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lundi 20 janvier 2025

Trelldom, Kim Deal, Duke Ellington. Qu'est-ce qu'il faut pas entendre, mais coûte tout.

 


Cherchez pas le sens exact, genre de phrase qui me sonne bien, souvent lourde rarement de sens, un peu comme « l’alcool c’est ton ami ? Alors le Paracétamol »

J’aimais bien la phonétique m’écoute tout.

Tout ça pour le clin d’œil vers les amis blogueurs qui continuent à m’initier des écoutes. Chacun à sa façon, l’enthousiasme en commun, le texte à nul autre égal par ailleurs (on dit pas comme ça ?)


Commençons par mon inattendu. Le RANX plonge ou replonge dans ces musiques, rien que l’intitulé des genres fout les jetons, Dark, Black, Metal, Gothique, Satanique (j’en rajoute volontairement) Indus, Iellurique,  Angoisstique et pour effacer tout sourire naissant on ajoute « norvégien » et là on fait pas le malin

Le dernier plongeon est ici

https://ranxzevox.blogspot.com/2025/01/souffre-de-vie.html

Mais il y en eu d’autres

https://ranxzevox.blogspot.com/2019/05/fantomes-dans-la-brume.html

et surtout

https://ranxzevox.blogspot.com/2019/03/lords-of-chaos.html

Qui continue à me hanter, j’exagère à peine, en T comme terreur. Soudain on quitte la musique – un peu – pour s’attarder sur ce qui l’anime. Sur le passage à d’autres actes. Ce besoin de croyance, ce besoin de noirceur qui peut pour certain n’être qu’une posture artistique, dérangeante et pour d’autres ? Dérangés ! Je tombe dans la facilité mais cé T comme tentant.

Donc dernière lecture captivante sans penser que j’irai plus loin en écoute, ou bien je ferai semblant, moi aussi pour me donner un genre Norvégien ensoleillé du sud de la France. Mais j’ai oublié l’habileté de RANX à convaincre l’Et puis il y eu

"By the Shadows"


ou

"Exit Existence"


Je ne résiste pas, je ne fais pas semblant du coup, à ces titres en forme de chute dans le vide. Ou pour ouvrir la page clichée une descente à une vitesse folle en luge sur une pente à l’inclinaison effrayante tandis que le paysage enneigé se perd dans un blanc éblouissant. Et le DARK là dedans? 

VOILÀ à Ajouter la nuit tombante et vous profitez du silence qui clôt le morceau pour respirer.

D’autres écoutes pour s’attarder sur une musique aux contours plus sophistiqués qu’il ne parait. Il me reste à découvrir  Dødsmaghird et Dødheimsgard mais ça ce sera quand le clavier me permettra de barrer les ø


Maintenant mon Charlu qui attire mon attention sur Madame Deal, et c’est du bon.

Pour commencer plongeon dans les souvenirs. Je découvre les PIXIES avec l’album BOSSANOVA, je renoue avec l’achat de disques, mais compact, avec moins de gourmandise je m’intéresse à ce qui se joue au début des années 90. Sans m’en rendre compte c’est le retour de la formation « classique » batterie, basse et guitare qui me relance. Exemple des Black Crowes entre autre surprise sans surprise.

"GIGANTIC"


Je retrouverai ma face ogre musicale à la fréquentation des médiathèques parisiennes et la possibilité de gravouille en MP3.

Pas encore bien déconstruit,  je pensais que l’âme des PIXIES n’était que Francis/Franck le Black. J’ai donc suivi sa carrière solo. Plaisante avec un goût de manque que je n’identifiais pas.

Vint the BREEDERS

"Cannonball"


"Doe"


Comme une révélation. Tardive en ce qui me concerne, Kim Deal apportait beaucoup aux PIXIES. Peu de titres co écrits avec Black ? Maintenant j’ai du mal à y croire, j’imagine des interventions pertinentes sans obtenir un partage de signature.

Et aujourd’hui, partout le premier album solo de Kim Deal est encensé. Mais il me fallait l’amu Charlu pour que je pousse l’écoute. Déjà pour contredire ma douce qui aime me taquiner sur les dates des musiques que j’écoute. Et aussi pour comprendre ce qui a mis Charlu dans cet état

https://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/2025/01/kim-deal-2024.html

A lire, le monsieur qui écoute à la lumière d’un feu de bois, j’ai essayé sans et cela fonctionne tout de même. Chaque titre est une perle. Et pour les enfiler ? Ce vocal hésitant, rarement trafiqué et encore c’est pour la bonne cause. Forcément parmi ces perles aux formes individualisées – la tête du collier 😉 – il y a ses préférences et le reste pour de prochaines écoutes. Vous dire la richesse.

« Disobedience » et sa basse à la Who


« Nobody Loves You More » cette façon de chanter « I Don’t care… » me fait penser à …. Zut


 Et puis il a « Coast » un joli titre avec un couplet qui faisait écho dans ma tête, c’était énervant je le fredonnais comme un familier…


… et après surchauffe de mes synapses ….

Blondie « Sunday Girl »


Évident ? Pas évident ? En tout cas moi content.

 

Pour conclure, un album à promesses tenues

Enfin l’occasion d’un grand moment de recueillement


Comme chercher un point d’eau pour étancher, je reviens souvent chez PG (Pascal Georges pour les paresseux de l’écriture) trouver quelques conseils éclairés d’un passionné, un autre, passionné de musique avec une faculté de transmission.

De nombreux univers s’y côtoient, alors obligé de faire son choix, et moi ici ce fut LE DUKE

https://lifesensationsinmusicii.blogspot.com/2025/01/big-band-grand-orchestre-collectif.html

« Part Iv [aka Come Sunday] »


Rien que ce titre, je lève mes yeux au ciel et «  Est-ce un avion ? Est-ce un oiseau ?  Est-ce Superman ? Non, mille fois non, c’est le Duke »

A sa façon, si modeste, le DUKE survole les tiquettes, un carrefour céleste, si Gershwin a entendu du Jazz, le DUKE a entendu Gershwin

Ma toute première écoute, et là aussi j’ai dû fouiller dans mes mémoires, c’est 1982 ce n'est qu'un début mais c’est imprimé…


Cette idée d’intro, comme le Ennio pour Metallica, est comme le premier étage d’une fusée ici pour lancer UNDER MY THUMB qui grâce à Duke rejoint le frisson des titres comme JUMPIN SATISFACTION.

Voilà pour le souvenir. Revenons zaïci.

Si vous avez senti des picotements aux jambes, une forte envie de vous lever pour UN AMERICAIN A PARIS ou SINGIN IN THE RAIN alors imaginez la chorégraphie de ce qui suit

« black brown & beige part 1 »


Certains y ont pensé avant, voici de quoi se frustrer


Quoi de plus vivant, enthousiasmant. L’envie de lire, de voir des films, de penser danser… de sortir et regarder les gens vivre en les imaginant en musique. Pour un mois de Janvier, ça chauffe l'envie de vie (On dirait du Lelouch)

Pour paraphraser le BIG LEBOWSKI

-          -  Change rien, Duc. Continue de nous la couler douce.

-          -  T'inquiètes, le Duc tient bon.

Voilà l’hommage appuyé à ceux qui me remue les écoutes, histoire de dire merci et pareil « Tenez bon »

La bizéBonneAnnée2025



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