Neil Diamond - 12 Songs (2005 vbr apex)

Ceux qui ont le nez collé sur les carrières pourront penser que j'ai un peu triché. Neil Diamond n'a jamais cessé de chanter, de composer et de produire des disques.

Pour moi, Neil Diamond c'était des chansons... Si je reprends par mon début.
Le début, pour moi, c'est "Jonathan Le Goéland" somptueuse musique, 1973, un film un peu hum... Restons sur la musique.
Voilà, c'est "Jonathan" que j'écoutais quand des envies de symphonies faciles me prenaient, lui ou un bon Vangelis, c'était impec pour mon bonheur.
Voilà, à ce moment, Neil Diamond ce n'était que ça.
Jusqu'au jour où je découvre le BRILL BUILDING, ça c'est début 2000 (pour moi, je parle de l'époque où je découvre). Vous dire.le temps qui passe. C'est dont un sacré faiseur de chansons pour lui et pour les autres.

Rien que "I'm a Believer" des Monkeys, aussi "Red Red Wine" ... et d'autres, on cherche.
Donc BRILL BUILDING, c'est les 60's.
Neil Diamond c'est une belle page de musique.
Donc.

Rick Rubin

Celui qui a produit les reprises de Johnny Cash.

Je sais, les retours, c'est une mode. Mais ici le risque existait.
Neil Diamond va écrire de nouvelles chansons et se faire accompagner par un minimum d'arrangements.

Deux choses:
Un: Je suis client. Une voix un peu granuleuse, une ambiance mélancolique, des arrangements sobres.
Mais avec de nouvelles chansons, je pouvais craindre, enfin pas craindre, mais sombrer dans une écoute artificielle, ce genre de routine qui nous fait dire que, ouaip, pas mal.

Deux: C'est Neil qui compose et il sait ce qu'est une chanson qui touche, il a le truc, j'avais même oublié à quel point il avait ce truc qui nous faisait plonger et quand un titre comme "Evermore" se permet de me faire mentir - arrangements classieux - c'est pour mieux nous permettre de planer

Juste doué.



Evermore