Translate

mercredi 6 août 2025

IA et Hiiiiihaaaa je découvre Frost*, où l’on évoque le sujet de la voix mais pas que. Progressive Rock c'est devenu quoi?

 


Avant que de partir en congé…. Deux sujets.

J’avais envie de me faire plaisir, chercher et trouver des sentiers ultra battus. Voyons ce que j’ai envie d’écouter ? Un genre de rock américain, americana, country rock ou Southern ce que vous avez en stock et de la musique progressive, et du récent, histoire de prendre des nouvelles du genre.

Pour mon premier souhait je n’ai même pas eu le temps de me pencher sur la question. Sur sa chaine « Piano Jazz » Etienne Guéreau a repris le fil IA pour parler d’un groupe VELVET SUNDOWN – joli nom au passage – un truc fabriqué par l’IA.


 

J’ai écouté et franchement cela aurait pu faire mon affaire. Et je lui donne raison, ce n’est pas parce que cela aurait pu me plaire aux premières écoutes qu’il faut autoriser l’usurpation. J’entends par là, non par là, que faire croire à un vrai groupe est problématique.

Expérimentez ce que vous voulez mais dîtes le. SPOTIFY a laissé croire à l’existence du groupe, la totale : photo des membres du groupe, albums – trois déjà je crois – et finalement a avoué tardivement l’illusion.

Argument : Puisque vous trouvez ça chouette, pourquoi râler.

Je retiens la réponse de Etienne : la traçabilité doit être obligatoire, comme pour les aliments.

Approfondir l’argumentation? Quelle chance à  l’IA de nous bousculer, surprendre, nous faire quitter notre zone de confort. Confort que je réclamais certes, mais sans ce parfum de trahison. J’aime bien la junk food, heureusement pour moi que cela n’a pas été ma tendance principale de nourriture. Que mon entourage m’a encouragé vers d’autres voies… et de temps en temps, un Double Whooper Cheese avec extra sauce extra meet…


Alors? Bye Bye Spotify?


Bon me reste la prog… du récent ? Cela fait un moment que je voulais entendre ce que le Utubeur Andy Edwards valait comme musicien, histoire de le confronter – dans mon seul espace c’est vrai – avec ses créations. 

Surtout après ses critiques, un brin cabotines, sur certains musiciens (en particulier Brian Wilson ou Van Morrison, ouf rien sur Elvis, hein ? Le seul, Elvis quoi)


Donc FROST et l’album Milliontown, conseil éclairé de Jérome Alberola dans « Anthologie Du Rock Progressif »

« … Rock progressif attirant sans effort inutile »

Ha ben voilà, c’est pour moi.

2006 ? Merde 20 ans déjà, pas du récent récent… mais bon je suis lancé, et à la batterie « mon » Andy

....C’est enfin et surtout sur la chanson éponyme, épopée de 26’35, que Frost atteint son apogée, déployant toute les facettes de son talent dont on prend alors l’entière mesure, « Milliontown » emploie toute la rhétorique du rock progressif, maitrisant la syntaxe et la grammaire, recourant aux nombreuses périphrases de rigueur pour mieux véhiculer son intention mélodique, rappelant les glorieux maitres fondateurs Genesis (pour le jeu de clavier forcément inspiré de Tony Banks)et Yes (pour la dimension symphonique se mariant parfois avec des mélodies ludiques) ou les plus récent (Spock’s Beard au premier chef)…D’inspiration classique , un autre moment de grâce de 13’15 à 14’30 (voire jusqu’à 14’56 pour une partie chantée) amène à l’esprit des images du monde magique comme le font le « lac des cygnes » de Tchaïkovski ou « Neptune de mystique » de Holst. L’odyssée se poursuit sans faiblesse jusqu’à son beau final en deux temps, enflammé puis intime au piano  Jérome Alberola 

Hou la la, quel enthousiasme. Au passage je ne connais pas « Spock’s Beard », tachons de nous en souvenir.

Je me suis jeté donc sur ce dernier titre, plusieurs fois. Pour modérer l’enthousiasme du critique, il manque à mon goût une voix de caractère, débat déjà connu avec les copains, mais ce traitement limite chuchotage la rend supportable.  
L’impression que le rock métal est passé par là, les envolées sont davantage panzerisées.

Allez un ****, pressé je suis de l’entendre sur mon vélo (sans roue, je suis un aventurier) et un signe qui ne trompe pas, j’ai remis le titre en augmentant le son.


Encore quelques visites et ensuite... l'Espagne. (Sans Wifi? Sans Wifi!! Mais un disque dur en musique. Pourvu qu'il ne me lâche pas! Parle pas de malheur!)

A bientôt