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mardi 23 avril 2024

22:22 22 2 2022 DEUX résolutions et April March, son album "In Cinerama" (2022)

 


Nous sommes le 22 février 2022. Alors que je survolais le numéro #6 du MAGIC Hebdomadaire, je lève les yeux vers l'horloge mural, non sur un meuble, et je vois alignés 22:22

Je suis saisi d'un frisson, celui qui précède une décision au parfum de déjà vu.

XXème siècle: Habitant à Paris et déjà abonné à une version mensuelle de MAGIC j'en profitais pour partir en quête médiathèques découvrir les albums habilement critiqués. 
Pour éviter un déplacement inutile car album déjà emprunté je décidais de décaler mes lectures sur des numéros vieux de deux ans.

Ainsi ce 22 février 2022 je décide d'attendre 2024 pour explorer les albums mis en valeur par ce MAGIC qui remplaça un temps avec facilité mes souvenirs des INROCK mensuels et que revoilou en feuillet dépliable pour perpétuer. 

Autre résolution, plutôt un souhait: lever ce même regard le 22 Février 2222 à 22:22 pour le plaisir d'aligner les "2"
Bien entendu c'est une chimère, comment être certain qu'en 2222 il y aura encore des horloges à affichage numérique? Et c'est si loin, vais-je me souvenir de cette résolution? E si l'affichage propose le 10 septembre 1649 je saurai faire preuve de patience....Après tout, on nous a fait le coup avec Julien.

...... ...... ... ces points symbolisent le temps qui passe ..... ... ....

22 février 2024, je commence mon exploration et je vous présente déjà quelques élus , sur ce papier une élue, les autres suivront.


Je suis bien content qu'un de mes coups au coeur soit un nouveau disque - nouveau en 2022 - de madame March.

J'ai eu cette période pop sucrée aux airs rétro-futuristes, davantage BarbaPapaPop que SteamPop. Et madame fut un de mes chouettes choix.

2003 "Somewhere Up Above" de l'album "Triggers"


Et la retrouver vingt plus tard dans une version NostalgioPasseïsto à l'humeur Hazlewood c'est comme se déplacer dans un espace courbé, quelques minutes pour couvrir une cinquantaine d'année, c'est juste jubilatoire

2022 "Open Your Window Romeo" de l'album "In Cinerama"


Et sur cette autre chanson, enfin un titre qui castagnette, une guitare qui bang bang, un refrain qui jalouse les couplets, sans oublier le pont placé à la fin.

"Ride Or Divide"


N'en jetez plus, j'en redemande... et des choeurs, des choeurs pas oublier les choeurs qui canonnent, qui chantonnent ou qui répliquent. 
Vous aimez zapper au bout de quelques secondes pour vous faire une idée? Alors ceci ... n'est pas pour vous

"Baby"


Pour le reste si convaincu je drop, et même l'album de 2003.
À la revoyure
Comme ils disent.
- Qui ça?
- Eux

13 commentaires:

  1. Je ne l'ai jamais prise au sérieux. Sous son faux air d'une Lio en plus exotique qui chanterait comme Bardot , elle m'a toujours donné le sourire. Pour une américaine s'adonner à du Gainsbourg, classe ou provocation ? La découvrir dans cet autre registre est intéressant.
    Sorgual

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    1. Cela reste très léger. Et en ce qui concerne mes goûts m'a apporté de bons moments qui perdurent rarement sauf quand j'y reviens. Un album qui me reverra... dans quelques années? Je n'ai pas encore écouter son dernier.

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  2. Bon, c'est pas du tout mon style, mais c'est pas grave. Tu as parlé de pop sans citer Costello, je t'en félicite. Ce qui m'emmerde ce sont les batteurs et notamment le sien. J'en peux plus d'entendre ce qu'il fait sur Open your window Romeo, depuis le carton de Wonderwall, on nous le colle à toutes les sauces. Avant ça c'était Smell like teen spirit que tous les batteurs en manque d'imagination nous casaient derrière le moindre morceau censé incarner la nervosité d'un mal être adolescent. C'est plus possible, je ne tolèrerai plus ces facilités et j'en appelle à vous tous. Levons nous contre les batteurs pourris !
    La prochaine fois je me révoltérais contre la disparition des lignes de basse.

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    1. Quand j'évoque Moooonsieur Costello, c'est pour aborder l'universalité de la musique, puisqu'il a contribué à faire avancer tous les genres musicaux qui méritent de l'être!!
      Ta remarque sur la batterie, je m'y colle dès que possible. Et tu me fais penser à ma mie, tu as l'oreille du photographe. Qui refuse la photo d'une belle cime enneigée si une grue se plante devant. Pourtant, c'est beau une grue?

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    2. Lignes de basse? Disparition???

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    3. Evidemment, ce n'est pas Costello qui va t'apprendre à distinguer des lignes de basse, pourtant ça existe ! Et oui, elles sont en voie de disparition. Pire que ça, elles le sont dans la pop, alors que ce sont elles qui rendent la pop sautillante, pétillante, joyeuse. En un mot dansante. Une ponctuation qui donne de la mélodie au rythme des tambours, qui impose à la guitare des temps de silence, qui relance les voix et fait dandiner les parties charnues. Quant aux batteurs, je craignais que les boites à rythmes ne les remplacent, j'en viens dorénavant à le souhaiter. Je t'en foutrais des grues.

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    4. En Peugeot rouge 4 portes nous écoutons Wonderwall et Roméo. Mais oui c'était intéressant de découvrir ce jeu de batterie, proche du son que fait un batteur (l'appareil) ou une pale de ventilateur, en plus varié of course... Mais tu as l'oreille je ne sais pas décomposer mon écoute en fait.
      Costello & basse? Je garde cette impression de tandem rythmique sur "Years Model" assez prenant. Sinon tu as quoi comme exemple histoire de repérer et dater l'absence?

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    5. C'est une boutade, Costello ne néglige pas la basse, son album avec The Roots le protège de toutes critiques sur le sujet ))
      Par contre, la Britpop en général n'a pas révélé de duo basse/batterie qui marque les esprits. La basse étant un instrument aux sonorités chaudes, je pense que c'est venu progressivement à partir de la New Wave et de sa quête de sonorités froides et depressives. Cure utilisait parfois en contrepoint les sonorités metalliques de la basse. Grosso modo, je dirais que la mise à l'index de l'instrument démarre lors de l'abandon des influences reggae après la vague Two Tone (qui suit l'abandon des influences Blues lorsque le Pub Rock est devenu synonime de ringard).
      Le CD et la miniaturisation du matériel a surement joué en sa défaveur aussi, les sons de basses étant difficiles à reproduire. Plus globalement à partir du Punk l'oreille ne va plus vers le gros son massif des 70's et cherche à être flattée par des arrangements moins portés sur la danse ou l'abandon à la transe. Le Funk en somme. Le genre a d'ailleurs disparu du paysage.
      The Clash et Police, Jam dans une moindre mesure, ont sans doute été les derniers groupes à avoir eu un son qui repose sur la mise en avant du duo rythmique. Talking Heads également.
      Au cours des années 80, les lignes de basse sont devenues électroniques, souvent jouées au synthétiseur, une pratique qui se mariait bien avec les batteries programmées ou samplées. Le Hip Hop a lui aussi délaissé l'instrument au profit des infra basses, là aussi le contexte d'écoute a surement eu un impact. Pour contrer le son métallique des aigus du digital rien de tel qu'un fond indistinct mais ample d'infra-basses. La Techno utilisa la même technique. Tu entends un gros beat mais sans ligne de basse, ni mélodie rythmique d'aucune sorte.
      Nirvana a amené un beat de batterie vite devenu un agaçant gimmick utilisé par tous les groupes sans imagination comme une affirmation d'appartenance rock.
      Puis Oasis à caricaturé les relances de Ringo Starr, là encore en créant un gimmick de caisse claire. Les White Stripes ont reproduit un son qu'on peut qualifier de 70's, mais la basse y était remplacée par les sonorités graves de la guitare, ce qui rendait leur musique aussi sexy que le décolleté de Roselyne Bachelot.
      Depuis, l'affaire est close. Il y a bien eu Daptone et son revival Stax plus ou moins incarné pour le grand public par Amy Winehouse, mais si quelqu'un a distingué un bassiste prédominant dans le "rock" des 20 dernières années, je veux bien en relever le nom.

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    6. Voilà un commentaire qui a sa place chez toi. Pour Costello, boutade ou pas, fallait pas laisser passer quitte à se tromper ;-)
      Bon maintenant il y a une basse quête à lancer. Défi pris. A bientôt pour un résultat

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    7. J'ai lancé la quête basse (Basket ;-) l'avais tu vu?) auprès de mon entourage, à suivre. trop ludique pour laisser passer

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    8. Tu me lances sur des sujets sur lesquels je ne sais pas être concis )) L'absence de groove, c'est ce qui fait mon désintérêt quasi total de l'actualité musicale.

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  3. Arpenter les bibli le Magic! entre les dents.. j'en a laissé du carbure à courir partout la bave aux yeux (oui car y'a déjà le Magic dans la bouche) à fumer le gras des artères. Ah les beaux jours. Et puis ce formidable album "Triggers" acheté grâce à Tricatel et le monde formidable de Burgalat. Alors je n'ai que de bons souvenirs de la dame, même si depuis je la survole avec un agréable plaisir, même si elle ne sera jamais dans le bouquin "les femmes qui jouent sont dangereuses" ;D (que j'i reçu d'ailleurs) . Je vais tenter cet album et sortir qq Magic.. et ne pas me découvrir d'un fil.

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    1. Burgalat, oui j'ai pensé à toi qui aime son univers. Je vais y retourner, j'aime ce qu'il inspire, moins sa voix, question de temps, j'ai été long à aimer celle de Michel Legrand mais une fois fait. J'attends aussi pour M Chedid, mais j'ai moins d'espoir.
      Avril dans l'Est de la France, une fois que tu t'attends au pire, tu as de bonnes surprises, c'est le secret: le pire ;-)

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