulle a su faire d'Angleterre.
Ce qu'il y a de fantastique, au sens premier du terme, ce sont les lieux, le village, le château. Je devrais écrire fantasmagorique.
Je décide de lire la version des faits par Céline (D'un château à l'autre), le roman de Assouline (Sigmaringen) et ho surprise les mémoires du dessinateur Philppe Druillet qui nouveau né sera soigné et même sauvé par Céline ... à Sigmaringen.
Au moment où je vous écris je termine le livre de Assouline, qui évoque surtout la vie du château. Avec comme personnage principal le majordome, position idéale d'observateur combinant les valeurs d'aristocratie héritées de ses maîtres et...
... un amour de la musique en général et de Schubert en particulier.
C'est cette lecture qui m'a décidé à retourner vers ce genre: le LIED
A tout pêcheur tout honneur
Die Forelle
Et aussi et surtout
... Alors profitant d'une faille spatio-temporelle j'ai eu un regard vers mon futur.
J'ai 97 ans, je suis confortablement assis dans le jardin. Ceux que j'aime sont encore là. Toutes et tous.
L'image me renvoie un moment de solitude appréciable dans ces temps où lucide je sens bien que le manège tourne sans moi et tenter de comprendre les événements, les acteurs est fatigant.
De la musique?
Dans les années 40, 2040, les ALEXIA et autres DIS SIRI sont directement connectés à notre volonté, cela tombe bien, écrire et lire est pénible.
- Assistant ALEXISIRI!!
- Bling Blong Que puis je pour vous mon seiiiiigneeeur (J'ai choisi la voix de Jean-Marrais dans le Bossu)
- Ce soir je sais que j'ai fait le tour de tout ce que je peux comprendre et écouter.
- Blong Bling Mon seeeiiigneeeur est trop bon (Il y a encore des progrès de contexte à faire, même à cette époque)
- Pourtant, je me souviens de ma surprise en 2022. Du plaisir que j'ai eu à écouter quelques Lieder de Schubert.
- Blang Bloug La truite?
- Pfff tu me sais snob pourtant, non le voyage en hiver me semble plus adapté.
Des poèmes allemands mis en musique, voix & piano.
De l'austère. De quoi fuir quand on souhaite du bigger than life.
Mais c'était le bon moment, un moment sans désir de musique, besoin de silence, le texte de Assouline l'emportant, me souvenant de l'absence de détestation à mes premières écoutes.
Je plonge, je replonge.
Et ces interprétations sépia me jettent dans un futur proche et souhaité.
Quand pas de rejet, vient rapidement les termes de crépusculaire, de lugubre.
Et pourtant à travers cette grisaille je ressens comme un goût de vivre, un hommage à notre capacité de sentir, ressentir, discerner, vivre quoi.
Sur le dernier titre, le silence s'installe sans bruit (tant pis pour l'évidence) l'écoute du blanc, des rumeurs, du vents, de la maison qui craque etc...
Du bonheur
Pour finir
- Pas encore fini
- Bientôt
Dans les dernières pages du livre de Assouline
Brückner Symphonie 7, 2eme mouvement
Même émotion ressentie lors de la musique de Mahler utilisée dans le film de Visconti, mort à Venise.
Je découvre ce mouvement dans une conclusion de Assouline qui évoque une volonté d'Adolphe Hitler qui réclamait Brückner, cet Adagio qui l'émouvait tant.
Alors quand je me plonge dans ce délice mystique, j'ai encore un sentiment qui me noie. Une pensée qui rebondit d'un miroir réfléchissant à l'autre.