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dimanche 11 mars 2018

Ravel, L'enfant Et Les Sortileges? Pas seulement, le prodige encore


Avant propos:
Une fois n'est pas coutume mais à répéter, pour les abonnés à "mon" Drop et à leur "Box" j'ai ajouté un fichier "Ravel - L'Enfant et les Sortilieges.txt" qui contient de quoi charger le spectacle monté à Glyndenbourne. Tel Artaban, je sais maintenant vous faire du MKV de qualité avec en source un Blue-Ray.
C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup, même si c'est assis que je l'ai exécuté.




Pendant propos, musique et révélation.
Il y a encore quelques heures, arrondissons à une grosse journée, je m’apprêtais à écrire ma déception sur cet enfant.
J'ai écouté, beaucoup, les versions de Ansermet et de Maazel. J'ai regardé - avec un émerveillement visuel certes - le spectacle joué à Glyndenbourne.

Mais la musique? Je passais à côté. Déçu, surtout que j'étais tombé sous le charme du ballet "Daphnis Et Chloe" et je pensais que ça ne pouvait qu'être plus fort.
Me trompe-je?

Sauf que dans ma tête la chronique était pénible à concevoir.

Samedi 10 Mars 2018. Début d'après-midi.
Je cherche un peu de lecture sur le sujet. Et la version d'Ansermet en fond sonore.
Je lis: Kaleidoscope.
Vignettes comiques, mélancoliques, dramatiques, féeriques, naturalistes
Et puis soudain... J'entends.

(Images tirées du spectacle évoqué plus haut)





Le fil c'est l'histoire de Colette. Mais elle, la musique, oblige une écoute à interrupteurs.
Ragtime, Opérette, Baroque, Lyrisme, Jazz à la Gershwin ...

Et en saupoudrage, parfois même en liant. Le Ravel lumineux. Celui qui m'a tant troublé chez Daphnis.

Maintenant je peux avouer, mon plaisir est grandissant à partir de la scène de la tasse de thé. Le feu de cheminée m'emporte avec ses vocalises - je conseille le visuel impressionnant - les personnages papier peint qui pleurent la déchirure, la princesse du livre abîmée qu'aucun prince ne pourra sauver maintenant et sa tristesse communicative.

Et le nocturne du jardin. Une fois que tout est en place, c'est ce sentiment d'enfance qui remonte: vous savez quand adulte on retrouve des lieux dont on cherche en vain ce que nous avions pu y trouver d'impressionnant.
Ravel le révèle (Joli, j'ai hésité à placer réveil pas loin)




001. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P1, Oh! Ma Belle Tasse Chinoise



Avant propos:
Une fois n'est pas coutume mais à répéter, pour les abonnés à "mon" Drop et à leur "Box" j'ai ajouté un fichier "Ravel - L'Enfant et les Sortilieges.txt" qui contient de quoi charger le spectacle monté à Glyndenbourne. Tel Artaban, je sais maintenant vous faire du MKV de qualité avec en source un Blue-Ray.
C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup, même si c'est assis que je l'ai exécuté.


Pendant propos, musique et révélation.
Il y a encore quelques heures, arrondissons à une grosse journée, je m’apprêtais à écrire ma déception sur cet enfant.
J'ai écouté, beaucoup, les versions de Ansermet et de Maazel. J'ai regardé - avec un émerveillement visuel certes - le spectacle joué à Glyndenbourne.

Mais la musique? Je passais à côté. Déçu, surtout que j'étais tombé sous le charme du ballet "Daphnis Et Chloe" et je pensais que ça ne pouvait qu'être plus fort.
Me trompe-je?

Sauf que dans ma tête la chronique était pénible à concevoir.

Samedi 10 Mars 2018. Début d'après-midi.
Je cherche un peu de lecture sur le sujet. Et la version d'Ansermet en fond sonore.
Je lis: Kaleidoscope.
Vignettes comiques, mélancoliques, dramatiques, féeriques, naturalistes
Et puis soudain... J'entends.

(Images tirées du spectacle évoqué plus haut)





Le fil c'est l'histoire de Colette. Mais elle, la musique, oblige une écoute à interrupteurs.
Ragtime, Opérette, Baroque, Lyrisme, Jazz à la Gershwin ...

Et en saupoudrage, parfois même en liant. Le Ravel lumineux. Celui qui m'a tant troublé chez Daphnis.

Maintenant je peux avouer, mon plaisir est grandissant à partir de la scène de la tasse de thé. Le feu de cheminée m'emporte avec ses vocalises - je conseille le visuel impressionnant - les personnages papier peint qui pleurent la déchirure, la princesse du livre abîmée qu'aucun prince ne pourra sauver maintenant et sa tristesse communicative.

Et le nocturne du jardin. Une fois que tout est en place, c'est ce sentiment d'enfance qui remonte: vous savez quand adulte on retrouve des lieux dont on cherche en vain ce que nous avions pu y trouver d'impressionnant.
Ravel le révèle (Joli, j'ai hésité à placer réveil pas loin)




001. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P1, Oh! Ma Belle Tasse Chinoise




002. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P1, Ah! C'est Elle! C'est Elle!




003. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P2, Danse Des Rainettes




004. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P2, Ah! C'est L'enfant Au Couteau!




Puisque la Ravélation (Je tiens, j'exploite) c'est avec Ansermet que je l'ai trouvée, je privilégie ses extraits.

Après-propos:

Et si je tentais avec la même méthode d'écoute le Wozzeck? Mon infranchissable jusque là. (Avec le Zimmerman mais le pourquoi n'est pas un mystère)

Avant propos:
Une fois n'est pas coutume mais à répéter, pour les abonnés à "mon" Drop et à leur "Box" j'ai ajouté un fichier "Ravel - L'Enfant et les Sortilieges.txt" qui contient de quoi charger le spectacle monté à Glyndenbourne. Tel Artaban, je sais maintenant vous faire du MKV de qualité avec en source un Blue-Ray.
C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup, même si c'est assis que je l'ai exécuté.


Pendant propos, musique et révélation.
Il y a encore quelques heures, arrondissons à une grosse journée, je m’apprêtais à écrire ma déception sur cet enfant.
J'ai écouté, beaucoup, les versions de Ansermet et de Maazel. J'ai regardé - avec un émerveillement visuel certes - le spectacle joué à Glyndenbourne.

Mais la musique? Je passais à côté. Déçu, surtout que j'étais tombé sous le charme du ballet "Daphnis Et Chloe" et je pensais que ça ne pouvait qu'être plus fort.
Me trompe-je?

Sauf que dans ma tête la chronique était pénible à concevoir.

Samedi 10 Mars 2018. Début d'après-midi.
Je cherche un peu de lecture sur le sujet. Et la version d'Ansermet en fond sonore.
Je lis: Kaleidoscope.
Vignettes comiques, mélancoliques, dramatiques, féeriques, naturalistes
Et puis soudain... J'entends.

(Images tirées du spectacle évoqué plus haut)





Le fil c'est l'histoire de Colette. Mais elle, la musique, oblige une écoute à interrupteurs.
Ragtime, Opérette, Baroque, Lyrisme, Jazz à la Gershwin ...

Et en saupoudrage, parfois même en liant. Le Ravel lumineux. Celui qui m'a tant troublé chez Daphnis.

Maintenant je peux avouer, mon plaisir est grandissant à partir de la scène de la tasse de thé. Le feu de cheminée m'emporte avec ses vocalises - je conseille le visuel impressionnant - les personnages papier peint qui pleurent la déchirure, la princesse du livre abîmée qu'aucun prince ne pourra sauver maintenant et sa tristesse communicative.

Et le nocturne du jardin. Une fois que tout est en place, c'est ce sentiment d'enfance qui remonte: vous savez quand adulte on retrouve des lieux dont on cherche en vain ce que nous avions pu y trouver d'impressionnant.
Ravel le révèle (Joli, j'ai hésité à placer réveil pas loin)




001. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P1, Oh! Ma Belle Tasse Chinoise




002. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P1, Ah! C'est Elle! C'est Elle!




003. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P2, Danse Des Rainettes




004. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P2, Ah! C'est L'enfant Au Couteau!




Puisque la Ravélation (Je tiens, j'exploite) c'est avec Ansermet que je l'ai trouvée, je privilégie ses extraits.

Après-propos:

Et si je tentais avec la même méthode d'écoute le Wozzeck? Mon infranchissable jusque là. (Avec le Zimmerman mais le pourquoi n'est pas un mystère)


002. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P1, Ah! C'est Elle! C'est Elle!




003. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P2, Danse Des Rainettes




004. Maurice Ravel - L'enfant Et Les Sortilèges (Ansermet) - P2, Ah! C'est L'enfant Au Couteau!




Puisque la Ravélation (Je tiens, j'exploite) c'est avec Ansermet que je l'ai trouvée, je privilégie ses extraits.

Après-propos:

Et si je tentais avec la même méthode d'écoute le Wozzeck? Mon infranchissable jusque là. (Avec le Zimmerman mais le pourquoi n'est pas un mystère)

3 commentaires:

  1. Hello Antoine,
    Hier sur arte un doc boléro et les multiples rebondissements judiciaires sur l'oeuvre de Ravel, captivant, si t'as le temps de regarder ça c'est édifiant et dépasse l'idée qu'on a de la zic...
    Quand y'a des sous en jeu...
    Pour Daphnis, tu sais que c'est une de mes oeuvres de chevet donc je n'en ajouterais pas.
    L'enfant, je t'écris un email pour partager avec toi un souvenir particulier.
    Il y a nombre d'années on nous l'a donné à bosser pour un concours en épreuve pédagogique. C’est la version de Previn qui m'avait servi de base de travail (elle était celle qu'on nous imposait pour le concours) et j'ai eu du mal avec cette approche et ces chanteurs...
    Pour moi celle de référence est celle de Maazel (je te mailerais pourquoi car c'est totalement subjectif).
    En attendant cette oeuvre (comme certaines de Ravel) n'est pas des plus simples à aborder je te le concède.
    Ravel n'est pas un compositeur simple... et le boléro a réduit l'idée qu'on a de ce compositeur (et également orchestrateur de génie) - sa musique de chambre, ses mélodies, ses concertos (piano-main gauche)...
    Tu as vu le film "un coeur en hiver" ? - bo musique de chambre de Ravel - magnifique.
    Merci pour ces échappées classiques et encore une fois bravo pour ta persistance à aller trouver le truc pour apprécier une oeuvre, c'est tellement rare.
    amitiés.

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    1. Je connais aussi le "Maazel" mais sans bien comprendre pourquoi le déclic c'est avec Ansermet qu'il s'est produit. Pas un critère objectif mais suffisant pour s'y arrêter.
      Si tu as le temps jette un oeil sur la vidéo. Je me suis persuadé qu'elle y est pour quelque chose, même si l'effet révélation a été différé en ce qui me concerne

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    2. "Un Coeur en Hiver" Oui je l'ai vu, mais je ne me souviens pas de la musique. Juste observé le cinéma d'un monsieur qui avec le temps resserrait ses récits sur moins de personnages pour justement y aller au "coeur". Voir "Nelly et M. Arnaud" et cette façon de raconter les rendez vous ratés. Quelle belle mise en garde pour nous!

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