Diiiisapoiiinteeeeeed
(Remarque: Attention, sur certains explorateurs tel SAFARI le lecteur de ZIPPY déclenche tous les titres simultanément, ça peut faire de l'effet, mais ce n'est pas mon propos)
Quand même:
La musique et le son live de l'orchestre, Les choeurs m'ont rempli de vibrations bienfaisantes.Ensuite:
Une partie fut de ma faute, j'avais oublié cette histoire de version de 69, 1869 qui ne fut pas une année érotique, puisque cette version fut rejetée par manque de rôle féminin majeur. Et c'est cette version que j'ai pu voir, mais pas su voir.Au lieu de me lire le dernier Canard Enchaîné, j'aurai mieux fait de lire le livret offert (pardon, vendu) à l'entrée, qui expliquait ce choix et le découpage.
N'empêche en prenant connaissance de la version de 1872, en 1869 j'aurais moi aussi décidé la censure. Oui, cela fait appel à des concepts circulaires et triangulaires de manipulation de l'espace temps, d'où le S à j'aurai
Suite de l'Ensuite:
Pas encore tout lu, donc je ne sais pas quelle fut l'intention de la mise en scène. Austère? Yes, et pas qu'un peu. Un grand escalier s'enfonçant sous la scène et culminant derrière l'écran, fond de la scène où fut projeté des indices complémentaires à l'intrigue.Quelques sièges de bureau (?) ou bien dessiné par un designer (ou l'inverse).
Les costumes? Sobres, bien entendu, banalisés. Des policiers en uniformes... de policier.
J'écarquille les yeux: pas de damier? Bon, pas des anglais... Contemporains? Sûrement.
Un état policier indéfinissable à la distance où je me trouvais.
Ben voyons.
Tiens, un extrait de l'article qui fait visiter les ateliers de costumes de l'Opéra Bastille:
(Complet ici)
.....C'est grâce à l'atelier de décoration sur costumes que les étoffes prennent réellement vie. Pour Pascale Dufay, la responsable, ce sont eux qui "donnent de l'âme aux costumes ". Elle et ses deux collaboratrices se servent de tous types de techniques pour donner l'illusion d'un bijou, d'une broderie de fil d'or, de l'usure d'une tunique de soldat. Elles agissent sur le volume, la couleur, le tissu mais aussi se servent de terre cuite, de plâtre, de métal ou encore de la sérigraphie pour reproduire un motif ancien.....
Je m'en souvenais, car une amie avait été frappée par le soin apporté.
Mais hier, la décision fut différente.
C'est vrai que trop de costumes pourrait détourner l'attention de l'auditeur. Ouf, nous avons donc évité ceci
Et le chant? Et Boris? Le Boris de M. Abdrazakov?
Je vais me réfugier derrière mon incompétence à porter un jugement. Je suis trop sous l'influence des interprétations de Nicolai Ghiaurov, Ruggero Raimondi et surtout de Boris Christoff.
Alors comparer dès le lendemain serait inutile.
Influence? Jugez:
Et Zulawski, que l'on imagine bousculer les codes? Il prend l'oeuvre et ... Merci M. Zulawski!!
Et ce fameux acte polonais, il est pas beau l'acte polonais? Hein? Même si Mussorgsky le pensait pastiche pour l'opposer à sa Russie. C'est une belle page qui permet de respirer avant de retourner vers l'étouffoir qu'est la culpabilité de M. Godunov.
01. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 1 - Beginning - By The Skyblue Waters Of The Vistula.mp3 02. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 1 - Enough!.mp3 03. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 1 - Marina Is Bored.mp3 04. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 1 - Ah! Oh, It's You, My Father!.mp3 05. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 1 - With Tender, Ardent Words Of Love.mp3 06. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 1 - What You Impudent Liar!.mp3 07. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - Beginning - At Midnight ... In The Garden.mp3 08. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - Tsarevich!.mp3 09. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - Can A Humble And Sinful Man.mp3 10. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - Tsarevich, Hide!.mp3 11. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - Polonaise.mp3 12. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - That Crafty Jesuit.mp3 13. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - How Long And Agonizing.mp3 14. Modest Mussorgsky - Act 3 - Scene 2 - Oh, My Turtledoves!.mp3
Hiers soir, pour finir de me consoler, j'ai été m'acheter ...
.. Ouvrir une bouteille de Barbera
et pour me changer les idées musicales
Merci encore à ce blog que je suis comme le lait sur mon ombre
ICI CLIC CLIC
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RépondreSupprimerBoris, mon prof d'analyse le mettait parmi les cinq opéras essentiels de l'histoire de la musique - je n'ai jamais pu faire comme lui, m'en tenir à cinq, mais c'était un "autre temps".
RépondreSupprimerdu coup forcément, on l'a écouté, disséqué, détaillé, analysé, chanté, même...
tellement de versions, tellement de bordel dans les manuscrits de Modest, pour s'y retrouver m'a-t-on dit...
je place cette oeuvre en légende, pour ce qu'elle représente dans mon parcours d'études de la musique, pour ce qu'elle est considérée dans l'histoire de cette musique, pour ce qu'elle est et pour le monument emblématique qu'elle porte.
c'est dire.
la mise en scène d'un tel monument ça doit pas être simple...
modernisme du sujet tellement universel et politiquement tellement transposable, souci d'authenticité ?
tellement d'approches possibles et en plus rapport à l'histoire, aux versions...
on n'a pas encore vraiment ingéré moussorgski, on ne fait que s'y attaquer, réellement.
il va donc falloir attendre encore un peu, je crois.
amitiés
Ma déception s'ajoute à quelques lectures que le thème de la mise en scène, du dépoussiérage etc... Les avis sont partagés, les réussites aussi, ce qui ne simplifie pas la prise de position. Je garde pour moi une remarque, si vous tenez tant à mettre en scène des dictatures modernes, écrivez un Opéra!
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