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vendredi 14 novembre 2025

Bud Powell le Géant. Comme une furieuse envie de bisser (Oui, bon, ho la la)

 


Ben oui, soudain, comme ça. Une envie pressante. Pour bien faire je reprends mon fil « fleuve jazz »

«Fleuve jazz » je pratiquais cette métaphore pour imager ma découverte du jazz comme un long voyage, les étapes proposées par ce livre


Complétées par ce guide


 

Que je conseille puisque s’attarde davantage sur des disques majeurs plutôt que faire encyclopédique ou historique


Chaque débarquement illustrait la découverte d’un artiste dans un environnement que j’imaginais très fort pour faciliter ma découverte : salle de concert, ville aux décors clichés qui stimulaient cette audition

Ces deux livres sont mes béquilles qui me permettent d’avancer sur ce fleuve, hum, maladroit on penserait à Jésus en convalescence rejoignant l’autre rive. Bon disons les deux brassières qui m’empêchent de me noyer dans ces cours d'eau sonores.

En parlant de Jazz, j’en profite pour rendre hommage aussi à deux personnes qui m’abreuvent de bon jaaazze. Un Pascal-George qui offre lui aussi parcours et explications passionnées, par exemple

Si vous aimez le Jazz Chapitre 10

Et ma douce et belle PascalE qui ne jure que par ces artistes contemporains anciennement nommés « Jazz-Rock », la chance qu'elle a eu de les voir dans les différents festivals du sud de la France.

Mon fleuve est encore loin de ces rives là mais j’en approche, le premier livre est trié par date de naissance des artistes. Bud est né en 1924 tandis qu’un Billy Cobham est né en 1944, Wayne Shorter en 1933…. Patience madame j’arrive !! Impatient aussi que je suis de trouver John Coltrane (1926) et Miles Davis (1926), j’y prévois un long séjour.



Le fleuve, le fleuve n’attend pas, après Kenny Dorham vient Bud Powell. Et alors là quel bonheur. Répond tout à fait à cet impérieux.

Musique, puis j’explique, plutôt je propose

Tempus Fugit



Écoutez bien, à quoi vous fait penser cette volubilité ? Moi, à Charlie Parker quand il se lance dans une succession rapide de notes tout en conservant une ligne mélodique.

Je me souviens de cette histoire (légende ?) qui raconte la naissance du Bop, le swing repris par les blancs qui s’attribuent une bonne part du succès public, incitent des artistes noirs à trouver un jeu qui surpasserait techniquement ces swingueurs.

La preuve ?

All God's Chillun Got Rhythm



C’est un bonheur d’écouter et même d’imaginer le pianiste à dix mains, courant toutes les épreuves, jeu perlé accompagné par un grand - déjà accosté - à la batterie : Max Roach que cette virtuosité n’effraie pas.

Il existe ces musiques dont les contours demandent davantage d’écoutes avant de participer au plaisir, d’autres qui rebutent. Ici dès les premières notes, pas de choix, pour vos oreilles les meilleurs baskets avec renforcement et hop, en route, en course… une musique vivifiante qui rajeunit les artères et qui fait monter l’adrénaline de la joie.

J’en ai pas fini avec mon Bud le plus sage (ici, placement de marque de bière) mais en attendant je me permets ce clin d’œil, comprenne qui saura pouvoir vouloir.

Get Happy



2 commentaires:

  1. Bop et moi sont dans un bateau , Bop tombe dans l'eau ...
    Pourquoi ai-je autant de mal avec le bop ?, seuls les piano et saxophones me tirent hors de l'eau.
    Je m'accroche à Monk, Eroll Garner, Oscar Peterson, Bil Evans et Art Tatum.
    De Burt pas grand chose sur mon disque dur, et à la première écoute je m'accroche aux plus "simples" : So Sorry Please me parle ...

    Si tu veux ajouter sur ton blog roll (en dehors de moi qui n'y est toujours pas) je te conseille le site tout frais de Patrick avec son encyclopedique "Les Trésors du Jazz"
    : Musicmemories
    https://musicmemoriesonmymind.blogspot.com/

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    Réponses
    1. Ha oui, bizarre? Je t'ai mis dans "liste de Lecture" de "blogger.com" que je pensais être l'alimentation du blog roll. Je vais regarder et t'ajouter. À suivre.

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