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dimanche 26 janvier 2014

1974: Psycho1984

Rappel du fil 1974: Un article de R&F liste quelques albums marquants datant de 1974. J'en ignorais la moitié à l'époque et ce n'est que "maintenant" que je les découvre. L'idée c'est de confronter un que j'ai aimé avec un que je ne découvre qu'aujourd'hui.
Prétexte à revisiter, prétexte à regretter, prétexte à disserter.

C'est le Bowie que j'ai dans ma discothèque. Ce n'était pas celui que je préférai. Je sais maintenant pourquoi. Je n'aimais pas la pochette. Je trouvai et je trouve qu'elle ne colle pas avec la musique.
Je n'ai jamais su opérer la symbiose.
Dommage, car à préparer ce billet, vous n'allez pas me croire, je découvre des titres. Vrai. Ce n'est pas que je les avais oublié, c'est que je n'avais JAMAIS mis la face B du disque.

Oublions les rock à la "Rebel Rebel"

Bowie c'est encore et toujours une palette d'écriture augmentée des influences musicales dans l'air.
1973 sort le Berlin de Lou Reed:
1974 écrit et chante "Sweet Thing" comme si sa musique et celle de Lou Reed étaient entrés dans la machine infernale du film "La Mouche" pour sortir à l'autre bout "Sweet Thing"
Sans oublier cet arc-en-ciel vocal.

Et sur l'autre face "1984"
Imaginons que si j'avais écouté et aimé, je me serai penché vers des musiques similaires et alors je suis certains que le Funk aurait pris une autre place dans mes écoutes. Il y a déjà quelques gimmick qui pourraient passer pour des tics Disco.

Allez savoir, au lieu de me pencher sur la prog rock puis de découvrir les punks et mon Costello. Je me serai pailleter, look minet.

1974, Bowie encore et déjà un oeil sur le futur. Il continue à m'étonner le bougre.

Par contre Cockney Rebel....

....me pose déjà un premier souci, je l'avais sur mon disque dur. Mais impossible de savoir pourquoi je l'avais téléchargé. Ben oui, c'est mon angoisse (un tantinet artificielle et forcée) je n'aime pas avoir un album en ignorant la source de sa présence.
Mais disons qu'avec mon fil 1974, je lui donne une raison d'être.
Ce Rebel là ne me semble pas avoir laissé de traces marquantes dans les livres ou revues récapitulant la Pop/Rock.

Attachant et presque davantage.

Il me fait penser à "All The Young Dudes" de Mott, sans l'apport d'un "tube", ce que Bowie a su apporter à Mott.

Donc pas de titre écrasant, mais un bel ensemble qui résume bien ce qu'est une pop Britannique: Les influences du Floyd des débuts (Ritz), les Kinks (Mr. Soft), les nocturnes cabaret et virilité androgyne.

Et l'air de rien cette pop qui se perpétue: Pulp, Suede, Auteurs... Divine Comedy.

Une préciosité qui me touche et qui m'aurait bien touché à l'époque j'en suis certains.
Glam? Oui, mais GLAM POP je dirai

Bon, voilà, content le DEVANTF, sur ce coup 1974 aura été une belle année.

A suivre








001. Cockney Rebel - The Psychomodo -  Mr. Soft
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002. Cockney Rebel - The Psychomodo -  Sling It!
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003. Cockney Rebel - The Psychomodo -  Tumbling Down
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004. David Bowie - Diamond Dogs (Extended) -  Sweet Thing
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005. David Bowie - Diamond Dogs (Extended) -  Rock 'n Roll With Me
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006. David Bowie - Diamond Dogs (Extended) -  1984
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13 commentaires:

  1. Assez d'accord avec toi sur la pochette de Diamond Dogs que je n'ai jamais appréciée. Au contraire de l'album. Pas mon préféré non plus mais la concurrence est rude.

    Steve Harley & Cockney Rebel ? Connais pas. Le nom pourrait être celui d'un groupe punk (il y a eu un qui s'appelait Cockney Rejects, je me souviens de Flares and Slippers). J'essaie de caser ces Rebel dans mes écoutes des prochains jours.

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    1. Il me fallait vraiment tomber sur l'article de R&F, ce Steve n'est pas indispensable mais quand je dis attachant c'est juste que si on ne devait s'en tenir qu'à des disques indispensables....

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    2. Si tu repasses par là : je suis en train de lire le bouquin de Peter Hook, bassiste de Joy Division qui commence chrono et logiquement par son enfance et son adolescence. Il raconte que ado il écoutait régulièrement Top of the Pops mais que la grande claque qui lui a fait aimer le rock c'est Sebastian de Cockney Rebel. Ce serait même ce morceau qui aurait inspiré Blue Monday à New Order.

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    3. Le morceau à une belle tenue, inattendue même pour cet artiste, je m'en souviens presque bien. Je l'ai au boulot (he he 1terra de musique ça change la vie) Par contre BLUE MONDAY?? Je pensais à des artistes comme MERCUREY REV ou bien les titres lyriques de PETER GABRIEL...
      Je laisse juge le lecteur occasionel:

      01. Cockney Rebel - The Human Menagrie - Sebastian
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  2. Yo.
    Moi je l'aime bien ce Bowie, et la pochette aussi (j'ai le bouquin de Peellaert) elle a quand même 40 ans !
    Cockney Rebel leur hit ils l'ont eu l'année suivante.
    Ton post m'a amené à vérifier dans mon iTunes, quelle année dis-donc :
    Bowie donc, Too Much Too Soon, On The Beach, Radio City de Big Star, Secret Treaties, Apostrophe, The Heart Of Saturday Night, Rock Bottom, Country Life, Pretzel Logic et l'immmmmense Nightmares du J. Geils Band.
    C'est aussi l'année de sortie officielle du Live '69 du Velvet.
    Et encore ce ne sont là que ceux que j'écoute régulièrement !!
    EWG

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    1. Pour la pochette, je veux bien, c'est qu'elle semble promettre quelque chose qui n'est pas dans le disque ou à peine.
      Tu sais, écouter un disque, tout neuf, la pochette en main. Souvent il y a comme un échange entre l'image et la musique.
      Par exemple: Le deuxième Roxy Music et "In Every dream home.."
      ou bien le Stooge et sa pochette en feu.
      Mais je conçois bien que c'est fortement personnel

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  3. Il en a gardé de beaux souvenirs? Mais j'avoue ne pas avoir pris la mesure de cet album bien supérieur à ce que je pensais. Comme quoi.

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  4. Haaargh, tu fais bien de me le dire. Pour Conte je vais regarder si le Dico Assayas en touche un mot ensuite je te ferai croire que je le savais... Bon, go to the COVER

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  5. Tu as raison... C'était tout de même une rencontre majeure? Tu avais senti en lui ce radar à musique POP solaire?

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  6. Ce Bowie fait partie de mes préférés du grand bonhomme (avec Young Americans et la trilogie... e surtout alladin sane).
    Là il a repris les manettes, joue même les grattes, sorte de reprise de contrôle...
    Il envoie du lourd et pose l'un des riffs essentiels de l'histoire du rock avec Rebel Rebel...
    Suffisament symbolique que cela...
    Si tu as aimé alors juste après tu enquilles le David Live...
    Pour l'autre album...
    souvenirs très lointains...
    je vais donc réviser...

    à+

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    1. Tellement brouilleur de carte ce Bowie que pour choisir c'est coton. Moi finalement cela restera LODGER: comme il m'a été révélé lentement, ensuite je ne sais plus m'en passer. Alors LODGER

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  7. Il est clair que ce psychomodo est terriblement ancré dans son époque... Entre Lou Reed et Bowie... mais avec une voix moins originale. Vrai aussi qu'il passe bien.
    Cactus - restriction (1971) par exemple, m'avait fait le même effet... celui d'un truc vintage qui n'a pour seul défaut que d'être trop proche de Led Zep ou des Doors... ce qui fait qu'ils sont toujours restés dans l'ombre.

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    1. Serais tu en train, sans le vouloir, de me pousser à réécouter Cactus avec cette paire de "lunette pour oreilles?". Réponse? Oui!

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