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dimanche 16 décembre 2018

Aimez Vous Daho? Partwouane


J'ai fabriqué de toute pièce ma querelle. Même si elle est initiée par une discussion qui de prime abord n'appelait pas la mémoire.
Mon ami André qui vante Alain Bashung
Moi qui enchaîne sur Etienne Daho
Lui qui reconnait son savoir-faire de mélodiste tout en pensant que ces deux artistes ne sont pas à la même Auteur (fautes d’orthographe classe!!)

Je me révolte, je m'insurge. Je tente une chronique démonstrative.
Impasse. Abandon.

Plus proche dans le temps, le Hugo autour de son papier sur l'après dernier Bashung,

ICI CLIQUE QUE JE TE DIS

 Je lui demande de l'aide pour me donner raison, quitte à utiliser ses armes de "il était une mauvaise foi" et de me répondre:

Daho vs Bashung, c'est un peu frontal, il va se prendre un K.O ton champion ))))
(Ranx 6 décembre 2018)
Quand Soudain... Lumière! Frères!! Lumière





Brahms VS Wagner? Veut plus rien dire aujourd'hui. L'un peut être aimé, détesté l'autre ignoré.
Mais pas de balance pour peser, pas de métrique pour comparer.

Il y a Brahms

Johannes Brahms - String Sextets No. 1 In B-Flat Major, Op. 18, II. Andante Ma Moderato

Il y a Wagner

Richard Wagner - Klemperer Conducts Wagner Vol.2 - Goetterdaemmerung Siegfrieds Trauermarsch



Et on va pas se mettre sur la gueule pour si beaucoup? Hein?
Pour le Fun, à leur insu, ces deux titres ont en commun...!!??

Etienne Daho. Mode d'emploi.


Si le titre qui suit vous a séduit, alors c'est gagné.
Les textes? Simples, directs, pas de chichi. Peuvent faire sourire

Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
Le musicien!! Un croisement Michel Legrand pour ses mélodies en montagne russe et Burt Bacharach pour l'air qui se chante partout dans sa tête, faussement simple et bien entendu des arrangements à tomber pour...

Testez

01. Étienne Daho - Monsieur Daho Cd1 - Le Premier Jour (Du Reste De Ta Vie)



En parlant de Burt Bacharach? L'effet gimmick trompette et of course, la mélodie flottante...

01. Étienne Daho - Monsieur Daho Cd1 - La Baie



Fidèle depuis plus de trente ans, je suis.
Si M. Bashung finira pas impressionner, pas de suite, Etienne Daho, lui de suite, me parle.
Premier album acheté en 84, juste à temps... 85 devenant l'année rupturielle.
Et ce titre qui me laisse encore les yeux dans le vague:

01. Etienne Daho - La Notte, La Notte - Saint-Lunaire, Dimanche Matin



Et c'était gagné, si je devais garder quelques sons des années 80, le monsieur en fait parti. Tellement sensible aux mélodies, ici j'étais aux anges.

02. Etienne Daho - La Notte, La Notte - Sortir Ce Soir
03. Etienne Daho - La Notte, La Notte - Et Si Je M'en Vais Avant Toi
04. Etienne Daho - La Notte, La Notte - Le Grand Sommeil




Après si le mode d'emploi plus haut a fonctionné, alors il n'y a plus qu'à écouter, retenir, fredonner, se souvenir et ne plus jamais oublier.
En une chanson, par exemple, tout Indochine
Et déjà d'autres s'inspirent

01. Etienne Daho - Pop Satori - Tombé Pour La France
02. Etienne Daho - Pop Satori - Coffret Digital Exclusif - Tombé Pour La France (Fischerspooner Mix)




Ensuite, que vous dire.
Juste génial. L'intemporel guette

01. Étienne Daho - Paris Ailleurs - Les Voyages Immobiles
01. Étienne Daho - Paris Ailleurs - Des Attractions Desastre
02. Étienne Daho - Paris Ailleurs - Comme Un Igloo



Je vais arrêter là,  sinon je vais passer tout mon dimanche à me Dahoter

01. Étienne Daho - Eden - Soudain
02. Étienne Daho - Eden - Timide Intimité
03. Étienne Daho - Eden - Quand Tu M'appelles Eden




23 commentaires:

  1. Tu préfères ton père ou ta mère ??

    Oui j'aime énormément Daho, c'est même un phénomène croissant chez moi. Deux monde différents. Daho est la jugulaire, comme Bashung la carotide.

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    1. "Daho est la jugulaire, comme Bashung la carotide" ça a de la gueule et c'est moins mélodramatique que papa et maman. Merci

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  2. Je le reconnais avec un brin de honte qui ne m’empêchera pas de nuire, Daho m'a toujours inspiré des réactions proches de celles de l'idiot du village devant les miches dénudées de la fille du boulanger. Quelque chose entre le rire nerveux et la soudaine envie d'oublier toute notion de comportement humain décent. Sa voix, bon sang. Vous vous souvenez des voix new wave ? Des anté-octaves (j'invente un terme, si il plait, je le dépose) qu'il fallait creuser pour situer ? La notte, la notte...on l'a ! Sylvie l'a ramassé dans un vide grenier et il a atterri...je ne sais pas où. Et voila qu'avec tes conneries cela m'angoisse. Au grenier ? Chez les beaux parents ? L'a t-on revendu ? Malheur. Je vais devoir le trouver, l'écouter (sans clope, sans drogue, sans alcool, c'est un défi de taille) puis revenir avec des arguments de discorde autrement plus convaincants que ceux dont je viens de faire étale.
    Je ne te remercie pas.

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  3. Ha ha Haaaargggh... Pas regarder tout Daho, sur la "Notte..." Comme me le rappelait un blogueur copain, il y a des albums il faut les avoir aimer hier pour aimer aujourd'hui. Mais c'est un album sur son chemin du progrès (presque) constant. (Presque)? Car j'écoute peu les derniers. Mais quand même le peu a toujours été accompagné du plaisir de retrouver.... son timbre de voix, "Anté-Octave"!!

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  4. Un témoignage que je garde pour mon copains. Mais je sais qu'il y en a d'équivalents pour Alain Bashung. Des admirateurs qui ont vieilli accompagnés de l'artiste

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  5. J'ai essayé, plusieurs fois (peut-être pas suffisamment), parce que j'aime bien ses interviews et que nous avons beaucoup de disques en commun dans nos discothèques respectives, mais, à l'exception d'une poignée de chansons, j'ai toujours un peu de mal. Je trouve que tout ça manque quand même un peu de nerfs et de profondeur (mais, je le répète, je suis loin de connaître tout son répertoire).

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    1. Tu as cité deux ingrédients absents de sa musique. Quoique, la profondeur que je perçois c'est la résistance de ses mélodies à travers les dizaines d'années. Comme si - comme Bacharach - il y avait du solide que l'on ne perçoit pas à l'écoute

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  6. J'aime les deux pour des raisons assez differentes. Bashung j'aime beaucoup de choses, mais celui que j' ai le plus écouté c'est Play Blessures, déglingué et génial. Peut être -sans doute- pas son meilleur, trop OVNI, mais moins souvent cité, d'où ma petite invitation à la réécoute :)
    Daho c'est plus récent pour moi, je m'y suis mis petit a petit, grâce à ma chérie et à Étienne (du blog évidemment), je connais surtout son dernier (très très bon) et Pop Satori, que j'ai tous les deux en physique, et quelques singles par ci par là, et je partage ton avis sur son côté intemporel.
    Écoute le groupe français Paradis, par exemple le morceau "Juste Toi et Moi", tu verras l'étendue de son influence qui ne va pas décroître de si tôt ! Ça appuie ton propos en tous cas :)
    A bientôt

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    1. Je suis en train... Ils peuvent -Daho compris - se tourner un peu vers Alain ...Chamfort. Que je connais mal et peu

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    2. Alain Chamfort, très bon client. Grand chanteur assez sous-estimé et supérieurement intelligent à bon nombre de congénères beaux gosses... Grande sensibilité aussi.
      @ Alexandre : J'ai toujours eu du mal avec Play blessures, qui a été encensé il est vrai par la critique rock. Mais la même critique rock a aussi encensé les albums rock d'Higelin des années 70 que je déteste... A part Caviar et Champagne.
      Play blessures, c'est trop d'exercice de style et deux chansons seulement que je retiens : C'est comment qu'on freine et Junge Männer.
      En revanche, j'adore, dans le côté sombre et borderline, Novice et surtout L'imprudence, qui est son chef d'oeuvre à mes oreilles.

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    3. D'accord pour Novice et l'Imprudence, et d'accord pour Higelin, jamais réussi à accrocher plus que ça, je lui reconnais des fulgurances et je vois ce qui plaît mais je trouve qu'il en fait des caisses et ça me sort de la musique... Sauf que pour moi c'est un peu valable pour tout Higelin pas que ces albums rock (qui concentrent quand même pas mal de ce "too much"). Mais c'est le genre d'artiste que j'aimerais peut être plus en vieillissant, dont l'appreciation mérite une certaine maturation... On verra bien !

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    4. Oui, je pense que le Higelin apaisé et limite "crooner" est beaucoup plus acceptable que le Higelin rock qui comme tu dis en fait des caisses. D'ailleurs, Bashung en tempo lent, ça a de la gueule aussi. C'est ce qu'aurait dû faire aussi un Johnny sur la fin de sa vie, plutôt que de s'embourber dans son rock de supermarché... (toute proportion gardée évidemment à la fois sur le répertoire, le public, les collaborateurs, etc.).

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    5. Je note que ces messieurs sont plus sensibles aux ballades qu'aux rock Français, j'aurai tendance à vous rejoindre la dessus, pour Johnny Halliday c'est même une évidence pour mes écoutes. Higelin? Tiens? Dans mon entourage encore un léger désaccord de goût. Je l'aime bien quand il hérite du style Charles Trenet - que j'adore - plutôt que sa gouaille rock & roll avec ses phrasées à rallonge pour faire racaille, en + il a influencé plein de chanteurs français avec cette façon de tirer sur les voyelles, genre STARSHOOTER et son Betsy Party "Je n'ai jamais vu ça, moiaaaaaaaaaaaaaa... une fille comme çaaaaaaaaaaaa" ha ha je déteste, dommage car j'aime bien cette chanson ;-)

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    6. Exemple typique ! Je pourrais vraiment adorer la chanson "Alertez les Bébés" s'il n'y avait pas autant de "Alterteeeeyyyyy Les beyyyyybeyyyyyyyyy", c'est le genre de trucs en trop dont on parlait :)

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  7. Renaud, Lavilliers, Higelin, Capdevielle, Téléphone...tous lorsqu'ils s'attaquaient au Rock sonnaient inévitablement baloche. Boogie, pompompompompom. Ridicule, on aurait dit les Flamin Groovies qui reprennent du Status Quo. Certains utilisaient la dérision pour faire passer le truc façon Au bonheur des dames (Renaud notamment). Mais je vous mets au défi de trouver un titre qui utilise les bases du rock traditionnel sans tomber dans la caricature.
    Ça s'est amélioré dans les années 80 en renonçant au riff à la Johnny B.Goode au profit de choses plus modernes avec lesquelles tout le monde partait à peu près du même point. Et aussi parce que pas mal de ceux là se sont acceptés variété ou influencés par les musiques du monde plus que par la culture purement américaine.
    Dans le cas de Higelin, il composait jusqu'à Champagne de chouettes chansons qu'il massacrait une fois sur deux, par la suite il a composé de mauvaises chansons qu'il massacrait systématiquement.

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  8. Je ne peux rien dire, je ne connais pas Daho sauf les tubes radio de ma jeunesse qui me laissais de marbre. Mais Bashung, je peux en parler par contre. ;)

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    1. Oui, comme mon ami, en fait avant que je ne lui en parle, je pense qu'il n'en pensait rien de M. Daho. pas qu'il détestait, mais indifférent... comme pour le Marbre en fait.
      J'ai une carte polémique lue quelque part: Bashung le Johnny Hallyday du Rock Indépendant Anglo-saxon. mais ça, cela sera pour 2019...

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  9. RanxZeVOx, tout à fait d'accord avec ton analyse. ça s'améliore dans les années 80 sur le rock frenchie avec les Rita Mitsouko, Les Negresses Vertes, ou même le versant new wave avec Marc Seberg ou Kas Product. On a senti une vraie ouverture et des prises de risque.

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  10. Daho...
    Un sujet à polémique éternelle...
    avec mon ami bassiste on le met à toutes les sauces de nos blagounettes à la con, moi j'ai toujours aimé l'artiste, sa zic, sa carrière, le son de ses prods... lui n'arrive pas à franchir au delà de la voix qu'il déteste... épidermique donc.
    Il y a quelques années on est allé le voir en concert à Sainte Maxime, l’événement de la décennie dans un pole culturel dédié à une certaine forme de culture - comme dans plein d'endroits en France.
    Là ça tranchait carrément.
    On est allé avec un stock d'ados, ils ont rencontré les zicos, causé avec les ingés de la tournée et l'ont croisé, il était en fin de tournée et malade.
    Le show (car c'en était un) était tout bonnement monstrueux, un son brit pop puissant, acide juste ce qu'il faut, avec un mix post new wave live de fou. Les voix dans le son, les grattes hyper acidulées, les synthé bah bah bah de fou et une pu... de rythmique à pâlir d'électro funk popisante.
    Ça m'a confirmé mon Live Ed chouchou d'antan, ça m'a remis ED sur le grill des trucs à ne jamais oublier de bosser et faire bosser car de la matière y'en a un max et de l'idée créatrice avec... tout ça en souplesse et douceur, ce que j'aime par dessus tout.
    Dans la foulée on avait torturé Epaule Tatto, super sujet à revisiter sans vergogne, car lui aussi ne se gêne pas, finalement avec ses propres titres.
    Ce concert, à la sortie avec mon autre collègue, lui plus enclin, on en est sortis babas comme des ados concons, eux devenus en un éclair plus aptes à capter qu'en France aussi ça peut le faire et que les couches d'a priori de musique de vieux pour leurs parents, bref, c'est des conneries tout ça.
    Je l'écoute encore et il a toujours une place de choix dans mes petites playlist genre pop, frenchy ou autre new wave.
    Chacun de ses nouveaux albums m'apporte une tranche de plaisir d'abord simple et direct puis quand je creuse c'est toujours tellement bien foutu, intelligent, subtil et pro.

    Bashung ?
    Impossible d'en rajouter car on peut aimer l'un et l'autre et même aimer l'un sans l'autre je me dis que finalement c'est pour moi impossible. Des différences complémentaires et tellement utiles.
    Bashung ? je monte très (trop) rarement à Paris, mais je n'évite jamais le Père Lachaise pour venir verser une petite larme de respect (je fais de même en bord de mer tropézienne pour Barclay, d'autres raisons de respect, chaque année...). C'est dire.
    Alors quand la nuit je mens envahit mon habitacle qu'il soit de voiture ou de vie, c'est une longue plongée vertigineuse de l'amour qui me prend à la gorge.

    merci pour eux et tant pis pour les polémiques inutiles si tant soit il qu'on aime à en faire.
    Amitiés et bonnes fêtes de cette fin d'année où les écouter fera forcément du bien.

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    1. Faut que je trouve le moyen de faire lire ton commentaire à mon ami. C'est toute ma frustration avec ceux qui pratiquent la musique (ou la danse) ils entendent la musique comme un œnologue goûte les vins, cette capacité à décomposer, du coup je me demandais si chez Daho il n'y avait pas une absence qui expliquait son désintérêt. Bon, j'imagine que les oenologues non plus peuvent ne pas être d'accord.

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    2. Ha oui, j'oubliais, la voix, ça c'est compréhensible. Je l’adore, elle peut déplaire et quand une voix déplaît cela peut devenir rédhibitoire.

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    3. Daho tu peux le prendre à plein d’étages différents et c'est bien ce qui en fait un cas rare et particulier.
      On peut en rester à une forme de superficialité d'apparence et c'est ce qui aura fait son immense succès.
      Puis on peut creuser chaque idée musicale, chaque arrangement, chaque réflexion de mise en valeur d'une sujet - c'est forcément un gros bosseur, c'est un artiste genre puits de culture qui ne balance pas un savoir de références mais qui en use pour les intégrer dans son propre univers. Il ratisse large - velvet, new Wave, brit rock, electro funk, classique (arrangements cordes incroyables), bossa et forcément chanson fr ... - il est exigeant, sait illustrer ses sujets et surtout il re-lifte en live de façon incroyable sans pour autant perdre la nature du truc... en soit c'est redoutable.
      Sa voix... perso je ne sais te dire si j'aime ou pas car je la considère intégrée dans sa musique et c'est justement l'autre force, cette façon peu française de mettre la voix dans le mix, dans le son alors le texte se positionne ailleurs et surtout autrement, là encore une véritable réappropriation culturelle.

      Quant à l’œnologie musicale...
      je sais, je pense, apprécier un bon vin et faire des distinguos, ce qui en soit est déjà je crois pas si mal, mais de là à te dire et t'exprimer chaque saveur...
      L'essentiel est d'apprécier je crois et de ce coté tu es déjà largement muni de curiosité, savoir et connaissances.
      En soit, c'est déjà bcp.
      à +

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  11. Ah Etienne ! C'est en entendant "Le Premier Jour (du reste de ta vie)" que j'ai décidé d'appeler mon troisième garçon de ce prénom !
    C'est dire...!

    alain

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