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dimanche 13 septembre 2020

Prince Phillip Mitchell: De la Soul de Luxe. Où il est question d'humeur et de fantasme à ne pas réaliser ...


... oui, sinon il faut trouver à le remplacer comme nous l'explique si bien Dr Freud. Et vu le mal que j'ai eu à me le fabriquer celui-là.

Mais avant d'honorer notre Prince ici, parlons musique, orientons l'auditeur qu'il ne perde pas trop son temps.

Premier indice d'écoute, il faut ne jamais se lasser de ce titre de Marvin, grand inspirateur de mon Prince.


Oui, mais ce n'est pas suffisant, parmi ceux qui viennent d'écouter ou bien qui l'ont évité puisqu'ils le connaissent par coeur et qui sont encore là, je dois une précision.

Ils peuvent s'enthousiasmer pour la voix, l'engagement, avoir accepté une orchestration abondante qui pourrait être mal accepté ici:

Encore là?

Premier titre, à la Marvin.
Dommage que la pochette du disque n'appuie pas une partie de mon fantasme. Je voulais parler de la sape, des fringues, du truc improbable: pantalon patte def, costume bigarré, bariolé. un chapeau large, avec une plume, une plume? 
Oui une plume ça jette. 

Je n'ai pas trouvé, mais vous voyez l'idée.
Ou ceci mais en couleur

Voilà, une fois que le STAÏÏÏÏLE est posé, vous êtes prêt:

Une intro parlée, dialogue mère fils. Un air de ressemblance SHAFT puis un glissement vers le chant et enfin orchestre, choeur et voix de velours aigu (veut rien dire) pour entonner le STAR IN THE GHETTO.


Mon fantasme: sur un titre comme ça, Snap mon finger, déhanchement et chaloupe sans être ridicule.
L'éclate totale, je connais pas mieux pour se dire son bonheur


Et celui là... tiens je vais me faire un petit tour de table bien joyeux. 
(non, non, pas le tour de table d'une réunion d'entreprise, mais un tour de danse en levant bien haut les bras et à chaque passage devant la glace... envie d'être un vampire)
....
... de retour, vous avez entendu ces demoiselles derrière et leur "whou hou hou hou" USE YOUR BODY

Je dois la découverte de ces deux albums à mon SOUL SUNSHINE POP mentor, I nome REVPOP.




Cette envie de cuivre qui claque, de grosse basse, des violons qui dégoulinent bien, ça flirte avec le Disco mais pas vraiment, ligne jaune apparente mais pas franchie.
Comment?
Ça dégouline trop? 
He!! J'ai prévenu dès le début.

Bon, il faut s'avouer aussi le potentiel sensuel, une chanson comme celle qui suit...


Ça vibre comme chez Marvin, déjà dit, mais aussi les grands moments de Barry White. Ça chauffe l'âme, ça chauffe le corps... Je repars faire le tour de ma table...
....

Toujours le fantasme, un autre volet: la déclaration d'amour.
Donc les frusques vous avez à peu près l'idée.
La dame de mon coeur est assise sur son sofa ou couchée ...
Apparition, c'est moi, petits mots susurrés, cachés derrière le mur du couloir, en rangs serrés, orchestre et choeur.
Et tout en avançant super énooorme classe je lui dis "Top On The Line" (Pas un peu macho ça? Oui aujourd'hui mais dans les années 70 c'est élégant)



Bien avant de boucler ce petit délire, juste envie de dire que je suis happy d'être heureux...


"...I'm So happy
With The Woman I Love
I Want To Clap My Hand..."
(à peu près, à l'oreille)

je craque... "I Want you, I Need you.."


- Au fait, ton fantasme me fait penser à une chanson de Nino.
- Ha oui! Mais non.


10 commentaires:

  1. C'est plus un flirt, c'est un accouplement. A quel moment t'as pété la boule à facettes? 5eme? 6eme tour? Ces trucs là sont toujours trop haut. Ravi de te lire, et t'entendre, tes posts font toujours du bien. Gaffe tout de même aux cocktails, avec cette zique, direct le diabète.

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    1. Oui, mais un diabète flamboyant. En fait j'aime aussi la période disco, pas encore trouvé l'album à chroniquer (Saturday? ..) et aussi cette période charnière, juste avant que l'électrolyse ne sépare soul Rock Funk vers Disco & Rap. Mais avant tout ces vocaux qui me chavirent sans oublier les choeurs hyperactifs.

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  2. Ah ouaih énorme .. et même la dernière 'If it ain't love.." me renvoie vers les Bee Gees période saturday tragedy.
    Pourquoi remplacer un fantasme..y sont fous ces philosophes .. ceci dit j'ai bien tenté aussi le truc naze autour de l'amoureuse sur le sofa.. quand tu n'es pas habillé dans ls règles de l'art, ça finit par "Eh t'as une couille qui dépasse du short". ça détend l'atmosphère :O

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    1. Le pire, c'est quand tu réponds, le short? Quel short....

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  3. A boire et à manger chez ce Prince là (c'est donc un hôte accueillant), mais quand tu vois le festival de tronches que ça a été sur le net pour annoncer la mort de Ronald Bell (en gros les mecs ont pioché au pif dans le Gang), tout ce qui permet de défendre le Funk est bon à prendre. Même si il est quand même à des années lumières des Bee Gees.
    Et pour la chronique de Saturday Night Fever, c'est quand tu veux, la mienne serait rapide : Un des 5 disques les plus indispensables de l'univers.

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    1. Des années lumières c'est beaucoup, mais je le laisse davantage comme second (ou troisième?) couteau héritier de Marvin Gaye, juste qu'aujourd'hui cette musique n'étant pas omniprésente, son écoute ressort plus grande. Sûrement qu'à l'époque c'était trop d'arrière garde pour atteindre un large auditoire.
      "Un des 5 disques les plus indispensables de l'univers." OK, plus que quatre ;-)!!

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    2. Saturday Night Fever, Kill 'em all, Dirty Minds, Fear of a black planet et un cinquième qui change selon les humeurs, on devrait pas être loin du compte )))
      Pour ton gars Mitchell, je te rejoins sur le second couteau, je dirais même que c'est le genre qui veut ça. C'est d'ailleurs un point commun entre le Funk et le Hard Rock, ils ont engendré tant de prétendants que derrière une grosse poignée de têtes de gondoles fourmillent une multitude de formations de série B auxquelles il ne manque que le morceau qui va changer la donne, le gimmick qui tue. Ce sont eux qui font vivre le genre au quotidien et servent parfois de laboratoire fou. C'est un peu comme les pochettes moches, ça finit par avoir plus de charme que les intouchables. C'est en cela que je ne le comparerais pas aux Bee Gees ou Marvin Gaye, les gars comme lui ne cherchent pas à singer un modèle, ils sont à fond dans leur truc à eux, souvent persuadés d'être bien meilleur que tous les autres (et il arrive que ça soit vrai!). Ça donne des histoires de mecs qui ne lâchent rien façon Anvil. J'adore ça.

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    3. malin le cinquième qui bouge tout le temps. je suis nul à ce petit jeu, je l'adore mais je suis nul. Les disques sur une île déserte? Nous nous sommes tellement éparpillés avec bonheur que nous ne serions que malheureux sur cette île. La bonne réponse? Aucun c'est ce que j'imagine de moins frustrant. Il me faudrait voir (ou revoir?) HIGH FIDELITY, dans le livre il y avait cette scène à propos de "la liste des indispensables", et le gars en pleine nuit qui se réveille "Merde, j'ai oublié...."

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    4. A propos de High Fidelity, je regarde la série avec Zoë Kravitz inspirée du film, ça devrait te plaire, ils passent leur temps à faire des listes ))))

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    5. Faut que je le note (sans oublier S&M2 :-) )

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