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dimanche 21 septembre 2025

Freaks Qui Peut! Et si je peux peu, tant pis!!

 


Juste vite fait en passant, un prétexte pour surtout dire: merci Charlu pour ton conseil de lecture.

Mon blog a une règle que je respecte : un papier, un disque au moins

-          - C’est quoi cette règle? Les règles sont faites pour…

-          - Je sais, je sais. Mais dans ce cas cela aurait été dommage

Dommage déjà puisque cette règle (que je respecte) me permet de connaître un peu un compositeur à la réputation solide : Luke Haines.

Dommage encore puisque je découvre qu’il compose avec un ancien de REM, ce groupe qui marque la fin de mes achats CD (Out Of Time) et ça promet

Dommage déjà encore puisque je retrouve la trace d’un blog perdu de vue de mon côté

https://lamusiqueapapa.blogspot.com/2025/07/luke-haines-peter-buck-going-down-to.html

C’est décidé ce sera « Going Down To The River... To Blow My Mind »

Bon et le bouquin ?

Une mise en garde qui m’a fait beaucoup de mal, j'ai encore la trace des larmes sur ma joue

« Ceux qui font des listes : Les listes sont pour les consommateurs, pas pour les rockers, donc ce livre n’est pas pour vous, ce livre est pour les … freaks »

-          - Tu fais pas de liste sur ce blog !

-         -  Non, mais je ne suis pas non plus un rocker, et puis comme les tiquettes, j’adooooore les listes. Et puis, et puis, et puis il a tort, je le prouve plus loin

Son livre est drôle, un véritable labyrinthe d’idées, généralement le thème semble négligeable mais en le décomposant il gagne en épaisseur, en démonstration tordue, par exemple cool et pas cool. J'envie ce style qui part dans tous les sens mais à l'atterrissage se dégage tout de même UNE idée.

Une des meilleures autobio que j’ai pu lire (avec celle de Elvis Costello) et puis, OK M. Haines ne donne pas de conseil, ne propose pas de liste d'écoute, n’empêche j’ai utilisé mon stabilo couleur traitre ? Gilet ? Inutilement d’ailleurs puisqu’à la fin du livre il y a comme des … synthèses qui ressemblent à...

Bon et le disque ?


 Un seul regret, la voix de M. Haines, chuintante comme celle de Eric Matthews. J’ai du mal. Quoi ? Eric Matthews ! Ça vous dit rien ? CARDINAL ? Toujours pas ? Bon tout de même un extrait

Eric Matthews « my morning parade »


Je me demandais si chuintant est la bonne définition, je lis sur le web « Consonne fricative postalvéolaire sourde. »

Bon, disons que j’ai du mal et moi la voix, hein….

Reste que l’album est solide. Des titres qui auraient pu faire la suite de RAVEN des STRANGLERS.



J’ai du mal à placer mes ****. Pourtant deux candidats évidents

« The Pink Floyd Research Group » vidéo intrigante et même davantage


En écoutant certains titres une pensée fugitive: pas encore abordé le retour de PULP, 

Le « Pink Floyd » est bien digéré, un grand titre dont l’énergie attend du gros son

Idem pour

« Hot Artists »


Une tiquette? Art-Rock Pop???


Et tandis que je vous écris, une **** supplémentaire,

« Children Of The Air »


Pour vos premières écoutes, vos avis? Un album à apprivoiser, du familier souvent un poil décalé et donc ce timbre qui m’a détourné des albums de AUTEURS. Je subodore mon erreur.

En conclusion temporaire : Des écoutes et se pencher sur les textes qui m’ont l’air bien frappé.

Ha oui, pas UNE LISTE qu’il dit, n’empêche que sans son livre je n’aurai pas … hum … acquis


 « Man Of Mystery »



“Geronimo” (comme le cri de Jerry Lewis dans ? Dans ? Dans ????)


Ralez pas, je vous épargne leur passage à l'Eurovision

Je quitte L'album et l'artiste avec regret, mais je reste sur le bouquin, il y a d'autres conseils ;-)

samedi 13 septembre 2025

1975, Au rendez-vous pour les uns et attendu 50 ans pour l’autre : Anne Sylvestre Dr Feelgood

 


J’entends ce reproche de ma belle : un papier qui mélange deux sujets qui n’ont pas grand-chose à voir. Faut voir ! En commun l’année 1975, et mes dernières écoutes du 13 Aout 2025, plus d’actualité passéiste y’a pas, sauf demain peut-être. 

Je découvre sur le UNCUT de Septembre (2025 si vous voulez tout savoir) que les premiers albums de Dr Feelgood sont remasterisés, pour enlever les taches ? Et pour le live une note rarissime de 10 sur 10. La notule s’emballe en comparant ce disque à « Live At Leeds » (Des Who si vous voulez tout savoir) ou de « Get Yer Ya-Ya's Out!» (Vous voulez savoir ?). En tout cas je m’y replonge avec délice, et ça suffit pour mon bonheur.


En 1975 j’achète un 45t (Single quoi) du Dr, « Roxette »


Un titre mono mais une claque sur chaque oreille, la même puisque mono, pas facile de vous raconter le sursaut ressenti. 

Les vieux de 80 ans aujourd’hui doivent se rappeler comment en 1975 ils se sont moqués des jeunes de 65 ans (65 ans aujourd'hui)

-          - Vous redécouvrez le rock ou quoi ouarf, ouarf, gnark gnark? et de citer Gene Vincent, John Lee Hooker et d’autres.

C’est vrai, mais foin de nostalgie, ça sortait, ça venait de sortir, l’album suivait…. Et un autre album pour nous achever. Avec ce titre dont je ne me lasse pas

« Back In The night »


En 1975 Dr Feelgood c’était l’actuaaaaaaaaalité. Est-ce que cela annonçait le mouvement punk de 1977 ? Je ne sais pas, mais je pense que c’est une période qui a sorti Dr Feelgood des circuits rock confidentiels, cela devait probablement manquer, ce rock nerveux, tranchant. Des reprises bien senties pour découvrir quelques pépites

Et ce live ? Il est chaud et fidèle. Un Lee Brillaux prolant arogo british qui ne carburait pas qu’à la bière, un Wilco et cet élastique invisible qui le ramenait au fond de la scène sans perturber ces riffs acérés.

« She Does It Right »


J’ai abandonné Dr Feelgood au départ de Wilco, à tort, bien plus tard j’ai pu retrouver chez un copain ce plaisir de sincérité et de simplicité dans ce rock jubilatoire

 “If My Baby Quit Me”





Sans transition comme ils disent, ma belle et moi écoutions souvent une chanson de cette grande dame, j’avais une connaissance très faible de son répertoire. À force d’en parler comme d’une grande artiste je me décide à quelques albums dont celui-ci

Quelle émotion, quelle découverte, quel TOUT.

De sujets sensibles, elle fabrique des chansons qui font appel à notre intelligence par le texte et à notre émotivité par la musique, je reconnais là ce phénomène qui chauffe le cœur (en fait l’estomac)

«non tu n'as pas de nom» 


De l’humour à revendre. Sur ce titre je partage ce souhait si bien exposé

« La Romanee Conti» 



Que je suis heureux de découvrir cette dame, je l’ajoute à ces artistes qui illuminent ma vie, surtout quand c’est partagé par ma belle.

Il y a comme chez Brassens, Brel, Ferré et plus récemment Dick Annegarn ces chansons qui s’invitent d’abord par le haut, soudain un vers filtre une goutte de vécu, alors le reste de la chanson pénètre tout le corps. 

Ainsi elle s’inscrit comme indispensable et j’en redemande

« Plus Personne À Paris » 


En parlant d'humour

« Lettre Ouverte À Elise » 



Et Maintenant Rions avec l'IA (Hi hi ha ha)

Avant de se quitter, de l’humour involontaire des IA. J’ai demandé à une de ces applications de me proposer une image fusionnant Anne Sylvestre et Dr Feelgood en partant des deux pochètes

Première proposition


Le Dr Feelgood est étonnant, alors que pour Anne… J’insiste, je souhaite reconnaitre les visages sur la photo, voici mon IA qui rebosse le sujet et qui me donne


Ha ha, j’abandonne les explications et ma pauvre IA qui s’excuse.

C’est chez une autre finalement que j’obtiens ce qui ouvre ce post


mercredi 10 septembre 2025

Ethel Cain "Willoughby Tucker, I'll Always Love You" & Damien Rice "O" en toute béatitude

 


Je vous le raconte comme vécu : matinée où je prends le train pour rentrer chez moi, debout 6 :00 du matin, une veille au soir modérément alcoolisé mais couché vers 1 :00. Sommeil rare, réveil pâté pâteux. Dans le train, TGV, décor grande vitesse. Sous les yeux UNCUT de Septembre. Un encart attire mon œil pourtant à moitié fermé, un terme anglais que je comprends intuitif « undercurrent Lynchian unease » au moins un mot que je comprends, suffisant (finalement la traduction ‘mal-être lynchien sous-jacent’)

Pour commencer « Fuck Me Eyes »


Cette belle chanson qui me fait penser à la mouvance Lana Del Rey. J’aime cette délicatesse contredite par la violence du texte, très littéraire (voir fin du post). 
Ce qui inspire nos écrivains ces temps ci tourne autour de ces anges brisés.

Et je me laisse donc à écouter le titre suivant.

« Nettles »

Il se passe quelque chose de plus fort, la fatigue, le décor qui file à toute vitesse, isolement sonore et me voici embarqué. Transporté, le TGV apporte la vitesse, le titre lui m’élève à une hauteur conséquente, la pente est pourtant douce mais j’en ai presque le vertige. 


Pour les experts ? Est-ce la définition du « sound design » où le son contribue en priorité à l’émotion dégagée. Mélodie et rythme en second ?

Cependant, maintenant que j’ai atteint cette hauteur, pas question de redescendre. Réécouter ? Attendez, je lis une durée Marignane sur le dernier titre (whouaaaa 15 :15, sur le moment ça m'a fait rire)

« Waco, Texas »


Je reste suspendu à son chant, à ses lèvres. À la fin du titre, je garde le casque, je m’accroche moi ému à l’émoi. Je ne bouge plus et je laisse le TGV filer comme si c’était en mon pouvoir de le décider.

De retour chez moi, ces moments passés, je crains de repasser ces titres pour découvrir la supercherie si il y a. Il y a pas. Comme pour les amoureux du cocktail Concombre Gin qui pense que le concombre sent le gin, je me retrouve avec cette impression de vitesse et de hauteur quand je répète les titres.

Et c’est dans cette bienveillance béate et heureuse que j’aborde le papier de Sorgual

https://diskobole.blogspot.com/2025/09/ballade-irlandaise.html

Je passe rapidement sur la face Francis Bacon pour m’attarder et encourager – mon entrain GV aidant – l’écoute de la dame qu’il présente : Lisa Hannigan, plaisir de retrouver « At Swim » proposé par Sorgual.




Un commentaire m’interpelle : Lisa chante en duo avec Damien Rice, sur l’album O. Je réécoute et étoile des titres comme Volcano, Cold Water et repasse la perle d’émotion qu’est

The Blower's Daughter (déjà **** of course)


Et nouvelles ****

« Cold Water »


et « Volcano »


J’ai attendu 22 ans pour boucler mon papier sur ces titres vapeurs légères, si à l’écoute vous levez les yeux au ciel, peut-être de beaux nuages chantilly en goguette. Si vous en observez un avec de grosses lunettes de myope, genre Costello 70's, c’est probablement moi de passage pour un hello en bas.

 

 Après le rêve:

Comme promis le sombre texte de « Fuck Me Yes » (traduit)

[Couple 1]

Elle se balade vraiment en ville dans sa vieille Cadillac
Dans le jean de sa mère qu'elle a coupé pour vraiment montrer son cul
Elle est maquillée et porte des talons hauts
Elle a les cheveux relevés, elle va obtenir ce qu'elle veut
Ses ongles sont d'un rouge déchirant parce qu'elle est une vraie salope
Et tous les garçons veulent l'aimer quand elle bat des cils pour dire « baise-moi »

[Couple 2]

Elle va à l'église (elle va à l'église) directement après les boîtes de nuit.
Ils disent qu'elle ressemble à sa mère avant la drogue.
Elle rit simplement et dit : « Je sais » (je sais), « Elle m'a vraiment bien élevée.
Elle n'est pas douée pour élever des enfants, mais elle est douée pour semer le chaos. »
Son père la garde enfermée, mais ça ne sert à rien.
Les garçons ne se lassent pas d'elle et de son regard qui dit « chéri, baise-moi ».

[Refrain]

Elle n'a nulle part où aller, elle est juste là pour faire le voyage (elle est juste là)
Elle n'a peur de rien, sauf du siège passager
D'un vieux camion dans un parking sombre (parking)
Elle essaie juste de se sentir bien en ce moment
Ils veulent la sortir
Mais personne ne veut jamais la ramener chez elle

[Couplet 3]

Trois ans invaincue en tant que Miss Holiday Inn
Postée devant le magasin d'alcool parce qu'elle est trop jeune pour entrer
Ils lui demandent pourquoi elle parle si fort (parle si fort)
« Qu'est-ce que tu fais avec toute cette bouche ? » (Toute cette bouche)
Garçon, si tu n'as pas peur de Jésus, viens voir par toi-même
Elle a allumé la radio, qui hurle avec son grand sourire blanc (grand sourire blanc)
Jolie bébé avec ses kilomètres, et quand elle part
Ils ne la voient jamais essuyer ses yeux « baise-moi » (oh, oh-oh, oh-oh)

...................

[Pont]

Je ne lui en voudrai jamais, je la déteste un peu.
Je ne serai jamais ce genre d'ange.
Je ne serai jamais assez gentille avec moi-même.
Je ne lui en voudrai jamais d'avoir essayé.
Mais je ne serai jamais ce genre d'ange.
Qu'il verrait.

[Refrain]
Elle n'a nulle part où aller, elle est juste là pour faire le voyage.
Elle n'a peur de rien, sauf du siège passager
D'un vieux camion dans un parking sombre (parking sombre, parking sombre).
Elle essaie juste de se sentir bien en ce moment (bien en ce moment).
Maintenant, oh-oh.

[Outro]

Elle se déplace vraiment partout en ville.
Elle se déplace vraiment partout en ville.
Elle se déplace vraiment partout en ville.


jeudi 28 août 2025

Chuck Prophet. Chansonnier, tu vois le genre. "Age Of Miracles" & "Homemade Blood"

 


Retour de vacances, woui moooonsieur, un retraité prend des vacances aussi. Et j’ai bien révisé, ça va viendre. Je me penche encore sur le voyage de Nixon en Chine. Je relis « Le Seigneur des anneaux » dans une nouvelle traduction (je trouve que ça jette « une nouvelle traduction »). L’école de Canterbury, encore beaucoup à apprendre je n’en ai « avalé » « écouté » qu’un tiers, y revenir je dois. La France de 1913 etc…


Et puis sans réseau mais avec raison, de mon précieux disque dur je refais quelques plongées.
J’entends une voix me dire que je n’écoute que des vieux trucs.  Je dis pas non, Mozart, Costello, Verdi tout ça n’est pas récent. Une petite sélection de mes **** de l’année dernière et de cette année : tout de même 120 titres, 8 heures de musique récentes….. houaaiiii récentes madaaame !! Hop je lance en aléatoire. 

Et je me piège : « Give The Boy A Kiss » de Chuck Prophet


Chuck c’est du tout bon, c’est chaud, plutôt émotion que canicule. c‘est quoi comme genre ? Généralement je lui colle la tiquette chansonnier, sauf que « songwriter » c’est mieux dit.

Commençons par la voix, si vous accrochez à la voix, vous êtes foutu, elle illumine même les titres moyens, du coup – puisque c’est mon cas – j’ai tendance à coller des **** à toutes ses chansons, je me force à réduire la note sur certaines pour faire sérieux, étudié et tout.….

La musique ? Je parlerai bien d’ile déserte.
Pourquoi ? A lui tout seul il synthétise les Rolling Stones, Neil Young, Graham Parker, Bruce Springsteen mais aussi Tom Petty/Waits, Randy Newman. 
Pas de Pop ? Si, si, j’entends du Nick Lowe dans certaines mélodies sans oublier des gouttes de soul rurale.

Le résultat, du Chuck Prophet, pas du « à la manière de », c’est aussi personnel que peut l’être n’importe lequel des artistes susnommé.

J’ai donc écouté longuement deux albums, des sans faute : « Age Of Miracles » & « Homemade Blood »



Chaque titre injecte du bonheur. Paresseux, je n’ai pas étudié ses textes, si la musique en est le reflet – ce qui n’est pas une obligation – c’est l’expression la plus vive d’une joie de vivre, de l'humanité, s'éclater sans se la peter. 

Un premier regard en arrière, MAGIC de novembre 2007 le présente comme une étoile majeure à faire oublier Ryan Adams (que je connais peu) et faire passer Springsteen pour un « vieux monsieur » (En 2007 !! marrant comme scud), c'était à l’occasion de l’album « Soap And Water »

Mais c’est en 2012, avec les copains comme ici

https://canutbrains.blogspot.com/2012/11/chuck-prophet-mission-express-live.html

Que je découvre enfin la constellation Green On Red, Alejandro Escovedo, Chris Cacavas (« Pale Blonde Hell » grandioooose) et donc Chuck Prophet.

Bon, démonstration sonore

« Ooh Wee »


Imaginez un baraquement et un concert improvisé dans le local, quelques tables, pichet de bière bien frais, des copains copines, vous y êtes ? La musique commence ...

« New Year's Day »


La ballade qui rend amoureux.

-          - Et Tom Petty ?

-          - Je n’arrive pas aux mêmes sensations, je ne sais pas pourquoi. Moins chaleureux ?

En parlant de ballade, j’avoue que mon oreille et mon cœur balance pour ses mid-tempo

« Just To See You Smile »


« West Memphis Moon »


Tant pis si je radote : découvrir Chuck c’est comme découvrir aujourd’hui un Bruce Springsteen encore jamais entendu, sauf que pour Bruce, ne jamais l’avoir entendu c’est soit une posture, soit aucun intérêt à la musique rock. Alors que Chuck, si vous n’avez pas un ami qui vous le place entre les oreilles, vous pouvez ne jamais en avoir entendu parler, une niche pleine de bonnes chansons.

J'oubliais, son jeu de guitare trop rare quand il empiète sur les effets Neil Young... vraiment trop rare, va falloir un jour lui dire.

"Homemade Blood"



mercredi 6 août 2025

IA et Hiiiiihaaaa je découvre Frost*, où l’on évoque le sujet de la voix mais pas que. Progressive Rock c'est devenu quoi?

 


Avant que de partir en congé…. Deux sujets.

J’avais envie de me faire plaisir, chercher et trouver des sentiers ultra battus. Voyons ce que j’ai envie d’écouter ? Un genre de rock américain, americana, country rock ou Southern ce que vous avez en stock et de la musique progressive, et du récent, histoire de prendre des nouvelles du genre.

Pour mon premier souhait je n’ai même pas eu le temps de me pencher sur la question. Sur sa chaine « Piano Jazz » Etienne Guéreau a repris le fil IA pour parler d’un groupe VELVET SUNDOWN – joli nom au passage – un truc fabriqué par l’IA.


 

J’ai écouté et franchement cela aurait pu faire mon affaire. Et je lui donne raison, ce n’est pas parce que cela aurait pu me plaire aux premières écoutes qu’il faut autoriser l’usurpation. J’entends par là, non par là, que faire croire à un vrai groupe est problématique.

Expérimentez ce que vous voulez mais dîtes le. SPOTIFY a laissé croire à l’existence du groupe, la totale : photo des membres du groupe, albums – trois déjà je crois – et finalement a avoué tardivement l’illusion.

Argument : Puisque vous trouvez ça chouette, pourquoi râler.

Je retiens la réponse de Etienne : la traçabilité doit être obligatoire, comme pour les aliments.

Approfondir l’argumentation? Quelle chance à  l’IA de nous bousculer, surprendre, nous faire quitter notre zone de confort. Confort que je réclamais certes, mais sans ce parfum de trahison. J’aime bien la junk food, heureusement pour moi que cela n’a pas été ma tendance principale de nourriture. Que mon entourage m’a encouragé vers d’autres voies… et de temps en temps, un Double Whooper Cheese avec extra sauce extra meet…


Alors? Bye Bye Spotify?


Bon me reste la prog… du récent ? Cela fait un moment que je voulais entendre ce que le Utubeur Andy Edwards valait comme musicien, histoire de le confronter – dans mon seul espace c’est vrai – avec ses créations. 

Surtout après ses critiques, un brin cabotines, sur certains musiciens (en particulier Brian Wilson ou Van Morrison, ouf rien sur Elvis, hein ? Le seul, Elvis quoi)


Donc FROST et l’album Milliontown, conseil éclairé de Jérome Alberola dans « Anthologie Du Rock Progressif »

« … Rock progressif attirant sans effort inutile »

Ha ben voilà, c’est pour moi.

2006 ? Merde 20 ans déjà, pas du récent récent… mais bon je suis lancé, et à la batterie « mon » Andy

....C’est enfin et surtout sur la chanson éponyme, épopée de 26’35, que Frost atteint son apogée, déployant toute les facettes de son talent dont on prend alors l’entière mesure, « Milliontown » emploie toute la rhétorique du rock progressif, maitrisant la syntaxe et la grammaire, recourant aux nombreuses périphrases de rigueur pour mieux véhiculer son intention mélodique, rappelant les glorieux maitres fondateurs Genesis (pour le jeu de clavier forcément inspiré de Tony Banks)et Yes (pour la dimension symphonique se mariant parfois avec des mélodies ludiques) ou les plus récent (Spock’s Beard au premier chef)…D’inspiration classique , un autre moment de grâce de 13’15 à 14’30 (voire jusqu’à 14’56 pour une partie chantée) amène à l’esprit des images du monde magique comme le font le « lac des cygnes » de Tchaïkovski ou « Neptune de mystique » de Holst. L’odyssée se poursuit sans faiblesse jusqu’à son beau final en deux temps, enflammé puis intime au piano  Jérome Alberola 

Hou la la, quel enthousiasme. Au passage je ne connais pas « Spock’s Beard », tachons de nous en souvenir.

Je me suis jeté donc sur ce dernier titre, plusieurs fois. Pour modérer l’enthousiasme du critique, il manque à mon goût une voix de caractère, débat déjà connu avec les copains, mais ce traitement limite chuchotage la rend supportable.  
L’impression que le rock métal est passé par là, les envolées sont davantage panzerisées.

Allez un ****, pressé je suis de l’entendre sur mon vélo (sans roue, je suis un aventurier) et un signe qui ne trompe pas, j’ai remis le titre en augmentant le son.


Encore quelques visites et ensuite... l'Espagne. (Sans Wifi? Sans Wifi!! Mais un disque dur en musique. Pourvu qu'il ne me lâche pas! Parle pas de malheur!)

A bientôt


lundi 28 juillet 2025

De L’actualité, elle n’attend pas (Dixit NOVA) Divine Comedy et Costello (50 ans plus tard…)

 


Un peu d’actualité peut pas faire de mal, surtout quand cela m’intéresse moi-même. Donc Septembre 2025 un nouveau Divine Comedy « Rainy Sunday Afternoon » notez le clin dzieux aux grands de la chanson Anglaise « Kinks ». Oui m’sieur et pour patienter. Deux superbes titres.

Irrésistibles, faites-moi confiance, déjà cette belle mélancolique

Divine Comedy – Achilles


Comme le dit si bien Neil Hannon lors de cette interview, qui renvoie à de nombreux liens traitant de ce génie de la mélodie pop

https://www.radiofrance.fr/fip/the-divine-comedy-nous-bouleverse-avec-le-titre-achilles-7617192

Kéki dit exactement ? Il dit

"Tout le monde devrait avoir la possibilité de faire un album de pop orchestrale de temps en temps.", déclare le songwriter Neil Hannon, qui depuis plus de trente ans mène sa formation nord-irlandaise vers des sommets avec la même élégance. Après avoir réédité l'ensemble de son catalogue en 2020 et s'être amusé à écrire la bande originale de la comédie musicale Wonka de Paul King en 2023, le dandy revient à ses côtés plus sombres et mélancoliques sur un treizième album baptisé Rainy Sunday Afternoon et attendu le 19 septembre prochain.

Et comme si un seul titre ne suffisait pas à nous faire patienter…. Et comme si cela n’était pas assez mélancolique … Et comme si il fallait attendre plusieurs semaines …  Et comme si nous ne serions pas capables d’écouter d’autres albums en attendant …

Divine Comedy – The Last Time I Saw The Old Man



Attention, je prouve une fois encore combien nul je suis en DJ, les enchaînements et moi....



Et le Costello ? 2022 pour Costello c’est encore de l’actualité. Retrouver son compagnon des débuts, 1972, dans un duo nommé « Rusty » avant de se lancer dans une carrière sous le nom de ….. Costello. Se retrouver donc 50 ans plus tard pour jouer leur répertoire de l’époque.

Si ce n’est pas de l’émotion ça

Un titre avec un Costello discret

I’m Ahead If I Can Quit While I’m Behind


Une reprise, encore, de son compère dont j’ai eu peu l’occasion de raconter mon plaisir à le découvrir : Nick Lowe.

Don’t Lose Your Grip On Love


Mais alors, sur la pochette où qu’il est le Costello, voici une photo pour vous aider…

(Merci ChatGPT qui fabrique du souvenir, Costello avec mon chien dans les bras, que d’émotion … bon, c’est une Idiotie Artificielle)

En attendant…. Attendons Septembre.



lundi 21 juillet 2025

De la guitare encore et encore : Wishbone Ash & The Bevis Frond

 


(Merci à Chat GPT)

C’est bien ça, je suis de la génération qui a baigné d’abord dans le rock guitares, je me souviens de ce documentaire consacré à Metallica en 2004 « Some Kind of Monster » où l’entourage de Hetfield lui explique que c’est fini les solos de guitares à rallonge, plus demandé, plus à la mode. Pauvre James et pauvre moi. C’est que je les aime moi ces solos. Friand et gourmand, la liste ? Houla bien trop longue.

Parmi ceux que j’attendais il y avait Wishbone Ash. Si je comprends bien, ceux qui connaissent étaient nés bien avant le Web et le téléphone portable.

Tenez, 1972, Angleterre : « Argus » leur chef-d’œuvre atteint la 3eme place voisin des Stones « Exiles » Led Zep « IV » Deep Purple « Machine Head » Yes « Close »

Je me souviens qu’en fin 70 nous – la cour de récré – attendions avec impatience la sortie des nouveaux Wishbone Ash « New England » superbe pochette, « Front Page News », mais foin de nostalgie… bon, quand même un peu … pour gouter ce qui fait le style : Folk progressif, rock boogie mais en dentelle, harmonie appuyée sur deux guitares.


Sometime World


C’est rrroooo beeau

Il y a déjà 10 ans je faisais le papier pleurnichard, les grandement oubliés de ce millénaire. Parce qu’ils ont cessé de composer ? Mais non justement, c’est plutôt que l’entourage de Hetfield a raison.

Par exemple, un disque de 2020 ! c’est pas vieux 2020 quoi !! M***rde !!


Coat Of Arms


Je suis conquis, j’adore (Merci Alain)

C’est plus ça mais c’est quand même un peu et beaucoup encore ça.

Drive


Je pensais finir ce papier les larmes aux yeux, la goutte au nez à la recherche d’une nouvelle boite papier mouchoirs histoire de soulager les rideaux. Et puis surtout me jeter sur un gros fond de pastis, quand soudain…

C’est ça un vrai copain, un qui s’amène avec un disque sous le bras et qui vous laisse pantois


Solide comme un Rock - Nick Saloman

https://diskobole.blogspot.com/2025/07/solide-comme-un-rock.html


En 2018 il existe encore des gars qui composent du charnel, avec pas trop de gras autour et puis hop qui empoigne la guitare à la Neil Young, le genre à pas être au courant de la mode

Et une bonne transition avec Wishbone mais plus proche de l’Etna, un peu de furie fusion quoi


Roooo la la, je jubile, vivement une écoute sur enceinte, à fond…. Et que je me rue sur mon tuyau d’aspirateur, je l’accorde et je pars avec  Nick Saloman dans de l'AIR GUITAR (AIR donc Aspirateur !!)

Et en plus il a fait plein plein de disques. J’ai pas fini d'y retourner, vite, une deuxième vie!

On dit quoi ? On dit merci Sorgual

PS à rallonge: Un autre copain qui n'a pas oublié à quel point c'est jubilatoire, lui aussi raconte et c'est ici qu'il faut aller voir

DU BLUES, DU BLUES, DU BLUES !…



https://lifesensationsinmusicii.blogspot.com/2025/06/du-blues-du-blues-du-blues.html


C'est où le bouton du volume. Moi aussi j'en veux un gradué jusqu'à 11