Mais oui, mais oui, pas de panique, il y a bien une suite à la légende du roi Arthur et de ses chevaliers de la table ronde.
Et sorti de la salle de cinéma, vous imaginant en pleine détresse, mais d'espoir aussi puisque le film serait une trilogie.
Mais moi je sais que la suite de la suite, si il n'y avait pas eu Monsieur Wagner pour la raconter, jamais vous n'auriez entendu ce que le Graal devint (Deux vins... Il n'y a pas de hasard!!)
Une première partie, talentueuse, fut ici racontée avec ma fougue légendaire:
Mais même dans cette suite de la suite qui clôt enfin le sujet, il y a trois parties et nous n'attaquons que la deuxième.
Pour les grincheux et les râleurs ce qu'ils perdent en combat martiaux ils le gagnent en force et grandiosance
Je passe les scènes du magicien Klinsor et de la sorcière Kundry, autre grandiosance que vous aurez à découvrir par vous même
Le passage où les filles fleurs vont tenter de séduire notre héros, est mon premier moment d'émotion. Habitué que j'étais encore au lyrisme de Puccini. L'objectif étant vous l'avez compris de détourner Parsifal de sa quête (laquelle? ha ha ha)
Il fallait tout l'art de Wagner pour nous entraîner dans ce tourbillon de désir.
001. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Hier War Das Tosen! Hier! Hier!
002. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Komm, Komm, Holder Knabe!
003. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Wagner - Parsifal! - Weile!
004. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Wagner - Dies Alles - Hab' Ich Nun Geträumt
Mais le trop étant l'ennemi du bien, trop de sensualité laisse Parsifal étranger aux émotions que l'auditeur par contre ressentira en pensant que décidément ce n'est pas lui qui aurait pu continuer son chemin.
Alors un sommet de cet opéra, un moment privilégié. Un moment qui m'autorise, qui autorise les amoureux à un furtif moment de snobisme.
Non, il n'est pas donné à tout le monde de retenir sa respiration tant la musique, les chants, le texte et les thèmes tétanisent l'auditeur.
Wagner, avec l'aide de Kundry, tente de séduire Parsifal avec tous les artifices de sensualité autorisés et aussi les plus tabous. Attirance sexuelle et maternelle se fondant dans une toile qui laisse béat les pauvres que nous sommes face à cette force tellurique qui nous secoue au plus profond.
Pas Parsifal.
Résistance à l’envoûtement.
Le mystique, la foi l'emporte sur le charnel et Parsifal brandi la lance qu'il était venu chercher pour rejoindre la dernière partie
001. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Amfortas! Die Wunde!.
002. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Grausamer! Fühlst Du Im Herzen
003. Richard Wagner - Parsifal Cd3 - Vergeh, Unseliges Weib!
C'est ici que l'on se quitte. ici que les avis partagés se partagent justement. Cette citadelle d'émotions lyriques a-t-elle ouvert ses portes pour vous?
Ou bien juste l'ennui, ce brouhaha silencieux qu'expose une muraille de granit infranchissable sans caractère.
Pas de porte d'entrée?
Pas de porte d'entrée?
A quoi bon.
Rentrons, il se fait tard....
à suivre ou à revenir
Tiens je ne me suis jamais penché sur cette approche de la légende "arthurienne" entre guillemets parce qu'on en est quand même relativement éloigné au profit d'une kolossale teutonisation des mythes médiévaux. Non ? Je veux dire, recyclage pangermaniste de différentes mythologies - le Ring ? - d'où ta fameuse grandiosance - curieux il me vient plutôt grandiosité - ce qui me bloque toujours un peu avec - le peu que j'en connais - de Wagner. C'est-à-dire que j'ai toujours l'impression que ça part titiller des pulsions très enfouies et pas ragoûtantes du tout, sans aller jusqu'à paraphraser Woody Allen.
RépondreSupprimerMais hé !ho ! ho ! ça m'empêche pas le plaisir de l'écoute hein, c'est pas mon propos, c'est juste que...petite réticence de ma part, peut-être ridicule par ailleurs mais on ne se refait pas, déjà qu'on ne s'est pas fait.
A quand un volet sur le "King Arthur" de Purcell ? Mince, si ça se trouve tu l'as déjà fait.
Non, mais c'est dans celui de Purcell que tu trouves le "001. Henry Purcell - King Arthur - Act 3- Prelude" qui avec ces 23 secondes a inspiré les 5 minutes de Michael Nyman (la scène des moutons)et même 6 minutes chez les Pet Shop... Te dire qu'il y a encore de la matière chez Purcell
SupprimerSinon, j'ai toujours dit que pour lutter contre ce climat GermaTropNo faut du Bobby Lapointe.
Enfin, cette suite, pas certains qu'elles soient plus germanique que chrétienne... faut que je vérifie
Purcell a aussi [plus qu']inspiré Klaus le clown. J'ai toujours aimé se version.
SupprimerNyman la scène des moutons, j'ai pas capté. C'est quel film ?
"Meurtre dans un Jardin Anglais" de Greenaway
SupprimerAh bin je ne me souviens pas de toutes les scènes mais je le reverrai avec plaisir. Et je ne me souviens pas des moutons. BTW, j'ai toujours trouvé le titre élégant et pourtant j'aime pas le renommage français des films anglo-saxons.
SupprimerDes fois les mecs vous m'faites peur ...
RépondreSupprimerAh ? A vrai dire quand Devant cite les Pet Shop Boys ça me fout la trouille aussi, c'est pour ça que j'ai pas relevé l'allusion. 6 mn de PSB, on a dépassé la dose létale.
SupprimerC'est pas faux...
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