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dimanche 5 mai 2019

Darlene Love: C'est pas SPOTIFY qui me l'aurait proposé (Costello, Springsteen, Webb, Little Steven...)


Suite à mon post précédent. Je demande à mon IpMix de me faire une playlist dynamique sur le titre de Little Steven: "Soul Power Twist"

Bien fort, que je l'entende dans la cuisine, alors que je me remue sur ma recette de Tajine de Lapin aux 4 épices (+ Miel, Cannelle, Citron confit), le tout accompagné d'un verre de Pommard (Je me console comme je peux ;-)  ) soudain......

01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Just Another Lonely Mile




Je quitte la cuisine. Je reconnais cette voix mais pas la chanson.
J'ai vérifié, mais c'est pas SPOTIFY qui me l'aurait proposé, j'ai fait la même chose sur SPOTIFY, titres radio en partant du Little Steven: Springsteen, Ry Cooder, Mink Deville, Forbert, Zevon etc... Logique, imparable.

Mon IPMIX lui ...

[Aparté: logiciel qui enregistre l'empreinte musicale des titres que vous possédez sur disque dur pour ensuite vous propose des playlist]

... malgré ses drôles de propositions qui font aussi le charme du truc, a "entendu" quelque chose sur ce disque


Souvenir: Et puis, Darlene Love, c'est qui? C'est ça:
01. Darlene Love - Phil Spector- Back To Mono (1958-1969) (disc 4) - christmas ( baby please come home)


Spector bien entendu. Que je découvre furieusement début des années 80, en même temps que Sinatra, deux gros coffrets pour élargir mon écoute pop-ulaire.

J'aime conserver ma naïveté sur des projets comme celui ci.
L'histoire de petits garçons qui grandissant se taillent un nom dans le show biz et en profitent pour rendre un hommage, un hommage de quand ils étaient petits garçons (ou petites filles mais ici, que des small town boys)
Une histoire pour Roy Orbison, où l'on retrouve presque les mêmes pour Darlene Love

Et chacun de lui écrire des chansons.

Le critique AMG n'a peut-être pas tort de reprocher une démarche qui pousse Darlene vers le passé.
Des artistes qui tentent de trouver la formule magique de Spector.
Le trop ennemi du bien? Baaahh mais faut pas trop analyser. Plus tard, un autre jour.


Elvis Costello lui a composé

01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Forbidden Nights
02. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Still Too Soon To Know (feat. Bill Medley)



Moi aussi je répète qu'il faut se méfier des musiques qui plaisent de suite, ça pue la facilité, la junk food, l'appel à la paresse etc..
Mais il y a aussi l'autre explication: d'être si imprégné d'une signature musicale qu'alors il suffit de replonger.

C'est le cas ici


Jimmy Webb (C'est qui? Ho hé dites donc)

01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Who Under Heaven


Je sais, je sais, c'est du lourd, c'est de l'appuyé, à vouloir retrouver le mur du son.
Mais je suis tellement au diapason


Bruce Springsteen, compositeur du titre qui m'a fait quitter la cuisine
01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Just Another Lonely Mile


Mais aussi
01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Night Closing In




Sans oublier celui par qui tout a commencé. (non, pas la genèse, je parle de ce Samedi 4 Mai)

Ok, j'en entends ( ;-)  ) qui vont me parler de l'esprit Hall Of Fame, beuarck, OK, mais là, le regard de Little Steven, c'est du Show c'est vrai, mais du Show-Bizousse!!!

01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Jesus Is The Rock (That Keeps Me Rollin')
02. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Among The Believers




Elle est pas merveilleuse la dame? (pour les aveugles et mal-entendants, allusion au titre de la chanson qui suit et que même c'est marqué sur la photo)

01. Darlene Love - Introducing Darlene Love - Marvelous



Et le Lapin?
Il perd la tête, plus que ses cuisses pour danser



Et comme j'ai été gentil, je vous drop un album public en bonus, pour retrouver ses "originaux" Pour le souvenir

01. Darlene Love - Live At  Hop Singh's - Da Doo Ron Ron
02. Darlene Love - Live At  Hop Singh's - Why Do Lovers Break Each Other's Hearts
03. Darlene Love - Live At  Hop Singh's - He's Sure The Boy I Love
04. Darlene Love - Live At  Hop Singh's - Not Too Young To Get Married
05. Darlene Love - Live At  Hop Singh's - Gospel Medley
06. Darlene Love - Live At  Hop Singh's - He's A Rebel

4 commentaires:

  1. Si ce n'est pas déjà fait, chope le documentaire 20 feet from stardom, tu y retrouveras Darlene Love et pas mal d'autres voix sans visage que l'on entend sur nos disques préférés.
    L'album de Darlene Love produit par Little Steven m'a posé le même genre de soucis que Summer of sorcery, un soucis technique. Dans le cas du Darlene Love c'était la trop forte compression qui m'avait dérangé, le son était si puissant qu'il en était saturé. Je trouvais encore une fois que ça ne s'accordait pas avec le propos. Tes deux papiers consécutifs m'ont fait réfléchir sur ce désaccord avec le travail d'un artiste que j'ai tout simplement adoré durant tant d'années. J'en suis arrivé à comprendre que la source en est la fascination qu'à Little Steven pour la modernité. A savoir l'élément même qui m'avait fait adhérer à Freedom no compromise, Sun City et Revolution (dont il reprend le titre Education sur Summer of sorcery). Ses albums étaient des disques quasi avant-gardiste, du moins ils s'inscrivaient dans les mouvements les plus novateurs des 80's, la World et l'Electro Hip Hop. Il collaborait avec Arthur Baker, entre autres producteur d'Afrika Bambaataa. Et ça fonctionnait. Notamment parce qu'il y allait plein pot, sans chercher le crossover. Southside Johnny faisait la même chose avec Nile Rodgers pour Trash it up. Tout ceci était relativement radical.
    Avec Summer of sorcery, il tente de concilier modernité de l'approche et compositions basées sur les clichés éculés de la Soul de New York, et c'est sans issue. Si il ne le fait pas, c'est du revival et je lui tombe dessus, et si il le fait, je lui tombe dessus parce qu'il ne transcende pas suffisamment le genre pour que l'essai soit satisfaisant et réellement surprenant. En bref, le soucis de Little Steven, c'est qu'il n'est pas Prince ))))

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    1. Bon, c'est ma réponse aux deux commentaires que tu as fait. Je te lis et je me dis, oui il y a une partie où je te donne 100% raison et l'autre où je n'ai pas d'avis: le son compressé tout ça, nous en avons parlé mais je ne ressens pas cette gêne, je fais la différence entre deux disques enregistrés à de gros intervals. J'ai lu par toi et d'autres l'explication, je la comprends mais ne l'entends pas, il faudrait le même enregistré en Analogique puis numérique ajusté.
      Là où tu as raison mais je suis moins exigeant que toi, tu notes les ficelles mais moi elle me vont souvent, Springsteen qui reprend la batterie lourde à la Spector par exemple. Jimmy Webb et son utilisation crémeuse de l'orchestre dans un long instrumental inutile mais jouissif. Sûr que le mot sobriété ne saute pas aux oreilles.
      Et puis de les imaginer chercher Darlene Love et un travail de composition vraiment apprêté, c'est pas du rebut laisse moi croire que c'est de l'admiration au moins (Un peu le Nancy Sinatra récent, faudrait que j'y retourne)
      Bon, maintenant je vais devoir trouver le temps d'écouter les ancient Little Steven.
      Et Santana & Rubin? A suivre donc

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  2. Et pour en revenir au documentaire 200 feet from stardom, l'histoire de la relation entre Darlene Love et Phil Spector est édifiante sur les méthodes de ce veule personnage.

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    1. Pour le reportage, c'est noté dans mon noeud au mouchoir (mon OneNote quoi)

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