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dimanche 15 février 2015

12 Février 2015. Journal. J'ai mal au ventre....

Ce jour là, Catherine m'a définitivement quitté pour un endroit à lequel elle ne croyait pas et moi toujours pas.



Houuuu j'ai hésité écrire ceci. Venir appuyer sur cette dent malade, comme s'assurer que l'on a bien encore mal.

Retenir ses larmes me fait mal aussi.
Alors?
Alors comme j'aimerai bénéficier d'une variante du portrait de Dorian Gray. Mais sur le chagrin.
Mettre en ligne quelque chose de triste, y placer toute sa douleur et venir regarder sereinement son chagrin et puis repartir vivre...
Je pense à "Qui plume la lune"

Quand j'ai vu cette scène bouleversante, j'ai tenu à la retrouver avec la musique qui va avec. Ce fut une longue recherche et c'est mes copains des "papillons noirs" qui ont fini par trouver le titre de Cocciante. Ça date....

Cette scène, c'était devenu un jeu, je la montrai à Catherine, puis je lui passais le titre en entier.






Et nous parlions de notre départ, l'un avant l'autre, l'un moins triste que l'autre. Et moi en souriant je m'identifiais facilement à Darroussin. Je me projetais à 85 ans en train de pleurer ma mie.

Alors, mon rêve, serait de revenir voir cette vidéo, de regarder l'image de Darroussin de plus en plus malheureuse, entendre Cocciante se déchirer davantage.
Et moi, moi ... je n'aurai pas mal au ventre, je n'aurai pas les tempes dans un étau, les larmes qui mouillent les yeux, juste... mais qui ne débordent jamais

Elle tournait les pages
Et devant les images
Moi, j'oubliais mon âge
En oubliant le temps
C'était hier peut-être ?
Et nous sommes aujourd'hui
Derrière chaque fenêtre
Je la vois qui sourit 
 
Mais il n'y a plus de voyage
Plus de ciel sans nuage
Et je sais bien mon âge
Et je ne rêve plus
Et je suis seul sans elle
Et je m'ennuie sans elle
Et je vieillis sans elle
Et je me meurs sans rêve
Et je me meurs sans rêve

Les Amis me disent il n'y a pas de mot.
Non
Mais leurs timbres de voix qui me le disent font du bien
La famille, mon frère, ne trouvent pas les mots, mais en fait si, les mots ils les ont trouvés et je les engrangent comme des talismans

Et les amis me disent, il n'y a pas de mot;
Mais, les mots ils les trouvent. l'amitié est un torrent.

Christian, tes mots

Mais que te dire.......des mots? ajoutés aux habituels témoignages de sympathie et de condoléance, peuvent-ils réellement apaiser ton chagrin? J'en doute. 
Précarité de nos vies et absence de nos proches sont des angoisses qu'une fois révélées, on n'étouffe jamais plus vraiment... 
Mais pardessus tout, il reste cette sensation devant le souvenir des moments d'amour partagés avec un proche: château de cartes, pierres jetées au ciel, évolution des enfants, repas de famille, apéros avec des amis, sourires complices,.... 
et à notre mesure, une affirmation de notre dignité et de notre courage, comme en équilibre sur le fil de l'éternité avec pour tout balancier la volonté de vivre... pour les enfants, pour tes proches, pour nous.

Catherine était ma locomotive, et je me retrouve comme un wagon abandonné sur des rails désaffectés.
Mais un wagon ça tient sur ses rails, ce n'est pas difficile.

Bien entendu que j'espère ce texte un baume cathartique, ce n'est pas tous les jours que l'on peut employer ce joli terme.
Car voyez vous, je me sens comme une merde. (Oui, wagon n'était pas la plus belle formule mais là, forcément, j'hésite ...)


35 commentaires:

  1. Cette photo est magnifique.
    Ce texte est magnifique.
    C'est du courage qu'il te faut maintenant et tu en as à revendre.
    Je t'envoie toute ma sympathie.

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    1. Avant j'étais fier de mon idée de photo, j'étais fier de moi, c'est la première et seule fois où j'ai vraiment pensé la photo.
      Aujourd'hui je la trouve juste belle...
      Merci, je prends tous les témoignages de sympathie, c'est comme pour nos musiques, elles servents forcement

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  2. Merci pour cette photo, c'est l'image de Catherine que je souhaite garder.
    Tu écris tres bien, continue, cela fait du bien de mettre des mots sur ce que l'on ressent.
    Et si tu as envie de parler, nous serons toujours là pour toi.
    De tout cœur avec toi
    Eliane, Pierre-Luc

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    1. Je me fais la guerre pour effectivement garder ces images, moi qui détestais les photos, maintenant je réfléchi, la bonne distance entre un mausolée élevé à mon "pauvre de moi" et l'effacement avec le temps...
      Embrasse mister PLS en partageant la bise que je te fais

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  3. Je ne suis pas certain d'avoir tout bien compris, mais je suis de tout cœur avec toi - vraiment.

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  4. Oui, bien entendu, dans ces moments on est à la recherche égoïste du partage de la tristesse.. Merci

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  5. Je t'ajoute donc quelques mots, bien émue de ta souffrance à traverser un des pires moments de la vie, continue à collectionner les talismans et te réchauffer aux porteurs de trésors ... Je t'envoie un blues pour t'aider à retrouver le rythme du train, il a une histoire comme la tienne, "I can't keep from crying sometimes" (Ten Years After") et il y a du public pour partager avec toi.
    amicalement, pas virtuel
    DamNed
    http://www16.zippyshare.com/v/Qyc2QONG/file.html

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    1. Tout le monde dort pour l'instant, fiston et ses amis... j'écouterai plus tard ... marrant, le nom du groupe sonne différemment aujourd'hui: 10 ans plus tard

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    2. Je fini de l'écouter... Je n'ai pas encore trouvé mon moment pour crier. Va falloir, ça fait un peu cocotte minute tout ça. Bise

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  6. Comme tu dis plus haut,il n'y a pas de mots et pourtant on a envie de partager ta peine pour qu'elle te soit moins rude.je t'envoie plein de chaleur et de douceur,toi que je n'ai jamais vu mais que j'appelle ami.
    Bisous
    Farfie

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    1. Merci, je n'aurai jamais cru que le virtuel pouvais avoir cette force, pourtant j'aurai dû m'en douter avec Kaserio

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  7. Continue, noies ton encre dans la peine de l'écriture, elle se dilue dans la beauté de ce que tu apportes.
    Très amicalement
    Jeepeedee

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    1. Un truc idiot, je m'entends encore critiquer ceux qui étale leur vie privé sur les réseaux sociaux... Mais je note que - tu as raison - écrire fait de l'effet, lire les réaction suscitées fait de l'effet... Surtout quand c'est si joliment dit... "noyer son encre dans la peine de l'écriture"... vous voyez qu'il y en a des mots. Merci

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  8. Je n'ai pas de mots, ils bloquent. Mais je suis de tout cœur avec toi...

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    1. Je prends toutes les marques d'affection, je les lis pleure et souri en même temps et j'espère que ...

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  9. La soul a rendu hommage à Catherine, à sa façon, sur le site de Funkology.

    Get Happy, Brother aurait dit Elvis Costello. Contre vents & marées.
    The Show must Go On, aurait répliqué Sam Dees.

    Amicalement SOul,
    RevPop

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  10. Salut Dev.
    Oui que se passe t'il de l'autre côté de la vitre ? De quel côté de la vitre se trouve la plus grande des solitude ? Nous avons tous quelqu'un de l'autre côté, si loin, si impalpable, et pourtant toujours si proche. Je ne crois pas, n'aie pas la foi, mais j'aime me dire qu'ils sont en paix dans ce là bas.
    Au début viens la peur de (les) perdre, le souvenir de l'odeur, la chaleur, le rire, la voix ... et le temps te rassure, on n'oublies jamais ceux que l'on Aime.
    Il n ' y a aucune impudeur à dire sa tristesse, à la partager, à exorciser en paroles et musiques. Le souvenir se cultive, il s'exprime, il se dilate des bons souvenirs, il te rassure, il te fait du bien.
    Partager sur le net pourquoi pas ? S'exposer et alors ? Il y a des beaux anges qui naviguent dans l'éther Net, j'en ai rencontré qui m'ont aidé, et m'aident encore à simplement croire en la Vie, cette vie qui se construit aussi sur ce qui n'est plus ou ne peut être, mais le souvenir et le rêve restent là bien au fond de nous, on avance aussi pour eux.
    Moi quand mon âme est embuée par ces pensées chaudes et tristes, douloureuses et consolidantes, j'écoute N. Cave et les Bad Seeds chanter "There is a kingdom".
    Amitiés et je t E-serre très fort dans mes pensées.
    Didier

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    1. Je radote encore, mais je crois au pouvoir des mots, Tu en es la preuve ici. Merci

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  11. Je ne saurais trouver les mots pour t'aider, te soutenir, panser tes plaies, si tant est qu'ils existent, sache seulement que nous pensons à toi et que nous sommes de tout cœur avec toi.

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  12. « The hungry grass ».. c'est tombé comme ça, je m'en appuie comme par lâcheté ou camouflage, toujours les mots qu'on trouve mieux ailleurs, surtout avec quelques notes en plus. Depuis le temps qu'on se parle en musique.
    Enfin mieux … ça va pas remonter le moral..c'est juste pour te dire que ça chante pour toi de qq part.

    Biz

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    1. J'écoute... Comme une chanson des derniers jours. Mais elle arrive trop tard, et c'est tant mieux, Catherine n'a pas vécu comme ses derniers jours, juste une mauvaise surprise.
      Biz à toi aussi

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  13. Tu évoques quelque chose qui m'effraie. Pas ma mort, non. Celle de l'autre. Et lire tes mots ne fait que revivre cette peur que j'ai. Et dans ces circonstances, je me dis que la musique serait ma seule alliée pour affronter l'épreuve. Les mots me paraîtraient tous dérisoires, mais pas la musique. Pas celle que j'aurais partagée avec ma moitié. Pas celle qui m'évoquerait à jamais son souvenir;
    J'espère que d'autres que moi sauront trouver les mots pour t'aider et que tu sauras trouver la musique pour exorciser ou libérer ou faire revivre le passé et le présent. La vie continue, comme on dit, mais il n'empêche qu'elle fait parfois des pauses, de bien cruelles pauses...
    Bon courage. Et je trouve ton texte très beau et très courageux.

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    1. Voici ce qui me vient à l'esprit. Son départ soudain et violent est dur, mais chaque témoignage de sympathie s'ajoute à ce souvenir, comme pour une perle de souvenir. Je sais maintenant que je n'oublierai pas, mais la mémoire ne dissociera pas la fulgurance de ce matin du Jeudi 12 à 8h03 et tout ce que vous me dîtes. Le tout finalement prendra une belle couleur mélancolique au lieu de tragique... merci

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  14. Salut Antoine. C'est la première fois que j'utilise ton prénom à la place de ton pseudo. Dans ces circonstances le réel me semble plus porteur de chaleur et d'amitié que le virtuel.

    Il y a un mot important dans ton très beau texte, c'est cathartique. Important parce qu'il prend des allures de sauveur dans les moments terribles où on ne sait plus respirer tout seul. Écrire peut être salutaire et tu le fais bien.

    Comme beaucoup, dans un drame comme le tien, j'ai tendance à dire que les mots me manquent, que l'on ne peut dire que des banalités, des choses superficielles. Pourtant c'est faux, pour au moins deux raisons. La première c'est que les banalités n'en ont que l'apparence, elles sont en premier lieu des témoignages de sympathies, d'amitié, de soutien, de toute ces choses sur lesquelles on a besoin de s'appuyer pour continuer à avancer, pour traverser l'épreuve et terrasser la bête qui essaie de nous engloutir. La deuxième raison c'est que les mots existent, ils sont là tout près, à porter de lèvres, de stylo ou de clavier. Des mots que nous connaissons tous mais que la pudeur nous a désapprit à prononcer ou écrire. Amitié, amour, affection, compassion, soutien, voilà un début de liste, chacun peut utiliser ceux qu'ils préfèrent mais je sais que, aussi galvaudés qu'ils puissent paraitre, c'est important de les entendre ou de les lire. Les mots existent, parfois ils ont du mal à dépasser nos lèvres mais une fois prononcés, on se dit qu'il n'était pas si difficile d'apporter ce réconfort.

    Me voilà bien verbeux pour arriver à te dire que je partage ta souffrance et que je m'associe à la douleur que vous ressentez toi et tes proches. C'est peu mais c'est profondément sincère parce que je suis extrêmement touché par le drame que tu vis.

    On ne se remet pas complètement d'une telle perte, c'est une évidence. On ne peut plus être le même après qu'on nous ait pris une partie de nous-même, mais on apprend à vivre avec. Tout ce qui a été partagé avant est toujours présent, personne ne peut te le prendre. C'est sur ces fondations qu'il faut réapprendre. C'est un beau cadeau que tu feras à Catherine.

    Je suis de tout cœur avec toi.
    Laurent

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    1. Je sais, je sens, que ce que l'on échange joue un rôle majeur dans la reconstruction, en laissant juste le vide qui je ne pourrai pas remplir. OK, c'est comme ça. Et comme beaucoup t'avoir lu soulage un peu... sans oublier l'impression au moment de lire "Laurent" ... De l'extérieur cela doit paraître un peu mélo, j'en suis conscient, pourtant c'est sincère et écrit. A toi aussi merci

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  15. Réponses
    1. C'est une bonne question? Mais si hier à la crémation un chouette cercle s'et formé, je préfère comme image une construction individuelle de type puzzle, et généralement pas besoin de toute les pièces pour voir de quoi il s'agit. En ce qui me concerne il manquera une pièce. Mais bon, on voit encore de qui il s'agit. Merci de l'attention

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  16. De tout coeur avec toi.

    Nos disparus vivent eternelement dans nos memoires et le souvenir de nos joies passees nous donne le courage de continuer vers notre futur.ou ils nous accompagnent.

    J'aime beaucoup ce texte de Pagnol

    Le temps passe, et il fait tourner la roue de la vie comme l’eau celle des moulins. Cinq ans plus tard, je marchais derrière une voiture noire, dont les roues étaient si hautes que je voyais les sabots des chevaux. J’étais vêtu de noir, et la main du petit Paul serrait la mienne de toutes ses forces, on emportait notre mère pour toujours. De cette terrible journée, je n’ai aucun autre souvenir, comme si mes quinze ans avaient refusé d’admettre la force d’un chagrin qui pouvait me tuer. Pendant des années, jusqu’à l’âge d’homme, nous n’avons jamais eu le courage de parler d’elle.

    Puis, le petit Paul est devenu très grand. Il me dépassait de toute la tête, et il portait une barbe en collier, une barbe de soie dorée. Dans les collines de l’Etoile, qu’il n’a jamais voulu quitter, il menait son troupeau de chèvres ; le soir, il faisait des fromages dans des tamis de joncs tressés, puis sur le gravier des garrigues, il dormait, roulé dans son grand manteau : il fut le dernier chevrier de Virgile. Mais à trente ans, dans une clinique, il mourut. Sur la table de nuit, il y avait son harmonica.

    Mon cher Lili ne l’accompagna pas avec moi au petit cimetière de La Treille, car il l’y attendait depuis des années, sous un carré d’immortelles : en 1917, dans une noire forêt du Nord, une balle en plein front avait tranché sa jeune vie, et il était tombé sous la pluie, sur des touffes de plantes froides dont il ne savait pas les noms….

    Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants. ».

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    1. C'est un joli texte sur la disparition, même si mon histoire triste clôture de longues années de simples bonheur. C'était prévu mais pas si tôt

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  17. Des fois, on aimerait rentrer de vacances et retrouver les amis qui vous disent : « La vie est belle ! »… mais des fois, ça n'arrive pas.
    Amicalement

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    1. .. La vie reste belle, il me faut juste prendre un peu de recul pour continuer à le dire. Gracias

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  18. Il existe justement un film magnifique de Franck CAPRA qui s'appelle "La Vie est Belle". Il ne t'offrira peut-être pas la réponse que tu attends, il t'aiderait peut-être à te sentir mieux. (Surtout à na pas confondre avec celui de Benigni).
    Je pense à toi chaque fois que je vois ton blog sans nouveau sujet...
    Boncourage à toi, Antoine.

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    1. Merci et je ne pense pas connaître ce Capra. Je vais regarder à quoi tu fais allusion....

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