D'abord on me fait plaisir et on va lire celui qui a la patience encorpé à la cheville (J'inverse, c'est inutile, donc j'aime):
Ici
J'explique la révélation, l'évolution en Ré, en Reed?
Pour aimer THE WALL de Pink Floyd, il me faut un lavage momentané de cerveau, oublier Les Wish et les Dark, oublier les envolées tant je rime je plane de Gilmour.
Pour commencer
une mienne découverte ... Le "welcome" de Cooper
001. Alice Cooper - Welcome To My Nightmare - Welcome to My Nightmare
002. Alice Cooper - Welcome To My Nightmare - Devil's Food
003. Alice Cooper - Welcome To My Nightmare - The Black Widow
(Marrant pour écrire je me repasse les titres, comme si je craignais... A ne pas savoir finir mes phrases)
Alice Cooper, à force de l'imaginer Clown, je l'ai simplement loupé.
Rien que les premières notes... Sonne à mon oreille du Stones à l'époque où Jagger domine et où nos aînés (ben oui, j'en ai) snobaient la suite. Et pourtant "Dance With mister T"
Vous entendez comme moi?
Arrangements classieux...ça soul, ça rock, ça swingue... Et puis il y a ce petit truc malade, juste une lueur maléfique, pas forte, pour de faux.
Marrant le plus proche de l'insane, pourrait bien être le plus cinématographique et le moins à craindre.
OK grand disque, donc.
(Tiens, des voix d'enfants)
Et comme disait Fucius (qui n'a pas oublié d'être con) Ne pas corriger une erreur c'est en faire une autre, et qu'est ce que je peux la caser celle là mais parfois j'oublie de remercier Pierre... Pierre? Allez, on joue, on devine
Next, comme indiqué plus haut, je corrige une erreur
000. Pink Floyd - The Wall Cd1 - Young Lust
001. Pink Floyd - The Wall Cd1 - Mother
003. Pink Floyd - The Wall Cd1 - One Of My Turns
004. Pink Floyd - The Wall Cd1 - The Thin Ice
Il m'aura fallu quarante ans pour enfin écouter avec les bonnes oreilles ce disque. J'ai feint d'ignorer la construction narrative pour prendre ici un titre, puis un autre plus loin sans me préoccuper des enchaînements.
Chaque chanson, comme une brève.
Chaque chanson propose du Floyd que l'on connait et souvent un ingrédient inhabituel, il fallait l'entendre, le goûter ce petit gout aigre pour faire tourner la mélodie.
Et puis Hugo nous propose trois plats pour qu'enfin l'ingrédient en question porte un nom.
Bob Ezrin
Comme un (mauvais ?) génie qui scrute l'âme de l'artiste pour en extraire ce qu'il de plus ... Névrosé.
Raconte ce qui t'obsède et nous bâtirons avec. Je me charge du reste.
001. Lou Reed - Berlin - The Kids
002. Lou Reed - Berlin - Oh Jim
003. Lou Reed - Berlin - Lady Day
004. Lou Reed - Berlin - Sad Song
Moralité?
Il n'y en pas.
Je vois que nous fréquentons les mêmes bouges. Effectivement, la boutique du Vox regorge de friandises !
RépondreSupprimerTu oublies néanmoins de citer le très appréciable Destroyer de Kiss et le Dure Limite de nos petits Téléphone à nous !
Bon, y'a aussi du Deep Purple, du Kansas, du Peter Gabriel, du Nine Inch Nails, du Rod Stewart, du Nils Lofgren… mais ça on n'en parle pas, parce que ce sont des inconnus !!!!!
:-D
Ce n'est pas à proprement parlé un oubli, je ne cherchais pas à lister, juste à creuser l'impression que j'ai eu en écoutant ensemble "Welcom.." et "The Wall" comme la révélation d'un ingrédient fort commun qui m'a fait soudainement découvrir un disque et enfin apprécié l'autre. Puis me vint l'idée de passer à BERLIN que je connais par coeur, mais ici l'émulsion est parfaite, repérer Bob est moins facile mais pas impossible
SupprimerTu sais quoi ?? cette aprem j'avais un petit coin à repeindre. Quand je bricole je suis solo et je mets des trucs de ouf que personne aime chez moi. Mike Oldfield, Nike Cave (murder balad) et THE WALL. ça a pas loupé, The Wall à donf et je me suis dit, c'est un truc à se faire défoncer direct si on lâche la chronique. Bravo Tonio, The Wall est indémodable, ça n'a pas vieilli ;D
RépondreSupprimerD'autant plus que j'ai écouté même le troisième album.. c'est pas la 3ème mi-temps, mais presque. Rares sont les inédits du Floyd, et là, les work in progress de The Wall sont vraiment délicieux et poignants. Bref bravo Tonio, à donf avec toi..à embrayer sur Berlin (The Wall 91 :D) et Cooper.
Ha Charlu qui repeint son mur en écoutant the "Wall". 3eme album? Un genre de bonus que tu donnes envie de connaître, surtout voir ce que donne ces chansons sans la production? A rapprocher du commentaire de Audrey? Si tu y penses, tu me dropes?
SupprimerThe Wall m'a toujours ennuyé, à cause de ses enchaninements. Quand on les retire on obtient presque un simple... Peut-être qu'il faudra que je fasse comme toi, que j'écoute tout ça en zppant d'une chanson à une autre. Pat contre, du souvenir que j'en ai, le travail d'Ezrin était impeccable, un truc d'orfèvre. Toujours dans mon souvenir, je trouvais les chansons pas à la hauteur du son. Et ce qui m'agaçait, c'était que tous les mseudo amateur du Floyd vénérait the Wall sans doute pour cette raison, alors qu'ils ignoraient ou méprisait la période post Dark Side. Moi, le Floyd n'a jamais été un groupe avec lequel j'ai eu beaucou d'affectif, mais quand j'en avais un peu, c'était cette période qui me branchait.
RépondreSupprimerD'ailleurs j'aime bien leurs deux albums de BO (pas tout mais y a vraiment des chansons très pures, sans le lourd décorum qui suivra).
C'est la première fois que je lis une impression comme celle ci: Les chansons pas à la hauteur de la production. Pour le reste mon parcours d'écoute ressemble un peu au tien. Si ce n'est que je me souviens avoir aimé tous leurs albums, plus ou moins, mais jamais rejeté. Jusqu'à ce "The Wall" et ce qui m'agaçait c'est qu'il avait un gros succès et que je ne cherchais pas à prendre une posture snob, je ne me comprenais pas ce qui clochait.
SupprimerJe reviens sur ta remarque en me demandant si il n'y a pas quelques lignes mélodiques qui tiennent sans la production, d'où mon intérêt pour ce 3eme disque évoqué par Charlu.
Vois-tu, je commence à entendre des thèmes dans ma tête, et généralement la production est pauvre dans notre retranscription .. heu .. neuronale?
Ah ouais, je me souviens que plein de critiques avaient descendu la production soit-disant sacrilège d'Ezrin à la sortie de Berlin (enfin, j'ai lu ça un peu plus tard...)
RépondreSupprimerOn l'a souvent refait le coup du producteur (cf Todd et les Dolls)
Chaque fois moi j'adorais les disques.
Du coup je me suis mis à croire que les producteurs hé ben euh... j'en aurais plus rien à cirer à l'avenir. Je tiens bon ...
Ah ouais, j'allais oublier, j'voulais justement te parler d'un disque a-priori très mal produit, Zen Arcade qu'il s'appelle ...
RépondreSupprimerHa les Husker, C'est vrai que ce disque n'abuse pas du trop de production. N'empêche mon oreille me souffle qu'avec un son plus Rock & Roll ce disque faisait un carton.
SupprimerSinon, comme j'aime qu'on me raconte des histoires, le coup du producteur moi j'aime, je me fais mon film, moins sanglant que "Phantom of Paradise" mais aussi passionnant. J'ai rien contre la prise directe mais c'est comme pour la cuisine, à la vapeur OK mais pas tout le temps!
"Final Cut" là c'est simple je ne le connais pas du tout, ou bien à mon insu. Aujourd'hui il me faudrait une incitation. À qui le tour?
RépondreSupprimerSi je t'incite très fort à ne pas écouter Final Cut, ça te va? ^-^ Celui-là, je n'arrive pas à le comprendre (ou alors l'ennui qu'il dégage est volontaire? et encore, j'aime bien les disques qui jouent avec l'ennui ou la monotonie comme les premiers Cure).
RépondreSupprimerL'esprit de contradiction? Sûrement ;-) Du coup j'ai été voir côté AMG et prendre les titres conseillés + je te copie colle un avis différent. Comme quoi =>
Supprimer"As a war veteran, this album speaks to me. It's lyrics are haunting and emotional. I have never heard an album or songs that encapsulate war as good as this one. I am not sure if you normies have the same feeling, but it is better then most reviews. If you like Animals, and The Wall you will probably like The Final Cut"
The Final Cut a une utilité essentielle, la même que The pros and cons of hitch hiking, et sans doute la suite de l’œuvre solo de Roger Waters : celle de souligner, par son absence, l'importance du travail d'un producteur. Grâce à ces albums abyssaux de platitude et d'ennui, le bassiste démontre que ses maquettes ne valaient pas tripette sans l'apport des autres. Et si seuls les textes sont de qualité, peut être vaudrait-il mieux qu'il en fasse des livres.
SupprimerUne chanson à la base, c'est un truc tout con qui peut être tourné dans tous les sens. Y a qu'à voir les horreurs qu'on s'est fadé pendant la mode du symphonique (Kiss en version symphonique...même Keith Michards ne le revendique pas celui la)))) Et c'est parce que nos rockers adorés n'ont que très rarement l'esprit clair qu'arrive le producteur, mandaté par la maison de disque afin de s'assurer qu'il va sortir quelque chose de potable du ramassis de crétins auquel le destin a collé des instruments entre les mains. Le gars mise sa réputation (et parfois sa fortune) sur le crincrin mal branlé d'une bande de chevelus drogués à moitié bons à rien. Sacrifiant ses nuits (que les chevelus passent avec des groupies mineures), sa famille, sa santé mentale pour que les autres nazes puissent se vanter dans les magazines spécialisés tout en se faisant cirer les mexicaines par les banquiers offshore (Bono, si tu m'entends). Le producteur est un alchimiste.
RépondreSupprimerOn notera que la musique est devenu médiocre en même temps que se propageait les home studios. Je te refoutrais tout ça au Record Plant (qu'il faudrait donc reconstruire) pendant un mois, enfermé avec un psychopathe de la console et on y verrait plus clair.
J'en profite pour signaler la qualité sidérante de Paranormal, le nouvel album d'Alice Cooper produit par Mr Ezrin. Une sorte de miracle qui soudain fait croire au recul de l'âge de la retraite.
Tu m'as trop fait rire et je me disais dommage que ce point de vue ne se développe pas dans les chroniques dont tu as le secret. Avec des noms, des noms, des noms...
Supprimer