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dimanche 14 avril 2024

Comme Une Urgence.... Detroit & Mitch Ryder

 

Je commence par un appel, je cherche un bouquin sur la ville de Detroit. Dans le même esprit que le livre de Mike Davis sur Los Angeles


La musique, les rejetons de cette cité: MC5; Stooges, Alice Cooper, Ted Nuggent ... la MOTOWN.

DETROIT n'est pas une simple ville. DETROIT est né de l'imagination d'un Clive Barker et je suis le seul à le savoir.

DETROIT est vivante, violente, moribonde, renaissante.

1950: 1.850.000 habitants

2020:    640.000 habitants

Je me pose la question, est ce que DETROIT est l'exemple à petite échelle de ce qu'est un système libéral défaillant? Ceux qui restent, qui agissent pour exister?

Est ce que l'histoire de DETROIT raconte sa musique?

C'est ce livre que je cherche.

En attendant j'ai en main


Un livre sur la musique qui raconte DETROIT.

L'urgence. L'envie de retrouver ce son, mais aussi un son qui rappelle que MOTOWN est né à DETROIT. En fouillant, farfouillant, cherchant et lisant je découvre Mitch Ryder. 

Mitch Ryder? À part un titre dans une compilation de mon regretté Kaserio, m'évoque rien.




"Shakin' With Linda"


"Breakout!!!" Hop, à peine entendu, écouté et donc adopté. Habitué à cette rencontre Rock & Soul, moins de violons et même, pas de violons, davantage de moiteur, et même de l'huile de sueur.

Voilà pour 1966 "Breakout!!!"

"Devil With A Blue Dress On-Good Golly Miss Molly"



Et 1971 "Detroit"

Pour faire la jonction avec ma jeunesse, le retour de Mitch avec un disque produit par Bob Ezrin, à la guitare Steve Hunter.
Avec Une reprise de Lou Reed, "Rock & Roll". 
Comme la fin du sillon et retour au souvenir.

"Gimme Shelter"



"Long Neck Goose"



Voilà j'ai la bande son. Me reste à trouver le bouquin

À en reparler

Ciao


7 commentaires:

  1. Toujours la même histoire depuis la ruée vers l'or, les américains sont incorrigibles. Detroit lorsque la voiture était reine, Hollywood lorsque la décadence dirigeait l'esprit, la Silicon Valley encore aujourd'hui ? Peut être déjà plus. Et à chaque fois un nouveau mode de vie qui va avec. Une nouvelle forme de surconsommation qui engendre milliardaires et misfits, avant que les premiers ne disparaissent vers un nouvel Eden, tandis que les seconds crèvent en silence d'avoir cru au rêve américain. Naïfs qu'ils sont. Que nous sommes, aussi, sans doute, à poursuivre les chimères d'une culture qui ne sera jamais la notre.

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    1. Un commentaire spleené du dimanche soir? N'oublions pas cette impression que chacun aurait les mêmes chances et les élus deviennent millionaires ... Me rappelle une blague juive: "Comment devenir millionaire en Israel? En arrivant milliardaire!"

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    2. Elle est bonne. Pour le reste, c'est pas du spleen, c'est la lucidité qui arrive avec l'âge )) L'Amérique est passionnante, elle arrive à puiser des qualités de ses pires défauts.

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    3. Justement, en parlant de qualité, je cherche des détails sur comment cette ville se relève une fois annoncée la faillite de la ville. Déjà "faillite" dans ce contexte le sens et ses conséquences m'échappent. Une manière en creux de lister tout ce qui fait l'équilibre d'une ville.

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    4. Il existe quantité de livres sur les péripéties économiques de l'Amérique industrielle, les plus interessants ne sont sans doute pas ceux qui prennent la musique comme angle d'approche, encore moins s'ils sont l'oeuvre d'auteurs français, dont on sait qu'ils fantasment sans jamais enquêter concrètement. Peut être que d'anciens ouvrages se référant au Blues et au Jazz donnent une vue de l'intérieure.
      Il me semble que les industriels américains reproduisent le même schéma que ce soit sur leur territoire ou à l'échelle du monde. Ils s'implantent au sens le plus strict, à savoir culturellement, ils ponctionnent, puis se retirent lorsque le profit maximal est remis en cause par les revendications autochtones. A Detroit comme ailleurs, le dévelopement industriel est suivi d'une fuite de la population blanche tandis que le ghetto grandit et devient un contre pouvoir menaçant. La ville est alors abandonnée à la misère.
      A ma connaissance, Detroit ne s'en est jamais relevée.
      La faillite économique est une opération tout ce qu'il y a de commun aux Etats-Unis. Une sorte de reset comptable. Quantité d'artistes y ont eu recours et les industriels s'en servent pour se sortir des sales affaires judiciaires. Il n'y a pas si longtemps je ne sais plus quel groupe pharmaceutique a utilisé cette pratique. Une faillite, un changement d'enseigne et on recommence en gardant le pactole.
      Selon les points de vue, on dira de l'Amérique qu'elle est pragmatique ou cynique.

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  2. On avait chroniqué ce disque il y a quelques temps. C'est une musique que je n'écoute pas souvent. Je me faisais d'ailleurs la même réflexion avec le Dr Feelgood pas plus tard qu'hier...

    L'Amérique est un pays de plus en plus complexe que nos yeux d'européens (et surtout de français) se complaisent à simplifier. Il y a le pire et le meilleur mais sur bien des points, mais nous ne sommes pas si différents. Sauf qu'on reste très donneurs de leçon .

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    1. Je reviens un peu plus tard mais avant lecture de votre papier que j'ai loupé...

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