Je préparai laborieusement une tite chronique pour démarrer 2021.
La mort de Phil Spector me pousse à revenir sur cette histoire des 4 B.
Une présentation des années pop 60 d'un ami qui affirmait que ses fondations se résument aux 4 B:
Beatles
Beach Boys
Byrds
Burt Bacharach
En apprenant la mort de Phil Spector, qui mérite à lui seul un roman, une saga, un mélange de légende, de musique, et de crapotage en guise d'épices, je pensais ajouter un 5eme B
Brill Building
En allant voir la liste des compositeurs attachés à ce bâtiment abritant ce qui se faisait de mieux en guide de pop ... (blanche?) l'évidence me sautait aux yeux.
Les détails dans Wikipédia. Ici juste la liste:
Ensuite le jeu peut consister à se demander ce que Hugo Peretti a écrit comme chanson inoubliable.
Pour l'instant, le temps qui m'est imparti étant en partie parti je vais me contenter d'un souvenir: c'est dans les années 80 que j'ai découvert
Achat de deux gros coffrets Vinyles: Spector et Frank
Voilà, adieu le "No Future", les postures rebelle à l'oeil noir, les bières Trapistes ou les alcools durs, je devais faire un virage à 180 degrés pour me plonger dans cette variété Américaine (sans oublier Sinatra sans C!) des années 60, forcément enchaîner sur les années précédentes et les suivantes ... un verre de Bourgogne à la main. La classe quoi!
La POP avec ces titres sucrés, pour cacher des troubles indicibles, empreintes particulières de la culture U.S.
Quoi? Comment une phrase creuse pour s'écouter écrire? Point du tout, je tente d'exprimer, avec lyrisme et difficulté, ce qu'un David Lynch a su démontrer dans l'exploitation de titres tel BLUE VELVET. Onctueusement vénéneux.
Tiens, par exemple, Spector, prémonitoire
Davantage subversif, subtil....
Bon je vous laisse, j'ai un post qui s'enlise à sauver
PS: Bonne année et surtout ha ha .... pas des pieds!! (oui, bon, ça va)
Beatles Beatles...euhhh.. plutôt Lennon et la trahison ;D :D
RépondreSupprimerHooo luiche hé (déjà pas de sous entendu sur Brian Bilson... bien!!) Lennon c'est une autre histoire (voir Ranx) mais j'avoue que les Beatles comme éléments fondateurs ça doit pas être difficile à Theser, les Byrds est un sujet plus intéressant à défendre.
SupprimerIl a fini pas très frais dans sa prison !!!
RépondreSupprimer:-(
Son "He Hit me.." n'a pas fait que des HIT mais des HIC aussi (pas mal, pas mal)
SupprimerJ'ai lu tellement de conneries sur Spector depuis deux jours que j'ai ressorti Let it be naked de l'étagère où il prenait la poussière pour vérifier mon impression d'époque. Il est depuis retourné sur son étagère et j'ai renoncé à polémiquer avec des gens capables de préférer ce soufflé raplapla à la pièce montée spectorienne.... Je ne voulais plus faire de nécro, c'est raté. La suite est sur Ranx )))
RépondreSupprimerC'était le teaser, maintenant place au commentaire )))
RépondreSupprimerDéfinir les sixties est redoutablement difficile quelque soit la lettre choisie (au passage j'ajoute deux B de mieux pour Brigitte Bardot). Indéniablement Spector en est indissociable, quasiment prisonnier, déjà. C'est sa période producteur de femmes, Roger Vadim du transistor, celle de référence parce que la plus inoffensive, parfaite bande son pour nostalgie galopante. Mais on sait bien qu'à ce jeu là les Shirelles lui collent la pâtée.
La suite de l'histoire s'est révélée finalement bien plus intrigante.
Tu as éveillé ma curiosité à propos de Hugo Peretti et sans faire offense à celui qui a co-écrit Can't help falling in love (du moins en a t-il eu le crédit) il me semble que les premières lignes de son CV nous éclaire sur qui il pouvait être au sein du Brill Building. New Yorkais italo-américain partageant avec son indéboulonnable collègue Luigi Creatore un poste d'auteurs/compositeurs (qui composent peu) à...Roulette records !!))) Le label mafieux de Morris Levy ))) La carrière de ce duo suit de Perry Como au Disco, en passant par Elvis, Sam Cooke et Broadway, le parcours qui fut celui des honorables membres de la famille au sein de l'industrie musicale. Alors, emploi fictif, je ne sais pas, mais pour garder un œil sur le business, on devait pouvoir compter sur eux )))
RépondreSupprimerHa ha, c'est vrai qu'au vu du nom (le même que la famille héritière de la Mairie du village Corse de mon Père) il y avait matière à soupçon, je pensais l'avoir pris au hasard, mais probablement que mon subconscient (encore remué par le film UNE VIE VIOLENTE de.... !! Thierry de PERETTI)
SupprimerLe maire du village est donc désigné par héritage, quelle belle démocratie )))) Encore une fois un papier sur un sujet hautement respectable (je parle du Brill Building) nous mène sur des rivages glissants. C'est tout ce que j'aime dans nos blogs, on remet l'humain au centre de tout avec tout ce qui va avec lui. Approche inverse de celle qui sur twitter et toute la clique m'a valu de lire le pire ramassis de conneries qu'il est possible de déverser sur Spector. On en est à un point où le révisionnisme tient lieu d'Histoire et où le virtuel favorise toutes les lâchetés.
SupprimerLes réseaux sociaux sont devenus porte voix d'une mentalité tristement revendicatrice d'un monde où tout serait sous contrôle de la morale et de la loi, où chaque jour désigne sa victime selon le mot d'ordre du moment. Un coup Woody Allen, un coup Polanski, maintenant Spector, bientôt Mick Jagger ? Même Balladur est sur la sellette )))
Finalement, le business qui jouait des coudes était autrement plus rigolo. Je vais vérifier mon héritage voir si y a pas un bled qui me revient )))
Bon j'ai trop rien à dire là, je vous lis et ça me suffit.
RépondreSupprimerDingues ce mec et son empreinte.
Quelqu'un sait s'il a produit les Beastie Boys ?
Ha ha, n'empêche il s'ajoute à la liste des artistes dont la musique cool, ou grand public ne reflète pas du tout la nature. Michael Jackson, Brian Wilson, Carpenters ... Spector ... "double face" (M jackson I'm Bad, I'm Bad...)
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