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mercredi 6 mars 2019

Mercredi 6 mars : 4/ La chanson déclic, qui nous a permis de découvrir un nouvel univers musical: "Che Gelida Manina"


01. Giacomo Puccini - La Bohème Cd1 - Atto I - Che Gelida Manina

Je vais tenter de faire court.

Acte1: Années 85/86 j'entends un récital de Pavarotti à la télévision Allemande et je tombe sous le charme

Acte2: J'en fais des tonnes, et ma belle-maman m'offre un double CD de Pavarotti. J'adopte les chansons napolitaines que je chante même dans la rue en marchant devant ma famille (ou derrière, je sais plus) Oui, je devais avoir l'air c....

Acte3: Révélation "Che Gelida Manina" c'est autre chose. Aurait été impeccable pour le chapitre  "Casque". Le matin, je me passais ce titre, tellement il me donnait une énergie de vivre, c'était nouveau pour moi.

Épilogue: Je décide de m'acheter l'opéra complet. je me souviens, quittant un magasin de musique de Richmond avec "Madame Butterfly" sous le bras. Oui, je m'étais bien planté .. ha ha mais ça, c'est une autre histoire.

Et le Cassavetes là dedans?

16 commentaires:

  1. OK, tu tapes dans mon compositeur d'opéras dont je ne sais me lasser et qui à chaque fois me fout la chair de poule.
    PUCCINI - c'est l'hyper sensibilité directe, sans fioritures avec la mélodie reine et la voix sublimée.
    Je suis un fan absolu...
    je viens de me procurer les albums de Kaufmann dédiés à ce compositeur...
    à fond, c'est juste une tuerie émotionnelle...
    Ca fait du bien que de lire et identifier ça, chez toi.
    l'entrée dans l'opéra c'est certainement pour moi aussi l'un des plus grands moments de mon ouverture musicale.
    THX

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    1. Après tout je dois à M. Puccini - cela aurait pu être M. Verdi - l'ouverture vers tout un univers. Un véritable vertige.

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    2. C'est marrant que tu me parles de Verdi...
      Franchement, j'ai toujours eu des difficultés avec ce compositeur et pourtant je sais ce qu'il a pu apporter à l'opéra et surtout que les chefs passés par la Scala se sont révélés très vite les plus grands de la planète.
      En ce moment je dirige une adaptation pour cordes (orchestre cordes junior de niveau fin second et troisième cycle conservatoire, donc ça joue) de Verdi (le célèbre la donna e mobile)... et j'ai réalisé cette difficulté de direction, cette particularité qui met l'orchestre au service du chant sans pour autant négliger sa part fonctionnelle qui oeuvre à transcender l'axe mélodique avec des ruptures , des arrêts, des rubato, ralentis, points d'orgue en pagaille qui obligent une direction attentive de chaque instant...
      Donc ça y est j'ai l'axe et je me lance dans la redécouverte de verdi... IL n'est jamais trop tard...

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    3. Tiens j'en parle peu mais Verdi est l'auteur qui m'a conforté avec Richard Strauss que je pouvais prendre le temps et y aller. Après Puccini j'ai eu encore le doute que cela soit une exception. Verdi et la Traviatta? Houaaaaa Frisson Alors j'ai eu un doute et si pour moi c'était surtout l'opéra Italien, Salome de Strauss c'est la décision finale, une attaque très différente, dérangeante (finalement plus tard je verrai que pas tant que ça).
      Et puis tu as Verdi Shakespeare, Macbeth avec Callas, mais surtout Othello de A à Z, inversion du schéma tu démarres en trombe pour finir en intimité, extraordinaire... enfin celui qui m'a couté pour que je gagne en maturité c'est Falstaff...

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    4. Strauss... je suis inconditionnel de son oeuvre...
      Falstaff est l'opéra de Verdi qui m'a marqué avec Othello...
      Je vais combler mes lacunes verristes...

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  2. Comme disait mon idole Jacques Chirac : « Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre !!! »
    Je suis totalement hermétique à la musique classique. Quoique, quand j'entends la voix de Tarja Turunen, ça me fait quelques petits chatouillis au cortex… mais ça reste l'exception !!!

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    1. "Tarja Turunen" P'tain, tu me fais faire un bond sur 2012 quand un certains Keith Michard nous avait fait connaître "Minor Heaven" ;-) Je n'ai pas le truc pour te faire apprécier, quand je vois comment je m'y suis mis. Pavarotti + Puccini = providentiel

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  3. Moi, ça me donne plus envie de revoir Cassavettes. L'image est d'une Femme sous influence ou d'Husbands?

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    1. "Une femme sous influence" il y a une scène émouvante de tendresse sous musique de Puccini "La Bohème" Une scène qu'avec le temps j'avais fantasmé, alors qu'en fait elle est très courte mais superbe

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  4. Merdouille, ce jeu me renvoie beaucoup à mon enfance ou mon adolescence.. mon "Elixir d'amour" Jussi Bjorling, j'ai écouté, même découvert après la version Pavarotti. La Bohème, la Traviatta.. inconsciemment par cœur.. pourquoi j'ai tant de mal à écouter ces opéras de moi même, de mon plein gré ???

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    1. Comme je disais à Keith, quel truc je pourrai donner quand on voit le hasard qui m'y amène.

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  5. C'est toujours bien de trouver la porte d'entrée dans un nouveau genre ...Je devrais peut-être tenter celle là pour l'opera ! 😉

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    1. A force de dire que je n'ai pas de conseil, m'en vient un qui a marché pour moi. Le titre que je propose est déjà une construction éloignée de la pop, inclus du chant opératique - ce qui rebute beaucoup - ce titre m'a fait comprendre qu'il fallait un peu d'écoute et de patience pour passer à la REVELATION. Mais quel titre/d"part marcherait pour toi. L'amie que j'ai rencontrée, elle, jure par Mozart... comme quoi

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  6. Moi aussi, j'ai encore dû mal avec l'opéra...mis à part quelques morceaux comme celui de "Carmina Burana" que l'on entend dans le film sur les Doors d'Oliver Stone, ou celui qui ouvre "Si loin si proche" de Wim Wenders, suite "Des ailes du désir".
    Point commun : chant chorale lyrique très épique...je ne sais pas si tu comprends, je n'ai surement pas les bons mots.
    A +

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    1. Je n'ai pas non plus la formation musicale pour le vocabulaire, ça me manque autant que pour le vin et l’œnologie mais j'aime le vin et en parler. Donc.
      Puisque tu parles du "Crmina" son utilisation dans le EXCALIBUR de Boorman était bien vu ça gonflait les scènes de cavalcade alors q'ils n'étaient pas si nerveux. Sans oublier le final du film qui se conclu sur le retour d'EXCALIBUR aux femmes du Lac sur une musique de Wagner (idem pour le MELANCHOLIA de Lars Von Trier, scène d'ouverture à tomber) Mon entourage est d'accord avec toi: les grandes envolées musicales et les choeurs: marque de fabrique de Verdi (Va Pensiero) et les Russes énoooorme. Le pas c'est le chant individuel. J'ai été séduit par l'art de la chanson Italienne qui n'est pas étanche avec l'Opéra, alors je commence par les chant solo comme dans l'exemple, puis les grands duo, enfin quand je me mets à apprécier les scènes de groupes et que l'histoire ne m'échappe pas ...Exemple: trio féminin, dans une histoire très bourgeoise, soudain le chant devient angelique
      https://www.youtube.com/watch?v=_aNvJqwS86s

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  7. Choix pointu qui te ressemble, très bon !

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