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lundi 21 juillet 2025

De la guitare encore et encore : Wishbone Ash & The Bevis Frond

 


(Merci à Chat GPT)

C’est bien ça, je suis de la génération qui a baigné d’abord dans le rock guitares, je me souviens de ce documentaire consacré à Metallica en 2004 « Some Kind of Monster » où l’entourage de Hetfield lui explique que c’est fini les solos de guitares à rallonge, plus demandé, plus à la mode. Pauvre James et pauvre moi. C’est que je les aime moi ces solos. Friand et gourmand, la liste ? Houla bien trop longue.

Parmi ceux que j’attendais il y avait Wishbone Ash. Si je comprends bien, ceux qui connaissent étaient nés bien avant le Web et le téléphone portable.

Tenez, 1972, Angleterre : « Argus » leur chef-d’œuvre atteint la 3eme place voisin des Stones « Exiles » Led Zep « IV » Deep Purple « Machine Head » Yes « Close »

Je me souviens qu’en fin 70 nous – la cour de récré – attendions avec impatience la sortie des nouveaux Wishbone Ash « New England » superbe pochette, « Front Page News », mais foin de nostalgie… bon, quand même un peu … pour gouter ce qui fait le style : Folk progressif, rock boogie mais en dentelle, harmonie appuyée sur deux guitares.


Sometime World


C’est rrroooo beeau

Il y a déjà 10 ans je faisais le papier pleurnichard, les grandement oubliés de ce millénaire. Parce qu’ils ont cessé de composer ? Mais non justement, c’est plutôt que l’entourage de Hetfield a raison.

Par exemple, un disque de 2020 ! c’est pas vieux 2020 quoi !! M***rde !!


Coat Of Arms


Je suis conquis, j’adore (Merci Alain)

C’est plus ça mais c’est quand même un peu et beaucoup encore ça.

Drive


Je pensais finir ce papier les larmes aux yeux, la goutte au nez à la recherche d’une nouvelle boite papier mouchoirs histoire de soulager les rideaux. Et puis surtout me jeter sur un gros fond de pastis, quand soudain…

C’est ça un vrai copain, un qui s’amène avec un disque sous le bras et qui vous laisse pantois


Solide comme un Rock - Nick Saloman

https://diskobole.blogspot.com/2025/07/solide-comme-un-rock.html


En 2018 il existe encore des gars qui composent du charnel, avec pas trop de gras autour et puis hop qui empoigne la guitare à la Neil Young, le genre à pas être au courant de la mode

Et une bonne transition avec Wishbone mais plus proche de l’Etna, un peu de furie fusion quoi


Roooo la la, je jubile, vivement une écoute sur enceinte, à fond…. Et que je me rue sur mon tuyau d’aspirateur, je l’accorde et je pars avec  Nick Saloman dans de l'AIR GUITAR (AIR donc Aspirateur !!)

Et en plus il a fait plein plein de disques. J’ai pas fini d'y retourner, vite, une deuxième vie!

On dit quoi ? On dit merci Sorgual

PS à rallonge: Un autre copain qui n'a pas oublié à quel point c'est jubilatoire, lui aussi raconte et c'est ici qu'il faut aller voir

DU BLUES, DU BLUES, DU BLUES !…



https://lifesensationsinmusicii.blogspot.com/2025/06/du-blues-du-blues-du-blues.html


C'est où le bouton du volume. Moi aussi j'en veux un gradué jusqu'à 11


jeudi 17 juillet 2025

1969. Je Rêve de Pop Céleste. REVPOP l’a fait. Et enfin un Beatles. "Abbey Road". Et le Rock ?

 


Encore un post qui s’approprie le travail d’un autre, mais cette fois ci ce n’est pas seulement le travail d’un musicien. Mais celui d’un auditeur, un qui fouille, farfouille, décortique, analyse, synthétise pour ressortir épuisé (parfois ?) une lampe d’archéologue au front en guise d’écoute.

Nous l’avons croisé pour un incontournable Ennio Morricone

https://gaitapis.blogspot.com/2022/10/la-seule-la-vraie-la-kompilazionne-de.html

Aujourd’hui en se branchant sur la chaîne FaceBook, « Pop Goes Baroque » c’est tout un univers musical à découvrir ou redécouvrir



Parlons un peu Tiquette, de ces genres de composition : Baroque, Sunshine, Psychedelic et donc Céleste. Je laisse de côté la confiture « Dream Pop » paza l’aise sachant que BLOODY VALENTINE est classé par AMG « Dream Pop »

Je suis "adulte" quand ces genres m’ont happé. 
Gamin nous pouvions faire preuve de patience et d’écoute sur des musiques élaborés : YES, VDGG, GENESIS, KING CRIMSON mais il nous fallait notre dose d’énergie, d’identification et d’attitude. 
1974, les BEATLES ? Trop tard! 
ROLLING STONE, WHO ? oui, oui…. 
Alors, tu penses, "pop céleste".

Pour se construire, les garçons boutonneux, maigrichons aux cheveux gras rencontraient quelques difficultés, pas aidés par des Robert Plant ou Roger Daltrey.



Patience 1977 n’était pas loin (ni le Noir & Blanc)



Donc POP et CÉLESTE

THE classement de Monsieur REVPOP, ceux à qui il a attribué 6 *, le maximum. Pourquoi 6 ? Parce que 5 était déjà pris.


En DROP une sélection de titres de monsieur REVPOP

01. The Beatles - Abbey Road (Super Deluxe Ed.) (Cd1) - Something
02. Edwards Hand - Edwards Hand - Day's Of Our Life
03. Montage - Montage - Desiree
04. The Four Seasons - The Genuine Imitation Life Gazette - Soul Of A Woman
05. Scott Walker - Scott 3 - It's Raining Today
06. David Axelrod - Songs Of Experience - The Fly
07. Nick Drake - Five Leaves Left - River Man
08. Barry Ryan - Singing The Songs Of Paul Ryan 1968-1969 - My Mama
09. Neon Philharmonic - Moth Confesses - Morning Girl, Later
10. Harmony Grass - This Is Us - What A Groovy Day
11. The Match - A New Light - Through Spray Colored Glasses
12. Scott Walker - Scott 4 - The Seventh Seal
13. Nirvana - To Markos III - I Talk To My Room
14. Moody Blues - To Our Children's Children's Children - Gypsy
15. Aerovons - Resurrection - World Of You
16. Mark Eric - A Midsummers Daydream - California Home
17. The Zombies - R.i.p. - Imagine The Swan

Des commentaires ? 

Content de retrouver deux SCOTT WALKER, une voix que BOWIE aura beaucoup imitée. De somptueuses mélodies et des orchestrations raffinées. S’il n’y en avait qu’un. 

Scott Walker - Scott 3 - It's Raining Today


Scott Walker - Scott 4 - The Seventh Seal





4 SEASONS il fallait trouver cette pépite, l’arbre caché par la forêt qu’est leur carrière éclatante qui a 
inspiré le film à EASTWODD mais qui lui aussi n’aura pas vu ce chef d’œuvre. 

The Four Seasons - American Crucifixion Resurrection




ZOMBIES, en 1977 SANTANA reprend leur « Shes not there » la critique précisera que c’est une reprise d’un groupe obscur des années 60. Ha ha, aujourd’hui l’album « Odessey and Oracle » est classé partout dans les tops consacrés aux discothèques indispensables.

The Zombies - R.i.p. - Imagine The Swan





Tellement à raconter.... et le number ONE?


Chez moi un événement, un peu tard certes...
Je raconte : 
j’ai dans ma besace un peu plus de 1.000 33tours achetés entre 1974 et 1985 et qui remontent le temps jusqu’aux années 60. Aucun BEATLES, mes premières K7 (K Koi ?) albums bleus et rouges ont essentialisé mes écoutes. 
Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais pas trouvé un album à écouter comme on découvre un album. Pollué que j’étais par ma connaissance de certains titres bien trop gravés en mémoire. Trop souvent tenté « Sgt Pepper » sans succès.
Et voici donc « Abbey Road » Certes les deux premiers titres sont déjà bleus, mais la douceur des chansons de GEORGE HARRISON s’use plus lentement. Viennent « Oh! Darling » « I Want You » (pas sur ma K7 bleu) « Because » qui dévore mon âme comme un grand BEACH BOYS et qui ouvrira peut-être la voie à un ELLIOTT SMITH ?

Oh! Darling


I Want You (She's So Heavy)


Because


Pour faire simple: j’ai écouté déjà plusieurs fois l’album, même pas sauté les titres que je connaissais. Voilà, je découvre pour la première fois un album des BEATLES

Jamais trop jeune pour découvrir un album des Beatles, j'en suis la preuve tardive.


lundi 14 juillet 2025

Pomme Suite: Prise de tête entre deux oreilles: Pomme, Verve, Oldham, Rolling Stones et peut-être Staple Singers


Ça commence à 1:08 du début de ce titre de Pomme, ces quelques notes au violon

Pomme / Apr Le Temps Des Fleurs


Comme un écho, une réminiscence, un souvenir fantomatique qui peut rendre fou. À quoi cela peut me faire penser?

Ma douce tente de m'aider, Vivaldi? Probablement à la source de l'inspiration, mais cette couleur, cette sonorité plus argentée que dorée... Non, non, pas Vivaldi? Plus récent, plus chanson populaire....

Je n'arrivais même plus à me concentrer sur ma lecture (Un Jack Vance plutôt moyen ceci dit... même mauvais!!) parfois l'air s'évaporait. Je retournai à mes 68 secondes.

J'ai à pensé des titres de Ferré très orchestrés. "Les Musiciens" "Richard" j'écoutai en avance rapide, puis plus calmement. 
Rien, je retournai à la lecture.
À Peine assis.... un flash... Peut-être un Stevie Wonder, et c'est à ce moment qu'un autre flash, plus solide celui-ci.... Les premières notes de 

Verve / Bittersweet Symphony



Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

C'est vrai, ce n'est pas exactement les mêmes notes, mais c'est la même couleur et j'ai pu finir mon Vance ("Les Maisons D'Iszm" pas son meilleur)

Cela me permet de rebondir sur ce fameux procès en plagiat, le titre des Rolling Stone "The Last Time" réorchestré par Andrew Oldham, qui a obligé le groupe the VERVE à céder l’intégralité des droits d’auteurs.

Le titre est signé "Jagger/Richard", l'écoute de leur version et de celle de Oldham me donne l'occasion de revenir sur l'importance de l'arrangeur. The VERVE a samplé qui?
Hein? Hein? Qui??

Rolling Stones / Last time


Andrew Oldham / Last Time


Voilà, rapide post pour garder par écrit cette palpitante histoire pleine de musique bondissante.

Ha non, il parait qu'en écoutant attentivement, mais vraiment attentivement

The Staple Singers - This May be the Last Time


Pas fini?
« J’ai dû signer un morceau de papier qui m’obligeait à reverser à Allen Klein 100% des royalties de la chanson, lui répond quelques semaines plus tard Richard Ashcroft par interview interposée 
Mais cette histoire se terminera un jour : d’ici quelques années, la chanson des Staple Singers tombera dans le domaine public et j’irai au tribunal pour les défendre contre les Rolling Stones, car This Would Be The Last Time, la version originale de The Last Time, a été écrite des années avant celle des Stones. 
Je n’ai jamais reçu un centime, on nous a volé notre musique, mais c’est OK. C’est un autre moment exceptionnel du pop art où le commerce rencontre le rock’n’roll. Dans la chanson, je chante : « C’est une symphonie douce-amère, on est esclaves de l’argent. » Andy Warhol aurait adoré ça. » 
En attendant la riposte juridique de Richard Ashcroft, le dernier mot de l’histoire revient à Keith Richards : « Si The Verve arrivent à écrire une meilleure chanson, qu’ils gardent le pognon. »

https://jack.canalplus.com/articles/lire/20-ans-apres-veritable-histoire-de-bitter-sweet-symphony 

PS: Enfin je peux prendre mon prochain livre Arthur Koestler / Zéro et Infini, conseillé par ma mie. Je luis dois aussi un autre grand plaisir de lecture: Whitaker. Mais je m'éloigne trop du sujet.



vendredi 11 juillet 2025

Pomme : A Peu Près et Saisons

 


Cela commence avec ma douce, experte en chansons françaises, de préférence contemporaines (très) et penchant chanteuses.

Quelques mélodies volées à du streaming pour m’avouer fondre aux chants, timbres, vocalises même de Yseult, Pomme et Zaho de Garavan (clin d’œil aux habitants de Menton)

-          -  C’est nuuuul !!

-          -  Bon, pardon Zaho De Sagazan

Je me disais, un papier ! Groupons les dames qui m’ont subtilement ému.

Je commence par Pomme. Esprit vagabond, j’écoute en imaginant un groupe qui réunirai des membres de sa famille, Pomme au chant, Pomme à la batterie, Pomme à la basse et Pomme à la guitare électrique. Et le nom du groupe ? Non non ! « Les Ludwig » .. pas le temps de sourire de ma bêtise car

On Brûlera


Il avait déjà son **** mais je n’avais pas creusé davantage. Je me laisse happer par cet album, je décide qu’il n’y sera question que de Pomme. Pomme Aime, Poème.

J’ai quitté le post de Charlu consacré à Joan Wasser en évoquant le charme de sa voix et voici que Pomme m’assomme me somme de jolis moments de bonheur tristes parfois.

Moi qui reprochais à beaucoup de chansons d’être nombrilistes, je découvre chez cette dame des vignettes de vie profondément sensibles, Claude Sautet en musique, chacune de ces chansons aux mélodies imparables trouvent une place dans un épisode de ma vie, réel ou imaginaire.

La Gare


Pauline


Adieu Mon Homme


Alors dans un excès de gourmandise je me jette sur le dernier album SAISONS. Je décide de n’écouter qu’une seule chanson par mois.

Une décision que je tiendrai trente secondes.

On garde tout ce que l’on aime de Pomme, mais on n’imaginait pas atteindre la dimension d’un William Sheller ambitieux.

J’ai envie de bombarder l’album de ****. J’ai dit Sheller ? J’ajoute et j’ose entendre une musique de rêve tel Ravel et son « Daphnis Et Chloé ».

Rien que ça ? Les trois titres sur le Printemps : Commence intime quelques notes de guitare folk, et des gouttes de chœur féminin, cette voix un moment nue invite l’orchestre - enfin Le printemps de Mars - pour proposer une rêverie couleur vert printemps (of course) inondée d’un soleil qui ne brule pas, tandis que couché sur l’herbe je regarde la colline qui me fait face et ces arbres fraîchement, fièrement  feuillus.

Mars Avril Mai Le Temps des Fleurs







lundi 7 juillet 2025

ARMIDE, ELEKTRA. Lully, Gluck, Strauss. Une réponse en fin de post.

 


(Une réponse? C'était quoi la question?)

Prétexte à exprimer mon contentement, ASO (Pour nous zintimes « Avant-Scène Opéra ») a été repris et c’est reparti dans le monde du livret commenté, documenté avec chronique sur l’époque, sur la musique sans oublier les critiques de disques et vidéo.

Un ASO vaut cent fois la pochette du disque en main pendant l’écoute.

https://www.diapasonmag.fr/a-la-une/lavant-scene-opera-va-paraitre-a-nouveau-57557.html

https://www.asopera.fr/

Enfin reprendre sereinement le fil des écoutes, des projets d’appropriation, des plongées apnéiques dans des profondeurs de bonheur qui laissent à peine de quoi s’oxygéner.

Quoi de plus complet qu’un opéra ? Deux opéras! (ou trois ?)

ARMIDE le cas Lully & Gluck, livret de M. Quinault


Si je précise l’auteur du livret c’est que c’est un cas unique dans l’histoire de l’Opéra, ce livret est à l’origine de deux œuvres séparées pratiquement d’un siècle, cent ans d’évolution foudroyante de la musique, une occasion unique et ludique de jouer aux comparaisons, même si je n’ai aucune formation musicale je découvre l’intérêt – accompagné de critiques et commentaires éclairés de M. Piotr Kaminski – de ces écoutes.

Jean-Baptiste Lully – Armide - 1686

Christoph Willibald Gluck – Armide – 1777

En ce qui me concerne c’est surtout découvrir le temps encore nécessaire pour être accepté par la musique de Lully. Mon écoute studieuse et passionnante de ATYS ne suffit pas. Alors que ORPHEE ET EURYDICE ont été de bons initiateurs pour apprécier le ARMIDE de GLUCK (Pourquoi le pluriel ? Ben, il y a Orphée et Eurydice, ils sont deux quoi !!)

Pour aborder le sujet, et sur le conseil de M. Kaminski. J’ai isolé et longuement écouté la scène de la Haine. La Haine appelée à la rescousse pour débarrasser Armide de l’amour qu'elle découvre.

Je copie ici la mise en garde de M. Kaminski, elle m’aide à comprendre comment écouter. Et donc plus rapidement à apprécier

Or si le siècle passé nous a permis de comprendre mieux ces langages oubliés, nous n’en sommes pas encore à bien les maîtriser et à goûter avec une égale satisfaction à tous les styles. Celui de Lully en particulier, ne se dévoile que peu à peu à nos oreilles et nos sensibilités, les sentiments ayant été à son époque strictement codifiés, ne prenant dans l’art que l’aspect métaphorique, hautement stylisé. Nulle part la confrontation des deux chefs-d’œuvre n’est à cet égard plus révélatrice et instructive que dans l’apparition de la Haine

Lully : Apparition nerveuse, presque guillerette, toute en rythmes pointés de danse infernale, à la limite du grotesque.

Gluck : Terreur immédiate, composant une scène plus longue aux effets plus appuyés

PG m’avait conseillé le film le « Roi Danse », autre complément utile pour une écoute transformée. Pas inutiles ces masques auditifs pour entrer justement dans la danse **. Chez Lully tête haute, corps cambré et fierté non dissimulé. Chez Gluck, déjà, les émotions affleurent, visage et gestes expriment les sentiments que la musique propose

Suite LA HAINE Armide Lully Direction Herreweghe


Suite LA HAINE Armide Gluck Direction Minkowski


ELEKTRA de Richard Strauss


Mis de côté il y a deux dizaines d’années. Mais je patientais. Moi, Richard je l’aime. Le seul finalement à me tirer VRAIMENT les larmes ou à me faire léviter (VRAIMENT ?). J’ai découvert et aimé LE CHEVALIER À LA ROSE, ARIADNE, LA FEMME SANS OMBRE, SALOME. Je n’oublie pas les quatre derniers Lieder(s ?)

- Aparté : Je pourrais dire les quatre dernières chansons, pas faux, mais ça sonne bizarre et quand on veut un peu faire connaisseur. Donc LIEDER

- Puisque j’aparte, débat presque enflammé avec ma belle sur les mérites des uns et des autres, elle pense et me dit que les plus grands en musique classique (Savante ? Écrite ?) sont JS BACH, BEETHOVEN. Ha oui MOZART. Richard Strauss ? Secondaire !

Alors pour le jeu, on cherche des classements, dans l’absolu je ne glorifie pas le principe mais j’ai quand même noté avec tristesse que Richard Strauss n’y apparait jamais. Suivant les sensibilités on trouve WAGNER (Quand même !!) DEBUSSY et d'autres mais du Richard ? Jamais, pas encore en tout cas. Je dois retourner sur le web trouver une contradiction. Merde mon Richard. Ça va? Non!!


Elektra. Mise de côté car j’étais trop malmené, l’auditeur se retrouve à jouer à colin-maillard avec des partenaires qui le bousculent et l’empêchent de trouver un moment d’équilibre ou de repos. Avant même la musique, un décor de palais sombre et menaçant. Et pour cause ! Des idées de meurtres flottent dans cet espace unique où se retrouvent les personnages, les uns assassins les autres assoiffés de vengeance. Arme blanche comme accessoire à cet hystérie vocale. Car la musique épouse et renforce le climat.

La légende veut que Richard Strauss, lors d’une répétition, se plaignait que l’orchestre ne jouait pas assez fort, « J’entends encore les voix »

Même le goût du sang chez SALOME a quelque chose de sensuelle. Richard Strauss je l’aime pour ses airs à quitter le sol ou à danser avec volupté (allusion aux sept voiles).

Heureusement, Orest est vivant ce qui permet à Elektra de s’adoucir et Richard Strauss de nous éblouir :

OREST




Voici ma porte d’entrée.

Ainsi trois opéras à découvrir, trois opéras à décrypter. D’autres témoignages à vous communiquer.

Enfin, moi aussi, je rejoindrai les amateurs qui évoquent les trois notes, celles qui chantent AGAMEMNON, ces mêmes trois notes qui ferment l’opéra de Richard Strauss, un des plus grands compositeurs du monde au MOOOOONDE !! ***

Le final ici



** "Ces masques auditifs pour entrer justement dans la danse" Cela ne veut rien dire, j'en suis conscient, mais tant pis, j'aime

*** Bon, quand même, la synthèse Mozart, Wagner, dissonance et ouverture vers le monde son d'un cinéma (Korngold?). Et M. Hofmannsthal: ses livrets fascinants, magiques et ... c'est ça... du moooonde

jeudi 3 juillet 2025

Lalo Schifrin est mort ! Vive Lalo

 


Comme titre de post j’avais « Allo ! Il est là Lalo ? L'est la haut Lalo Parti ! » Mais il méritait mieux que ce calembour mal noté à l’école du WordGame. 

L’embarras : Kid de Cincinnati, Luke la Main Froide, Bullit, Harry Callahan, Enter the Dragon… Mission Impossible…. Ou l’arrangeur Jazz ?

Et même


Je décide de chercher certaines de mes plus grandes émotions touchant ce grand de la musique, là de suite, je le mets au même rang que Ennio Morricone, mais je ne développe pas, pas certain de convaincre.

Première émotion, une enfance marquée par toute une série de séries, la majorité tombée dans l’oubli sauf si quelques scénaristes décident de les ressusciter sous forme de films plus ou moins inspirés.

Hélas pour mon souvenir, celui-ci reste coincé fin 60 début 70



Gravé dans le plus profond de mes synapses, plus fort que Mission Impossible, cette série était cool, la musique était cool mais endiablée et vivante.

Et je découvre autre chose qu’une émotion, ce que je m’apprête à raconter, je l’ai déjà fait sur ce blog en 2019, aaaarf, haaargh, mais radote je ? Serait ce la fin de mon talent à peine mondialement reconnu ?

Une obsession ? Je me tourne vers mon IA personnel, métadatée de mes connaissances, celles dont je me souviens. Ce GPT à moi ? Le

Prospective, Recherche, Opportunité, Utilitaire, Transmission - GPT

Question : Que sait-on sur les obsessions ? En particulier sur mon obsession Mannix & Dizzy Gilespie ?

Réponse de IAlu : J’en sais rien

Question : Et Freud ?

Réponse : Sûrement !

 

Une fois la couleur Lalo en tête, et ça marche avec le thème de Mission Impossible, écoutez moi cette composition de Dizzy Gillespie arrangé par Lalo Schifrin

Prelude

https://www.youtube.com/watch?v=VxAy4Spy3Xw

Vous ne pensez pas que l’idéal « ayants droits » serait « Auteur – Compositeur – Arrangeur » Sur le fabuleux « Gillespiana » Bon, pas un bon exemple puisque composé par Lalo Schiffrin.

Tant pis je me répète et je m’adresse à ceux qui sont encore sous le charme de la BO de « Rocky » ou des premiers enregistrements de Ennio avant Leone, des attaques cuivrées qui font ou feront le bonheur de pas mal d’orchestre soul, il faudrait vérifier les dates… Des percussions qui poussent les vents… Oui, je sais les vents en période de canicule ça fait un peu gros mot.

Allez cadeau en Drop : tiré d’un coffret : du complet sur « Mannix », et ça vaut le coup… un album récent regroupant la collaboration Lalo & Dizzy années 60 & 62. ATTENTION au tout début il y a rupture provoquée par un mauvais montage ? J’ai vérifié sur la version QOBUZ de PRELUDE et cette rupture est bien là, pas un défaut de ma version.

Enfin un concert de 2007 à Paris avec certains des thèmes principaux du Master.

Pour une prochaine fois, peut-être un drop de tout le coffret et laissez moi le temps de digérer ses autres collaborations : Sarah Vaughan, Count Basie, Jimmy Smith

J’irai bien me rechercher un épisode de Mannix dans ce nouveau monde des séries policières où si tu n’es pas un tueur en série abominable tu n’es rien moins qu’un ectoplasme pour les scénaristes.

Turn Every Stone


The Shadow



vendredi 20 juin 2025

John Seabrook HITS ! Fabrique tubes planétaires AKA Max Martin Part1

Les aventures musicales de Max Martin le Suédois. C’est qui ? Justement c’est en partie le propos du premier chapitre du livre, mais en résumé comme le fait si bien Wiki

Tout en poursuivant sa collaboration avec les Backstreet Boys ou Britney Spears, il travaille avec d'autres artistes et rencontre avec eux un succès massif. C'est le cas avec Kelly Clarkson et le succès des singles Since U Been Gone et Behind These Hazel Eyes. C'est davantage encore le cas avec quatre autres chanteuses américaines, Pink, Katy Perry, après 2006, Taylor Swift dans les années 2010 : son nom apparait, en deux albums, sur huit succès consécutifs de cette dernière puis Ariana Grande.

De 1999 à 2015, Max Martin est auteur ou coauteur de 21 chansons qui atteignent la première place du Billboard américain supplantant ainsi les Beatles ou Michael Jackson, respectivement vingt et treize numéros 1. Il détient également début 2015 le record de titres entrés dans le Top 10 avec 54 chansons, devant Madonna (38), Elvis Presley (36) et les Beatles (34). Il représente plus de 135 millions de singles portant son nom. Ses succès ne doivent rien au hasard, Max Martin ayant développé une mécanique bien rodée pour fabriquer des tubes ; de multiples personnes travaillent à la construction de chaque single, attachant plus d'importance à la musicalité et la sonorité des paroles qu'au sens de celles-ci : les titres restent produits sur un modèle relativement similaire partant d'un instrumental basique sur lequel est ajouté une mélodie puis les paroles.

WIKIPEDIA Max Martin (extrait)


En DROP : une compil de 69 chansons au fil de la lecture, sélectif…

J’ai voulu ce livre pour son titre et ses promesses. 
Promesses tenues, ho combien. 
Je comprends mieux mon goût pour certains types de chansons, en fait le genre reste secondaire, c’est la mécanique qui emballe et m’emballe, un exemple absent du livre mais au même effet, je vous retrouve ensuite

01. Dixie Chicks - Taking The Long Way - Not Ready To Make Nice

Donc M. Seabrook enquête pour expliquer.

Si j’aime, (importante la virgule) pas le hasard. Mieux, je peux commencer à dénigrer pour finalement devoir reconnaitre … ça marche sur moi.

Ce n’est pas totalement une découverte, après tout j’aime manger McDo ET Burger King (j’ai oublié les autres de ma jeunesse, les noms mais pas les goûts), ma comparaison est probablement injuste avec les résultats sur les hits.

En vrac ce que j’ai appris, compris, surpris, franprix (un intrus, sauras-tu ?)

Les règles d’un hit ?

La première, heu… un exemple c’est mieux : « Stairway To Heaven » de LED ZEPPELIN de 1971 à 2008 a apporté un peu plus d’un demi-milliard $ aux ayants droit.

La deuxième : L’instinct des professionnels du disque est trop aléatoire et nuit aux profits

Donc des méthodes

J’adore celle de « Hit Predictor », se base sur la règle de trois. Trois écoutes pour apprécier une chanson, alors en se fondant sur le jugement d’un échantillon d’auditeurs et éviter l’écoute trop longue, un mix de deux minutes :

Trente secondes de la chanson, généralement le refrain, puis ajout d’une version d’une minute qui contient le HOOK (!!!), enfin on enchaine avec 30 secondes de HOOK (!!!) , ce qu’on appelle le « filet mignon »
John Seabrook HITS (extrait)

Le HOOK !!?? hameçon, la partie qui saisit l’oreille. Un exemple Glen Matlock avoue avoir emprunté le HOOK de ABBA de 

« SOS »


sur SEX PISTOLS « Pretty Vacant »


Malgré la règle 2 qui ne fait pas confiance au pro, il y a Max Martin, ses bidouilles en cuisine fabriquent de la chanson et il se trouve qu’en amoureux barjot de musique ses salades font des tubes.

« We've Got It Goin' On » fait pour la première fois la démonstration de l’inclassable mélange d’influence à l’œuvre chez Max Martin, la chanson combine les accords et les textures des chansons d’ABBA, la structure et les dynamiques des réalisation de Denniz Pop, un gros refrain de rock de stade des années 1980, et le groove propre au R&B du début des années 1990. Par-dessus tout, Max fait preuve de son don pour les mélodies. Intemporelle, celle-ci doit autant à Edvard Grieg (antre du Roi) dont s’inspire aussi le générique de l’inspecteur Gadget.

John Seabrook HITS (extrait)

Et ça l'IA!! Peut se rhabiller (J'entends des spirit chagrins penser que vu le résultat)

« We've Got It Goin' On » des BACKSTREET BOYS


Quand je parle de cuisine, jouer avec les ingrédients… fascinant

Le Beat emprunte au « New Jack Swing » avec son motif caractéristique en triolet de doubles croches. Le combo grosse caisse et caisse claire – la signature CHEIRON – est également présent, tout comme entre les beats cette sensation d’espace. Le riff principal, qui ouvre la voie au refrain et contient aussi le HOOK, est joué par des trompettes au synthé (clin d’œil au « Final Countdown ») sur un tempo étonnement rapide. On dirait presque un ragtime, mais le son des trompettes lui donne une patine typiquement européenne, comme si la fanfare de « Sgt Pepper » était sous speed. Le riff se répète deux fois suivi du premier couplet. Second couplet en Rap pour urbaniser….. La chanson se fait brièvement ballade mélancolique, comme soufflée de l’antre même du roi de la montagne. Le beat revient alors pour le refrain final
John Seabrook HITS (extrait)


Un sourire sur les textes, à l’intérêt négligé avec de belles perles issues de traduction hasardeuse du Suédois vers l’anglais (et le passage au français ?)

Ce n’est pas un jour de travail, c’est un jour à attraper un bronzage

Libère la folie sauvage de l’électricité statique

Sois sans pitié quand je commence à transpirer

Un mot sur la manipulation du goût du plus grand nombre, puisqu’un HIT doit se vendre au plus grand nombre, mais plus précisément à une tranche d’âge jeune, les plus gros « consommateurs ». La période des « boys Band » est un bon contrexemple. Leurs arrivées ne coïncident pas avec le succès, il a fallu se faire connaitre, patienter que le gout du plus grand nombre se tourne vers cette légèreté, l’envie de danser, une fois que la période sinistrose grunge a lassé. Comme quoi c’est une combinaison entre l’envie et la proposition, davantage à anticiper qu’à fabriquer. Puis plaire aux USA, l’Europe étant déjà conquise. Un sujet à creuser, faire « Européen » a servi longtemps de repoussoir aux grands diffuseurs tel MTV. 

Faire « Européen »?? Oui, c'est ça qu'il faut creuser...

Je fini le bout de papier de Max Martin. En extrayant quelques incontournables, tel « Oops!...I Did It Again » repris par RICHARD THOMPSON (vaut le coup de se pencher sur ce grand guitariste) qui a dit que ce titre a une suite d’accords qui évoque la musique de la renaissance :

(Je ne suis pas assez calé pour expliquer...mais j'ai confiance)

C’est encore Max qui relance notre BON JOVI avec « It’s My Life »


Avant de se quitter, lz patte Max Martin qui fonctionne chez moi, elle est reconnaissable, une bonne sauce aux ingrédients secrets sur de bons produits. Mmmmhhh…. Murger King!!

BRITNEY SPEARS « Baby one more Time »


Tiens des imitateurs ? ==>

'N SYNC « Bye, Bye, Bye »


(Y'a un peu de MICHAEL là dedans! Y'en a aussi...)

La suite ? Peut-être une Part2… K’POP et Technologie culturelle. Peut-être.

Ciao et maintenant ?

Du silence ?

Ou « Alice » ?