George Russell Sextet - Ezz-Thetics, Un 'round Midnight Incontournable et d'ailleurs...

... j'ai eu un mal fou à le contourner.

Dernier passage du genre, il y a déjà six mois. Effrayant, heureusement je n'y pense pas.

Je reprends le fil et après Dexter Gordon, George Russel.

J'ai eu le malheur de me jeter sur ce titre, un grandiose de Monk:

Dans une interprétation déroutante, un starter curieux.
Je me questionne, seulement une fois, ensuite aux autres écoutes, je sais.

Un nom, un nom!!! Eric Dolphy

Le disque était prévu pour mon prochain post, mais il tardait, il tardait, en fait je sautais directement sur ce Minuit écouté, entendu à tout heure de la journée.

Finalement, par un effort surhumain je me suis enfin plongé sur le reste de l'album. Oublié le 'round.

Une impression de folie libre enfermée dans un espace tenue.
Oxymore?
Oxymore toi même, je suis bien content de ma formule, j'ai regardé mon clavier pendant un bon moment avant de la trouver mon image, toutes les lettres étaient là mais pas les mots.

Ce jazz, le jazz, les jazz... Marrant, j'y retourne comme on dirait je retourne au pays, je retourne écouter et découvrir de nouveaux copains mais de noeud en noeud (pour le fil) de quai en quai quand je tenais à mon image de fleuve, de King Oliver à Russel aujourd'hui.
Chaque découverte s'imprime en moi, sédimente.
De tous les genres que j'écoute c'est le seul où je me figure les musiciens avec moi dans mon espace.
Trop petit pour l'Opera, trop fragile pour le Rock, pas assez baroque pour la pop et je pourrai répertorier à l'infini mais aucun n'atteint cette intimité.

Je fais mon cinéma, mais je pensais, une musique où la moitié du chemin est faite par les musiciens, je fais l'autre moitié...
... et on embarque:

On embarque pour où au fait?
George?
New-York!
GO!! Mais pour un prochain post.