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dimanche 2 décembre 2018

Celine Dion, Let's Talk About Schmaltz


Non, non ... aucune provocation, ni envie de faire le malin par esprit de contradiction sophistiqué au message embrouillé.
Ni rebondir sur quelques échanges récents chez les amis blogueurs, même - et c'est le hasard - si le sujet de fond s'y retrouve.
Il y aura bien par ci par là quelques bêtises que je traîne, mais rien d'ironique pour sauver une face, une farce? Non plus.

Donc ça fait bien longtemps qu'il me manquait un bon prétexte, un truc bien enrichissant pour éviter de rester dans "pourquoi j'aime..."

Il y a UN an exactement, le numéro de Magic contenait une interview de Rebecca Manzoni (Présentatrice et décortiqueuse de pop sur France Inter) qui évoque et donne envie de découvrir et lire:


Il commence par une anecdote, 98 Elliott Smith passe aux Oscar 1998 pour "Miss Misery", la vidéo que j'ai trouvée est très bien pour illustrer le sentiment de l'auteur.



J'explique après cette prestation de Celine Dion à la même cérémonie







La différence de préparation, la mise en scène de Céline Dion, la simplicité d'Elliott en comparaison, ce côté misérable que donne cette veste trop grande qui lui a été prêtée - parait-il - pour l'occasion et pour finir, le rire de Madonna que l'auteur interprète comme une moquerie blessante visant le pauvre Elliott.

De la colère ... ce show biz est à vomir, qu'allait donc faire un Elliott parmi ces stars paillettes Las Vegas, Broadway, Hollywood & co.
Beuarck

Mais quand Madonna eut l'air de se foutre de la gueule de Elliott Smith, j'en voulus à mort. Et pas à Madonna. À Céline Dion.

Je continue, pour l'instant le livre n'est pas encore né.

Ainsi quand me vint l'idée de me pencher sur le mystère du goût - sur ce qui distingue les gens qui aiment Titanic de ceux qui affectionnent Gummo - en m'intéressant à un artiste très populaire que je ne supporte vraiment, vraiment pas, Dion se trouva en tête de liste.
Dès le début, sa musique me parut d'une fadeur monotone mâtinée d'une grandiloquence atroce - un R&B dont tout le côté sexy et espiègle a été retiré chirurgicalement, de la chanson française vidée de son âme, de sa substance.
En ce qui me concernait, je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui appréciait Céline Dion.
C'est parti et ça va évoluer. Extrait d'un entretien d'Elliott Smith qui évoque justement cette soirée avec Céline Dion.

Elle était vraiment très gentille. Du coup je ne pouvais plus la détester. J'ai beau ne pas supporter ce qu'elle fait musicalement - avec tout le respect que je lui dois, ça ne me plait pas du tout -, en tant que personne, elle était très, très sympa. Elle m'a demandé si j'étais nerveux et, quand j'ai répondu "Oui", elle a dit un truc du genre "C'est bien, ça va te donner de l'adrénaline et ta chanson sera meilleure, c'est un morceau magnifique" Ensuite,elle m'a serré dans ses bras c'était trop, trop humain pour ne pas en tenir compte sous prétexte que je trouve sa musique sans intérêt.

Ça c'est du schmaltz, si si!! Vous sentez pas?

Bon je résume rapidement la suite: l'auteur découvre des critiques terribles, méprisantes, même haineuses visant Céline Dion.

Ensuite il aborde le thème du révisionnisme, qui consiste à découvrir aujourd'hui du génie là où des artistes et des genre étaient méprisés hier: Abba, le Disco etc...

Puis vient le constat que Céline Dion a du succès, est connue de par le monde, tous continents confondus. Et même si elle ne bénéficie pas (encore,) de ce fameux révisionnisme, il y avait là tout de même un sujet à étudier. Tant de mauvais goût ou bien il y a autre chose.

Le Schmaltz, j'arrive.

Une anecdote perso que j'avais mise de côté pour cette chronique.
Une photo contextuelle:


Ma chère maman m'apprend à faire le couscous à sa manière (recette apportée par mon oncle Corse)
Pour l'occasion j'ai mes enfants et petits-enfants et mes vieux amis qu'elle connait bien.
Des bouteilles "cuvée du Président", nous évitons les sujets politiques et tiens pourquoi pas la musique.

Ma maman, 85 ans, évoque ceux qui la font frissonner: Edith Piaf, Johnny Hallyday, Jean-Jacques Goldman (ce qui aurait pu s'enchaîner sur Céline, mais elle ne l'a pas citée, mon anecdote en souffre un peu, mais bon)

Mon ami, musicien, enseignant en musique trouve la formule la moins blessante: "Ils ont fait de bonnes chansons, mais ils ne sont pas intéressants"

(Du coup je vais le taquiner sur les Kinks "Oui, Bof, pas de quoi crier au génie..." mais c'est une autre histoire, de mauvaise foi)

Non, ce que ma Maman ressent, ce dont j'ai hérité, mais sans le livre je n'avais pas mot, c'est le...


Je ne sais pas trop si le rapport est évident entre le Schmaltz qui est de la graisse de volaille avec le schmaltz qui en musique...

 ...est une sentimentalité excessive, surtout en musique
Et bien oui, c'est ça. Et j'en suis.
Est ce que j'ai écouté des albums entiers de Céline Dion? Oui, pour cette chronique, mais finalement je reviens à cette envie de compilation (Playlist aujourd'hui qu'on dit)

À moi! (Non, pas un appel à l'aide, juste une exclamation, je lève une ambiguïté)

Ces sujets qui tournent autour ce ceux que l'on aime, de ceux qui nous ont quittés. De ceux que l'on ne veut pas perdre, ceux que l'on veut séduire.
Pas besoin toujours de métaphores, d'images subtiles.
Il est des moments où il me faut juste les mots simples, le premier degré. Comment je reconnais? Quand me vient l'émotion, paf, comme ça. Toute analyse critique en veille.

La série qui suit, et j'y mets volontairement Céline Dion en français. se "contente" de décrire les sentiments, les lieux, les observations.
Les textes, c'est vrai, sont du mirliton.
La musique? Putassière? Peut-être en terme d'analyse. Mais aussi comme décrit plus haut, rien de cérébral.

01. Céline Dion - Pour Que Tu M'aimes Encore
02. Edith Piaf - A quoi ça sert l'amour
03. Riccardo Cocciante - C'était...
04. Johnny Hallyday - Diego, Libre Dans Sa Tête (Live À Paris-Bercy , 1990)



Et quand les textes m'échappent, il y a la musique qui prend le relais, se suffit à elle même, obligé donc d'exagérer le sentiment, un côté bulldozer émotif, tous les ingrédients jusqu'à atteindre le kitsch.

Il y a sûrement une boite à outil: De fortes voix qui frappent juste, des choeurs gospel ou angéliques, des clins d'oeils évidents à des sons folkloriques, le gros orchestre, un piano coulant, une guitare hispanisante. Il faudrait des pro pour nous raconter la partie recette.

Je vais me resservir.

01. Whitney Houston - I Will Always Love You
02. Barbra Streisand - Memory
03. Marc Almond - Kitsch
04. Liza Minnelli - Theme From New York, New York
05. Frank Sinatra - My way - 1968




Tout ce que vous détestez?
Comment mélanger le Grand Sinatra et la Streisand insupportable?
Etc...

J'imagine que l'on peut me suggérer une liste différente qui me fera réagir pareil.

Le plus important.

Je vous souhaite de tout coeur connaître votre schmaltz à vous. celui que vous déclenchez à la demande pour ensuite vous sentir réconcilié à la vie.

Céline!! Céline!!! Céliiiiiiinnnneeee.... J'entends l'appel. Et un titre partagé avec Luciano, un qui a compris que le Schmaltz c'est plus cool que travailler un Opéra (oui, bon, je retire)


01. Celine Dion - Let's Talk About Love
02. Celine Dion - I Hate You Then I Love You (W.luciano Pavarotti)
03. Celine Dion - The Reason
04. Celine Dion - My Heart Will Go On (Love Theme From ''titanic'')



PS: Ce qui est pratique avec les vers de mirliton, c'est ouvert à la participation.

Par exemple pour faire suite à la chanson "Si tu m'aimes encore"

Si tu m'aimes encore
Tu vas faire du sport
Si tu m'aimes encore
Tu dis bonjour à Nestor
Si tu m'aimes encore
Tu vas reprendre du porc

- T'as pas pu t'empêcher, hein. C'est pour faire le malin, du recul après ton genre de "coming-out"?
- Non, non, je te jure, c'est ce que je chantais dans la cuisine tandis que résonnait madame Dion.
- Hum, et puis d’abord c'est "Pour" pas "Si"
- Zut, trop tard, c'est écrit. Un truc qui dit "Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore" ça vaut bien "Je me ferais teindre en blonde Si tu me le demandais"

Bizousse à tous

Antoine

32 commentaires:

  1. Celine Dion et autre détenteurs d'une forme de soap music, le genre qu'on aime surtout détester ou ne pas se sentir concernés...
    Ça m'amuse...
    Et je trouve que vu le contexte, tu as bien raison de t'amuser et ce sérieusement...
    Chez Céline Dion il y a les vrais paradoxes, c'est un peu la Diana Krall de la varièt' internationale.
    Elle a frisé la madonne mais sa voix a pris le dessus, c'est uune interprète, pas une aventurière musicale, elle est arrivée trop tôt pour prétendre à devenir une Gaga...
    etc, etc...
    Mais quelle voix !
    Comment accrocher ? je me suis maintes fois posé la question car la seule voix ne me suffit pas et JJG que je respecte énormément pour des raisons similaires de cette pertinence du sens aigu de la recette miracle (on a fait une analyse de son système de composition avec un ami musicien - c'est carrément normal et génial que ça marche ainsi) est loin de mes playlist, trop loin (souvenirs de balluche j'imagine).

    Celine Dion...
    - Interview voici bien longtemps : Quel est actuellement votre chanteur préféré ? Réponse immédiate : Maxwell.
    Ça faisait peu que j'avais découvert cet artiste et là la star du haut d'un piédestal qu'on pense imaginer balance un truc comme ça, très spécialisé, avec en plus des explications quant à sa technique (à Maxwell), je crois même qu'elle lui avait demandé d’être son coach...
    Bizarre, mais là, elle a changé à mes yeux et presque musicalement (pas vocalement, car j'adore sa voix) à mes oreilles.
    - "Salut Pascal, tu peux me filer les coordonnées de ton amie chanteuse (je l'appellerais N), j'aimerais faire avec elle le duo All the Way en club la semaine prochaine, je fais un hommage à Sinatra et cette version par Dion est juste extraordinaire... Un pote chanteur clone de Frankie te dis ça et là encore l'intérêt est suscité.
    Ils l'ont fait et depuis cette version est installée dans ma playlist.
    Puis la revoici en duo avec le grand Tony Bennett if I rule the world.
    Et je fonds.
    Les duos... non sorry j'écarte le sujet - j'ai lu un a priori là dessus récemment - pourtant il s'agissait de la respectueuse Véro.
    Alors j'ai osé me payer son DVD Las Vegas, genre la claque dans la tradition d'une forme de suite d'Elvis, puis de Frankie - certains diront que tout de même faut pas pousser... Ah bon ?
    Mais une fois l'effort fait de le mettre dans le lecteur, de bien regarder et vérifier qu'on est seul à la maison afin d'éviter toute remarque au cas où et de se dire allez, play - c'est un peu une sorte de plaisir juste simple et tellement pro...
    On n'atteint pas ce niveau et cette forme de consécration sans rien.
    Talent, travail, professionnalisme, exigence et tant de choses.
    Meme que son duo avec Garou (sous le vent), perso, je le trouve classieux, genre la belle et la bête, genre Ella & Louis en Summertime aventures d'aujourd'hui.

    j'adore le titre de ce bouquin, j'adore cette maison d'éditions, donc il va forcément arriver dans la bibli.
    merci Antoine pour ce rebondissement international.

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    1. Las Vegas. Tout est dit. Je me suis juré de me créer l'occasion de visiter Las Vegas (Oui, je peux faire des phrases plus simples ;-) ). Une fois. Je crains juste de me découvrir accro aux jeux (Mon père qui a bossé dans une maison de jeu à Paris a tenté avec succès de me mettre en garde). Alors? Las Vegas hors jeu? On me dit que sans les casinos c'est plutôt spectacle chère. Un DVD de Celine Dion à Vegas? C'est idiot de ma part de ne pas avoir eu l'idée de chercher la madame Dion sur scène.

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    2. Hop, un concert sur Youtube, je garde le fil... un temps (cette idée de compilation communautaire Schmaltz me trotte dans la tête)

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    3. Maxwell...Maxwell... je me disais bien, dans mes archives j'ai retrouvé ta chronique "Maxwell's Urban Hang Suite" ... 2014 et déjà cette anecdote de Céline, ça t'a bien marqué sa réponse, promis, du Maxwell, de qualité... sans filtre (désolé :-( ) je vais m'y recoller, je suis dans une période Soul (aussi)

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  2. C'est sur, vas t'en comprendre...
    Et se refuser à pourquoi faire ?
    l'endroit, les circonstances, l'environnement, le moment... tellement de raisons de se laisser piéger au schmaltz et là, Dev' a mis le paquet.
    :)

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  3. Elle interprète à la perfection ce qu'on lui donne la miss Dion, Pour que tu m'aimes encore, c'est fabuleux, j'en suis fan. Et puis elle est foldingue, c'est bien, c'est une Ozzy Osbourne.
    J'aime quasiment tous ceux que tu cites, hormis Whitney Houston (aucune finesse, tout en puissance, elle a massacré le bijou de Dolly Parton, c'est impardonnable) et Piaf me casse les bonbons assez vite.
    L'angle du livre, je sais pas, j'hésite depuis un moment, je crains que l'argument soit un peu court pour tenir sur la longueur (forcément). Je vais le faire commander à la médiathèque.

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    1. Je ne l'ai pas terminé, mais ce n'est pas négatif de ma part, je ne termine jamais rapidement ce genre de bouquin, qui suit ensuite les théories sur la société du spectacle etc... Mais cela reste abordable pour moi (Bourdieu? J'avais besoin d'aide et donc j'ai laissé tombé, même si cité aussi dans ce livre)

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    2. Dans un forum je lancerai bien l'idée de "chacun ses dix titres qui le schmaltze bien" histoire de finir avec une belle playlist bien Kitsch mais belle

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  4. Ce sont quand même les échanges sur Phil Collins puis Véronique Sanson qui m'ont finalement décidé à aller au bout.

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  5. Pas fana de la Dion, mais ton article est très intéressant. On a tous une notion du "schmaltz" ou du "kitsch" qui varie un peu....
    Dans le genre too much mais apprécié, je rangerais du Balavoine, Abba que j'adore, l'électro d'Empire of The Sun, ou plus récemment le disco-schmaltz des Daft Punk de Random Access Mémories, Juliette Armanet ou même Woman de Justice.
    Je suis très Four Seasons et Sinatra également...
    Mais à bien y réfléchir, même des chouchous de la critique comme Polnareff, Christophe, les Beatles ou Lou Reed ("Perfect Day") peuvent se qualifier. Suivant la "tolérance" de chacun pour le sucre (ou la graisse), comme tu le dis on a tous notre définition.
    Un point intéressant : ceux qui en jouent, et notamment dans tes exemples Marc Almond qui me semble un peu à part dans le sens où il a toujours utilisé cette culture cabaret pour en faire autre chose et imposer ses thématiques, et pas juste pour le spectacle comme un Johnny
    Super article en tous cas à bientôt

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    1. Hier soir pour clôturer mon Dimanche j'ai trouvé et regardé Céline Dion 2018 à Tokyo. Comme ça j'ai bouclé en beauté. Je commence à me demander si nous ne tenons pas là une futur Icone à la Judy Graland? Faut que je révise. En parlant de réviser, j'ai vu passer quelques bilan de ton (votre) cru, ton blog (et Charlu aussi) me maintient à jour, comme ça, moi je peux batifoler en arrière, un chouette complément à UNCUT, MAGIG ou AMG qui restent tout de même des instruments de promotion. Je juge pas, mais des avis sincères sans arrière pensée de soutien économique c'est mieux que utile. A bientôt chez toi (vous)

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  6. Le deli de Celine Dion à Montreal s'appelle Schwartz, pas schmaltz.
    Sinon rien à voir parce que rien à voir mais Marc Almond non seulement je suis fan mais Mother Fist c'est carrément un disque d'île déserte pour moi. C'est te dire si ... ah non rien, tu vas encore me traiter de ...
    Et sinon j'ai jamais vu Titanic et si ça se trouve je suis pas le seul, mais j'y compte pas trop.

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    1. Ha ha, j'ai tenté mais la file d'attente était trop importante, du coup j'ai vu le Bossu avec Daniel Auteuil. Rien à voir? Certes, mais cela illustre les bizarreries de la mémoire.
      Ma fille avait le DVD (ou VHS? ça je sais plus) Par contre un des meilleurs Making Of avec Apocalypse Now... Zut, j'ai noyé le sujet.

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  7. Schwartz est un minuscule restaurant de Smoke Meat Juif. Une institution ici, qu'elle a racheté et qui a toujours bien fonctionné sans elle. La meudame a très bien entraîné son organe et travaillé fort mais c'est tout ce que je peux dire de positif sur cette femme.

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    1. Ce qui intéresse l'auteur c'est l'universalité de son succès, qui ne s'explique pas seulement par le risque d'uniformisation du goût qu'impose la culture Nord-Américaine. Même si les chansons francophones ne semblent pas intégrer le répertoire de Madame Dion. Une fois passé cette interrogation, il bascule sur la notion de subversif VS Mainstream etc... Passionnant et Céline Dion n'est que le déclencheur. Et j'aime le Schmaltz!! (me trotte aussi un truc sur Liberace... mais ;-) pas tout de suite, découvert avec le film de Soderbergh)

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    2. Il y a une uniformisation de la pensée, de la musique, de la mode qui incite beaucoup de gens à ne pas aller voir à côté, à ne pas prendre d'autres voies, d'autres chemins. Pour moi, ce genre d'artiste comme Céline qui tombe dans les goûts de plusieurs, c'est sous le sens du formatage de masse. J'écoute la radio au travail, de la musique qu'à 80% que je déteste mais je termine la journée avec des refrains dans la caboche. On sous estime le pouvoir de la répétition sur nos cerveaux. Je me rappelle très bien un concert en l'hommage de Jean-Pierre Ferland, il y a quelques années, un duo avec Céline et Ginette Renaud. Ginette avait eu comme gérant Angélil dans son début de carrière, qu'elle a quitté. Le contraste et si fort sur cet extrait, si limpide. La différence de quelqu'un qui chante avec le feeling, le senti et l'autre qui chante par la technique, coupée du centre. Dion est impeccable, aucune fausse note mais c'est mort, renaud c'est imparfait mais le feu de cette femme est authentique. Moi je veux du feu, du feu qui réchauffe, qui brûle m'en fout mais pas du bois usiné. Voilà ma vision qui n'est en rien la vérité mais un prisme.

      https://www.youtube.com/watch?v=tjD43FV8ySs

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    3. Ah! Oui, la première fois que Ginette à chanté cette chanson, toute jeune. Cette femme aurait fait un chanteuse de Jazz et de Blues magnifique. Enfin.

      https://www.youtube.com/watch?v=bQrHgOtVPwo

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    4. Ferland et Renaud.. On pourrait rebondir 1000 fois sur ton message, tout y est dit.. et j'essaye au maximum d'éviter les ondes, comme des courants magnétiques subliminaux, pour ne pas me faire prendre avec un air qui colle et que je ne veux pas.
      Interpréter, incarner.. et pourtant je baisse les armes quelquefois, je me laisse prendre par faiblesse... et ça colle au bulbe comme une crotte au cul. Dès que j'allume une onde, je deviens fou.

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    5. Si je pouvais, la musique de boutique... pas le choix. Ça me rend folle et en plus, je travaille avec un maniaque de Céline Dion qui essaie de me convertir. Je souffre. ;)

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    6. Moi , mon plus vieux pote est raide dingue de Goldman.. j'ai rien contre, je comprends le truc, mais écouter un disque c'est pas possible. J'ai bien essayé "entre gris clair et gris foncé" .. mais j'abdique très vite. Par contre je comprends très bien qu'il ait pignon sur rue. Mon côté "docile" .. etc ;D

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    7. Je dois t'avouer qu'adolescente, je suis allée à un concert de Goldman avec ma cousine. On étaient folles de lui mais JAMAIS Céline. ;)

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    8. Pour rebondir
      Sur Ginette: J'avais été scotché, par cette cette chanson "Plus Haut" que j'avais entendu. Forcément j'ai ajouté d'autres chansons, et "Il N'y A Pas D'amour Heureux" de Brassens avec cette introduction sur son Papa... Merde j'ai l'émotion. C'est l'ambiance.
      "Goldman" pour retomber: J'aime bien la réflexion de mon pote: Pas intéressant. Pas insultant, juste voilà... Et quand même une chanson bien roulé, on prend. Pas pour avancer, pas pour changer sa vie. Une Junk Music?

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    9. Je ne sais pas trop au sujet de Junk mais il y a quand même une culture du Easy. On se casse pas la noix, c'est facile, on cherche pas plus loin. Mais le problème de cela, à la longue, c'est que ça se termine par une grande soupe qui goûte plus grand chose. Goldman, aujourd'hui, je ne peux plus écouter mais quand t'es ado, tu roules sur des trucs qui ne sont souvent même pas de toi. Je dirais donc, j'étais jeune et je ne savais pas ce que je faisais... :)

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    10. Pour terminer avec Madame Reno (et non Renaud), voici une chanson on ne peut plus kitsch, en duo avec une autre légende mais je la trouve touchante cette version. ;)

      Diane est dans la box.

      https://www.youtube.com/watch?v=QfKDLt0LTTc

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  8. J'ai mis un temps fou à tout lire .. toi et toi et les autres. Je me régale. C'est pour ça que j'vous aime. Et figure toi que je me suis décidé à Michael dans la foulée des discu Collins/Sanson. Son boulot à ma grande était près depuis juin. Et là, j'apprends énormément de chose.. Elliott 98 en prestation.. au milieu des deux grandes meuf. Je sais pas quoi dire...
    Aussi, j'ai la Dion de la Box .. y'a pas de raison que je reste .. non pas sans adorer, mais sans pouvoir débattre et me faire une opidion..oups opinion.. même si je sais que je vais avoir du mal à changer d'avis. Je suis un peu de l'avis de Mylène. Finalement je préfère son personnage un poil déglingos à ses chansons..mais bon, c'est moi.
    Alors du coup j'arrive au Schmaltz, et là moi j'en suis bourré.. hyper sensibilité dis-tu... oh la la.. j'ai une liste de dingue et bim, Alex me coupe l'herbe. J'ai déjà dis que j'étais grand fan de Balavoine pérode Face Amour Face amer.. et même de son premier groupe Presence... et bein voilà... mon shmarlhtsh d'époque..même si moi j'use beaucoup du Saint-doux.

    Ouaih mais du coup, j'ai ressorti 2 Elliott... pas malin.. lui aussi a embarqué sur un navire qui coule :(

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    1. Je suis comme toi mais je respecte, que certains y entendent quelque chose que je ne ressens pas ça ne me paraip pas si farfelu que ça, on a tous des émotions pour des raisons différentes, c'est un peu ce que dit Devant : chacun son schmaltz ;)

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    2. Bah! Moi aussi je respecte ce que les gens écoutes sinon ça serait con. Je l'ai dis plus haut, ma vision n'est qu'un spectre pas la vérité.

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    3. Oui, puisque je suis dans le coin. Autre souvenir que l'on partage: "Le Parc Belmont" de Diane Dufresne, je me l'écoute toujours, la p'tain d'énergie. Mais jamais trouvé le DVD, reste des images moches sur Youtube et un "Juke-Box Mental # 4 (Par La Rouge)" C'est vrai q'un pote m'a parlé de EBAY, pas l'habitude. Bon un chti souvenir pour clôturer des échanges bien touchants je trouve

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    4. Ah mais pas de soucis Mylène Gauthier j'ai l'impression qu'ici tout le monde respecte tout le monde et c'est plutôt agréable :)
      J'aurais tendance a facilement critiquer Dion, a dire qu'elle chante juste mais pas "bien" dans le sens où pour moi elle ne véhicule aucune émotion, tout en admettant que ça peut être incompréhensible pour quelqu'un d'autre dont le point de vue est valable. Et j'ai egalement l'impression que c'est le message du papier et de tous les commentaires, les vôtres y compris, pas de soucis !
      Pardon si je me suis mal exprimé :)

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    5. Sans souci Alexandre. Y'as aussi que je viens du Québec et que sa montée, on se la tape depuis le pape avec "une colombe". ;)

      Devant, je vais régler cela pour Diane dans la box.

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    6. Bon courage pour la supporter alors Mylène, pour encore trèèès longtemps ;)
      Bonne soirée

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