Translate

vendredi 1 juillet 2022

A propos. Chris Bailey & Richard Thompson (Oui, comme ça)

 


Il y en a comme ça des artistes. Que l’on veut aimer, coute que coute, faisant fi des premières impressions, des arrangements dépouillés. 

C’est l’instinct qui parle. Le fait de ne pas ou plus avoir de gros succès public n’est pas THE critère mais il est souvent présent, mauvais karma, pas le temps d’une grande réputation et déjà confidentiel. Alors tu penses, le dépouillé. 

D’autres ont pu s’installer, construire une relation.

Des noms ! Des noms ! 

Là, maintenant, je propose Chris Bailey et Richard Thompson.

J’avais préparé une blague de mauvais gout, la voici : 

« Un de ces deux artistes est mort, sauras-tu le désigner, la première bonne réponse recevra une récompense »

« C’est Richard Thompson qui l’emporte, il a vite répondu au jeu concours »

Je pensais développer plus loin, vérifier que ce n’était pas le décédé qui m’avait répondu en vérifiant le cachet de la poste…

… Puisque Chris Bailey est mort le 9 avril.

Je suis coutumier du grand n’importe quoi, mais là c’était le pompon.

- Ceci dit, hypocrite, lu l’as bien casé là !

- Oui, mais je compte bien utiliser l’idée pour une prochaine fois, il y a de la matière brute.. 

Donc Chris Bailey et Richard Thompson.

Dans ma cave à musique, je les visite comme on visite un coin grand cru, loin d’avoir tout goûté, pas envie de précipiter, juste savoir qu’ils sont là et que je viendrai m’y servir.

Chris Bailey, contrairement à la chronologie normale, c’est par le dépouillé, le pas évident, le limite maquette que j’ai senti pouvoir aimer.

Exemple : Chris Bailey “look at me”


Tellement convaincu, sachant que je n’écoute pas volontiers le dégraissé musical. 

Pas d’explication rationnelle, juste suffisamment touché pour savoir.

Richard, différent, plutôt un quiproquo. Sûrement une lecture d’article, un coup d’œil sur AMG, un album à la médiathèque et ce titre … quasi trente ans, encore il me frissonne – pour sa partie solo guitare implorante (au milieu du titre pour les Z1patient)


Beaucoup d’album, une réputation, une grosse, des albums souvent classés parmi les discothèques idéales avant que tu ne meures il te faudra écouter etc… Et puis Fairport Convention, le folk anglais ? C’est comme ça que j’y suis entré, et si j’ai écrit autre chose il faudra me croire aussi.

Pour cette chronique je décide de chercher pour chacun le premier album solo. 


Le Richard avec des titres âpres, du Pogues peu dansant. Un zeste de ballade folk au pieds de plomb. Radin en guitare (RADIN !!!) Pas une conquête facile.


Nobody's Wedding



The Angels Took My Racehorse Away


Et le Chris


Rescue



Ho et puis ce mix bien venu.


Pour clore et turer, puisque je parlais de chronologie non respectée à propos des deux. Juste comme rappel


Saints « Perfect Days »



https://www.youtube.com/watch?v=80muImiU2LI


En fait, à l’époque je les avais bien loupés (Starshooter n’aurait pas repris ce titre ?)


Et un chouette composition de Richard, époque Fairport, sa voix n’avais pas encore mué.



https://www.youtube.com/watch?v=uvUqGxwpdio


Prochain papier, reprise du jeu concours... j'attends encore un peu...



2 commentaires:

  1. Et après ça, tu diras que t'as pas le temps d'écouter yoko ono )))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. HolaAlafut... ce papier, il a pas l'air mais il était prêt depuis longtemps, j'attendais un décès qui tardait trop, alors j'ai changé mon propos (je décooooone...) le Yoko est dans ma liste, dans ma tête dans ma tête de liste.

      Supprimer