Le dernier YES est sorti. Ça intéresse qui ?
Moi, c'est déjà beaucoup.
Dans ce grand espace musical ouvert à toutes les musiques, il y a au fond une porte secrète que je ne montre plus beaucoup. Une fois le code entré, un code bien compliqué avec des chiffres, des lettres majuscules et minuscules et même des caractères spéciaux sans oublier le Katakana.
Pour l'ouvrir, je te dis pas, un truc bien prétentieux c'est vrai.
Mais c'est que derrière je cache des musiciens que l'on ignore ou bien que l'on aime détester pour justement ce trait de caractère.
J'ai nommé le Progressive Rock.
Je me vois encagoulé, dans les secrets des ombres crépusculaires, me ressortir « … And Then There Were Three » de Genesis, les deux albums de UK. Vous voyez, pas seulement les grands albums que l'on cite avec cet air de se disculper : King Crimson, Van Der Graaf Generator.
Je saute quelques périodes:
En 2010 paraît le livre de Aymeric Leroy « Le Rock Progressif ». Aymeric est né en 1973, donc pas possible de le soupçonner de nostalgia.
Sous son impulsion me voici à abandonner mon rituel alambiqué (Faisait chaud sous la cagoule). Je déplace la plate-forme plus prêt de l'entrée et je découvre, OUI, je découvre un Jethro Tull « Passion Play » en 2010!!
Pour la petite histoire, il atteindra en 1973 la place number ONE du Billboard, je dis ça, hein !
01 Jethro Tull - A Passion Play (Steven Wilson Stereo Mix) - Memory Bank
Qu'est ce qu'il nous dit le jeune M. Leroy
« Des groupes qui ont cherché – et souvent réussi – à inventer une musique au-delà des distinctions de genre et du formatage commercial. Le rock progressif représente un legs artistique d'une variété et d'une richesse exceptionnelles. S'il a connu l’apogée de sa créativité et de son succès dans les années soixante-dix, son impact s'est révélé aussi profond que durable … mais aussi son influence avérée sur certains groupes actuels les plus aventureux et novateurs : Radiohead, Mars Volta.. »
Bon, ensuite vous savez bien pourquoi ils ont été méprisés, je ne veux pas revenir la dessus. Juste quand même noter que les plus conservateurs en musique, sous prétexte de se lancer dans l'interprétation sans bien jouer, c'était bien les Punk rocker qui tenait à retrouver l'esprit pionner du rock. Conservateur.
J'espère avoir raison en prédisant que ce genre musical va connaître le même engouement que la soul, après avoir écouté quelques monuments de Genesis, King Crimson, Pink floyd, VDGG ou autre,
- comme je me suis jeté sur ceux de Marvin Gaye, Stevie Wonder, Al Green -
une curiosité bien saine découvrira une quantité incroyable de talents qui ont eu plus ou moins de succès mais à la musique si riche : Gentle Giant, Camel, Greenslade, Orme & Premiata en Italie etc etc etc etc...
Il y avait dans ces créations certes une dose de prétention, donc de risques de boursouflures, mais quand c'était réussi cela donnait des œuvres musicales faites pour durer.
L'idée de se permettre dans un titre d'une dizaine de minutes de placer plusieurs mouvements aux arrangements sophistiqués, aux rythmes parfois opposés, le tout ponctué d'accélérations qui faisait bondir nos petits cœurs, de ponts reprenant parfois un thème pour que l'on puisse respirer, sans oublier quelques effets de virtuoses, puisque musiciens il y a.
Resservir ses influences en toute liberté : Jazz, Pop, Rock, Baroque, Musique médiévale, Concerto pour instruments.
Ce qui m'agace le plus dans cette histoire, c'est que dans la musique populaire les genres avec fortes distributions ne cohabitaient pas trop bien, comme si un style devait chasser l'autre.
Des artistes comme ceux de YES auraient bien mieux fait d'entendre les critiques sur leur musique plutôt que de vouloir coller aux années 80 et la chanson pop synthétique au format corseté.
Dans d'autres années 80, je pense au 19eme siècle, Wolf pouvait composer des lieder austères et superbes sans que cela ne gêne Richard Strauss qui devait pousser, lui, les orchestres à des sommets de luxuriances. Massenet faisait des Opéras Français en ajoutant des fulgurances Wagnériennes. Mahler a été lourdement critiqué mais a creusé son sillon, Tchaïkovski, Brahms, Fauré, Offenbach, Saint-Saëns... Ça c'est des années 80 !!
Les Progueux, comme j'aurai voulu qu'ils s'obstinent et laissent le rock, la pop synthétique etc.. À d'autres bien assez doués
Oui, la manière pouvait s'avérer alambiqué, mais l'alambic c'est celui qui à partir de la bête pomme promet le Calvados (Faudra vérifier tout de même les étymologies)
Bon et le dernier YES.
Ben voilà, à force de culpabiliser les musiciens en leur reprochant les digressions, les voilà revenir timidement.
Oui, les morceaux font 6, 8 minutes. Mais cela n'ose pas grand chose, refrain, couplet, un tut tut des choeurs, un entrechat. Pas davantage.
Le propre de la prog c'était tout de même de mixer plusieurs mouvements, de les entrecroiser quitte à nous perdre au début, alors que là nous avons à faire à des chansons pop, pas désagréables. Huit minutes ? Ben oui, cela vous évite de repasser le titre, ils le font pour vous.
Reste que dans les premières secondes de « Believe Again » j'y ai cru, le SON de YES, un petit effet musical et la voix de Jon … Davison est plus que troublante.
01 Yes - Heaven And Earth - Believe Again.
Mais ensuite je n'ai pas retrouvé l'exigence d'attention que réclame la grande musique quand elle se destine ici à passer du cérébral au mental à l'émotion enfin obtenu... et pour longtemps !
Comme ce « To Be Over »
01 Yes - Relayer - To Be Over.
Bon, et si on dansait ? Plus tard, plus tard.
Une ode au rock progressif ! Chouette !
RépondreSupprimerDommage que Jimmy ne soit pas là pour dire tout le mal qu'il pense du genre... ;-)
Ha oui, un nouveau Yes ? Je retourne écouter Relayer, et Drama, et même Big Generator ! :-p
PS : qu'ont en commun les trois albums que je cite ?
SupprimerRELAYER m'a mis la puce à l'oreille, n'ayant pas choisi des œuvres majeurs hormis le RELAYER, donc c'est l'absence de WAKEMAN qui est le point commun?
SupprimerTu resserres encore plus la réponse que je ne l'aurais rêvé, (trop) bien joué. ^_^
SupprimerMais plus généralement, ce sont de bons album où le line-up est tout sauf classique. J'aurais d'ailleurs dû rajouter Time & a Word, d'ailleurs, que je suppose que tu connais.
Hello ! Désolé pour le retard mais mon commentaire n'est pas passé apparemment, mon ordi a planté au moment fatidique pour une raison qui m'échappe. Alors, concernant ton discours sur le prog, je te suis à 100%, moi qui n'ait ni rock credibility à défendre et aucune barrière de genres qui se dresse sur mon chemin.
RépondreSupprimerRéduire cette musique à certains excès boursouflés et caricaturaux est aussi intellectuellement malhonnête que de parler de rnb en prenant pour exemple Mariah Carey (au lieu de Frank Ocean, D'Angelo, Miguel, The Weeknd...), ou d'affirmer qu'on aime (ou pas) la soul en fonction de Ben L'oncle soul (c'te blague...). Ou, pour la plupart des gens concernés par ces légers excès : vous voulez parler du punk à quelqu'un, voire lui faire aimer, vous passer les Heartbreakers, les Clash, les Saints, les Damned, les Undertones... Pas Ca plane pour moi ! C'est la même chose pour le prog, il y a du tri à faire, comme dans tout genre musical, mais tirer un trait dessus me paraît exagéré. D'ailleurs comme tu le dis très justement, on a "le droit" d'aimer VDGG ou Crimson et d'être quand même considéré comme un vrai de vrai par les gens de bon goût comme Eudeline, qui malgré un goût certain pour de bonnes choses (dans une fenêtre très réduite d'ouverture d'esprit tout de même), voient le monde et la musique avec un tel passéisme qu'il faudrait presque en créer une expression, du genre "avoir un regard cryogénisé sur le monde"....
Et c'est un type qui n'aime pas le prog rock plus que ça qui écrit ça !
PART 2 :
SupprimerMais j'ai du mal avec le concept de détester un genre musical dans son intégralité, je ne vois pas comment c'est possible étant donné que c'est une étiquette très arbitraire et subjective qu'on accole à un artiste ou un disque. Comment dans ce cas-là détester absolument TOUT ce qui se rapproche de près ou de loin du prog ? D'ailleurs ça n'arrive pas puisque Crimson fait consensus par exemple. Cracher sur ce genre de façon gratuite et absolue relève donc plus de la posture que d'un discours avec du fond. Après on peut tout à fait ne pas aimer le prog EN GENERAL, mais de là à déverser sa haine de façon excessive dessus, il y a un monde. C'est un peu comme le Disco Sucks de la fin des seventies, caricatural et fermé d'esprit, pas un hasard si les idées sous-jacentes sentaient le renfermé (homophobie, racisme...). Si on n'arrive même pas à supporter une autre musique que la sienne, effectivement un type avec une autre religion / nationalité / couleur / orientation sexuelle, ça ne passe pas.
Ca me fait penser (digression), que le FN a interdit dans un municipalité un festival électro, parce que ça amène soi-disant une faune dangereuse... D'ailleurs dans leur programme il y a écrit texto "Le rap et la techno, qui ne sont pas des expressions musicales, seront bien évidement privés de subventions". Quand on commence à censurer l'art que l'on n'aime / ne comprend pas, c'est le début de la fin... Et ça montre bien l'importance de la culture dans la lutte contre l'intolérance. Mais je m'éloigne du sujet.
Donc pour résumer : le prog c'est un genre musical comme un autre, c'est pas toujours bien, c'est parfois grandiose et ça ne mérite pas de se faire traîner dans la boue comme un tout. Arrêtons un peu avec les étiquettes en musique, on aura fait du progrès.
Personnellement, je suis assez fan des œuvres des Who dans le genre (Tommy, Quadrophenia...), je cite volontiers Close To The Edge de Yes dans mes albums indispensables, j'adore le Floyd, de Syd Barrett à The Wall, des groupes comme Gentle Giant, Jehtro Tull, Crimson, VDGG, Procol Harum... Certains morceaux de Genesis aussi, même si je tiens rarement tout un album d'eux. Mais de Peter Gabriel à la fin, il y a toujours des morceaux qui valent vraiment le coup, et ce sur chaque album, et c'est déjà pas mal.
Donc même s le prog ne représente que 1% ou moins de ce que j'écoute (j'aime beaucoup, mais à petites doses), je te suis à 100% dans ce que tu dis. C'est un genre qui possède un esprit aventureux, certains grands artistes, souvent sous-estimés. Beau papier, donc. A bientôt !
En tout pour la Part I & II. Merci, même si je prêche un convaincu, je suis content de ton intervention.
SupprimerEt le point sur le FN m'est très utile, tu sais me préciser quelles villes appliquent déjà cette restriction?. Mais je pense faire des recherches sur le net.. A+
C'est dans le Var, et la phrase citée vient de leur programme...
Supprimerhttp://lahorde.samizdat.net/2014/07/20/luc-en-provence-var-le-fn-interdit-un-festival-techno/ Tiens si tu veux plus d'infos sur la ville.
Merci beaucoup
Supprimerj'arrive à la bourre...
RépondreSupprimerbon, je reviendrais causer du dernier Yes, mais je dois d'abord l'écouter et là je file en rds vs...
La commune où un festival électro a été interdit FN est Le Luc...
J'y habite...
Donc tu parles si je suis informé...
on a causé de ça avec mon second fils qui est un fan et dont un de ses potes était organisateur et aussi DJ - les dommages financiers de l'organisateur sont énormes (près de 200 000 € courent en rumeur) et cela va avoir sur la vie culturelle estivale du centre Var un impact détestable.
En effet, au vues de ce qui était programmé, hôtels, campings et autres gîtes étaient plein en réservations...
Un désastre !
Et franchement, côté "faune" c'est vraiment la sale image...
pourtant dans la même commune on organise des soirées mousse, des vogues surchargées de blaireaux alcoolos, etc...
J'aurais le loisir de m'en exprimer de toute façon ici ou là, car le ton monte et il faut réagir, non contre les interdictions, car si elles sont sécuritairement justifiées (ce qui n'est pas le cas ici puisque ce festival était encadré et non illégitime), mais contre les incohérences et les déviances politico amalgame.
Et là, avec trois communes FN dans le Var (Le Luc, j'y habite - Cogolin j'y travaille et Fréjus...) il y a de quoi causer.
Et ce n'est... qu'un début sur ce genre d'amalgames.
à +
Bon, avant d'écouter ce dernier Yes, (ça va venir, laissez moi..,du temps), je reveins dans la lecture du brillant article défenseur du prog et ses comm's qui le sont tout autant.
RépondreSupprimerDans une période ou notre ami Zorno passe un par un les albums de Genesis au risque de s'attirer les foudres de certains obtus du cérumen - il est temps d'arrêter les conneries,comme le résume si bien notre ami Alex.
D'abord la manie d’étiqueter...
Dans les années 70, dès que tu avais un mec bardé de claviers, un gratteux capable de faire autre chose que les accords I-IV-V, alors on pointait ça comme du prog et automatiquement une image estudiantine intello pseudo en révolte barrait la route.
j'en ai fait partie et ça m'a d'emblée gonflé et automatiquement la gueguerre anti punk des progs, contre anti prog des punks est arrivée.
Un grand artiste du jazz rock et qui a tourné vers le prog m'a dit récemment qu'il a toujours adoré les Sex Pistols, de sa part, ça m'a semblé immensément ouvert...
Pas sur que les choses soient si réciproque - on lit ça tous les jours...
Le prog s'est étiqueté tel, peu importe.
En fait, à partir du moment où des mecs ont mis en action leurs neurones pour faire du rock c'est apparu comme suspect.
Eh oui, pour être un bon rockeur, il faut avant tout être un beauf, s'habiller de cuir et chevaucher une Harley... Ça vous rappelle pas quelqu'un en Johnny national ça ?...
Mais bon, le Johnny en question a ouvert la porte à Jimmy Hendrix en France (les grincheux diront qu'il se serait débrouillé sans lui - peut être, mais on n'en sait rien...) et que le groupe Ange (vous savez le prog à la française) a débuté sur une méga tournée de Johnny... pour une carrière explosive dans les seventies.
Rien n'est si simple, car, contrairement à nos voisins qui eux savent mettre des barrières pour situer mais pas pour générer des castes, en France, on est musicalement dans le crétinisme absolu de l'image... pas de la musique...
La France n'est pas un pays de musique elle ne sera bientôt même plus un pays dit de culture (même agricole).
Alex je vais te donner des précisions sur le sujet festival électro interdit en mode FN.
Il faut savoir que, dans le Var les DJ et musique électro sont réservés aux carré VIP tropéziens - beaucoup d'artistes underground viennent ici l'été afin de tirer un substantiel salaire et osent parfois des délires.
C'est critiquable, mais il faut bouffer... point 1
Point 2, dans le Var et depuis environ deux années une chasse sans merci a été faite aux DJ underground qui mixaient en forêt, de façon vraiment géniale, créative mais illégale car ici, pour eux l'espace public (salles, lieux, festivals...) les rejette.
Nous ne sommes pas en ville... et les quelques villes renient complètement ces espaces musicaux car, elles sont peuplées... de vieux.
Cette guerre anti-culturelle a été menée froidement et avec une énergie sans pareil envers ces jeunes DJ.
On les a mis en tôle (je ne blague pas...), on leur a détruit leur matos et platines, on les a surveillés ensuite pire que des détraqués sexuels en suivant leurs faits et gestes en espionnant leurs facebook etc, etc.. ils faisaient juste DU SON !
Bref, les mecs ont bien été obligé de se calmer et de s'organiser pour survivre et que le art survive.
C'est un événement dramatique culturellement dont on ne risque pas de parler... il génère véritablement la haine et si elle a été facilement pointée sur le FN il faut savoir qu'elle a commencé à être mise en place par la politique du PS.
suite...
Supprimercar il y a suite, forcément.
Mais ils sont passionnés et ce festival avec toutes les garanties législatives était leur bébé - cette guerre anti culturelle a d'abord été menée par le PS et récupérée avantageusement par le FN qui a vu là une opportunité de plus.
Ce bébé a été tué alors qu'il était attendu par des passionnés dans le monde entier (des mecs avaient réservé pour venir et ce depuis les confins de la planète, c'est dire...)
J'essaie ici d'être et rester objectif et de parler de faits, pas de divagations, ça me permet d'y voir plus clair et de relativiser sachant que si certains élus sont arrivés en masse choquante dans le Var, les raisons en incombent à leurs prédécesseurs, ne l'oublions pas.
Et en disant cela je suis aussi réaliste, pas un pro FN, comprends moi bien.
Il ne s'agit donc pas, même si cela en a l'air, d'une poussée politique extrémiste, mais bien d'une poussée générale de connerie anti tout et surtout anti jeunes, menée par une société dont le FN est un état d'iceberg apparent mais qui est bien réelle et ce, partout.
C'est grave et arrange tout le monde, notre ami premier ministre en tête...
Il réparti ainsi le sale boulot et en récolte le moindre pourcentage.
A côté de cela on va trouver des festivals électro un peu partout, mais ceux là, sont sages, très sages... tu y verras même notre indolore ministre de la culture venir se pavaner autour d'un champagne Ruinard...
Moi qui suis allé jeune ado au premier Mont de Marsan (tu vois, pour un fan de prog, cela peut paraitre étrange, mais justement étrange, qu'en France...), je sais de quoi je parle...
ici on veut que tout soit "sage"... Mont de Marsan fit peur...
peur de quoi ? franchement en tant que festivalier j'en garde un souvenir fabuleux, mais pas d'avoir été dans un truc irresponsable... ça c'est des légendes pour augmenter le potentiel à l'époque du côté rebelle du punk.
dont en France, sage...
le punk à la plastic bertrand, le rock à la téléphone, l'électro garnier, guetta, le free est banni des jazz clubs et intellectualisé dans les pôles culturels mais déraciné
Nous sommes donc bien... en France....
le vrai problème est ailleurs...
il est dans notre politique se disant culturelle qui finalement contrôle et maîtrise tout et a peur... de quoi ?
peur de la culture, la vraie ou pas, ou du moins l'autre, celle qu'on veut éviter et qu'on diabolise, celle qu'ailleurs on nomme : contre culture...
Ailleurs la contre culture aide à faire bouger la ligne de la culture établie, ici la contre culture fait peur ou est récupérée par l'élite intello.
C'est complexe et franco français...
Et moi qui bosse dans ce milieu je peux te dire que c'est un quotidien très très difficile, mais il faut justement bosser là en conscience sinon, tes orientations politiques ou idéales (pas idéologiques) te brouillent les pistes et tu vas finalement à l'encontre de faire avancer et évoluer les choses.
les acteurs de la culture en France sont tout sauf cultivés et les rares qui les sont, crois moi, il faut bien les soigner et bosser avec car sans eux, on n'aura plus rien...
C'est bien là l'autre drame.
ce réalisme ne me rend ni amer ni morose, il ne date pas d'hier, seulement aujourd'hui on le récupère et on l'extrêmise, c'était prévisible...
C'était... trop facile..
car ça, les politiques, savent le faire... tout est bon et quel que soit le bord, pour ... l'image !...
allez méditons et écoutons ce Yes qui doit être excellent, comme tous leurs albums.
J'adore Yes, mais ça vous vous en doutez, pas besoin d'en rajouter...
bien à vous