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vendredi 20 juin 2025

John Seabrook HITS ! Fabrique tubes planétaires AKA Max Martin Part1

Les aventures musicales de Max Martin le Suédois. C’est qui ? Justement c’est en partie le propos du premier chapitre du livre, mais en résumé comme le fait si bien Wiki

Tout en poursuivant sa collaboration avec les Backstreet Boys ou Britney Spears, il travaille avec d'autres artistes et rencontre avec eux un succès massif. C'est le cas avec Kelly Clarkson et le succès des singles Since U Been Gone et Behind These Hazel Eyes. C'est davantage encore le cas avec quatre autres chanteuses américaines, Pink, Katy Perry, après 2006, Taylor Swift dans les années 2010 : son nom apparait, en deux albums, sur huit succès consécutifs de cette dernière puis Ariana Grande.

De 1999 à 2015, Max Martin est auteur ou coauteur de 21 chansons qui atteignent la première place du Billboard américain supplantant ainsi les Beatles ou Michael Jackson, respectivement vingt et treize numéros 1. Il détient également début 2015 le record de titres entrés dans le Top 10 avec 54 chansons, devant Madonna (38), Elvis Presley (36) et les Beatles (34). Il représente plus de 135 millions de singles portant son nom. Ses succès ne doivent rien au hasard, Max Martin ayant développé une mécanique bien rodée pour fabriquer des tubes ; de multiples personnes travaillent à la construction de chaque single, attachant plus d'importance à la musicalité et la sonorité des paroles qu'au sens de celles-ci : les titres restent produits sur un modèle relativement similaire partant d'un instrumental basique sur lequel est ajouté une mélodie puis les paroles.

WIKIPEDIA Max Martin (extrait)


En DROP : une compil de 69 chansons au fil de la lecture, sélectif…

J’ai voulu ce livre pour son titre et ses promesses. 
Promesses tenues, ho combien. 
Je comprends mieux mon goût pour certains types de chansons, en fait le genre reste secondaire, c’est la mécanique qui emballe et m’emballe, un exemple absent du livre mais au même effet, je vous retrouve ensuite

01. Dixie Chicks - Taking The Long Way - Not Ready To Make Nice

Donc M. Seabrook enquête pour expliquer.

Si j’aime, (importante la virgule) pas le hasard. Mieux, je peux commencer à dénigrer pour finalement devoir reconnaitre … ça marche sur moi.

Ce n’est pas totalement une découverte, après tout j’aime manger McDo ET Burger King (j’ai oublié les autres de ma jeunesse, les noms mais pas les goûts), ma comparaison est probablement injuste avec les résultats sur les hits.

En vrac ce que j’ai appris, compris, surpris, franprix (un intrus, sauras-tu ?)

Les règles d’un hit ?

La première, heu… un exemple c’est mieux : « Stairway To Heaven » de LED ZEPPELIN de 1971 à 2008 a apporté un peu plus d’un demi-milliard $ aux ayants droit.

La deuxième : L’instinct des professionnels du disque est trop aléatoire et nuit aux profits

Donc des méthodes

J’adore celle de « Hit Predictor », se base sur la règle de trois. Trois écoutes pour apprécier une chanson, alors en se fondant sur le jugement d’un échantillon d’auditeurs et éviter l’écoute trop longue, un mix de deux minutes :

Trente secondes de la chanson, généralement le refrain, puis ajout d’une version d’une minute qui contient le HOOK (!!!), enfin on enchaine avec 30 secondes de HOOK (!!!) , ce qu’on appelle le « filet mignon »
John Seabrook HITS (extrait)

Le HOOK !!?? hameçon, la partie qui saisit l’oreille. Un exemple Glen Matlock avoue avoir emprunté le HOOK de ABBA de 

« SOS »


sur SEX PISTOLS « Pretty Vacant »


Malgré la règle 2 qui ne fait pas confiance au pro, il y a Max Martin, ses bidouilles en cuisine fabriquent de la chanson et il se trouve qu’en amoureux barjot de musique ses salades font des tubes.

« We've Got It Goin' On » fait pour la première fois la démonstration de l’inclassable mélange d’influence à l’œuvre chez Max Martin, la chanson combine les accords et les textures des chansons d’ABBA, la structure et les dynamiques des réalisation de Denniz Pop, un gros refrain de rock de stade des années 1980, et le groove propre au R&B du début des années 1990. Par-dessus tout, Max fait preuve de son don pour les mélodies. Intemporelle, celle-ci doit autant à Edvard Grieg (antre du Roi) dont s’inspire aussi le générique de l’inspecteur Gadget.

John Seabrook HITS (extrait)

Et ça l'IA!! Peut se rhabiller (J'entends des spirit chagrins penser que vu le résultat)

« We've Got It Goin' On » des BACKSTREET BOYS


Quand je parle de cuisine, jouer avec les ingrédients… fascinant

Le Beat emprunte au « New Jack Swing » avec son motif caractéristique en triolet de doubles croches. Le combo grosse caisse et caisse claire – la signature CHEIRON – est également présent, tout comme entre les beats cette sensation d’espace. Le riff principal, qui ouvre la voie au refrain et contient aussi le HOOK, est joué par des trompettes au synthé (clin d’œil au « Final Countdown ») sur un tempo étonnement rapide. On dirait presque un ragtime, mais le son des trompettes lui donne une patine typiquement européenne, comme si la fanfare de « Sgt Pepper » était sous speed. Le riff se répète deux fois suivi du premier couplet. Second couplet en Rap pour urbaniser….. La chanson se fait brièvement ballade mélancolique, comme soufflée de l’antre même du roi de la montagne. Le beat revient alors pour le refrain final
John Seabrook HITS (extrait)


Un sourire sur les textes, à l’intérêt négligé avec de belles perles issues de traduction hasardeuse du Suédois vers l’anglais (et le passage au français ?)

Ce n’est pas un jour de travail, c’est un jour à attraper un bronzage

Libère la folie sauvage de l’électricité statique

Sois sans pitié quand je commence à transpirer

Un mot sur la manipulation du goût du plus grand nombre, puisqu’un HIT doit se vendre au plus grand nombre, mais plus précisément à une tranche d’âge jeune, les plus gros « consommateurs ». La période des « boys Band » est un bon contrexemple. Leurs arrivées ne coïncident pas avec le succès, il a fallu se faire connaitre, patienter que le gout du plus grand nombre se tourne vers cette légèreté, l’envie de danser, une fois que la période sinistrose grunge a lassé. Comme quoi c’est une combinaison entre l’envie et la proposition, davantage à anticiper qu’à fabriquer. Puis plaire aux USA, l’Europe étant déjà conquise. Un sujet à creuser, faire « Européen » a servi longtemps de repoussoir aux grands diffuseurs tel MTV. 

Faire « Européen »?? Oui, c'est ça qu'il faut creuser...

Je fini le bout de papier de Max Martin. En extrayant quelques incontournables, tel « Oops!...I Did It Again » repris par RICHARD THOMPSON (vaut le coup de se pencher sur ce grand guitariste) qui a dit que ce titre a une suite d’accords qui évoque la musique de la renaissance :

(Je ne suis pas assez calé pour expliquer...mais j'ai confiance)

C’est encore Max qui relance notre BON JOVI avec « It’s My Life »


Avant de se quitter, lz patte Max Martin qui fonctionne chez moi, elle est reconnaissable, une bonne sauce aux ingrédients secrets sur de bons produits. Mmmmhhh…. Murger King!!

BRITNEY SPEARS « Baby one more Time »


Tiens des imitateurs ? ==>

'N SYNC « Bye, Bye, Bye »


(Y'a un peu de MICHAEL là dedans! Y'en a aussi...)

La suite ? Peut-être une Part2… K’POP et Technologie culturelle. Peut-être.

Ciao et maintenant ?

Du silence ?

Ou « Alice » ?



mardi 17 juin 2025

Hommage à BmW (Brian dead Wilson) Bon, en tout cas un mot … ou deux ... ou davantage

 

Entouré de jeunes jeunes (pas vieux du tout)

-          -   (Mercredi  11 juin 2025) Brian Wilson est mooort !

-          -   C’est qui ? (Devinez qui qui dit)

-          -   Le génie de la composition céleste !!

-          -   Ha, connais pas

-          -   Mais si voyons, les Beach Boys

-          -   Ha ha ha oui, je connais le Shred hilarant (https://www.youtube.com/watch?v=xYc4DT18EJg)

Ouinnn Ouinnnnn

Et ceux qui mange du fromage de chèvre en hommage, ceux qui évoque le surf comme dépassé….

Ouinnnn Ouinnnnn sans oublier snif snif snif

Et les autres silencieux alors que pas dans l’espace tandis que l’alien agnostique pleure sa disparition.

Bon, ok, comme Mozart, la mémoire de Brian commence sa traversée du désert.

Première envie de dire

A Day In The Life Of A Tree


Il y a tout, surtout tout ce que j’aime chez Brian Wilson : Lela céleste harmonie à une minute de la fin

Fragilité, naïveté et parfois une touche de souffrance inexpliqué de l’auteur. C’est pour cette raison que je prends davantage de plaisir à les écouter que les Beatles. Conscient que ces derniers alignent davantage de mélodies, des grands de l’écriture même en solitaire, et je me soigne. Mais quand j’écoute « Surf’s up »


De l’émotion, un concentré d’émotion parfois douloureux, David Thomas (Père Ubu) ne s’y est pas trompé dans sa version surlignée pour les sourds et mal eux dents qui empêchent l’écoute bien intentionnée


 Deuxième envie : et il y a eu l’année 2004

Séisme émotionnel : sortie de SMILE

J’étais à peine au courant de la légende de cette création mythique, attendue, abandonnée puis fantasmée.

Un « Good Vibration » puissance 17 ?

Avant de proposer mon écoute, la vision de John Bush sur AMG est plutôt bien vu (pour une vision)

https://www.allmusic.com/album/smile-mw0000398044

« C'est à la hauteur des standards de quiconque a déjà épluché les bootlegs pour créer une cassette SMiLE, et de plus, il les bat tous, ce qui est le plus grand compliment. Alors, si vous n'avez jamais écouté la cassette SMiLE d'un ami, estimez-vous heureux que celle de Brian Wilson soit la première que vous entendiez. Et si vous en avez déjà écouté quelques-unes, préparez-vous à les réécouter avec beaucoup moins de ferveur »

Bien entendu il y a « Our Prayer , Gee » « Heroes And Villains » « Cabin Essence » «Surf's Up » et «Good Vibrations »

Mais et c’est une surprise, encore aujourd’hui, il y a aussi cette séquence qui commence avec « I'm In Great Shape , I Wanna Be Around , Workshop » jusqu’à « In Blue Hawaii »

C’est Brian qui retrouve le Gershwin de Broadway, la forte identité des classiques américains Ives Copland en mémoire, pour apporter une création pop déroutante puis séduisante.

« I'm In Great Shape , I Wanna Be Around , Workshop »


« Vega-Tables »



Étrangement grandiose.

Février 2045

-          -    Beach Boys ? C’est quoi ?

-          -    Le pseudo utilisé par le grand compositeur Brian Wilson

-          -    Haaa Brian, hier soir j’ai pleuré sur ma cannabierol sans alcool sur « the warmth of the sun »

-          -    Ha oui, à cette époque on pouvait s’exposer….

-          -    Ça devait être beau !

-          -    Il nous reste Brian Wilson pour l’émotion





mardi 3 juin 2025

Trois Petits Tours... Da Capo (2025) Blumberg (2020 2023) Sparks (2025)

 


(Les années? Pour insister sur ma branchitude!!)

Trois Petits Tours : Quand c’est trop j’en redemande … parfois

Des écoutes prononcées, des attardements heureux sur ces trois disques. J’aime conserver le terme de disque, c’est sûr cela ne se dit plus depuis des années c’est suranné.

Un papier pour trois galettes (j’aime conserver.. etc…) j’aurai pu étendre davantage mais l’expression se contente de trois.

Premier vinyle (j’aime conserver.. etc…) Da Capo / Songs From The Shade


Écouté grâce à la proposition de Charlu ici

https://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/2025/05/da-capo-2025.html

Au point d’avoir ce souvenir d’ado où je pouvais être envieux, oui pas jaloux, de ne pas avoir moi « découvert » pour les copains un album. Cette impression que le talent de l’artiste rejaillit sur celui qui offre pour la première fois une écoute à ce cercle, petit univers qui se suffit à lui-même dans ces moments privilégiés de retrouvailles.

Et ce titre qui m’a TUER – Oui, la langue française s’assoupli, je peux écrire ce verbe comme ça, bientôt d’autres suivront, donc m’a ASSASSINER, juste renaitre pour l’écouter encore et encore.

Da Capo / Alone


Contrairement à ce que je dis sur le post précédent, parfois une image animée se greffe sur mes écoutes, ce que j’ai en tête ne doit rien au clip officiel, mais à une ancienne vidéo de Katerine (Philippe pas encore) sur le général Fifrelin.

Un général en retraiterobe de chambre en soie trop courte, bedaine, mules aux pieds et chaussettes montantes. Il véhicule seul dans son salon, traverse d'autres pièces, lambris aux murs, de lourds rideaux qui masquent la lumière. Une bouteille de cognac à moitié vide et c’est titubant qu’il pleure « I’m Alonnnnnneee »

Pas trouvé d'image concordante ou bien elles sont trop déprimantes, alors Moooonsieur Beau Regard


Vite un autre superbe pour déjouer cette impression parasite

Da Capo / I Need You


Comme Divine Comedy dans sa période très orchestrée, effectivement c’est trop, emphase, empoulade… mais j’adooooore et j’en re veux.

Deuxième 33T (Etc..) Daniel Blumberg/ On & On puis Gut

Autre proposition, autre blog, autre incitation positive, ici

https://diskobole.blogspot.com/2025/05/tresor-cache.html


Le titre qui ici encore m’a assis littéralement, obligation d’écoute sans oublier le double effet kiss cool, l’envie de remettre la chanson pour revivre le passage

Bound



Vous ? Je ne sais pas, moi j’en gourmande encore et donc, la partie bricole à la Neil Young qui apporte ce charme amplifié, de l’inconfort et de la mélodie touchante

Teethgritter


Le risque quand on en veut encore & encore, on & on… Il y a cet album suivant qui fait écrire à LASPYKE

« Un album très personnel qui voue remue les tripes »



Hooo, LASPYKE, belle tournure mais exagérée, non ?

Holdback à enchaîner avec Body


Non ?

Non !

Bon, avant de se quitter j’ajoute que ce monsieur qui disparate avec talent, qui improvise dans un genre qui ne l’attend pas, peut ériger fièrement un oscar pour sa musique du film THE BRUTALIST !!

Enfin les troisièmes où le trop n’est jamais assez, j’ai nommé les SPARKS. Comme la réserve de bons vins que l’on ne sort qu’à bon escient, j’ai du retard volontaire sur la discographie. Mais je craque sur le primeur

Donc, troisieme Etc… MAD


Une influence ? Une influence, bon, disons que je vois la sortie de MAD mais il a fallu le VERY GOOD TRIP de Assayas, piqure de rappel

Sparks, le concert idéal

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/very-good-trip/very-good-trip-du-jeudi-24-juin-2021-4602721

À leur grand âge, je peux dire que SPARKS c’est déjà le grand-père et le grand-père de cette Synthpop parfois glamoureuse: Pet Shop, New Order, Devo, Depeche Mode etc…

Comme d’hab mais toujours surprenant : une succession de notes répétées, des cassures et pris dans la construction mélodique et géométrique, mon envoutement est total. Influence musique contemporaine à mon service à moi, accessible, qui goûte tant la mélodie pop pas forcément rock & folk.

I-405 Rules


Drowned In A Sea Of Tears


Douché, Touché, Mouché, Fauché je suis…

C’est de la pop avec une feinte facilité d’écoute, un grain de folie et souvent une promesse de texte décalé, aspect que je continue à négliger à tort, écoutez la présentation de Assayas pour indice.

Et puis ce titre

Lord Have Mercy


Notez : je laisse la possibilité d’écouter puis de lire mon impression ensuite, ou de ne pas la lire. Si j’insiste c’est que sur ce titre j’ai eu encore un flash, une image qui apporte peu au plaisir d’écoute.

Le refrain m’a projeté dans l’Allemagne des années 70, fête de la bière, les hauts parleurs entonnent de la variété du coin, ce genre de pop à bière où les nombreux buveurs alignés le long de grandes tables se prennent par le bras et chaloupent en va et vient au rythme de la musique.




Sous le même coude j'ai le dernier Franz Ferdinand et "Chloë & The Next 20th Century" de Father John Misty. Il en reste dans le rouleau, donc un futur papier?