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lundi 22 janvier 2024

Wim Wenders. Perfect Days. Presque Perfect

 


Le dernier Wim Wenders « Perfect Days », j’en suis sorti tout chose, ému, bouleversé. Peu secoué mais bien remué. Si vous cherchez l’argument il n’y a rien d’attractif dans les événements racontés. Pour attirer le spectateur il faut insister sur la fabuleuse capacité qu’a eu Wim Wenders de filmer le bonheur de vivre, plutôt l’émerveillement qu’offre obligatoirement nos vies, pour démonstration un personnage au quotidien peu flamboyant. Et pourtant… Je vous laisse chercher davantage.

Ce papier pour surtout parler musique. Ce japonais a des gouts probablement atypiques, n’écoute que les années 70, sur des K7, mais attention : Patti Smith, Velvet, Lou Reed, Van Morrison …. Je dodelinais de la tête, la fierté mal placée de celui qui reconnait. 

Sauf deux saufs.

Premier sauf, un Rolling Stone que j’ai cru, sans reconnaitre, être un titre du Pink Floyd époque Syd Barret.

Donc nul je suis.


Deuxième sauf : une chanteuse country qui reprenait un de ses titres en Japonais ? Pas du tout, une Japonaise Sachiko Kanenobu tout en folk US.


Je vous le droppe? Allez je vous le droppe


Pour revenir au film, qui trotte encore dans mon ciboulot, il m’est venu cette réflexion. 

J’ai entendu des critiques négatives, elles sont recevables si on s’attend à de l’action, ou à une intrigue. Ce n'était pas mon cas, j'ai été porté de bout en bout. La scène finale... Une palme méritée!

La critique qui m’est venu tardivement m’a fait penser à un événement que j’ai vécu : J’attendais ma douce, depuis deux ou trois jours je plongeais dans la lecture, la musique, des sorties en ville. Tout à mon bonheur de la retrouver et de préparer sa venue.

Cela se passe le Dimanche 18 octobre 2020. Je retrouve Pascale, en mode HDV comme elle aime dire « Heureux De Vivre ». Sur le chemin, elle me dit « Tu as vu ce pauvre professeur d’histoire-Géo » ? A être dans ma bulle je n’avais pas écouté les informations. L’assassinat de Samuel Paty le vendredi 16? Pas au courant!

J’ai été un instant comme ce personnage coupé du monde et pourtant dans ce monde, pas retiré mais offrant à mes sens mes lectures, mes musiques et mon environnement extérieur.

Pas de conclusion, juste perplexe.

PS1: la totale: https://www.youtube.com/playlist?list=PLVVG-UjfanKf83MrW06ovYokysuuMRqu6

PS2: Pas encore bien compris ce qu'était ce "Metamorphosis"

7 commentaires:

  1. Je vais me laisser tenter par le film de Wenders, même si c'est un cinéaste que je crains. Ceci dit j'avais aimé Don't come knocking avec Sam Shepard.
    Metamorphosis est...un bordel sans nom ! En majorité des titres de Jagger en solo restés inédits jusqu'alors (avec Jimmy Page à la guitare) et d'autres qui sont des chutes de sessions du groupe plus ou moins finalisées. Le disque a été assemblé par Andrew Oldham à partir de bandes appartenant à Decca et sur lesquels le groupe n'a plus aucun droit de regard (raison pour laquelle les compilations estampillées Rolling Stones Records, avé la langue donc, ne proposent jamais de chansons qui datent d'avant 1971. C'est débile mais c'est des gros sous en droit d'éditions)

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    1. Ha ha J'ai beaucoup de respect pour les gros sous.
      Pour le Wim Wenders tu me diras, et si tu n'as pas aimé souviens toi que ce n'est pas moi qui t'ai poussé dans le cas contraire tu peux me remercier.
      De toute façon au pire tu apprendras une façon originale de nettoyer un sol de sa poussière sans oublier la viste des différentes... Suspense!!

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  2. Wim Wenders... L"un des 2 ou 3 cinéstes qui ont révélé ma cinéphilie. Gràce bien entendu à la musique (les Kinks notamment).
    J'hésite d'ailleurs à revoir Les Ailes du désir et Paris Texas qui repasse sur Netflix (je crois). Francis a envie de les montrer à son fils qui a à peu près l'âge à laquelle je les avais vus et c'est lui qui me fait poser la question. J'avais revu Paris Texas il y une quinzaine d'année et je trouve que la dernière partie ne fonctionne plus bien (en fait dès que cela devient narratif). Je pense qu'il ne sait pas bien raconté les histoires. Il est très bon pur raconter des non-histoire. Mais je n'ai pas vu un film de lui depuis 30 ans, je pense... Peut-être qu'il a progressé? ^-^

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    1. Laisse moi l'idée que "les ailes du désir" a conservé (pas de S puisque je parle du film pas des ailes) sa fraîcheur, car du coup tu me fais douter et finalement je renonce à le revoir. Pour Paris-Texas je suis plus facilement convaincu.
      Et puis peut-être que nous avons changé. PERFECT DAYS je serai prudent avant de le conseiller. "Tu aimes la violence? Non? Va voir PERFECT DAYS!!"

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    2. Je dois dans un premier temps me remettre du navet intersidéral Dream Scenario. Malheur, ce pauvre Nicolas Cage se retrouve une fois de plus embarqué dans un film sans queue, ni tête. Une vague fable sur les dérives d'internet qui finit en téléfilm des années 80.

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    3. A l'opposé de PERFECT DAY (?), si je n'insiste pas sur l'argument du film c'est pour éviter de le dénigrer puisque le talent n'est pas dans l'histoire, alors que - après quelques autres critiques dithyrambiques - le thème de DREAM SCENARIO est plutôt alléchant.

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    4. Le thème, oui, ça pourrait donner un truc pas mal, genre anticipation façon Cronenberg des débuts. Et d'ailleurs la première heure du film donne à espérer, d'autant que Cage est bon dans un registre qui le sort des stéréotypes dans lesquels il s'enferme trop souvent (les seconds rôles sont d'une platitude totale par contre). Mais le réalisateur ne maitrise ensuite plus rien et se perd dans un scénario baclé qui ne sait plus où mener l'histoire, sinon dans le mur. Et il se le prend en beauté.

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