J'ai mis tout mon talent dans le titre, j'avais aussi "Si Yoko m'était Konté" une fausse contrepèterie qui ne menait nul part.
Je ne tenterai pas mieux que deux papiers du blog de Ranx
Celui ci pour ce portrait fouillé de la dame au parcours artistique passionnant et unique qui ferait penser à .. he ben non, unique en fait.
https://ranxzevox.blogspot.com/2022/06/lunivers-approximativement-infini-de.html
Et celui là pour expliquer l'album choisi et présenté ici
https://ranxzevox.blogspot.com/2016/09/oh-yoko.html
Mais avant tout
Mais oui tu te doutais bien?
Un élément pour la suite, cette chanson est composée par Madame Ono, si si (pas tout le temps, mais de temps en temps je la referai cette bonne blague) et elle aurait sa place sur l'album d'Elvis Punch The Clock.
Tout l'album hommage à Yoko (1984 Every Man Has A Woman) raconte le même phénomène, de sacrés titres, bien solides qui ne demandent qu'à être repris, des titres qui résistent aux changements d'époque, d'interprètes et d'arrangements.
Il y en a même qui disent (sur le ton de LangDePu) qu'ils y gagneraient à... Tss tss.
Écoutons plutôt, cet album pas choisi au hasard, quand Ranx écrit
Approximately Infinite Universe n'a rien d'un disque tête de gondole, il est beau comme un trésor que l'on rechigne à partager.
Je devine l'astuce du "Interdit d'écouter", l'argument qui incite au dressage d'oreille et qui suppose du temps d'adaptation. Un peu, pas trop.
Et si vous avez le gout du son Seventies alors l'effet est immédiat.
Tiens ça me fait penser au disque de Bon Jovi 100,000,000 Bon Jovi Fans Can't Be Wrong
- Quel rapport?
- J'y viens, j'y viens
La palette des genres est large, la cohérence est assurée et je reste surpris de la qualité de toutes les chansons, toutes et pourtant il y en a un paquet. Avantage? Désavantage? Pas de gros tubes qui se détachent donc l'écoute gagne en liberté (c'est ça ton "Pas tête de gondole"?)
Assez déblatérée. Des preuves.
Death Of Samantha
Peter The Dealer (Lennon?)
À suivre?
À suivre!
PS: Que Drop je? L'album et aussi l'hommage. Kdo
Pour signifier à mes convives qu'une soirée avait suffisamment duré, j'avais pour stratégie de mettre un disque de Yoko Ono, ça marchait très bien. Peut être que c'est pour ça que je rechigne à partager Approximately Infinite Universe, il aurait été foutu de leur plaire )))
RépondreSupprimerAvec Season of glass, Take me to the land of hell et la compilation Walking on thin ice, ce sont ses disques les plus accessibles, en plus d'être sublimes.
Ce qui n'est pas une excuse pour en rester là. C'est la partie expérimentale de son oeuvre qui au fil d'une vie devient la plus addictive. Et dans ce registre, personne ne s'amuse à en faire des reprises ))
Tu me fais penser à un débat sur un forum, un membre présentait je ne sais plus quel groupe industriel (Einstürzende Neubauten ?), j’ai dû émettre une opinion arrêtée et négative et il était parti sur le thème : qui a dit que cela devait plaire ? Il était tellement sincère et convaincu … Autre histoire similaire, dans mon premier boulot je côtoyais un musicien féru de musique dodécaphonique, que je jugeais ennuyeuse pour être poli. Lui aussi est parti sur une description enfiévrée. Ces histoires m’on fait au moins changer de mécanisme d’avis, pas le goût des autres, mais si je rencontre une personne enthousiaste, sans prétention je fini par admettre qu’il y a là quelque chose qui m’échappe, parfois cela peut me motiver, à chercher la « porte d’entrée ». Tout ça pour te dire que je commence à changer d’angle sur le mouvement FLUXUS (si c’est de ça qu’il s’agit ?) avant je n’avais à entendre que l’avis de mon fiston.
SupprimerEn ce qui me concerne, pour l’instant je reste sur l’idée d’un risque d’ennui, je ne pense pas que le sentiment de malaise soit un obstacle.
En creux un commentaire de ce que je ne connais pas de ,Yoko Ono.
Bah des opinion arrêtées et négatives, j'en ai donné des tas. Et je suis revenu sur une bonne partie d'entre elles. Tant que sur l'instant ça crée un débat, c'est cool. Je veux dire, on discute pas de l'avenir du monde. Et au final, le gars a raison, ça serait pas mal si les groupes arrêtaient un peu de ne chercher qu'à plaire au plus grand nombre, qu'ils prennent un peu de risque manière de faire avancer le schmilblick. Après tout, la plupart de ceux qu'on écoute encore 40 ans après ne sont pas forcément ceux qui ont ratissé le plus large à l'origine.
SupprimerPour la dodécaphonique, j'imagine que c'est comme pour le funk, le rock ou la biguine, difficile de prétendre aimer un genre dans sa totalité. Perso, j'en écoute, mais je suis incapable de reconnaître en quoi elle est dodécaphonique !
Si c'était pas qu'ils en font tout un laïus sur la pochette, j'en saurais carrément rien.
En fait, c'est juste une question d'instant. La musique, les films, les peintures, les livres, ils sont là et avec un peu de chance à un moment de ta vie, ça va faire une rencontre. Le truc n'est pas de tout assimiler parce qu'il le faut, mais de trouver ce dont on a besoin, ce qui à un moment de notre vie peut nous apporter une compréhension sur quelque chose qu'on pigeait pas jusque là. Pour ça, il suffit de rester éveillé, de pas se borner à un genre juste pour une histoire de chemise à carreaux ))
T'as peur de t'ennuyer avec Fluxus ? C'est possible. Surtout si tu t'enfiles l'intégrale des films de Jonas Mekas à la suite de ceux de Yoko Ono. Sinon, tu peux le prendre comme un fil d'Ariane et lire un bouquin de ce même Jonas Mekas puis suivre les pistes qu'il ouvre. C'est jamais qu'un guide, Fluxus. J'aime bien découvrir des personnalités, m'instruire sur leur démarche pour si peu qu'elle soit singulière et dans le genre singulier Nam June Paik, John Cage ou Toshi Ichiyanagi, ils se posent là. Comme Yoko Ono. Bon, faut bien se dire qu'on arrive à la bourre et que ce qui était à l'avant garde en 1960 est dorénavant intégré à notre quotidien, sous forme diffuse, infinitésimale, digeste, récupérée. Se pencher sur Fluxus, c'est reprendre tout le truc dans la tronche en version brute. C'est surtout une façon de reprendre contact avec une certaine ouverture d'esprit, l'idée de développer ses propres critères. De pas se laisser formater. Se dire que ce qu'on aime contre l'avis du plus grand nombre n'est pas mauvais pour autant. Lennon et Ono en savent quelque chose. Roméo et Juliette aussi.
Les albums de Yoko Ono que tu ne connais pas existent, c'est l'essentiel. Elle les a fait, ils sont là, sur soulseek et dans les bacs. Fly, Rising, Between my head and the sky, Blueprint for sunrise...rien ne presse, c'est pas le genre de disques que l'histoire effacera facilement.
Je m'en occupe. Toujours bidibu...??
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