Non, non, ce n'est pas ce que j'avais en tête, et je me le garde.
Je viens de recevoir un numéro de l'avant scène Opéra qui traite de Ravel et "l'Enfant et les sortilèges"
Le matin (nous sommes le 24 Juin, 8h du matin, il fait printanierement frais). Café, Pain beurré.
Qu'est ce que j'ai comme Ravel dans ma discothèque.
Bon, ni "l'Enfant" ni "L'heure Espagnole"
Tant pis, au pif, "Daphnée", je vais écouter ça pendant le petit-déjeuner, Ma douce dort.
Ha pas bien lu, c'est "Daphnis" pas "Daphnée"je chercherai les explications plus tard (ou pas)
Confiture d'orange, beurre fondu... l'esprit en promenade mais déjà sur des sentiers fantastiques, d'un autre monde, sans que je ne m'en rende compte. La magie Ravel.
Peut-être même suis je encore au lit à dormir?
Un rêve qui revient, je fais face à une verte colline, plantée d'arbres aux couleurs pastels et brillamment éclairés par un soleil flamboyant mais bienveillant car je ne suis pas ébloui même si les feuilles semblent scintiller. Heureux.
Soudain:
001. Maurice Ravel - Daphnis Et Chloe - Part Three- Lever Du Jour
Enoooorme
Cette fois ci je cesse toute autres activités (pas bien prenantes)
L'enfance revue par la grande époque Hollywoodienne, fantasmée. Brigadoon, Magicien d'Oz.
Grimaud aussi.
Les films cinémascopés qui racontent les contes de Grimm, Andersen sur des écrans panoramiques
Les livres avec des images enfantines et des textes énormes.
Le chat perché, ma mère l'oie
Saturnin, Collargol ...
...
Et quand les choeurs s'emportent vers la fin de ce "levée du jour" ... Lévitation!!
Je me secoue et m'ébroue. Je redescends et décide que je devais raconter. Faire profiter ou faire sourire ceux qui savaient.
Va tutto bene
001. Maurice Ravel - Daphnis Et Chloe - Part One - Introduction
002. Maurice Ravel - Daphnis Et Chloe - Danse Legere Et Gracieuse De Daphnis
003. Maurice Ravel - Daphnis Et Chloe - Nocturne - Danse Lente Et Mysterieuse
004. Maurice Ravel - Daphnis Et Chloe - Danse Generale
Je connais Daphnis et Chloé mais visiblement pas dans sa version intégrale. Ce qui est marrant c'est que je me suis acheté un CD de Ravel pour avoir ce morceau il y a 15 jours et que je me le suis beaucoup passé.
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi, quand je l'écoute, je suis sous les eaux avec plein de poissons magnifiques avec la voix du Commandant Cousteau qui parle.
J'aime vraiment beaucoup ce que j'en connais. Et en écoutant ta version rapidos, j'ai la nette impression que elle est meilleure que celle que j'ai achetée.
question; tu es dans la drop je crois? Non? Sinon, les poissons, oui, oui, une féerie sous-marine
SupprimerOui, j'y suis. Je pense que je vais baigner dedans la semaine prochaine sur les trajets du travail.
RépondreSupprimer... et effectivement quand tu fouilles un peu, la version de Monteux domine (Avec celle de Munch et Abbado). Pas que je sache démontrer en quoi elle est meilleure, je manque de discernement technique et d'oreille aguerri, mais je cherche systématiquement l'opinion d'initiés pour prendre directement le haut du panier. Et comme j'aime lire les avis... ça me fait penser que je voulais retrouver celle de Munch... à suivre et merci d'être passée, ça fait toujours plaisir
SupprimerHello,
RépondreSupprimerun bail que je ne suis pas passé par ici et ailleurs d'ailleurs, même chez moi...
et puis là, Ravel, et ce Daphnis/Chloé, l'une des oeuvres que j’emmènerais sur mon île déserte et qui peut être me suffirait largement, en fait.
à ce point...
Des versions, il y en a de multiples et les approches sont tellement différentes.
Chez certains (Abbado) on aura le soin du détail, du hautbois, de la phrase cachée derrière la splendeur orchestrale...
Je suis entré dans l'oeuvre par Boulez et il reste pour moi une référence dont je peine à m'éloigner même si je redécouvre des aspects de celle ci dans des interprétations récentes, les entrées chez Ravel sont multiples et les choix de mise en valeur idem... donc...
Chez Boulez, il va privilégier la couleur orchestrale, l'atmosphère générale, le tout... et les phrases solistes sont peu "interprétées" par les solistes d'orchestre, juste exécutées à la lettre (Ravel était infiniment précis sur ce qu'il voulait et l'indiquait, donc sans enrubanner le truc il suffit de jouer... les notes, c'est du moins l'axe de Boulez).
La problématique de la phrase soliste interprétée est qu'elle ramène obligatoirement au romantisme, donc c'est une faute de connaissance quant à l'idée de l'école française qui voulait s'en émanciper justement par le principe modal et sa mise en valeur orchestrale.
Les solistes c'est les personnages de ballet et "théoriquement" leurs thèmes apparaissant se devraient de se suffire à eux mêmes.
Mais je dis bien théoriquement car face à de telles beautés mélodiques, que faire ?... les jouer juste textuellement doit être d'une grande complexité personnelle à assumer...
Munch est un précurseur de l'image sonore de cette école française.
Il a posé les jalons des directions à suivre.
partir de lui pour se faire une idée est la meilleure chose qui soit.
bonne journée.
Ah Ravel... tu m'as remis ça de suite en ligne de mire quotidienne.
Dire que tout a commencé avec le numéro de l'"Avant-Scene" sur l'"L'Enfant et les sortilèges"... Je n'avais rien sur ces sortilèges, alors Daphnis. Depuis, grâce à la médiathèque: Un "sortilège" de Ansermet et une autre de Maazel. C'est terrible la lecture. Aujourd'hui ma source première d'écoute et de découverte
SupprimerBon, à part ça, je tente le "Boulez" ... presque hors sujet, je lis les bio de Zappa par Delbrouck. Imagine, Zappa, 14 ans qui tombe amoureux, fou fan de Stravinsky (bien) Boulez (ha oui) et Varese (Wouaahhh) à 15 ans il cherche même à le contacter pour lui signifier son admiration... Quand tu connais son entourage tu as là une appropriation de la musique phénoménale!! Du coup je me plonge dans la disco des Mothers avec une autre écoute... Tandis que j'écris le Boulez défile
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