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dimanche 26 novembre 2017

Surplace en Solitaire Puis Erroll Garner


Parmi les raisons de ce blog.

Un peu d’ego qui tente parfois de quitter le centre de son nombril mais qui aime y revenir.
Pour les commentaires, ils flattent l'ego - on y revient - et servent aussi de rebond vers d'autres écoutes et découvertes.
Pour les contacts et leurs propres écrits, toujours les découvertes et parfois - le mieux - le retournement d'opinion.

Mon auto guide d'écoute aussi, à s'imposer des fils conducteurs, à porter son casque d'explorateur, monté d'une flamme authentique quand il s'agit de découvrir d'obscures artistes, musiques et ambiances.

Voilà, je crois que c'est tout?



Non, encore un truc important.

Et comme le dit notre Berroyer, parlons peu, parlons de moi.(Écrivons de moi?)
Pour illustrer

Ce samedi (25/11/2017 pour les historiens du web), la vie, qui ne fait pas de cadeau à Orly, me retrouve seul. Ma douce temporairement éloignée se soigne à distance.
L'écho crépusculaire du projet auquel je participe m'invite à m’abîmer les yeux devant mon écran qui affiche des indicateurs à surveiller.
C'est ça, bien ça... je suis seul. tout.

Presque Minuit, même pas soif. Au lit? Oui, mais non sans avoir rattrapé mon temps de musiques peu entamé ce jour.
D'habitude ma mélancolie appelle des lames de vagues musicales (Ouahhhh!!!) quand soudain une idée sous forme d'envie



001. Erroll Garner - Solitaire - I'll Never Smile Again




002. Erroll Garner - Solitaire - A Cottage For Sale



Le plomb en OR. Comment Erroll transforme un abattement posté à la lisière du passage vers Dimanche en allégresse.

Sous ma couette, dans une chambre baignée de vert et rouge qui rythment le passage des automobiles dans ma rue.
J'imagine Erroll jouer sur un Piano magique, Erroll ne revient jamais sur une touche jouée. Son clavier est infini, il prend la forme d'un chemin de randonné avec ses raidillons, ses pentes où nous entendons dévaler le Pianiste qui retrouve sans incident le plat de sa mélodie.



000. Erroll Garner - Solitaire - Over The Rainbow




001. Erroll Garner - Solitaire - Solitaire




002. Erroll Garner - Solitaire - When A Gypsy (Makes His Violin Cry)




Et voilà comment je me suis endormi avec le sourire idiot de celui qui pense faire de beaux rêves, qu'il alimente en imaginant sa solitude dans un lieu fantasmé, un verre à la main (ha quand même) le regard attentif à la musique qui se joue dans la maison, pour que le décor s'anime et qu'enfin le sommeil....



Ha oui, le truc important.
Le matin au réveil, je me suis de suite dit, au saut du lit. Il faut que je vous fasse écouter cet Erroll. Absolument. Et ça reste en ligne (droite?) avec mon fil (détendu?) sur le Jazz.

C'est aussi ça ce Blog. Le maintien d'une attitude de partage. Auparavant c'était des 33T que l'on amenait chez les copains pour provoquer l'enthousiasme et obtenir en retour ... Voilà comment on boucle sur l'ego.
Ce n'est pas grand chose, mais je tirais, je tire encore de la fierté à entendre que l'on a fait découvrir, ouvrir une nouvelle perception. Une miette de création pour moi.

... Et tandis que j'approche de la fin de cette chronique, je pensais, mieux, je savais que je devais évoquer une autre pensée de la veille.
A quoi, à qui me faisait penser cette impression de promenade sur le clavier?

D'abord à un film, ensuite à des écoutes sans tenir compte des avis et enfin à vous donner bientôt la définition du mot "schmaltz"



001. Liberace - 16 Most Requested Songs - Laura




Oui, plein de bonnes raisons pour ne pas écouter, jamais.
Mais le film, et ça me change tout.


... Je suis fasciné par cette image à la Janus où le temps serait remplacé par la nature humaine.

Le Hollywood Babylone, raconté par Kenneth Anger, si bien filmé par Lynch, quand on le saisit sans y ajouter sa morale, comprendre sans chercher à séparer les interdits des apparences.

Alors, seulement alors,  vous pouvez goûter à ces interprétations surchargées d'ornements, indigestes? Et alors c'est pas l'estomac qui  commande, vive la "Junk Music"




001. Liberace - 16 Most Requested Songs - Stardust




Et puis, au pire, c'est l'occasion de comprendre que Erroll est un grand pianiste ... et apprendre l'énorme succès de Liberace, c'est un peu deviner les États Unis D'Amérique



001. Erroll Garner - Solitaire - Then You've Never Been Blue



2 commentaires:

  1. Ca fait du bien de quitter les rives du rock. J'ai moi aussi beaucoup aimé le film de Soderbergh (qui occulte justement la musique). Vraiment fascinant et les acteurs sont grandiose.
    En écoutant tes deux morceaux choisis de lui, c'est marrant mais je m'attendais à pire. Moi je verrai bien Aznavour chanter sur le premier.

    PS: merci pour ton petit message pour Neil Finn, il m'a fait très plaisir. Je me suis permise une petite réponse.

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    1. Bizarrement et peut-être sous influence, moi qui aimais snober Rieu et son violon, j'ai un peu changé d'attitude. Me rappelant que ma belle-maman aimait et c'était une bonne accordéoniste (elle avait son Orchestre à Rennes ... toute une époque). J'ajoute le commentaire de Kubrick qui avait assez de culture et d'arrogance pour trouver le Lolita de Nabokov mineur dans la littérature, ça aussi ça m'a fait doublement réfléchir

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