Espace laissé intentionnellement vide (si on ignore cette
phrase) pour recevoir un avis sur son dernier album, un avis qui sent bon le
positif mais il y a encore tellement à écouter et je m’absente pour le week-end.
"Les trois amis"
"Kika"
"Adieu Paris"
Un texte qui vient après les commentaires, forcément ça
oriente le texte. Ce double album nous a accompagné·es sur la route, ma mie et moi
avions révisé avant, ainsi les titres ne nous étaient pas inconnus. Et cet
accompagnement a été bienvenu. Vraiment chouette, j’aime la bascul brésilienne,
qui me met en joie et qui convient bien au regard vers les paysages qui défilent.
Et puis il y a cette pop mélodique, je craque, surtout ce titre qui a le don de
m’énerver puisqu’il fait écho dans mon esprit, le refrain me semble déjà connu
avant même la sortie de cet album
"Juste Avant De Tomber"
Les arrangements me tuent, le cordes et leurs « na na
na na na (il en manque je crois) » sur une nappe de synthé et pour la
reprise du refrain encore davantage de cordes.
Je lis l’échange qui cherche à rapprocher ses textes de….
Charles Trenet, ce qui fait venir Ranx. Du coup je n’ose pas avancer mon
opinion. Je pensais à un·e artiste qui ne sait écrire que sur ce qu’il·elle a
vécu. Je garde pour moi cette révélation, na.
(Nous sommes revenus·es en écoutant l’album de Vanessa
Paradis, un best of de nouvelles chansons, concept rare. Chouette aussi)
Pourquoi une parenthèse... C'est bourré de titres évidents, vous pensez "une telle évidence c'est suspect"
On verra, on verra en attendant le refrain de
"Les Initiales Des Anges"
Le refrain il est rrroooo beau comme dirait ma petite fille, il te prend par surprise et tu penses à ta glace fraise vanille qui attend au soleil brulant.
Et puis il y a ce gout pour cette soul pas nouvelle mais qui me manque tant (heureusement il y a beaucoup à découvrir du passé)
"Les Épines Du Coeur"
"Rendez-Vous"
Bon, je dois vous laisser, parait qu'il y a un film sur Bruce Springsteen période NEBRASKA.
Comme le chante Morrissey: "It's so funny you'll kill yourself laughing"
Est-ce que l’on perd son âme à laisser les influences
modifier, altérer au choix, son héritage musical?
C’est une question sensible qui mérite une réponse franche
et délicate, ainsi je réponds sans détour
-C’était quoi la question ?
De touche je ne botte même pas et je reste sur le banc,
bien installé et j’écoute avec attention ces trois artistes.
2014. El Hijo De La Cumbia ne donne pas de réponse mais pose un projet qui aide
« Mêlant rythmes latino-américains, traditions
africaines, dancehall reggae, hip-hop, dub envoûtant et sonidero, El Hijo de La
Cumbia, musicien, producteur et anthropologue musical, est l'un des pionniers
du mouvement Nu-Cumbia du XXIe siècle. Selon ses propres termes, sa mission est
de créer une musique qui « unira tous les ghettos du monde ». Trouvé et traduit
de https://www.allmusic.com/artist/el-hijo-de-la-cumbia-mn0002139777#biography
Premier abord vous pensez, vous craignez les après-midis au
camping et ses soirées dansantes (n’empêche, mes premiers Picon Bière),
deuxième ou troisième abord fin des réflexions, il y a comme une volonté de
joie qui vous prend d’assaut.
Para Bailar (Alika Y Nueva Alianza Remix)
2012. Lucas Santtana, ce Brésil qui a tant donné au monde, non auX mondeS de la musique populaire peut se permettre de plonger dans le 21eme siècle, un bouillon de culture qui ne connait pas de fin de cuisson. Gouttez moi ces cuivres !
Se Pá Ska. S.p.
2025. Andrea Laszlo De Simone. Je n’oublie pas que l’Italie, peut-être les premiers ? – ont adopté les musiques progressives, celle de VDGG en particulier, comme si leur héritage était aussi une qualité d’écoute de premier ordre. Et cette écriture pop dont je ne me lasse pas, le temps glisse dessus, la recette de l’intemporelle définitif sur tapis de cordes. Ceux qui perpétuent la baroque sunshine pop.
Aspetterò
Est-ce que l’on perd son âme à laisser les influences
modifier, altérer au choix, son héritage musical?
Surtout appel à des oreilles pointues, pas le genre Spoke,
non, du genre qui ose poser un avis sur la qualité sonore sans craindre
l’immodestie du propos. Une oreille qui peut répondre à la question : est-ce
que « Lamb… » profite de ce remix ?
Ajout de dernière minute: il y a ici un avis justement que je vous invite à lire, partager et commenter:
Cliquer sur l'image pour y accéder ==>
Fin De L'ajout:
Je dis ça, plutôt j’écris ça suite au seul très bon souvenir
que je garde d’un remix, je pense à « Animals » 2018 de Pink Floyd,
même moi avec mes oreilles de 60 ans+ - comme le rappelle parfois mon fils expliquant
la perte de fréquences avec l’âge – j’ai été scotché et j’ai retrouvé le
relief, l’épaisseur des « Dark Side » « Wish You » perte constatée à l’achat des vinyles. Une explication concrète: un changement de studio d'enregistrement et le nouveau GINI trop acide?
Mais « Lamb » ? Tout le contraire, le son des
vinyles étaient impressionnants, en cohérence avec la pochette noir et blanc,
les sons prennent les couleurs noirs soulage et blanc argent, exploitant toute
la palette.
Je profite de cette nouvelle édition pour tenter d’exprimer
tout le bien que je pense de cette œuvre majeure de la musique. Je suis juvénilement
content de constater qu’avec le temps cet album rejoint le haut du classement
du genre, tout proche de « In The Court.. », en attendant qu’un jour
il entre dans le « tout genre, toute époque confondus »
Loin des esbrouffes démonstratifs il y a des compositions
ramassées, essentielles, incarnant la quintessence de la mélodie pop.
Des choix ?
Pour illustrer mon discours sur le son
« Hairless Heart »
Et ce titre qui a probablement contribué à mon gout (tardif) pour
l’Opéra *****. Circonvolution mélodique portée par le Peter Gabriel à un haut niveau,
qui m’incitera à le suivra aveuglément mais pas sourdement.
In The Rapids, 2 minute et 23 secondes de chef d’œuvre
Enchainé avec IT, IT qui nous entraine dans une folle course
farandole de bonheur, écoute musicale vitaminée adrénalinante qui conclut en
clin d’oreille : « It’s Only Knock and Wall , But I Like It »
(Bien content d’être tombé sur cette vidéo è)
Bon, et le remix ?
Un prétexte pour ce papier, cet album a contribué et
contribue à mon épanouissement musical (pas moins !!)
Une version live très (trop ?) fidèle.
J’attends que l’on me dise si ce remix ajoute des richesses,
d’où je suis-je ne peux pas le juger.
Burp: ***** ...à mon gout (tardif) pour l’Opéra
Je m'explique: ce titre de Genesis ne s'est pas imposé de suite, il a pris le temps de la découverte, mais une fois ce moment atteint il ne m'a jamais plus quitté. C'est le même phénomène qui me pousse vingt ans plus tard vers l'opéra avec ce titre, au casque... qui m'accompagnera chaque matin de départ au boulot pendant plusieurs semaines, véritable addiction.
Puccini - Che gelida manina
La suite je l'ai souvent et même déjà racontée. Sûrement une autre fois peut-être.
Pour tout vous dire lorsque j’ai décidé un prochain opéra,
après ELEKTRA, je penchais pour une œuvre au titre qui me faisait
sourire : EINSTEIN ON THE BEACH de Philip Glass. L’expression me renvoyait
à une bande dessinée de Goossens. Une planche en particulier où Einstein et un
journaliste remonte un chemin de la plage tout en devisant, trop loin pour
comprendre le contenu des bulles, cela se précise au fur et à mesure qu’ils se rapprochent
et enfin on peut lire Einstein qui explique : « Finalement ma
chaussette noire était dans le tiroir du bas »
Une bonne idée sauf que je souhaitais un guide précis, un ASO
(Avant-Scène Opéra) que je n’avais pas, impossible de le commander, ASO n’était
plus.
Alors ? Alors je trouve dans mes documents un ASO sur
NIXON IN CHINA de John Adams. Pourquoi pas. En commun des personnages
contemporains, une musique de même inspiration, motifs répétitifs et enrichis,
minimaliste et va savoir il y aura peut-être une histoire triviale, une paire
de chaussettes à reconstituer ? Finalement
je me contenterai d’une explication sur la cuisson des hamburgers sur le grill.
De grands et beaux moments généralement très
cinématographiques.
De John Adams pour qualifier sa musique je lis « minimalisme »
que j’ai mal interprété, je comprenais « minimum » alors que sa
musique est d’une richesse intense, des motifs qui semblent se répéter mais qui
s’enrichissent si vite que nous pourrions parler parfois de maelstrom musical.
Atterrissage de l’avion de Nixon à Pékin
Je viens de lire sur Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimalisme_(art))
« Le terme de minimaliste est généralement considéré comme étant peu
adapté à cette musique, que l'on appelle également « répétitive », parce
qu’elle est en partie basée sur un principe de répétition »
C’est bon de se sentir parfois intelligent (tout est dans le
parfois)
J’ai déjà expliqué que mon approche d’un opéra s’assimile à la
recherche d’une illumination comme un secret enfin dévoilé. Des écoutes
fréquentes jusqu’à ce qu’enfin se révèle la magie de l’œuvre.
Pour John Adams cette magie a de suite opéré, en tout cas
pour une grande partie de l’œuvre, mon gout pour les musiques de films : Bernard
Herrmann, John Williams, John Barry (les John quoi), John Goldsmith (Ha non, c’est
Jerry), Michael Nyman …. Ok vous avez compris où je veux aller.
Et l’histoire ? Oui, oui, je réfléchis à comment en
parler.
Je continue en musique
Le chœur qui accueille le président Nixon, atterrissage de l’avion
(again mais le vidéo est en continu) et l’air de Nixon « News News »
Alors ? Opéra ? Comédie Musicale? L’intermède d’accueil
est classique mais l’air « News News » renvoie à des albums
composites d'Axelrod, JC Vannier. Influence pop (prog) et Jazz (Swing) pas
loin.
John Adams a pour le servir un orchestre modèle Duke Ellington, ajouter les cordes et un synthétiseur ou plutôt « un
clavier électronique » :
ASO va jusqu’à préciser qu’à l’origine c’était un Yamaha HX
1 Electone à deux claviers
Une tempête tropicale, impressionnante, suivi d’une accalmie
envoutante et ses allusions à des thèmes Richard Strauss que j’ai cru
reconnaitre (confirmé par ASO)
Parmi mes airs préférés, des chœurs encore, après la tempête....
Je pourrai placer pratiquement tout l’opéra, je vais me
contenter de la toute fin, quatre voix, Nixon se souvient de la guerre du
pacifique (et explique la cuisson des Hamburger) Pat lui répond. Mao profite d'un moment d'intimité avec son épouse.
« I Am Old And I Cannot Sleep» Suivi d'une belle
version trouvée sur YouTube
Je suis vieux et je ne peux dormir éternellement, comme les jeunes, ni espérer que la mort soit une nouveauté, mais un éveil sans fin lorsque je pose mon travail et que j'irai me coucher. Dans quelle mesure ce que nous avons fait était-il bon ? Tout semble échapper à nos remèdes. Viens, guéris cette blessure. À cette heure, rien ne peut être fait. Juste avant l'aube, les oiseaux commencent, les fauvettes qui préfèrent l'obscurité, les oiseaux de cage qui répondent. Au travail ! Dehors de cette pièce, la fraicheur de la grâce Repose lourdement sur l’herbe du matin
Je laisse le silence s’installer avant de donner un avis, humble avis, sur
le texte.
…
….
….
Des remarques en instantané (avec un peu de relecture ASO)
Un sentiment de nouveauté pour commencer : des personnages
contemporains d’importance: Nixon, Mao, Chou En-Lai, Kissinger. Un événement historique.
Pour préserver l’intemporel, pour épargner l’œuvre du vieillissement,
John Adams proposent des personnages archétypaux (bien content de l’avoir
trouvé celui là) : Homme de pouvoir. Meneur d’hommes. Icone. Culte de la
personnalité. Contrepoint avec les éminences grises. « First Lady »
opposée à femme de pouvoir refusant l’ombre de Mao.
Des actes qui évoluent du fastueux à l’intime. La nostalgie
s’imposant lentement dans les échanges.
Je me suis régalé à la découverte de cet opéra, je n’abandonne
pas Einstein sur la Plage, pourtant pour mon prochain opéra c’est le
commentaire de ASO sur le titre suivant …
« Founders
Come First, Then Profiteers»
Stravinsky y est souvent proposé comme référence, voire
influence. Mon intérêt grandissant pour la musique du début 20eme siècle, article,
étude comparative et documentaire sur « Le Sacre Du Printemps » entraine la question : Stravinsky et l’Opéra ?
J’ai décidé d’en faire un papier. Après tout mon blog.
Ce n’est pas la première fois que je rêve que je joue de la
musique, généralement guitare ou piano. Comme je n’en ai jamais réellement
joué, même pas un peu.
- - Même pas en rêve !!
Mais si justement, en rêve, mon créateur d’image, mon pauvre
cerveau n’ayant pas de référence me concernant, quand je joue c’est en playback,
je touche l’instrument mais la musique vient d’ailleurs, je fais à peine
semblant mais souvent je peux choisir mes morceaux.
Cette fois ci c’est différent, je suis dans une salle d’attente
pour proposer des chansons pour une prison. Quand c’est mon tour, partition en
main, j’envoie cette chanson que j’adore, c’est incroyable car ma version est
exactement cette qui suit, comme si j’avais un jukebox en moi qui envoie la
musique
J’adoore ce titre qui s’est imposé … mais le gradé m’interrompt,
pô grave, j’ai une autre chanson à proposer, et je panique car je souhaite
retrouver celle qui suit
Impossible, j’ai beau lire la partition je n’arrive pas à
déchiffrer, je sais ce que je veux mais ça ne me revient pas en mémoire… en
regardant de plus près j’arrive enfin à lire l’entête de la page
Mérite une chronique chacun, mais mon cœur tournant autour des
trois je me suis dit :
Comme mon cœur tourne autour des trois je fais un seul
papier mais j’explique tout de même les différences ressenties. Mais alors
pourquoi ? Parce que ils sont sujets du royaume uni, parce que ils étaient
grands dans les années 90, parce que tant d’années plus tard ils composent de
grandes chansons encore. Certains réguliers d’autres moins.
Et puis quand je me tourne vers les sachants qui sachent (du
verbe séchoir ou savoir tomber) je lis les influences communes : Scott
Walker pour tous, Roxy, Bowie pour certains mais pas l’autre. Car l’autre c’est
…. J’y arrive mais en dernier
Je commence par PULP, PULP quelques albums dont de vrais
traversant les années, des accompagnants pour nos jours qui continuent à vieillir.
Sing along with the common people, Chante avec les gens ordinaires Sing along and it might just get you through, Chante avec eux et peut être que ça te fera comprendre, Laugh along with the common people, Ris, ainsi que les gens ordinaires, Laugh along even though they're laughing at you, Ris avec eux, bien qu'ils se moquent de toi, And the stupid things that you do. Et les choses stupides que tu fais, Because you think that poor is cool. Parce que tu penses que la pauvreté c'est cool.
Extrait trop incomplet, mais j'adooore le "Because you think that poor is cool"...cherchez le reste et regrettons ensemble le peu de parolier en France qui proposent ce genre de scénettes, humour et ironie un cocktail dont les britanniques auraient l'exclusivité?
La reprise de Cap’tain Kirk (William
Shatner) et Joe Jackson, si j’ai qu’un seul truc à faire écouter sur ce papier
Brrrrr, haaa ce bon Joe et son enthousiasme, c’est du tout
bon. C’est quoi déjà le sujet ?
Ha oui, PULP de le retour.
Et bien il est bien.
La preuve ? Vous me faites
confiance.
Surtout si vous connaissez déjà PULP et que vous avez survolé le
dernier : cette voix un peu émue toujours là. Les compositions ?
Pris le temps d’être peaufinées.
Je me suis laissé emporter par celle qui vous propose de
courir sur une pente descendante à forte inclinaison.
« Got To Have Love»
J’ai failli écrire que cela me faisait penser à Baxter Dury,
mais pour en être certain j’ai écouté quelques titres de Baxter, en fait pas vraiment
(Ceci est une prétérition) N’empêche cela m’y a fait penser! L’accent ?
Un petit battement de cœur à la basse
« Slow Jam»
Ha un vrai souvenir avec PULP, qui explique pourquoi il y a
attachement alors que je n’étais plus branché à cette époque, un jour de
l’an chez un pote, 1998 vers 1999, déjà tôt le matin, fin de boisson, fin de
danse , il faut savoir que je suis interdit de platine avec mon gout à faire
vider la piste, tout ce petit monde est assis, je sirote un rouge frais(e?) et
l’hôte me dit « vas y Antoine, met un disque, ce que tu veux » enfin
pas pris mes CD pour rien, donc je mets « This Is Hardcore », vous
devez me croire, cela a plu et je n’ai jamais autant apprécié cet album
que j’écoute et même découvre encore.
Pour revenir au dernier. Encore un titre qui s’impose lentement, passé de *** à ****,
une mélodie entêtante comme le sait notre autre compositeur… mais en dernier de
ce papier j’en reparle.
Mais avec SUEDE, zéro souvenir pour remplir le papier,
forcément ça va être plus court. Premier album, « Animal Nitrate »,
déjà 1993 j’achète pratiquement plus de disques et je n’ai probablement pas
encore découvert le bonheur des médiathèques (et de la gravouille), ça ne va
pas tarder. Donc achat d'un seul CD, le disque solo de Franck Black. Alors ? « Animal
Nitrate » ? Bof à l’époque.
Et aujourd’hui ? Pas plus enthousiaste que ça,
cependant quand je découvre, pour le besoin du papier, des titres
comme « Trash » « Beautiful Ones » je conçois mon tort. En
attendant de développer l’idée de rattraper le retard, le « Antidepressants »
« June Rain»
C’est que j’aime ces morceaux porte drapeau épique à la U2,
au fait ils deviennent quoi les toutous ?
Et puis ? C’est des trois le plus rock moins pop. Ça
cogne comme cognaient des titres des STRANGLERS ou des effets Basse/Guitare à
la MAGAZINE
« Antidepressants»
Donc il reste quelque chose de la période PUNK passée à la
moulinette PUBLIC IMAGE LTD ?
« Disintegrate»
Evidemment que c’était une connr*** erreur de chroniquer ces
trois albums sur un seul papier, impressions et textes alternés d'auditions embrouillent mon écoute (Variation foireuse d’une contrepèterie que je dois à M.
Darroussin)
Donc je pause, du silence, de l’air marin, une caresse à mon
petit chien, à défaut d’oreilles fraiches me revoici avec
En fait non, j’ai écouté le podcast de M. Assayas consacré à
Divine et j’ai remis l’écriture au lendemain. Donc nous voici le lendemain mais
maintenant quand j’écris et déjà le passé pour toi le gentil lecteur de
passage.
Commençons par la pochette qui aurait pu être la suite de « Office
Politics » du vécu : Midi, partir déjeuner avec les collègues, le
moment du café, il écoute Garry expliquer comment il a pu consacrer une partie
de ses appels téléphoniques en frais professionnelles. 13h, il faut retourner
au bureau. Dehors il fait encore un peu humide, mais heureusement il n’a pas
oublié son parapluie.
Nous sommes loin du charmeur photographié sur la pochette de « Casanova »
Pas du
tout, sur sa dernière œuvre, il y a bien la vie qu’on a, mais sur d’autres sphères.
Inspiration surannée peut-être, cabaret, comédie musicale. La
plupart des mélodies s’impriment dans notre cortex, ce délicieux mélange mélancolique
souriant et une orchestration qui s’inscrit dans l’intemporel, celle qui a fait
ses preuves chez entre autres Sinatra, Aznavour et plus récemment chez ???
A vous de me dire.
Et puis, et puis je comprends son anglais, à ma portée.
Comment résister à l’évocation de la dernière journée avec son
père
« The Last Time I Saw the Old Man»
Ou l’image du fil invisible qui le rattache à sa fille,
restons tolérant à cette vidéo premier degré qui se rattrape à la toute fin, gommant toute amertume, tout à sa joie de comprendre ce qui nous relie à nos
enfants
Je n’ai pas encore tout écouté avec attention, contrairement
à Suede et même Pulp, je sais que cet album entre dans la bulle d’écoute qui n’éclate
jamais malgré l’encombrement d’artistes qui s’y bousculent.
Divine en attendant le Divin Elvis.
(Dans les deux cas j’ai des albums du passé à mieux
connaitre, j’avais prévu le coup)
En parlant de mélodie qui résonne dans ma tête, celle qui
suit s’est invitée dans un de mes rêves…
« Achilles »
Voilà et je me désole de ce papier bancal sur trois pattes, j’ai
cru à un rapprochement entre artistes de sa majesté, aux influences communes
pour découvrir qu’ils se distinguent surtout par leurs différences.
Et maintenant ? Où sont les héritiers de Neil Hannon ?