Des papiers sur « Wild God » arrivent, se préparent je le sens. Et ce dernier album m’a rappelé l’envie d’une chronique, qui s’est évanouie avec d’autres résolutions.
Évanouie ? Par association d’idées je reprends « Australian Carnage (Live At The Sydney Opera House)»
Nick Cave, j’ai encore du chemin avant de bien le connaitre, des chansons éparses et les albums « Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus» & son pendant live «The Abattoir Blues Tour » pratiquement usés pour contredire l’éternité du support CD.
Nick Cave, jamais fait un jeu de mot, même tentant, même facile. Un peu du respect un peu le risque de le croiser, le voyant se déplier sur scène et jeter du gospel foudroyant, fout les jetons.
En 2019 il compose «Ghosteen », la perte de son fils en 2015. Une souffrance surmontée ? une Matière à musique ? Catharsis ? en tout cas des chansons qui ont trouvé un chemin chez moi.
2015, en France, une année ténébreuse pour certains, pour beaucoup, pour moi.
2015 je sais me souvenir et décrire ma douleur. J’ai les mots, les images sur la mort de Catherine.
Davantage de difficultés en 2019. Le bonheur d’être triste ? Je n’adhère pas à la métaphore de blessure cicatrisée. Un chemin, un schéma s’est tracé dans nos synapses, il ne s’emprunte qu’à l’occasion, comme entendre ceci
Mais ceci en 2023, avec ce public joyeux. Vouloir savoir parcourir ce chemin et penser que la vie est belle, que ma vie est belle. Pascale.
Nick Cave & Warren Ellis. Un Cadeau en public
"Waiting For You"
"Spinning Song"
