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mardi 31 décembre 2013

This Is ... Elvis Costello (Thanks to Mister Keith Michard: His Idea and the COVER)



J'aurai pu ou du attendre de passer en 2018, cela aurait fait pile poil quarante ans...
Mais ça me grattouille depuis l'existence des "This is..." de Keith Michard. Un Elvis Costello.
Rappel du principe : Un titre par album dans l'ordre chronologique. Un genre de Best Of mais en mieux.

Encore une superbe occasion que je me donne pour parler de moi, et pas trop de suite de musique, mais d'intimité. Je vous rassure de l'intimité en surface. Rien de gênant et majeur pour moi.

Et comme j'ai davantage d'intérêt à l'écrire que vous à le lire, je vous autorise ce
GOTO COSTELLO......

Je n'ai jamais été fan de qui que ce soit. Pas comme on imagine un fan transit. Mais je dois beaucoup à Elvis Costello. J'ai eu un avant et un après l'Elvis.

Je fais vite : En 77, en pleine période Punk et en adolescent libre de ses mouvements, il me manquait un truc. Je portais d'épaisse lunette, un peu grand duduche, pas le look sexy mais le genre qui fait rire les filles, parfois à mon insu (Ha jeunesse cruelle)

Un jour elle me dit, "tu ressembles à Elvis Costello". Je devais vérifier si c'était plus sympa que de se faire traiter de binoclard dans American Graffiti.

Alors je me procure son premier album. La putain de claque !

Je tenais mon look et la posture qui va avec. Costard, cravate à mon père, qui ne comprenait pas bien ce virage. J'insistais sur un côté je-m’en-foutiste plein de morgue. L'idée était de se rapprocher de l'image que véhiculait Costello à l'époque, sans oublier d'en faire la pub pour que le concept de personnalité par procuration ne tombe pas à l'eau.

Et voilà que sort "This Years Model", son succès dans mon entourage ne pouvait que me faire du bien. Je commençais à bien m'aimer et tant pis pour l'artifice.

Merci M. Costello. Ce genre d'identification est fait pour durer un an ou deux, le temps de se construire vraiment. Mais ensuite vint la musique....

......COSTELLO TAG

"Armed Forces" a surpris pas mal son monde. Des chansons plutôt pop, des arrangements de studio plutôt travaillés. Elvis n'est pas un Punk ni un Rocker. Il écrit des chansons en piochant dans tout ce que la Britpop offre comme ingrédient avec ce talent particulier de mélodiste.

"Get Happy" ? Nouveau virage, Rythm'n Soul, Motown, arrangements sobres, titres courts.
OK, il faudra s'y faire, avant tout c'est de musique qu'il s'agira. Je n'avais plus besoin de poser, Elvis n'avait plus besoin de coller à son époque. Et l'on découvre une voix à plusieurs facettes ce qui explique pourquoi deux titres dans ma sélection. Un crooner à l'horizon.

ECLECTISME.

"Trust" retour à britpop, davantage de place au piano et ouverture vers le reste de l'Europe.

"Almost Blue" Country ! Comme celle de Gram Parson. Que Costello m'aura appris à aimer.
Elvis n'a pas écrit la chanson du siècle, celle qui sera reprise des milliers de fois, celle qui assure un revenu pour ses descendants (J'ai repris cette image de Fabrizio De Andre) mais quel passeur et quel amoureux des chansons.
Non, Elvis n'est pas Dylan, à moins que ? Les textes ?
Comme par hasard je le suis dans cette démarche qui consiste à vouloir embrasser un maximum de musique pour un maximum d'émotion.

"Imperial Bredroom" Pop de plus en plus travaillé, je vous ai choisi un titre dont la mise en son est originale, arriver à mettre la rythmique au second plan tout en lui réservant le rôle principal. Grand
Je me souviens que les critiques l'avait encensé. Moi, au boulot je croise des collègues qui sont revenus me voir, déçus. Ce disque ne se rangerait pas avec les réussites mainstream du type Police, Phil Collins, Dire Straits. Quiproquo. Tant pis et tant mieux.

"Punch The Clock" et ses cuivres. Dexys est entre temps passé par là. Un petit tube pour Elvis. Pas dans ma sélection.

"Goodbye Cruel World" L'album jugé faible mais pleine de bonnes chansons, mais ! Mais quoi au fait ? Elvis en pilotage automatique ?

"King Of America" m'accompagne en Allemagne. Un grand album joué avec les musiciens de Elvis... Presley. Les années 80 ne sont pas perdus pour moi qui commence à moins acheter de musique. Mais Costello. Encore.

"Blood..." mon dernier vinyle. Et son I want you, qui n'est pas une reprise de Dylan. Ce titre me hante encore. Enfin, des tripes.
Et au fait : Ce timbre de voix, magnifique. Moi qui n'aime pas beaucoup le vibrato dans la voix, j'accepte tout de l'Elvis, qui m'a aussi ouvert la porte vers les crooner, ceux qui donnent de l'effet à la chanson pour qu'elle vous transperce, vous brûle. TORCH SONG.

"Spike" Premier CD et toutes ses recherches dans ce seul disque et le sentiment d'une autre influence bien assimilée. Encore. Irlande.

"Mighty" un autre mal aimé, mais celui là je sais le défendre, la moitié des titres sont des tueries et le dernier, encore l'Irlande, me bouleverse avec son relief de basse après le premier refrain.

"Juliet Letters" mon dernier CD. Parce que c'était lui, je l'ai écouté plusieurs fois pour enfin surmonter cette impression de marcher pied nu sur du parquet froid.

Ensuite c'est un peu différent. Je tourne le dos à la pop, au rock. Passé par les crooner et leurs grands orchestres, je découvre les Opéras Italiens qui m'apportent encore davantage de frissons. Puis lancé dans ma recherche, j'apprivoise Mozart, Wagner (un peu), Richard Strauss (beaucoup), Je pleure avec les Russes, retourne en Angleterre pour retrouver leur dureté (Britten), la délicatesse Française.... Le grand spectacle quoi.

Un ami me branche sur les médiathèques. Je commence à graver, à enregistrer, à dévorer.

Pendant ce temps le Elvis, n'a pas chômé. Encore de la britpop, mais aussi des diamants façonnés avec maître Bacharach (album que je dévore). Des tentatives sympathiques avec une Soprano, j'avais été surpris de retrouver Sofie dans ses pattes. Costello en Nouvelle Orleans après le drame de Katrina, une chouette rencontre avec Allen Toussaint.  Du concert dépouillé avec Bill Frisell. Du folk, de la country, des versions grand orchestre, du big band … et aujourd'hui en collaboration avec un rappeur pour une vraie réussite.

A part ça ? Il paraît que c'est un grand parolier. Avec un prof d'anglais, récemment, je me souviens qu'il nous avait été impossible de traduire les subtilités de "Oliver's Army".

Et n'oublions pas ses reprises. J'ai longtemps cru que "My Funny Valentine" ou "Shipbuilding" était de lui. Son goût pour toute les musiques et cette faculté de se les approprier.
J'ai pu voir quelques un de ces show télévisé. Jubilatoire.

Moralité : Je suis trop fier pour être fan, mais Elvis Costello a une place à part dans ma vie.
Et le jour où je le rencontrerai … je l'éviterai, pas envie de connaître la déconvenue de Bret Easton Ellis.

Des extraits? Trop cruel!

Bon alors juste un pour encore et encore exprimer mon admiration et le mot est plutôt mal choisi : "Sugar Won't Work" de son dernier album, démarre très classe, grosse basse et chant qui s'y attache. Puis soudain, des choeurs, des violons et c'est le frisson. Il y a en moi une corde qui lui est réservé et qui vibre à  ce style qu'il a toujours utilisé et perfectionné.

001. Elvis Costello & The Roots - Wise Up Ghost And Other Songs -  Sugar Won't Work
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Pour ça il n'a pas changé et je n'ai pas changé.
Continuons.



Track List

Part 1

01. 1977 - My Aim Is True - Blame It On Cain
02. 1978 - This Years Model - Lipstick Vogue
03. 1978 - 1978-03-06 Live At The El Mocambo - Mystery Dance
04. 1979 - Armed Forces - Two Little Hitlers
05. 1980 - Get Happy!! - The Imposter
06. 1980 - Get Happy!! - High Fidelity
07. 1981 - Trust - New Lace Sleeves
08. 1981 - Almost Blue - I'm Your Toy (Hot Burritto)
09. 1982 - Imperial Bedroom - Beyond Belief
10. 1983 - Punch The Clock - The Invisible Man
11. 1984 - Goodbye Cruel World - Room With No Number
12. 1986 - King Of America - Little Palaces
13. 1986 - Blood & Chocolate - I Want You
14. 1989 - Spike - Tramp The Dirt Down
15. 1991 - Mighty Like A Rose - Couldn't Call It Unexpected No. 4
16. 1993 - The Juliet Letters - Romeo's Seance (With The Brodsky Quartet)

Part 2

17. 1994 - Brutal Youth - Kinder Murder
18. 1995 - Kojak Variety - Please Stay
19. 1995 - Deep Dead Blue - Live At Meltdown 25 June 95 - Poor Napoleon
20. 1996 - All This Useless Beauty - Distorted Angel
21. 1996 - EC&SN Cd2, San Francisco, Live At The Fillmore - All This Useless Beauty (With Steve Nieve)
22. 1998 - Painted From Memory - This House Is Empty Now (With Burt Bacharach)
23. 2001 - For The Stars - For The Stars (With Anne Sofie Von Otter)
24. 2002 - When I Was Cruel - Episode Of Blonde
25. 2003 - North - Still
26. 2004 - Il Sogno - London Symphony, Michael Tilson Thomas - Sleep
27. 2004 - The Delivery Man - Monkey To Man
28. 2006 - My Flame Burns Blue - Clubland
29. 2006 - The River in Reverse - Tears, Tears And More Tears (With Allen Toussaint)
30. 2008 - Momofuku - Harry Worth
31. 2009 - Secret, Profane & Sugarcane - Complicated Shadows
32. 2010 - National Ransom - The Spell That You Cast
33. 2011 - The Return Of The Spectacular Spinning Songbook!!! - God Give Me Strength
34. 2013 - Wise Up Ghost And Other Songs - Sugar Won't Work (With The Roots)


dimanche 29 décembre 2013

Merci Madame, Non Nina, Madame Devantf.



Ce n'était pas prévu. Comme régulièrement si ce n'est fréquemment, nous regardions le "Big Lebowsky". Un film que je vois monter chaque année les marches de mon panthéon cinématographique, au point que je découvre même de nouveaux paliers.
Ce film apporte de nombreuses réponses aux questions majeures de la vie: Quel sens à tout ça? Qu'est ce que je vais me servir à boire?
A un précédent visionnage j'avais flashé sur le titre "Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In)" et découvert dans la foulée le talent de Kenny Rogers, même si le reste de ses compositions s'éloignait de ce style pop enjoué.
Donc on regarde en pensant ne plus avoir quoique ce soit à découvrir ("Hééé, mais c'est lui, dans Truman Capote!!")

Une scène, banale, un fond musicale.
Madame:
- J'aime bien ce morceau, tu dois connaitre toi (avec tout le paquet de musique que tu écoutes...)
Moi, qui tend l'oreille
- .... Non, ça ne me dit rien

Un peu plus tard après avoir, hum, la BO du film. Nous farfouillons et comme je n'avais rien mémorisé, c'est madame qui s'y colle.
"I Got It Bad"
Madame
- Non, je ne crois pas... Attends ... Ha ...Les violons!!! Oui, c'est ce titre...

 I Got It Bad.mp3
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A peine ensuite, je cherche un album où le trouver, car je n'ai pas cette chanson, effectivement superbe, pourtant Kaserio & Capitao des Papillons Noirs nous avaient préparé l'essentiel de Nina. J'ai pu le louper.

La soirée continu dans la pièce du fond. Moi qui sélectionne des Nina Simone et Ma Dame allongée sur la canapé qui se laisse emporter par cette artiste et cette voix...

Ne me quitte poa

Voilà donc en MP3 et FLAC un doublé: un album studio et un passage bouleversant à Carnegie.

Just Drop In




001. Nina Simone - Nina Sings Duke Ellington & Nina Simone At Carnegie Hall -  I Got It Bad.mp3
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002. Nina Simone - Nina Sings Duke Ellington & Nina Simone At Carnegie Hall -  Something To Live For.mp3
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003. Nina Simone - Nina Sings Duke Ellington & Nina Simone At Carnegie Hall -  I Like The Sunrise.mp3
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004. Nina Simone - Nina Sings Duke Ellington & Nina Simone At Carnegie Hall -  Black Swan.mp3
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005. Nina Simone - Nina Sings Duke Ellington & Nina Simone At Carnegie Hall -  The Other Woman - Cotton Eyed Joe.mp3
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jeudi 26 décembre 2013

1974: Bad Company Certes mais New York Dolls

Ça m'a fait comme un flash à la lecture du R&F de Janvier 2014 (Le journal en retard qui sort en avance).
Il y a un article qui évoque l'année 1974 et quelques sorties d'albums jugés majeurs.
1974
Enfin une (autre) occasion de parler de moi. 1974 c'est l'année sérieuse de démarrage où tout à commencé pour moi. J'avais cessé les billes et même les osselets. Je continuais à lancer la balle contre le mur de récré de Massillon.
1974
Je me mets à écouter des disques, les miens, ceux des copains et j'aime ça. Les filles ? C'est une autre année.
Et voilà que je constate que sur les 40 disques sélectionnés j'en connaissais à peine la moitié : 17 plus précisément.
Et donc mon idée de fil : Un couple d'album, un que j'ai bien connu et aimé et un autre passé inaperçu dans mon entourage.

Pour faire simple mais long quand même : J'ai une période musicale qui m'a forgé de 1974 à 1982 pour voir ensuite sa courbe d'influence disparaître lentement.

Les années 90 surtout consacré à dévorer l'Opéra

Ensuite les évolutions numériques : gravouille, Internet et MP3 pour engloutir et tout embrasser.

Alors maintenant que ces albums inconnus me sont connus, ça fait quel effet et quel regret ? Et l'autre, il est vécu comment maintenant ?

Marrant 1974 : la majorité des albums concerne des artistes bien installés, pas grand chose pour deviner la chance que j'aurai à connaître ensuite. Car si la musique à forgé chez moi des postures et attitudes, ce n'est pas trop de 1974 qu'il s'agit. Disons qu'en 1974, j'ai 14 ans, et j'écoute la musique comme aujourd'hui à 54 ans (presque) juste pour le plaisir, le frisson et la découverte. A peine je m'identifie. Pas le temps, j'ai une balle au rebond que je vais louper.

Commençons par le Bad Co, comme on disais déjà, il fallait apprendre à faire les affranchis : Led Zep, Bad Co, Le Floyd, Les Stones … Pour les Who, rien à faire.

Bad Co, ne m'intéressant peu au bio et genèse, je prenais ce son comme nouveau pour moi. Je n'avais pas l'idée de farfouiller dans leur passé, dommage pour moi, car j’aimais beaucoup cette lourdeur, cette frappe et bien entendu cette voix. Je pense que déjà, avant tout, il fallait un vocal pour me séduire.

Bad Company, 1975,  j’achète d'abord le "Straight Shooter" : je pense me souvenir que la pochette y était  pour quelque chose, un look de frimeur, penché sur une table de jeu. Si j'aimais l'ambiance je ne tombais pas à la renverse sur les compositions, je laissais juste cet album faire vibrer la pièce.
J'ai eu l'idée de prendre le premier, celui de 1974 et c'était et c'est encore le carton plein. Un peu comme un bon Rolling Stones, il y a la bonne combinaison gagnante : Frappes lourdes, mélodies parfaites et bien alternées, Piano pour la couleur, arrangements classieux et un héritage Rock que je découvrais lentement en remontant le temps. Ça me changeait des Beatles et même du Stones "Goats Head Soup"

1974, personne ne m'avait fait connaître les New York Dolls.

De toute façon, même si c'est rabâché, pour moi cela aurait été trop tôt. Et donc il paraît que pour eux aussi c'était trop tôt.

Et bon dieu, ce que cet album est génial, la veine Punk, rock, faussement foutraque car il y a de l'écriture et de la belle ligne blanche et nerveuse. Il y a du dérapage, mais aussi de bon solo bien excitant dans une sauce piquante. Et que même il y a de l'harmonica, alors.

"Stranded In The Jungle" a de quoi renvoyer nos "Au Bonheur des Dames" dans ma cour de récré jouer à la baballe avec moi.

Je serai curieux de savoir si parmi vous, certains ont vu ce groupe débarquer et si ils ont de suite farfouillé pour savoir si sous le bitume il y avait d'autres loustics qui se préparaient à tout bousculer
Le nom de l'album ? Prémonitoire ? Ou bien un changement de nom rétroactif ?

"Who Are The Mystery Girls?" qui démarre comme un titre des Aerosmith pour prendre son élan et sauter par dessus les toits

Des choeurs de filles qu'on imagine comme on veut.

J'avoue que celui là, je regrette presque de l'avoir loupé, si j'en avais compris l'esprit, il m'aurait déniaisé deux ans plus tôt, cela aurait pu m'être utile, puisque Massillon deviendra mixte vers 1976...

Vous écoutez ce disque et vous pensez Santana, Eagles, Deep Purple, Eric Clapton même époque. Il aurait dû changer la face de mon monde... Patience.

1974




001. New York Dolls - Too Much Too Soon -  Stranded In The Jungle.mp3
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002. New York Dolls - Too Much Too Soon -  Who Are The Mystery Girls.mp3
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003. New York Dolls - Too Much Too Soon -  (There's Gonna Be A) Showdown.mp3
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004. New York Dolls - Too Much Too Soon -  Chatterbox.mp3
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001. Bad Company - Bad Company -  Can't Get Enough.mp3
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002. Bad Company - Bad Company -  Rock Steady.mp3
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003. Bad Company - Bad Company -  Bad Company.mp3
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mardi 24 décembre 2013

Quoi! Cipollina et on ne m'a rien dit!!!


Ça m'ennuie de réveiller les avis contraires, mais comment ne pas vous raconter l'épisode qui a lieu dans cet endroit où il fait si bon méditer. J'entends encore ma fille s'énerver "Sors de là, Papa, ce n'est pas une bibliothèque"

Je tourne gentiment (ma nature est donc gentil) les pages du bouquin de Manoeuvre et tombe sur Copperhead.

Connais pas. Et démonstration sous mes yeux ébahis : Cipollona encore dans une de ses aventures et je ne le savais point.

J'ai effectivement loupé le post de Eraserhead chez les Paps et l'article sur "Hard&Heavy"

Pas grave, cela fera mon petit bonheur du 24 décembre.

Quoi vous dire, je ne me l'explique pas. Cipollina a un son qui me fait des frissons en haut et en bas. Il y a des guitaristes plus mélodique, d'autres plus technique et même davantage puissant, pas difficile.
Il y a comme un vibrato qui rentre en résonance avec mes propres vibrations. Ça roule cool Man.

Et puis il se trouve que je découvre un album touchant et bien construit. C'est carré et rock. Ce piano qui fait monter la sauce Rolling Stones ("A Little Hand").
Il y a des titres qui scotchent directement : "Kamikaze" et ce démarrage qui me rappelle un autre titre qui ne revient pas de suite. Reste que le solo est tout ce que je demande en sus de la carritude de l'écriture. Vas y mon Cippo.Yeaaapppp

Et puis il y a ce monstre qui porte bien son nom.

Vous voulez savoir ? Absolument à ranger auprès des premiers Blue Oyster Cult. Un enregistrement qui oblige à monter le son de la sono, car cela n'a pas été gonflé inutilement en studio. Il faut le jouer fort, le tout est sec comme de la trique.

Bon, pas coutume une fois. En FLAC et en MP3

Ha au fait pour les fan, si il y en a, les chutes de studio. J'aurai aimé vous dire que ce sont des bons prolongements de l'album. Pas vraiment. Comment de ces séances le disque a pu sortir, reste encore un mystère.
Mais
a) Comme c'était déjà fait avant que je ne l'écoute
b) Et puis il y a Brazil, le titre que je fredonne à vie.

Bon, je sens que j'oublie de vous fêter un truc ?




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002. Copperhead - Copperhead -  Kamikaze.mp3
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003. Copperhead - Copperhead -  A Little Hand.mp3
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004. Copperhead - Copperhead -  Roller Derby Star.mp3
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005. Copperhead - 1970-73- Studio Demos Cd 02 -  Making A Monster.mp3
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006. Copperhead - 1970-73- Studio Demos Cd 01 -  Brazil.mp3
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dimanche 22 décembre 2013

Bach, Mozart et On ferait bien de le lire (Promis, un seul Calembour)


Je ferme le livre de Michel Onfray "La Raison Des Sortilèges" dialogues avec Jean-Yves Clément sur la musique.
Et j'y ai trouvé de quoi me mettre en joie et une folle envie de me retourner vers vous.
Bien entendu ils s'y trouvent des références qui m'échappent, pas seulement un problème de culture mais aussi des appréciations de domaine qui me sont (encore?) inconnus.
Michel Onfray nous raconte son incapacité à "entrer" dans le Jazz, mais il raconte aussi comment il a abordé les musiques qu'il aime. Comme un OGRE.
Un ogre musical, voici qui nous rapproche, lui, moi et vous. Cette volonté quasi compulsive de recherche de découvertes. Encore et toujours, je veux être surpris, bousculé, pour enfin connaître la révélation, le frisson, le bonheur et ensuite partir vers d'autres.
Son approche de la recherche a déclenché chez moi comme la transcription ce que je ressens, et avec une force d'écriture que j'apprécie :

Dès lors, j'écoute, j'entends, j'aime ou je n'aime pas – ce que mon corps m'apprend très vite. Mais j'ai éduqué ce corps à ses performances esthétiques. De la même manière qu'on éduque un palais pour la gastronomie ou l'art des vins, il faut éduquer l'oeil et le regard, l'oreille et l'ouïe, le nez pour les odeurs et les parfums, la totalité du corps pour les sensations du reste du monde. 
Quand je juge, il y a derrière mon jugement des années de mémoires accumulées volontairement, dès l'âge de dix-sept ans, âge magique dans ma vie s'il en fut un. Je me suis construit parce que je savais que personne d'autre ne le ferait pour moi et qu'on ne m'y aiderai pas. Je n'étais pas un héritier. Il me fallait donc faire ma fortune, autrement dit mon caractère. Je n'ai aspiré qu'à ça : être un homme droit, debout, construit, solide, avec un tempérament qui soit le fruit d'une élaboration volontaire et non le produit d'un milieu dont je savais que je ne pouvais rien attendre. 
Mon éducation fut donc sauvage. Éducation d'un ogre ai-je déjà dit qui prend tout, mange tout, avale des quantité d'informations. J'ai adoré Rabelais quand je l'ai lu, et la figure de Gargantua me va. J'ai appris, adoré apprendre, j'ai découvert, adoré découvrir. J'ai lu, adoré lire. J'ai écouté, entendu, j'ai regardé des peintures dans tous les musées du monde. 
Petit à petit, une figure a commencé à se dessiner qui se superpose à ce que je suis matériellement : une âme, si tu me permets de préciser que cette âme est matérielle bien sûr.

Et puis ses passions sont telles que je n'ai pas hésité à me replonger sur Mozart ...
(Merci à Jimmy et PascalGeorges, et oui Jimmy, ce Barenboim est un vrai délice, au carrefour de l'emphase et de la retenue sans être austère)
… et son requiem et aussi à commencer Bach. Je me répète, j'aime ressasser cette question dont je ne souhaite pas la réponse : Qui a dit que l'on ne pouvait pas écrire sur la musique ?

Bach pour la qualité de l'architecture aussi géniale dans la dentelle que dans le monumental, pour l'agencement rythmique des structures qui génèrent le sortilège, pour l'étrange coïncidence des flux et des pulsions de la composition avec les rythmes corporels qu'il soumet, pour la faculté de rendre présente la lumière de façon sonore, pour la permanence des souvenirs de mon enfance aussi. 

Mozart parce que c'est la grâce, l'élégance, le génie, la simplicité biblique de l'expression musicale comme quintessence de la joie, de la sérénité, ce qui n'exclut pas la pointe sombre, l'infime pointe sombre, qui dit que le plaisir digne de ce nom s'accompagne toujours du tragique. Mozart c'est la musique que l'on joue sur le Titanic quand on a compris que le bateau coule et va nous engloutir dans l'océan d'une mer gelée : un dandysme profond, sans affectation, sans pose, sans emphase, un dandysme qui économise la galerie et sait que l'essentiel se joue entre soi et soi.

Enfin ce chemin pédagogique qu'encourage en creux ce jugement sur l'Éducation National de M. Onfray. J'ai eu une jeunesse bien plus tranquille que la sienne, mais cette description a trouvé chez moi un fort écho. Et j'applaudis des deux mains en me demandant si ils sont suffisamment nombreux à partager ce point de vue pour faire bouger les lignes. Et pourtant, en période de crise et de bouleversement je pense qu'il y a là un chemin à parcourir. 
Ce que je peux juger, c'est la nullité institutionnelle, je songe à l'éducation nationale. La part donnée à l'éducation musicale est dérisoire et les objectifs pédagogiques nuls. On n'y apprend pas à aimer, à apprécier, à vivre avec la musique, à en faire une substantifique nourriture existentielle.
L’indexation de cette discipline sublime sur les autres, avec apprentissage de données susceptibles d'être restitués afin d'être notés, manifeste bien l'estime dans laquelle on tient le plaisir des corps dans l'Éducation Nationale. 
Un corps discipliné, penché sur sa table, un corps jeté dans l'eau chloré d'une piscine à huit heures du matin, un corps qui crache, bave et transpire lors de cross, un corps arraisonné à un lieu (une classe, une place dans cette classe) et un temps (entre dix et onze heures) du matin jusqu'au soir, un corps contrôlé pour ses présences et ses absences, voilà ce que l'on réserve aux corps dans notre système éducatif français. 
Rien n'est prévu pour le corps qui sent, goûte et boit, qui écoute de la musique. Tout est indexé sur l'acquisition et le contrôle des connaissances, avec docimologie (selon le vocable prétentieux des pédagogues de l'inspection académique) à la clé. 
Mais on n'apprend pas la musique avec un QCM, ni avec des dictées musicales d'"À la claire fontaine" ou deux minutes d'"Au clair de la lune" massacré au pipeau.
En attendant j'ai lévité ce matin sur Mozart et sur Bach que je découvre lentement sans trop me forcer.
Au fait le Requiem de Giulini, je l'aime aussi, pour les raisons qui dérangent un peu Jimmy, mais j'aime aussi les dorures et les grands orchestres.

A suivre (A suivre quoi ? Heu, rien)










dimanche 15 décembre 2013

Dizzy que je l'aime Part I


Enfin j'ai pu reprendre le périple sur mon fleuve imaginaire. C'est que je passais mon temps à reculer l'échéance. Mon Week-End à Basel (un trou) ne m'a pas permis de consacrer assez de temps.
C'est qu'ici j'attaque une largeur gigantesque du fleuve. J'avais en tête cette formule : Certains artistes j'ai appris à les aimer, d'autres j'ai aimé apprendre.

Mais Gillespie. J'aime.

J'ai de la chance. Ça vous arrive de vous dire, j'ai de la chance ? J'ouvre l'histoire d'un géant musical, je prends une de ses œuvres. Je m'assoie et me prépare à l'effort pour aborder sa musique.
En fait pas du tout. De suite, le frisson. Et le temps, les années passantes ne feront que confirmer. J'aime.
Ceci dit rien d'extraordinaire, nous parlons ici d'un des plus grand. Un fondateur du Bop qui n'a rien à voir avec Lula.

Une explosion pour l'auditeur néophyte comme moi. Des enjeux d'improvisations bouleversantes.

L'idée de musiciens qui décident de jouer des thèmes d'une rapidité effarante nous laissant soit sur le bord de la route soit nous aspirant avec eux vers des hauteurs vertigineuses.

Donc Gillespie Part 1. Comment je l'ai approché.
Encore merci au livre "Passeport pour le Jazz" de Adler et de De Chocqueuse. Un des rares à avoir mis en avant l'album de collaboration avec Lalo Schifrin.

"Gillespiana And Carnegie Hall Concert"
Lalo, moi, ce sont les fracassants génériques de Mannix, de Mission Impossible. Alors quand l'ouverture "Prelude" frappe aussi fort avec l'intention, malgré ou bien grâce au faux départ, d'ouvrir un boulevard à la trompette de feu de Dizzy, les jeux sont faits.

GRANDIOSE.

Ensuite il n'y plus qu'à se dresser sur "Panamerica" qui interdit la position assise. J'aimerai me payer le culot (et la souplesse) d'un Jerry Lewis, sauter sur les tables tout en remuant du bassin et en claquant des doigts en faisant des passes au ballon à mon fiston qui en ferait autant sur le meuble télévision.

Allez, "Toccata" et d'autres images cinématographiques de nous envahir, Cubano, affolant, impro … Et avant de passer au concert qui enchaîne, partons à la découverte (toujours guidé par Passeport)

…. 1946 Shaw 'Nuff
Avouez que sur ces quelques minutes, il y a une telle intensité, un tel foisonnement de notes qui bousculent notre écoute. Vous êtes pressé ? Pas de problème, c'est du concentré accessible.
Une des naissances du BeBop. Sous vos oreilles ébahis. Quelques reste de Swing, mais le décor change, davantage de place pour l'improvisation.
Et qui qu'on entend sur des "Groovin' High" "All The Things You Are" ? Le Charlie, l'autre pilier du Bop, un des rares à pouvoir suivre notre Dizzy. Ce Bop, quel beau bébé.

…  Complete RCA (1937 1949)
Manteca !!!!
Ça groove, ça coubane, ça rythmbazzz
Cubana Be !!! Cabana Bop !!!
Il se passe quelque chose, même le BeBop en ressort étonné. Sur des rythmiques sensuelles se collent des solo de Dizzy à vous atomiser.
Night In Tunisia !!!!
C'est là que ça se passe, un des grands titres, mythique, légende du genre qui a pris son envol ce jour là. Pour ne plus jamais attérir

….. Et donc de retour au … And Carnegie Hall Concert (1960)
Alors ? Alors quand Lalo repense les arrangements des légendes que sont "Manteca", "Night In Tunisia " devenu "Tunisian Fantasy" il y a comme de la magie dans l'air.
Et pourtant c'est tout en vrai. C'est sur scène et c'est CONCERT !!!
Un son d'une clarté cristalline traversé par les lames de feu du jeu de Dizzy. Une troupe libre et un chef indien pour entraîner tout ce petit monde vers de grands pâturages sonores

"Tunisian Fantasy"
Je sais, je sais ce que c'est que le manque de temps pour écouter un disque, même un titre en entier. Est né le besoin avec le foisonnement d'appréhender un titre dans ses premières secondes. Plus le temps des introductions, plus le temps des montées en puissances, des ruptures surprises. Des apparitions soudaines pour lâcher une impro en plein milieu d'un titre depuis longtemps abandonné par l'auditeur.
Offrez vous l'antidote à cette malédiction, offrez vous 14 minutes de baume pour activer des neurones de plaisirs endormis, telles des belles au bois dormant, laissez Dizzy embrasser et réveiller ces princesses assoupies au fin fond de votre encéphale.


Ainsi se termine la PART I. La suite je pense la consacrer aux disques de collaboration que je connais moins : Avec Charlie Parker, Stan Getz, Stuff Smith, Roy Eldridge.
A suivre




001. Dizzy Gillespie - Gillespiana And Carnegie Hall Concert -  Prelude
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002. Dizzy Gillespie - Gillespiana And Carnegie Hall Concert -  Panamerica
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003. Dizzy Gillespie - Gillespiana And Carnegie Hall Concert -  Manteca
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004. Dizzy Gillespie - Gillespiana And Carnegie Hall Concert -  Tunisian Fantasy
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Track List

Gillespiana

01. Prelude
02. Blues
03. Panamerica
04. Africana
05. Toccata
06. Manteca
07. This Is The Way
08. Ool Ya Koo
09. Kush
10. Tunisian Fantasy




001. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Groovin' High
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002. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Dizzy Atmosphere
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003. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  All The Things You Are
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004. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Shaw 'Nuff
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005. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Lover Man
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006. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Hot House
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007. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Things To Come
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008. Dizzy Gillespie - Shaw 'Nuff -  Emanon
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Track List

Shaw 'Nuff

01. Blue 'n' Boogie
02. Groovin' High
03. Dizzy Atmosphere
04. All The Things You Are
05. Shaw 'Nuff
06. Lover Man
07. Salt Peanuts
08. Hot House
09. Oop Bop Sh 'Bam
10. That's Earl's Brother
11. One Bass Hit, No. 1
12. One Bass Hit, No. 2
13. Good Dues Blues
14. Our Delight
15. He Beeped When He Should Have Bopped [Roberts]
16. He Beeped When He Should Have Bopped [Gillespie]
17. Things To Come
18. Ray's Idea
19. Emanon
20. I Waited For You




001. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  Manteca
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002. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  52nd Street Theme [take 1]
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003. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  Night In Tunisia [take 1]
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004. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  Ol' Man Rebop
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005. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  Anthropology [take 1]
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006. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  Cubana Be
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007. Dizzy Gillespie - The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 -  Cabana Bop
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Track List

The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd1 (320k)

01. Manteca
02. Anthropology [take 2]
03. King Porter Stomp
04. Yours And Mine
05. Blue Rhythm Fantasy
06. Hot Mallets
07. 52nd Street Theme [take 1]
08. 52nd Street Theme [take 2]
09. Night In Tunisia [take 1]
10. Night In Tunisia [incomplete Take]
11. Ol' Man Rebop
12. Anthropology [take 1]
13. Ow!
14. Oop-Pop-A-Da
15. Two Bass Hit
16. Stay On It
17. Algo Bueno (Woody'n You)
18. Cool Breeze
19. Cubana Be
20. Cabana Bop
21. Ool-Ya-Koo
22. Minor Walk


The Complete Rca Victor Recordings; 1937-1949 Cd2 (320k)

01. Good Bait
02. Guarachi Guaro
03. Duff Capers
04. Lover, Come Back To Me
05. I'm Be Boppin' Too [take 1]
06. Swedish Suite
07. St. Louis Blues
08. I Should Care
09. That Old Black Magic
10. You Go To My Head
11. Jump Did-Le Ba
12. Dizzier And Dizzier
13. I'm Be Boppin' Too [take 2]
14. Hey Pete! Let's Eat More Meat
15. Jumpin' With Symphony Sid
16. If Love Is Trouble
17. In The Land Of Oo-Bla-Dee
18. Overtime [shorter Take]
19. Overtime [longer Take]
20. Victory Ball [shorter Take]
21. Victory Ball [longer Take]

vendredi 6 décembre 2013

En attendant Gollispoe & Mannox: Gary Allan



Rien ce week-end, même pas le temps de passer dire bonjour par ci ou par là. (Hou hou !! Par là!)
Et toujours ce fil qui ne se construit pas : Mannox & Tripotte.

En attendant, pour ne pas complètement oublier, vous oublier. Un album que j'avais déjà présenté et qui sera mon plus grand regret après la suppression de mon premier blog.

Because l'extraordinaire qui s'en dégage ? Non, n'exagérons pas, mais il m'a valu le plus chouette commentaire de toute ma "carrière" de blogueur amateur. (J'en rougis encore souvent parfois mais rarement souvent)

Alors je le remets, va savoir.

C'est de la country. Mais de la country qui croone. De la Croontry,donc

Un peu comme lorsque Jeepeedee tombe amoureux d'un titre, ce "Smoke Rings in the Dark" me fait fondre.
Avec cette pochette évocatrice, je me dis que j'aimerai être un Roméo du Texas et venir faire la romance à ma belle aimée.

Le reste, sans atteindre ce frissonnement chez moi, ce serrement de l'estomac (du cœur c'est plus joli mais …) ne dépare pas.

Alors moi je dis, cette année laissez tomber l'habit du Père-noël.
Placez vous un Stetson sur la tête, une guitare en bandoulière, et alors qu'elle ne s'y attend le moins ….
…. Houahhhhh.
Que le temps se fige sur les premières notes, sur votre posture, sur son regard.

Bonus : 50 titres qui apportent cette même sérénité amoureuse. Merci IpMix.
(PS je soupçonne IpmIx parfois de ne se pencher que sur les mots du titre: SMOKE GETS IN YOU EYES, SMOKE IN THE WATER....)

001. Gary Allan - Smoke Rings In The Dark -  Smoke Rings In The Dark
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002. Gary Allan - Smoke Rings In The Dark -  Lovin' You Against My Will
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003. Gary Allan - Smoke Rings In The Dark -  Sorry
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004. Gary Allan - Smoke Rings In The Dark -  Cryin' For Nothin'
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005. Gary Allan - Smoke Rings In The Dark -  Runaway
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006. Gary Allan - Smoke Rings In The Dark -  Cowboy Blues
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Track List

01. Smoke Rings In The Dark
02. Right Where I Need To Be
03. Don't Tell Mama
04. Lovin' You Against My Will
05. Sorry
06. Cryin' For Nothin'
07. Bourbon Borderline
08. Runaway
09. Learning To Live With Me
10. Cowboy Blues
11. I'm The One
12. Greenfields




Track List (Bonus Ipmix)

001. G4ry 4ll4n - Sm0ke R1ngs 1n The D4rk - Sm0ke R1ngs 1n The D4rk
002. Lee R0y P4rnell - B4ck T0 The Well -  Bre4k1ng The Ch41n
003. Bl4ck 1v0ry - D0n't Turn 4r0und -  Y0u 4nd 1
004. 4l Green - D0n't L00k B4ck -  Y0ur L0ve (1s M0re Th4n 1 Ever H0ped F0r)
005. The S0undtr4ck 0f 0ur L1ves - Extended Revel4t10n -  Jeh0v4h Sunr1se
006. 0ver The Rh1ne - 0h10 - (Cd2) -  1de4 #21 (N0t T00 L4te)
007. Rufus W41nwr1ght - W4nt Tw0 -  Crumb By Crumb
008. Ren4ud - B0uc4n d'enfer -  Je v1s c4ché
009. Blue H4ze - N0 4lbum -  Sm0ke Gets 1n Y0ur Eyes
010. The K1ngsbury M4nx - 4ztec D1sc1pl1ne -  P1nstr1pes
011. F1ndl4y Br0wn - Sep4r4ted By The Se4 -  D0wn 4m0ng The De4d Men
012. Ren41ss4nce - 4nthems 1n Eden D1sc 3,  F0lk R00ts, New R0utes -  Se4
013. Dexy's M1dn1ght Runners - T00-Rye-4y -  M4rguer1t4 T1me
014. Sm0kel4h0m4 - Bucket 0f Cl4ms -  Sm0ke 4 D00by
015. El G4fl4 - P4-r1s-C4sb4h -  Y4 B0uy4
016. E4rl Th0m4s C0nley - T0p 500 H1ts (C0untrych1n4) cd5 -  F1re 4nd Sm0ke
017. Sunny D4y Re4l Est4te - H0w 1t Feels T0 Be S0meth1ng 0n -  D4ys Were G0lden
018. Butterf1eld Blues B4nd, The - The Resurrect10n 0f P1gb0y Cr4bsh4w -  T0ll1n' Bells
019. Pretenders - !v1v4 El 4m0r! -  S4mur41
020. Beth 0rt0n - P4ss 1n T1me [d1sc 1] -  St0len C4r
021. G4ry 4ll4n - Sm0ke R1ngs 1n The D4rk -  L0v1n' Y0u 4g41nst My W1ll
022. D4ve C4rter; Tr4cy Gr4mmer - B0nus Fr0m El41ne Deevee -  0rd1n4ry T0wn
023. J0e Strummer & The Mesc4ler0s - Gl0b4l 4 G0-G0 -  G4mm4 R4y
024. Elv1s C0stell0 & 1mp0sters - M0m0fuku -  H4rry W0rth
025. Eddy M1tchell - Her0s -  Le0
026. R0n Sexsm1th - Where4b0uts -  St1ll T1me
027. Kt Tunst4ll - Dr4st1c F4nt4st1c -  Be4uty 0f Uncert41nty
028. 0l1v14 Ru1z - Le C4lme Et L4 Tempête -  C4lell4(B0nus)
029. He4dless Her0es - The S1lence 0f L0ve -  Just L1ke H0ney
030. R4e, C0r1nne B41ley - C0r1nne B41ley R4e -  Bre4thless
031. P1nk Fl0yd - Ech0es - The Best 0f P1nk Fl0yd CD1 -  S0rr0w
032. 0rly Ch4p - M4 Lueur Cl0wn -  C0qu'l1c0t
033. dEUS - 1V -  N0th1ng Re4lly Ends
034. Bry4n Ferry - 4n0ther T1me, 4n0ther Pl4ce -  Sm0ke Gets 1n Y0ur Eyes
035. Ben F0lds F1ve - Wh4tever 4nd Ever 4men (Spec14l Rem4stered Ed1t10n) -  Sm0ke
036. Deep Purple - L1sten, Le4rn, Re4d 0n - CD 4 MK 2 & MK3 -  Sm0ke 0n The W4ter
037. M1ch4el J4cks0n - Hell0 W0rld- The M0t0wn S0l0 C0llect10n (D1sc 2) -  1'll C0me H0me T0 Y0u
038. W1ls0n Ph1ll1ps - C4l1f0rn14 -  G0 Y0ur 0wn W4y
039. V1c G0dd4rd & Subw4y Sect - Wh4t's The M4tter B0y -  M4ke Me S4d
040. 4fr0 Celt S0und System - V0lume 2- Rele4se -  1 Th1nk 0f...
041. The M4nh4tt4ns - There's N0 Me W1th0ut -  W1sh Th4t Y0u Were M1ne
042. P4ul MCc4rtney & W1ngs - W1ngs 0ver 4mer1c4 (1976, Rem4stered 2013) Cd2 -  B4nd 0n The Run
043. R1ch4rd Th0mps0n - M1rr0r Blue -  The W4y Th4t 1t Sh0ws
044. Electr1c L1ght 0rchestr4 - T1me -  The L1ghts G0 D0wn
045. 4ndrew G0ld - N0 4lbum -  Never Let Her Sl1p 4w4y
046. Ch4rl4t4ns - Tell1n' St0r1es -  Y0u're 4 B1g G1rl N0w
047. Vers4r1 - J0ur 4près J0ur -  4tm0sphère
048. M4gn0l14 Electr1c C0. - Wh4t C0mes 4fter The Blues -  The D4rk D0n't H1de 1t
049. J1m1 Hendr1x - The J1m1 Hendr1x Exper1ence (D1sc 4) -  Blue Suede Sh0es (L1ve)
050. Queens 0f The St0ne 4ge - Lull4b1es T0 P4r4lyze -  1 Never C4me





samedi 30 novembre 2013

Gen esis - Book Of Gen esis




Bon, j'ai mon prochain post qui prend du retard. Une bonne partie d'exploration pour moi et je ne veux pas rater l'entrer du monsieur, tellement à écouter, aimer et découvrir.

Et le jeu des "Mangeurs De Disques" qui s'achève, donc ce n'est pas encore pour ce Week-End que nous entendrons le télescopage de Mannox et Saxiphine. (Ni le prochain, je serai bien absent)

Bon, alors, go pour un péché mignon et un truc improbable, limite pas autorisé et probablement qui laissera une grande majorité indifférente et une forte minorité hostile.

Mais, comment dire, j'ai ici ce que j'aurai aimé faire.

C'est un Soulseeker, amoureux fou de Prog-Rock, qui nous a envoyé ce message pour nous signaler cette compilation extravagante.

J'ai fait un peu de recherche sur le net et n'ai rien trouvé. Je soupçonne ce membre d'avoir fait ses propres montages avec en sus quelques titres intègres.

Mais voilà, il l'a fait dans l'esprit comme je l'aime : il a été cherché la quintessence mélodique de Gene Sis. Comme si il cherchait à répéter l'esprit de "Cinema Show" sur les albums de l'Après Gabriel.
Et il y arrive le bougre.
Ce groupe a une fibre belle mélodie dans toutes ses compositions. Juste qu'avec les années 80 j'imagine qu'il fallait placer ce talent dans la chanson.

Je reste un inconditionnel de

"A Trick Of The Tail" et ses éclats de lumière que sont Los Endos et cette éruption si lente à nous atteindre qu'est "Squonk" sans oublier toutes ces vignettes sous lumières diffuses qui devaient rejoindre cette si belle brume des légendes..

"Wind And Wuthering" qui devait perpétuer ces comptines au parfum d'une enfance dans sa bulle rose, les malheurs de Sophie mais ce n'est pas grave.

"Duke" La pochette annonce une volonté d'échapper à la douce torpeur. Ce que j'ai pu le pousser en volume sur ses parties instrumentales et cette batterie, les enfants.

("And Then There Were Three" avec quelques beaux restes et "Abacab" assez crapuleux)

Je continue à écouter ces trois albums avec autant de plaisir. Alors quand j'ai compris la démarche du Soulseeker, j'ai adhéré et tant pis si cela ne se fait pas de déconstruire et reconstruire pour ne conserver que les éblouissements tout en laissant les plages de repos pour reprendre de plus belle le voyage.

Je n'ai pas tout écouté, j'imagine que sa démarche continue vers les albums que j'ai moins aimé même si je pense qu'ils ont rempli leurs fonctions tiroir caisse d'un groupe qui aura au moins réussi à se tenir à flot, là où mes chouchous de VDGG ne pouvaient que compter sur le noyau de Fanamateurs que nous étions, mais pas assez pour vivre de leur musique.

Bon, je vous laisse avec ce cocktail. Surtout ne secouez ni ne mélangez. Il y a du sucre au fond, mais le reste est chatoyant et parfois même davantage.


001. Gen esis - Book Of Gen esis -  Wind And Wuthering
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002. Gen esis - Book Of Gen esis -  After The Wind
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003. Gen esis - Book Of Gen esis -  The Duke
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Track L1st

01. 1ntr0
02. Unqu1et Slumber F0r The Sleepe
03. Bl00d 0n The R00ft0ps
04. The Ta1l
05. A Tr1ck 0f The Mad Man M00n
06. R0bbery, Assault And Battery
07. W1nd And Wuther1ng
08. L0s End0s
09. A Entangled 0f R1pples
10. Squ0nk
11. P1ge0ns
12. All 1n R1pples
13. 1t's Y0urself
14. G0d 1f 1 Saw Her N0w
15. Wh1te M0unta1n
16. L00k1ng F0r S0me0ne
17. V1s10ns 0f Dusk At The M0unta1
18. Stagnat10n
19. Dusk
20. V1s10ns 0f Angels
21. The Kn1fe
22. Ev1l Jam
23. Happy The Man
24. Tw1l1ght Aleh0use
25. 1ns1de And 0ut
26. The Lady L1es
27. Burn1ng H0pe
28. After The W1nd
29. Deep 1n The M0therl0de
30. The Duke
31. Submar1ne
32. Keep The M00n 1n Darkness
33. Y0u M1ght L1ke 1t 0r N0t
34. Abacab
35. Turn 1t 0n Aga1n
36. That's All
37. 1n The Gl0w 0f The N1ght
38. 1t's G0nna Get Better
39. Just A 1llegal Mama Tak1ng 1t
40. Me And Sarah Jane
41. S1lver Ra1nb0w
42. An0ther Rec0rd
43. Paperlate
44. N0 S0n 0f M1ne
45. 1nv1s1ble T0uch
46. F0ll0w Y0u F0ll0w Me
47. The Braz1l1an
48. The Last B0at







samedi 23 novembre 2013

Quand Soudain, quand enfin. SEPULTURA



Encore ? Encore !
Mais dans la virée tiquetteuse métaleuse j'avais déjà repéré quelques escales où m'attarder.
Rappel : Ces thématiques (Fleuve Jazz, Tiquette et bientôt Opéra que je vous aime) me permettent à travers les textes d'osciller entre faire partager ce que j'ai aimé et découvrir ce que je vais bientôt aimer.
Tout est une question de réputation et information extérieures combinées avec l'humeur et le feeling du moment en passant par l'apprentissage.
Important l'apprentissage quand on a pour objectif de prendre plaisir à écouter tout ce qui mérite de l'être. L'apprentissage c'est les différents paliers d'écoute pour augmenter les références en mémoire.
Et ensuite aborder un terrain inconnu mais avec suffisamment de repères pour ne pas être mis sur le côté à regarder partir au loin ses chances de bonheur, de réjouissance … allez, même de jouissance.
Ça me fait penser à cette réflexion de Bruford qui évoque la facilité aujourd'hui d’accéder à toute les musiques. Avec le danger de ne plus prendre le temps de s'attarder sur un disque car un autre nous réclame déjà.
Quand pouvons nous arrêter d'écouter un disque ?
Pourquoi devons nous continuer à l'écouter ?
Y reviendrons nous ?
Qui a commandé ce steak ?
J'ai les réponses.
A suivre

Lors de ma promenade j'étais impatient . J'ai écouté sans déplaisir mais sans grande surprise Manilla Road, Candlemass, Savage Grace & Megadeth.
Et puis les voilà !
RESPECT.
Sepultura, je savais que je n'aimerai pas tout de suite.
Vous entendez parfois l'argument qui explique que lire sur la musique, connaître les artistes n'est pas nécessaire pour l'écoute. L'oeuvre reste seule avec votre compréhension, feeling et ouverture d'esprit.
Non. C'est comme pour la pochette. La pochette fait partie de la musique alors pourquoi pas aussi le contexte ?
Sepultura c'est avant tout ma découverte de ce disque à la FNAC alors que nous traînions avec un ami dans les rayons. Quand soudain ce faux chaos sonore qui envahi l'étage. Nous ne comprenions pas et nous nous étions rapidement dirigés vers la source : pochette exposée, les enceintes qui hurlent et aux alentour des employés, des clients à leurs occupations, comme de rien. Surréaliste. Déchirure spatio-temporelle. Je ne vois que ça.
Pause de 17 années durant lesquelles je m'informe sans plus jamais vraiment écouter.
Sepultura.
Un groupe de métal Brésilien qui démarre en pleine dictature, dans une société où avoir les cheveux longs, jouer du Hard c'est se ranger parmi les asociaux. Sepultura un groupe qui lentement s'engage auprès des Indiens. Sepultura un groupe de metal qui s'en émancipera pour atteindre ce chef d'oeuvre : ROOTS, qui trouve ses racines rythmiques sans renier son passé.
Sepultura qui conservera du Metal, d'où mes autres écoutes, ce jeu de variations sans pitié, entre le ralenti et les explosions. Le cri au lieu du chant.
Sepultura s'est forgé un caractère unique. Pas de place pour l'humour ou faire les guignols, attitude crâne et noblesse dans posture et écriture.
Ce matin j'ai profité de mes oreilles toute fraîches et d'un état un peu vaporeux because le "beaujolais est arrivé" pour entrer, enfin prêt, dans ROOTS.
J'ai pu enfin participer et magnifier ce moment d'audition.
Des images :
Aguirre la colère de dieu ?
Une forêt d'Amazonie sauvage et terrifiante et aussi victime sans réelle défense. Ses indiens qui reculent avec elle comme absorbés dans un trou noir.
ROOTS participe à son cri de colère impuissant.
J'ai mis plus de quinze ans à aimer ce disque. Mais ça valait le coup.
Et comment espérer convaincre les réfractaires en un seul papier ?

Deux titres avant de plonger dans la fureur encore sous le fondu du métal brulant:

"Itsari" joué en "live" avec les indiens Xavantes, tout en sécheresse au rythme d'une cérémonie de guérison.
"Ratamahatta" pour basculer avec une lenteur soudaine vers le cri en découvrant des percussions, terribles les percussions... Et cette terre qui se soulève avant de lâcher le groupe sur nos petites cervelles déjà toute en stupeur.
Mais à part la musique, un autre phénomène ?
Oui, mais je n'ai plus le temps d'en parler.
A découvrir.



001. Sepultura - Roots -  Roots Bloody Roots
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002. Sepultura - Roots -  Attitude
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003. Sepultura - Roots -  Ratamahatta
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004. Sepultura - Roots -  Lookaway
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005. Sepultura - Roots -  Itsari
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dimanche 17 novembre 2013

L'escouade Mangeurs de disques est repartie pour une quinzaine de folie, ils reviennent encore plus nombreux.

Je n'en serai pas, pas assez de cartouches pour assurer cet assaut qui sera encore plus spectaculaire que précédemment.
Mais rien ne m’empêchera d'aller y goûter et même de découvrir le plaisir de découvrir le plaisir de découvrir le ... Haaaargh cette phrase ne veut pas se finir.
Bon, vous m'avez compris!!



Et à leur tête

Arewenotmen?, Everett W. Gilles, Sorgual & Jimmy Jimi:
http://le-club-des-mangeurs-de-disques.blogspot.fr/

Audiolemok pour Audiolemok :
http://audiolemok.blogspot.fr/

L'Ami Du Vin De Table pour La Cave A Zic :
http://lacavazic.blogspot.fr/

Francky pour Muziks Et Cultures :
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Es Chris (alias Bidibulette) pour Ma Petite Boîte A Musiques :
http://mapetiteboiteamusiques.blogspot.fr

Rabbit, Manolito, Leoluce et Inoui (à tour de rôle, si j'ai bien compris) pour Des Cendres A La Cave :
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Alexandre et Etienne pour La Pop D'Alexandre Et Etienne :
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Toorsch' pour Les Chroniques De Toorsch' :
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Sadaya pour Impulsions Electriques :
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Le Zornophage pour Mangemesdix :
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Fracas pour Le Blog De Fracas 64 :
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Charlu pour Les Chroniques De Charlu :
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Pascal Georges pour Life Sensations In Music :
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Appro pour Approximative But Fair :
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Keith Michards pour Les Jolies Compiles De Keith Michards :
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Till pour This Beautiful Downgrade :
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Sb pour Nova Express :
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Vincent pour La Musique A Papa :
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Jeepeedee pour Jeepeedee Rips :
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Warfleloup pour Terre Du Loup :
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Quitte à être lourd, autant s'ensombrer. la route est droite mais la pente est profonde

Me revoilà avec mes Métalleux. (Texte écrit lors de ma coupure Internet)

Pourquoi s'y attarder ? Parce qu'à la recherche d'un fil qui passe par quelques trucs monumentaux que j'ai loupés pour ensuite me promener – via le fil MUSIQUE – et atteindre les artistes annonçant leur perception des forces telluriques, la bande son pour donner davantage d'épaisseur aux messages de Lovecraft.

Oui, rien que ça.

Donc raccrochons mes wagons. Quand je regarde les artistes que je vais couvrir je vais faire une fois de plus l'expérience du regard en arrière pour observer mes assiduités aux rock s'estomper année après année. Après tout, un blog c'est pour se raconter (et se relire!) et en suivant le fil de ce Heavy Metal je constate donc mes rendez vous ratés : Black Sabbath.
Et intéressants, les références qui se perdent dans le brouillard, des groupes que j'ai bien connus puis suivis de loin en loin, ceux dont le nom me dit encore quelque chose, les découvertes accidentelles, les écoutes de mon fiston et pour finir les totalement inconnus, jamais entendu parler... Le trou noir, celui que je n'ose approcher.

GO.

Pour la jonction entre le Hard Rock et le Heavy Metal, je me ferai bien un Scorpion(s). Le Virgin Killer, à la pochette qui fait parler d'elle, je l'ai. Et aimé, encore plein de Deep Purple en tête, pas encore trop de Led Zeppelin.
Alors pour mon plaisir, "Pictured Life" en live. "Fly To The Rainbow" pour dire au revoir – c'est le fil qui veut ça – au rock inspiré par les envolées à la Hendrix.
Un morceau plus ramassé que je ne connaissais pas "He's A Woman, She's A Man". Bien. De quel studio est tiré ce titre ? Ha merde, plus de Internet, là ça manque. Un solo final à la Blue Oyster Cult.

Suivant !
Judas Priest. En d'autre temps, j'aurai pu aimer. Maintenant que j'écoute leur album phare "British Steel" je me dis que rencontré dans ma période Rock Macho avec les Bad Company, le disque n'aurait pas quitté la platine de sitôt.
"Breaking The Law" et son intro à la US Rock, vous savez les trucs à la Pat Benetar. Je supporte bien son vocal pas trop porté dans les aigus qui en général m'énervent.
Chouette.
Avec le recul de mon grand age pas trop innovant, fait pour ceux qui ont plutôt baigné dans le Hard Rock 70's.

Next !
Saxon. Il y a eu au passage, un "This Is … Saxon" spécialité de notre ami Keith Michard qui m'a déjà sympathiquement convaincu que je n'aurai pas non plus détesté connaître à l'époque où je me gavais de Trust et de AC/DC.
C'est à dire rien de dérangeant pour ma génération 70's.  Et là, maintenant, je me dis que si tout avance comme ça, je vais débarquer sur la planète DRONE sans même m'en rendre compte. Bon avant de passer à la suite, une moto qui passe et un titre qui décolle du bitume : "Motorcycle Man"

Iron Maiden.
Je commence à entrer dans l'espace sonore du fiston. Mais si j'écoute les papiers, voici un groupe qui connaîtra plusieurs époques, plusieurs détracteurs et moi, je décide pour mon écoute ici superficielle de prendre l'album qui dévale, qui détale.
Épique, une véritable chevauchée basse batterie. "The Number Of The Beast" n'est peut-être pas le plus subtile mais alors quelle efficacité, quelle excitation. Je retrouve les accélération à la Deep Purple (Encore!) avec peut-être encore davantage de jus dans les jambes. Et puis marrant ce personnage grand-guignol.

Au fait, pour l'amoureux de Led Zep, c'est ce côté imagerie grotesque qui me fera éviter Iron, alors que chez Led Zep, au moins, c'était sérieux.
Hum... quoique, il y a ici peut-être de ma part un manque de discernement, le sérieux de Zep sur les thèmes d'occultisme n'est pas obligatoirement moins ridicule.

Venom. Je devine à défaut de savoir.
Comme si l'esprit qui anime des groupes comme les Cramps était venu titiller ce Hard Rock là. Une musique au trait sombre forcé, une recherche de sauvagerie et des thèmes satanistes pour faciliter la posture.
Et je retiens ce côté monochrome jouant avec les nuances de gris foncés et de noir … clair ?

Et j'ai cité les Cramps, car c'est grâce au plaisir que j'ai à les entendre que j'ai trouvé une entrée dans cet album. Son histoire m'apprend qu'il s'agit bien plus de calcul que de réel folie. Pas grave, cela change des contrastes colorés des Deep Purple à Iron Maiden pour citer. Ensuite je ne renie pas l'influence des pochettes, comme une traduction en image des sons à écouter.

Accept, enchaîne bien. Moins déroutant que Venom, plus proche de ce que j'écoutais mais avec la même volonté de "simplifier" le discours, peu de lyrisme.
Un peu quand même dans certains soli, un titre comme "Princess Of The Dawn" au parfum AC/DC & Trust a son petit effet mélodique vers la fin. Rien de bien grave. Je me disais quand même, il y a des riff lourd de rock qui résiste au temps.

Bon, toute cette partie du chemin, pour atteindre un groupe que je me serai contenter de connaître de nom si la chambre de mon fils avait été mieux insonorisé. Mais comme je ne suis pas bricoleur …
Metallica.
Le genre de groupe qui me donne tord quand je dis que mon époque c'était bien mieux qu'avant pendant après bla bla bla...
Fini, je n'aimerai pas et dégusterai Metallica comme je l'ai fait pour les Aerosmith, Blue Oyster Cult, Led Zep mais cela aurait pu.
En tout cas on touche à un truc au dessus de la mêlé, un genre de Scrum Rock.

Alors comme je n'aurai jamais l'occasion de les découvrir au fur et à mesure des sorties d'albums, je me contente de faire semblant comme on peut en 2013.
Je pense à mon fiston, gros fan, qui est né deux après "Kill 'em All" … comme quoi.
Comme quoi quoi? Ben quoi, quoi!

Et si j'ai réussi à planter la musique de Elvis Costello dans la mémoire de Dame Devant, mon fiston lui l'a fait avec Metallica, dans cette même belle tête.
Ils les ont même vu il y a peu au Stade De France.

Je n'y étais pas, pas envie, trop tôt ? Trop tard ? N'empêche que je me découvrirai bien un groupe en première partie assez impressionnant : Gojira.

Bon, et si je commençais par le premier album. Hein ? Kill Them All!
Super première bonne impression : l'équivalent du "Appetite.." des Gun's Roses. De l'urgence et de la richesse, de l'énergie mais assez de ruptures pour surprendre l'auditeur, pas de lassitude....
Et comme on n'a jamais deux fois l'occasion de faire une bonne première impression.

GÉANT

Bon, repos et à suivre.

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002. Judas Priest - British Steel [30th Anniversary Deluxe Edition] [disc 1] -  Breaking The Law
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003. Judas Priest - British Steel [30th Anniversary Deluxe Edition] [disc 1] -  Living After Midnight
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001. Scorpions - Tokyo Tapes  (Cd 1) -  Pictured Life
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002. Scorpions - Tokyo Tapes  (Cd 1) -  Fly To The Rainbow
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003. Scorpions - Tokyo Tapes  (Cd 2) -  He's A Woman, She's A Man
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001. Saxon - Wheels Of Steel -  Motorcylce Man
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002. Saxon - Wheels Of Steel -  747 (Strangers In The Night)
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003. Saxon - Wheels Of Steel -  Wheels Of Steel
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001. Iron Maiden - The Number Of The Beast -  22 Acacia Avenue
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002. Iron Maiden - The Number Of The Beast -  Run To The Hills
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003. Iron Maiden - The Number Of The Beast -  Gangland
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001. Venom - Black Metal (Reissue) -  Black Metal
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002. Venom - Black Metal (Reissue) -  Teacher's Pet
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001. Accept - Restless And Wild -  Fast As A Shark
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002. Accept - Restless And Wild -  Restless And Wild
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001. Metallica - Kill 'em All -  The Four Horsemen
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002. Metallica - Kill 'em All -  Jump In The Fire
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003. Metallica - Kill 'em All -  Seek & Destroy
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jeudi 14 novembre 2013

Bande d'enfoirés (Dans le sens affectueux) vous auriez pu me le dire ...


Combien de fois, hein?
Combien de fois vous m'avez entendu pleurer sur la période KG: Larks, Starless & Red?
Si c'est pas mille fois alors c'est jamais.

Je m'en souviens comme hier, je pleurai ce retour froid de Crimson dans les années 80. Normal, qu'on me dit, Fripp ne pouvait que partir évoluer, fin des groupes Dinosaur (tiens? Dinosaur!) et bla, et bla et bla.

OK que je me disais.

Il aura fallu que je lise ce soir une page de la bio de Bruford qui évoquant "THRAK" écrit

Il s'agissait de compositions instrumentales centrées sur la guitare qui renvoyaient clairement à l'époque RED tout en suggérant la continuation d'une honorable tradition guitaristique représentée par Bert Weedon (Je ne connais pas, cette parenthèse est une incursion de votre serviteur DEVANT) ou Duane Eddy

Et voilà, tout Eddy (facile)

Merci Bill, sans toi, je ne retrouvai pas ce plaisir maintenu mais sans continuité que j'avais à m'éclater sur le son de la trilogie citée plus haut.

Et me voilà, obligé de faire ce billet pour râler un bon coup. Avec tous nos échanges, il y aurait pu y avoir l'un d'entre vous pour me répondre
"Arrête de chialer dans ta bière, et va nous écouter THRAK"

À celui là je dis merci. Heu, j'aurai dit merci, mais cela n'a pu avoir lieu que dans un monde parallèle, pas dans celui ci.

Alors?

A part ça, j'ai deux surprises:
Surprise 1: Le fait que Fripp (& co) ait fait ce bond en arrière dans le temps, avec tout ce qu'il a pu nous raconter sur le pourquoi de la séparation de Crimson vers 74/75.
Surprise 2: Le dico Assayas qui évoque cet album comme innovateur.

Donc je ne vous dit pas merci, mais je vous aime quand même.

(Hé: classé en position 88 dans le Billboard, tout de même)

PS: Peut-être que c'est moi et que je vais me les refaire les glaçons que me semblent être: "Discipline" à Co? Avec davantage de basse et de volume?


Et quelques titres

001. King Crimson - THRAK -  Dinosaur
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002. King Crimson - THRAK -  Walking On Air
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003. King Crimson - THRAK -  Thrak
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004. King Crimson - THRAK -  Inner Garden Ii
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005. King Crimson - THRAK -  Vrooom Vrooom
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dimanche 3 novembre 2013

De Get happy à Gaitapis: La Saga des Tiquettes continue: Heavy Metal, ce n'est qu'un combat, reprenons le début... sinon...



Le Heavy Metal.  Voilà une tiquette qui pose, me pose des questions existentielles. Trop tard pour le Devantf ?

C'est bien possible. Je ne pense pas retrouver les émois ressenti à l'écoute de Led Zep et son "Since I've Been Loving You", où les envolées de Blackmoore.

Et en lisant l'article sur le Heavy Metal j'y ai vu la bifurcation que j'ai prise à l'époque.
Je n'aimais pas Black Sabbath, je sais pourquoi. La voix, je n'aimais pas la voix.
C'est maintenant que je me rends compte que mon attachement à la musique était très souvent ancré sur la voix, puis la guitare. Rien de bien original.

Aujourd'hui c'est différent, du moins ma démarche est de découvrir. Quelque soit le genre. D'où mon idée de fil conducteur : La Tiquette qui me pousse à chercher à travers l'enthousiasme des autres au moins une satisfaction d'écoute et tant mieux si cela entraîne même un véritable plaisir.

Alors je remonte le temps et cette fois ci prends l'autre chemin, celui ouvert par le Black Sabbath.
Heavy Metal pas Hard Rock !! Pas pareil !! Ha bon ? Disons que LOURD, RALENTISSEMENT, BRUYANT seront les ingrédients qui conduiront à...

Doucement, ne brûlons pas toute les étapes. Donc Paranoïd est un disque majeur, carrefour. Et vous êtes nombreux à me l'avoir dit.
Et merci donc. Car effectivement il y a de grands moments biens jouissifs, j'avoue, limite à regretter que personne a l'époque ne m'a fait écouter un IRON MAN en entier et je pense qu'à force, même le chanteur aurait fait mon affaire.

J'aime bien cette sensation de morceau rarement speed et  donnant une impression de descente de lave inexorable brûlant lentement mais tout sur son passage.
Bon, c'est que j'ai peu de référence pour mon texte, je vais devoir écouter pas mal de "nouveautés" pour moi : Iron maiden, Accept, Metallica, Megadeth, Venom, Judas Priest  entendus à travers la porte de la chambre du fiston. Il aura au moins réussi à me faire apprécier Metallica.

La liste n'est pas clause et plus j'approche du présent plus les noms se transforment en parfaits inconnus. Et voilà que je décide de tricher. Un peu comme lire la fin d'un livre, impatient de connaître la finalité de l'intrigue.

Emperor. J'ai en main un article supposé m'aider à entrer rapidement dans cet univers que je n'ai pas eu la patience de construire. Jugez plutôt la mise en condition :

Ce qu'Emperor cherche ici, et ce à quoi il paraît arriver pour peu que l'on adhère à la musique, c'est à faire surgir des lignes de forces hérités des temps immémoriaux. Parce que son exclusivement creusés les mythes et les légendes auxquels les Norvégiens d'origine rurale s'avèrent très sensibles, c'est toute la force et la puissance de la Nature que l'on croit ressentir là, à l'oeuvre, sous une avalanche d'arrangements d'essence symphonique fascinants.

Ça me fait penser à des articles de Mistermoods, quand lui aussi veut nous faire entrer dans la danse.

Bon, aujourd'hui je suis prêt. Je me cale dans mon fauteuil, vérifie la position de la Norvège, quelques images de Fjord, de Geyser, Montagnes, Cascades. Hop, un bonnet rouge sur la tête, de grosse chaussette... envoyez donc :
…............................................................................

Bon, c'est bien fait, je n'avais pas qu'à tricher. Cela m'a de suite fait penser à ma première écoute de Sepultura à la FNAC, un hasard en fait. Et là, il y avait du monde,
Rien à dire, cette musique est une véritable boule d'hostilité. Bien content qu'elle n'ait qu'une apparence sonore. Je veux bien croire que encore plus fort, sur des enceintes grandes comme des Sequoias, ça doit vous exploser la planète.
Un chant qui n'est plus qu'un cri à se brûler les cordes vocales, un fond de guitare, batterie et synthé au service du même objectif : le magma.

Plus de bonnet, plus de chaussettes, à poil, un air égaré, cherchant mon chemin en pleurant, la musique me poussant vers la sortie. Semblant m'expliquer que je ne suis pas encore prêt et malgré sa  terrifiante présence elle me guide vers ma discothèque virtuelle, me dépose sur le canapé et change le disque ….

… 30 ans en arrière. Un vieux Bee Gees, période Baroque Pop. Mélodie douce, piano, flûtes,  arrangement corde, vocaux en pleine harmonie. Se dessine sur mon visage à reconstruire un air béat.
Le dieu Black Metal m'a pris en pitié ! J'ai tout compris. Je vais retourner au carrefour, reprendre la route Black Sabbath et chercher sur mon Mediamonkey Iron Maiden et son "The Number Of The Beast".
Chaque chose en son temps, l'Emperor saura attendre dans la nuit froide et neigeuse. Je lui enverrai bien Tino Rossi et son Petit Papa Noël.




001. Black Sabbath - Planet Caravan
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002. Black Sabbath - Iron Man
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003. Black Sabbath - Rat Salad
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004. Black Sabbath - Fairies Wear Boots
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001. Emperor - The Burning Shadows Of Silence
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002. Emperor - Cosmic Keys To My Creations & Times
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001. Bee Gees - Let There Be Love
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002. Bee Gees - In The Summer Of His Years
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003. Bee Gees - Down To Earth
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004. Bee Gees - I've Gotta Get A Message To You
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005. Bee Gees - Kilburn Towers
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samedi 2 novembre 2013

1971, le Mississippi en crue, mais un si bon cru. Link Wray.



Faudra m'expliquer ce que l'année 1971 avait de particulier. Je dis ça car cette année là sort le "Sticky Fingers" des Stones, le "Teenage Head" des Flamin' Groovies .
Et voilà que je tombe sur un article de Magic Novembre 2011, un album de Link Wray y est exposé en ces termes
"J'ai toujours connu ses instrumentaux, mais ce disque n'a rien à voir, il délaisse le surf pour écrire de sublimes chansons de Rock & Roll. Il combine son incroyable technique de guitare et de voix, très belle en vérité. Il l'avait enregistré dans une cabane à l'arrière de sa maison, en invitant sa famille et ses amis à le rejoindre parfois..."
Comme c'est bien vrai tout ça. Et à l'écoute forcément je me demandais ce que 1971 avait de particulier. Le Mississippi a tant débordé que ça ? Tout le monde a été touché par ce mélange Ballade, Blues, Gospel, Country, Folk et donc Rock.
Quelle bouillie on se dit, non, pas de la bouillie, plutôt cette bonne boue humide et riche qui balaie tout et qui est pourtant si prompte à faire pousser les meilleures créations.

Je venais à peine de quitter l'univers de Townes Von Zandt, chaudement raconté par le Zorno (Son nom ces temps ci)
http://mangemesdix.blogspot.fr/2013/11/retour-sur-le-troubadour-maudit.html

Pour me retrouver d'une humeur parfaite pour le Link.


Ces envies parfois d'entendre craquer le bois, gratter la guitare et grincer les vieux bancs en bois lorsque le public se lève pour entamer ce genre de danse nonchalante qui rythme la respiration du fleuve.

Peut on placer les qualificatifs d'authentique et d'honnête sur de la musique aussi charnelle sans risquer de voir s'éloigner ceux que l'on souhaitait attirer vers de l'écoute ?
Je pose la question, oui, ici, poussez les chaises.
Autrement dit, si vous avez déjà dans les oreilles ce son poussé par les Stones et le Flamin', si vous en avez déjà goutté toutes les saveurs et qu'un autre cru vous tente.



001. Link Wray - Juke Box Mama.mp3
http://www65.zippyshare.com/v/94614815/file.html
002. Link Wray - Fallin' Rain.mp3
http://www65.zippyshare.com/v/64682484/file.html
003. Link Wray - Fire And Brimstone.mp3
http://www65.zippyshare.com/v/17573723/file.html
004. Link Wray - Crowbar.mp3
http://www65.zippyshare.com/v/78837906/file.html
005. Link Wray - Black River Swamp.mp3
http://www65.zippyshare.com/v/3477881/file.html
006. Link Wray - Tail Dragger.mp3
http://www65.zippyshare.com/v/74579814/file.html