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jeudi 24 avril 2025

Orpheus. Sunshine Pop Cycle. Qui aime ses lunettes....

 


Forcément, REVPOP again, après m'avoir inoculé le virus musique populaire Brésilienne (ou avant?) c'est Sunshine Pop son autre  expertise.

Des écoutes, des éclaircissements, des comparaisons, des conseils. Il a creusé,, creusé, creusé... j'ai cru ne jamais le retrouver.

Les listes. C'est mon truc, "le meilleur de...." "Ce qu'il faut avoir écouté avant de..." "La Discothèque idéale..."

Revpop c'est les 6****** & 5.5*****. 

Prétexte à ce post, son classement 68 de la Pop Céleste, tiquette encore plus pertinentes que celle du Soleil. 

Contrairement à la rencontre du Brésil, cette musique est plus facile à appréhender si on goûte les arrangements classieux des derniers Beatles & Beach Boys, si on fond sur les mélodies de BB... plages & crustacés? Mais non Burt Bacharach.

Dans ce sillage je ne peux que vous conseiller la visite de ce blog qui couvre le sujet. REVPOP a trouvé d'autres passionnés pour concevoir cette encyclopédie vivante. Toutes les tiquettes cousines sont présentes: Baroque Pop, Chamber Pop (en français POp de Chambre)




https://pop-goes-baroque.blogspot.com/


Alors moi, comme pour la MPB, je replonge régulièrement pour m'attarder sur un album que je ne connais pas encore, en partant du haut

- Du haut de quoi?
- De la liste, ho la la

À la 12eme place ORPHEUS

Pour commencer le titre phare, aujourd'hui aurait été placé en tête de la liste d'écoute, en prenant le risque d'occulter la forêt. En 68 la chanson cloture l'album... en prenant le risque de ne jamais être entendu, vous savez la dernière chanson de la face B d'un 33T.

Mon choix, c'est à écouter de suite. Un bijou de suavité, d'onctuosité. Une douceur aux arrangements discrets, la taille qui permet à ce diamant de briller de mille feux.

"The Dream"


Et maintenant des pépites comme parure à ce joyau

Ce titre qui aurait bien fait l'affaire au Chicago (le groupe pas la ville) de la belle époque

"I've Never Seen Love Like This"


Encore, encore!!

"Door Knob Song"


A ce petit jeu, je placerai une grosse moitié de l'album.

C'est bon de se laisser aller à ces compositions qui ne secouent pas, qui n'interrogent pas, qui ne dérangent pas. Du pur plaisir chantilly allégé et sucré. Pensons un instant que le monde tourne rond d'amour et de bière fraiche..

Bon, maintenant, wake up.

Au fait

Qui aime ses lunettes.... Ménage sa monture (Certains pensent Dac Pierre)
Je me devais de la placer sans bien savoir à quel album l'attacher. Un Costello? Roy Orbison? Buddy Holly? Elton John?

Bon, un bon café

PS: Revu de REVPOP de ORPHEUS

https://www.facebook.com/groups/332913501213722/permalink/1004485260723206/

vendredi 18 avril 2025

The Divine Comedy - Regeneration. Pas que Costello et Wagner dans ma vie

 


Un peu pressé à partager.

Il est 6:30 du matin et je regarde ce qui m'attend dans un Khadav'r Ski partagé avec une amie, un Divine. Mais d'un album que je n'ai pratiquement jamais écouté, comme conservé pour mes vieux - enfin plus vieux - jours. J'ai aussi encore quelques Costello pour ça.

Et donc....

Perfect Love Song


Mais... mais... mais... ce que c'est bon de le "retrouver", je décide de ne pas attendre d'autres jours vieux. Un tour d'horizon de AMG qui conclut après sa dithyrambique critique

 This is bound to turn some jaded heads.

J'avoue ne pas comprendre, alors en français

De quoi faire tourner les têtes les plus blasées (Discrète dédicace à RANX )

Forcément matin, oreilles fraîches 

Love What You Do


J'ai vérifié avant d'écrire des bêtises, troisième écoute... Et en me laissant aller me vient un gentil tournis bas de ventre comme j'ai pu en ressentir sur certains titres de Costello et même sur les grands moments de Tristan & Isolde de Wagner.

- Rien que ça!!
- Je voulais écrire "frissons" mais la réalité était bien un serrement intestinal qui réclame une expression plus adaptée à l'événement, je cherche encore.

Et me traverse une pensée étonnamment exprimée dans cette chanson

Timestretched


C'est bien ça... pas assez d'heures dans la journée, pas assez de jour dans la semaine, pas assez...

Cet album est sorti en 2001, il y a 24 ans. Ce qui ne veut plus rien pour moi depuis l'an 2000. Je sens bien les 10 ans des années 70, pareil pour les années 80, déjà plus confus pour 90. Mais depuis 2000 tout tient dans un mouchoir de temps. 

- Et la musique, au lieu de nous parler de ton ressenti!!
- Qui me parle? Qui ose? À part moi?

Bon, ingénieur du son Nigel Godrich, celui de Radiohead et cela s'entend. Neil Hannon grandiooooose, si j'avais su. Chaque chanson touche un sens, un sentiment. Une pop mélodieuse, légère, un alcool? Champagne bien entendu, Ruinart Blanc de Blanc.(Discrète dédicace à ma amour)

Vous savez quoi, je n'ai pas encore écouté les chansons à partir de "Dumb It Down", je garde ça pour mes vieux jours

Une dernière, une autre superbe. Etat de grâce et de stupeur sans tremblements

Note To Self



Voilà qui est fait, je ne résiste pas à vous donner le texte de cette dernière chanson, traduction claire et parfois un peu lourde. Mais on a le chant et... Il y avait urgence à partager

Note à moi-même

 Lundi
Réaffirmez mes hypothèses
Le paradis et l'enfer
n'existent pas

Mardi
Réaffirmez mes hypothèses
Si vous mourez, vous le faites
À vos risques et périls

Au cœur des ténèbres
Au-delà du point de non-retour

Mercredi
Réaffirme mes hypothèses
La beauté n'est pas
La même chose que la jeunesse

Jeudi
Réaffirme mes hypothèses
Une seule chose est belle
C'est la vérité

Au cœur des ténèbres
Au-delà du point de non-retour

Qu'est-ce qui se passe ?
Où sont passés tous ces gens ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Rien n'est plus effrayant que d'être seul.

Vendredi
Réaffirme mes hypothèses
L'écrivain écrit pour lui-même
Pas pour toi

Samedi
Réaffirme mes hypothèses
Une chanson n'est pas une chanson
Tant qu'elle n'est pas écoutée

samedi 12 avril 2025

Gonzaguinha - Luiz Gonzaga Jr. Les Fils Du Brésil, reprise

 

Renouer le fil Brésil. Les fils en fait.

Sur une recommandation de REVPOP «Gonzaguinha ». Deux albums : « Luiz Gonzaga Jr. » & « Luiz Gonzaga Jr. ». Oui confus, je recommence « Luiz Gonzaga Jr. 1973 » & « Luiz Gonzaga Jr.1974 ». J’ai commencé par 1974, 1974 j’ai quatorze ans ce qui n’est pas le cas de l’autre album.

Plusieurs tentatives d’introductions à ce papier, je n’arrive pas écrire cette chronique. Du moins tout ce que j’avais en tête avant même d’écouter ne se place pas.

L’album, première écoute ratée. Pas su. Ceci expliquant cela ou l'inverse.

Mon blog, mes règles, mon avantage. Ma chronique c’est d’abord l’occasion de découvrir une œuvre en profondeur. Compensation au manque d’intérêt qu’elle suscite parfois quand le sujet est peu porteur ou peu web attractif ? Surtout que le traitement est proche du journal extime et peu informatif.

C'est encore maintenir la méthode d'antan, imaginer tenir la pochette et écouter. Y retourner, percer le secret, comprendre, apprécier et chercher ce que d'autres ont su trouver.

Alors je m’accroche.

Je procède autrement. Je cherche pendant l'audition des images, des mots. Dépouillé ? Dénudé ? Pas exactement. C’est un peu comme repérer une vague sur la mer, la repérer de loin, la suivre, ne rien regarder d’autres jusqu’à ce qu’elle s’échoue et même tenter de donner une suite à ce mouvement. Contemplatif mais actif. Loin de rêvasser il s’agit au contraire d’apprendre à regarder, à écouter.

Et enfin la beauté des choses.

Luiz Gonzaga Jr.- É Preciso


Luiz Gonzaga Jr.- Meu Coração É Um Pandeiro


Passer à 1973 a été d’une facilité déconcertante, pas seulement grâce à l’album suivant mais précédant (Ben oui 1974 puis 1973). Arrangement davantage présent, douce humidité dans l’air musical. Moins de rugosité.

Luiz Gonzaga Jr.- Sempre Em Teu Coração


Luiz Gonzaga Jr.- Página 13


Maintenant c’est presque facile de rappeler pourquoi ce fil.

Je suis tombé sur le mot SYNCRETISME. « Mélange d’influences initialement incompatibles » Et le terme de mélange devrait être au pluriel concernant le Brésil, de nombreux courants musicaux le traversent depuis le 20eme siècle. Siècle d’or pour la musique populaire en général et pour cet éternel pays d’avenir en particulier.

Je dois au révérent POP mon attachement et ma curiosité toujours peu assouvie de cet univers musical, juste méfiant de peur de m’y enfoncer sans jamais en revenir.

Encore une fois, l’émotion gagne et je vais fermer ce papier et abandonner pour un moment cette écoute avec le regret masochiste de celui qui aime se faire mal. Mais déjà l’excitation du prochain fil, de la prochaine découverte, du prochain papier.

Avant de se quitter, une chanson de Luiz censuré et célèbre. Les années de plomb

 Tu dois apprendre à baisser la tête

Et toujours dire merci

Ce sont des mots qui te permettent encore de dire

Pour être un homme bien discipliné

Il faut toujours montrer un air de joie

Et dire : tout s'est amélioré

Il faut prier pour le bien-être du patron

Et oublier que l'on est au chômage

Luiz Gonzaga Jr.-  Comportamento Geral



jeudi 3 avril 2025

Atys de Moooonsieur De Lully. Songe

 


Pour les pressés, l’essentiel est en bas du papier, tout en bas. Le reste c’est moi sur ma commode (Expression tronquée pour éviter la censure)

Atys. Aucune bonne raison de tenter la découverte de Atys de Lully. J’aime des opéras baroques, j’ai surmonté cette impression d’orchestre de chambre, j’ai presque apprécié clavecin et récitatif parlé (Merci M. Mozart) et ce sont surtout des opéras Italiens, tiens même une création Anglaise : M. Purcell et son « Dido » avec ce titre à faire pleurer les Pierres « When I Am Laid In Earth »

Je craque et vous la propose, si vous vous arrêtez ne serait-ce qu’à cette écoute (Sauf a déjà avoir tout sauté pour aller à la fin)

Henry Purcell - Dido & Aeneas – Emma Kirny « when I Am Laid In Earth »


C’est beau comme du Morricone aux quatre vents

Mais l’écriture française du 17eme siècle ? Empesée, mesurée, protocolaire, amidonnée. Rien ne le prouve pas mais c’est ma pensée qui ferme la porte.

Noël 2024. Un cadeau, un ensemble de tuto détaillés de M. JJ Griot consacrés à quatre opéras majeurs. Le premier ? Je vous le prête en mille : ATYS.


L’œil dans le rétro j’y vais à reculons. J’ai l’AVANT SCENE OPERA pour m’aider. Je suis prévenu, la musique seule rend difficile une appréciation qui demande fortement le visuel. J’ai le DVD et en qualité moindre il y a cette version sur UTUBE

 LULLY ATYS Les Arts Florissants


PascalGeorges me conseille le film « Le Roi Danse »

De Gérard Corbiau  Avec Benoît Magimel, Boris Terral, Tchéky Karyo

Tuto terminé (éclairant, passionnant), film visionné, Musique écoutée, beaucoup, souvent, régulièrement. Il se passe quelque chose.

Au centre le roi Louis XIV. La relation de Lully avec ce roi, de prime abord comparable avec Wagner et Louis II Bavière (j’évite la répétition du DE dis donc). Mais eu deuxième abord c’est l’artiste Lully qui est amoureux de son roi et c’est le roi qui inspire les œuvres de Lully. Une symbiose parfaite.

Le roi comme sujet principal, direct dans le prologue de Atys, supposé dans le récit d’Atys.

Si je devais transposer cette relation dans mon environnement, c’est un peu comme si Elvis Costello m’écrivait une œuvre majeure (y’a intérêt) que je lui aurais soufflée. Un prologue qui évoque mon génie dans le domaine de la TVA intracommunautaire, suivi de l’histoire de Devant l’informaticien poursuivi par le dieu Numérus alors qu’il tente de déclarer son amour à sa Siri.

Je me vois bien installé sur un siège, placé en avant des autres auditeurs et je me délecte de sa musique tandis qu’Elvis jette des regards à la dérobée pour y déceler mon assentiment. Vous en rêvez, vous aussi ? Non ? Bah l’Ego et les couleurs…


Je reste lucide, un Louis Croix, son goût pour les arts, la danse, l’architecture, la musique, le théâtre, la politique etc  n’en jetez plus, en font un grand roi. C’est autrement plus inspirant. Il commence à titillez ma curiosité, et joindre une galerie de monarques qui ont marqué, je pense à Louis XI et Henri IV, quoique la qualité de l'héritage de Louis Baton soit discutée.

Aparté - trouvez et lisez « Henri IV » par Heinrich Mann – le frère de Thomas – écrit dans les années trente, des références pour condamner le nazisme et décrire ce qu’est un homme d’état. Sans oublier la période du massacre de la Saint-Barthélemy, racontée comme un thriller percutant. Fin de l’aparté


Le film et les arts florissants apportent à mon imagination de bonnes bases : Un roi assis et mis en avant pour observer l’opéra. Une assemblée mise en retrait tout en respectant la bienséance. Décor somptueux. Machinerie inventive.

Et si le Kobbé est un indispensable pour compenser le manque de livret (mais j’ai le numéro de l’AVANT SCENE opéra) il existe un ouvrage tout aussi indispensable « Mille et un opéras » de Piotr Kaminski. Pour Atys, ce dernier guide davantage que le Kobbe qui se contente de décrire l’intrigue. Et c’est grâce à lui que je connais ma première émotion ATYS

Les scènes du songe d’ATYS. Juste merveilleux. Acte III




Envouté, happé par la beauté limpide, l’écoute permet de s’oublier. Je ne m’y attendais pas, le récit est mien maintenant, je peux écouter cet opéra en pleine attention. Me voici enfin dans ce siècle, ce que je croyais être de l’amidon, du protocolaire est en fait musicalement du geste lent par sa certitude et sa qualité et son économie du mouvement. Une puissante notion du temps qui passe et qui sait se faire attendre entendre.

Je n’ai pas trouvé (ni trop cherché) les scènes du songe regroupées, je l’ai fait de mon côté ce qui donne cette vidéo (figée) si elle n’est pas rapidement bloquée.



jeudi 27 mars 2025

Conan Le Barbare, contrepèterie bien faite. Une idée plutôt qu’un défi : quel disque ?

 

Un article à propos du livre de Laurent Mantese « La Sonde et la Taille », un ultime chapitre sur Conan le Cimmérien. Kwaaaa Conan vieux ? Conan malade ? Conan en danger ? Conan avec des calculs ?

1975-1985, Métal Hurlant, époque où l’on s’intéressait aux dessinateurs créateurs : John Buscema, Barry Windsor-Smith., Boris Valejo entre autres




Une littérature, un genre naissant, l’Héroic-Fantasy. Où se côtoient une esthétique médiéval complétée par un fantastique emprunté aux légendes antiques : magiciens, monstres, dieux. Des guerres de conquêtes, des guerriers virils avec plein de muscles qui n’existent pas dans l’anatomie humaine. Attention, je ne dis pas ça par jalousie.

Dans ma lancée je dévore les écrits de Robert E. Howard, malgré son look c’est bien le précurseur de l’héroic-fantasy. Dévorer ? Comme je dévorais les Bob Morane, Harry Dickson.

Le hasard probablement ? Ou bien la volonté digne d’un grand linguiste francophone de préparer des personnages à contrepèterie? Sur ce sujet Wiki n’explique rien.

Le genre Heroïc-Fantasy marquant mon imagination je me tourne vers d’autres écrivains aux œuvres davantage abouties : Michael Moorcock, Jack Vance, Roger Zelazny… mais c’est une autre histoire

Littérature, Bande Dessinée il fallait bien que le cinéma s’en empare, un Arnold Schwarzenegger pour jouer Conan, j’avoue que… mais bon, je ne suis toujours pas jaloux.

Voilà, je pense avoir fait le tour. 

Sans oublier un fameux concurrent mais je ne m’étendrai pas sur le sujet, tout est dans le titre de cette chronique


*************************************

Ce sont ces souvenirs de plus de quarante ans qui motivent ma lecture.

Le livre ? Une écriture fouillée, un souci du détail pour offrir une littérature en 3D, un vocabulaire qui invite le dictionnaire, invitation que je refuse, je n’aime pas ce retour à la réalité qui casse le voyage, je décide que le contexte suffit. L’auteur a combiné pour mon plus grand bonheur une noblesse d’écriture et une violence crado-crasse poussée à l’extrême.

Durant cette lecture, en particulier sur une page, me vient l’idée : quelle musique ? Je propose ici en image trois extraits, j’ai caché celui qui m’a donné l’idée.

 



Ayant sollicité Ranx, son premier conseil fut de pratiquer à la lettre ce qui est décrit dans cette page, je devais sans difficulté trouver un disque de m**de. Je pensais à celui-ci sans jamais vraiment l’avoir écouté

Ha mais attends, Boris Valejo a dessiné des pochettes de disques dont un Ozzy


Le bon exemple pour éviter le débat Pochette Vinyle VS Compact Disc. Qui lorgne avec peu de réussite sur le style Meat Loaf... en plus drôle.

« Killer Of Giants »


Un peu bourrin surtout que maintenant j’ai le fin mot de l’histoire de « la Sonde… » une longue traversée finale à la « Aguirre, la colère de dieu ». (Carrément? Heu, un peu quand même.) C’est bien chez Ranx que je trouve ce qui se rapproche de mieux.

Contrée sauvage et glaciale, forêt impénétrable sous la neige, lumière pâle suivie de longues nuits de tempête….Esprit malfaisant à la poursuite de Conan.

« Un Cimmérien, même âgé, même gâté, même ramolli par la civilisation, reste un Cimmérien. Jusqu’à sa mort ! »

==> C'est par là qu'il y a davantage de détail <==

La pochette comme une évidence.


Ce chant, celui de l’esprit qui supplie. Dans l’ombre, silhouette difforme, terrifiante et envoutante.

Une musique à la seule couleur lovecraftienne tombée du ciel

« Englers Piler Har Ingen Brodd »


 PS: J'ai revu il y a peu le premier Conan film. Vous savez quoi? .....

... Une autre fois

PS: Merci Ranx orpailleur accaparé par la Norvege.


dimanche 23 mars 2025

Clin d’un œil à un blog naissant. Sur le web je n’ai pas trouvé mieux pour… DISKOBOLE

 


Le web c’est idéal pour chercher à découvrir. Par contre en revanche pour découvrir puis chercher hors web il y a bien ma mie,  les copains, la lecture papier en main, la radio… mais sur le web ? Il y a les forums et donc son cousin pas si éloigné le blog. 
On s’attache à une individualité attachante (sinon on ne s’attacherai pas hein !). Une individualité bien plus inspirante qu’un algorithme analysant nos goûts pour sans mauvaises intentions nous y enfermer. Le blog espace libre de présenter un coup de cœur, une émotion sans tenter de concurrencer les Wiki qui sont là pour chercher.

Ici je parle de découvrir, alors dans ce type de publication fortement déserté (abaaaaandonnééééééé) je suis bien content d’être heureux de présenter ce blog qui me pousse à faire ce papier. 

https://diskobole.blogspot.com/2025/03/melange-des-genres.html

Sur le thème du mélange de genres j’y trouve l’évocation qui donne envie de lire M. Banks et une formation musicale marseillaise qui m’a mis au défi de concevoir l’étiquetage

WHATCHA CLAN

J’ai entendu, puis écouté, puis avec attention, enthousiaste, emballé, conquis. Alors les tiquettes ?

Wikipedia è Trance Gwana, Drum & Bass, Hip-Hop, Folk sépharade, Beat Dancefloor

QOBUZ complète è Reggae, Dub, musiques africaines, arables, orientales puis tsiganes et Klezmer.

DISKOBOLE ajoute è mélange la culture d'Afrique du Nord et l'ambiance gypsy à l'électro pop voire au Trip Hop

Quoi ? Impossible ou bien tellement mixé que l’on obtient comme dans une soupe riche en légumes mais fermement mixée une saveur uniforme et tant mieux si cela reste gouteux !

Pas du tout, parlons d’un minestrone avec plein de morceaux dedans, des croquants, des fondants, soudain une pointe pimentée… ET le liant ? Pas facile à exprimer. Marseille comme image de carrefour multiculturel ? Embrasse davantage que le firent LA MANO, LES NEGRESSES… Embrase davantage que les projets de M. ALBARN

Alors quoi la tiquette ?

Ça y est !! J’ai trouvé !!! Comment j’ai pu ne pas y penser et passer à côté, une telle évidence.

Merci à vous M. Sorgual patron du blog Diskobol

"Im Nin'alu Intro"


"Im Nin'alu"


"Il Était Une Fois Dans L'est"


"Gypsy Dust"


PS maintenant que l'on a découvert, il faut chercher. Chercher quoi? Que sont devenus les WATCHA? SISKA... À suivre?

https://www.infoconcert.com/news/siska-ex-watcha-clan-presente-en-concert-a-paris-et-marseille-son-nouveau-projet-solo-16799.html


"Unconditional Rebel"






mercredi 12 mars 2025

T’écoutes que des vieux trucs vieux. Absolument parfois pas vrai ! Mitski

 


En fait, c’est pas que j’écoute des trucs vieux, c’est que je cherche du robuste, qui a résisté au crash-test. Paradoxe : avant que c’était payant, le vinyle avec du temps pour écouter – mon ambition de physicien nucléaire en a pâti - je pouvais me tromper sans jamais hésiter. Aujourd’hui, l’inverse, et ma palette d’écoute, élargie temporellement, géographiquement et en genre (Haaaargh wokisme ! Wokisme ! Babylone !!) m’oblige à lire avant d’écouter.

Les hebdomadaires de MAGIC RPM, l’album de la semaine du 14 septembre 2023, je confiance aveuglément mais pas Sourd + Noise

Mitski - The Land Is Inhospitable And So Are We

Pas d’apparition instantanée, pas de vocaux atmosphériques, pas d’arrangements pyrotechniques. Mais une fois compris le genre, une fois passée la crainte de la monotonie et donc après quelques écoutes, la récompense !!

Comme j’ai fait confiance à MAGIC, il va falloir me faire confiance ne pouvant pas imposer lors de ce blog des écoutes successives.

Bon

« I Don't Like My Mind »


Un peu de la délicatesse et subtilité de Lana Del Rey je trouve, non ? Oui, surtout quand elle est subtile et délicate.

« The Deal »


Un peu de la déli… Françoise Hardy.

C’est bien simple moi qui place *** quand j’aime et **** quand la chanson est sélectionnée pour mon vélo d’appartement, ultime récompense dans mon univers sans roue. Sur cet album je passe mon temps à changer d’avis entre les deux options. Une fois le voile crevé, celui qui donne l’impression que tout se ressemble, c’est mon humeur qui octroie 3 ou 4 stars.

Un seul regret, la dame a déjà un long parcours que je ne connais pas

Pour conclure, une reprise méconnaissable de Leonard Cohen

« I’m Your Man »


Hooo si on peut plus rigoler.

Allez je retourne au passé… la bise.


samedi 8 mars 2025

Sarah Ella et personne ne m’a rien dit. Bon sérieux Vaughan & Fitzgerald

 

(L'image? Oui, bon, ça va, j'ai quand même fait pire et je ne me suis rien dit)

De toute façon je devais un papier sur madame Vaughan. Et c’est cette vidéo qui me l’a rappelé. Tout en évoquant un enregistrement inédit de madame Fitzgerald.

L’œil de Pierre Lescure


Et un Luchini cabotinant distribuant les rôles à Elle Fitzgerald et Billie Holiday tandis qu’un pauvre Patrick Cohen souhaite placer Sarah Vaughan sur le piédestal proposé à l’occasion.

Et Anita, Anita, Anita…. Oui, oui, Anita.

Dès que l’on cite deux artistes comme les deux piliers de sa théorie, j’ai envie du troisième, celui qui colle derrière.

Beatles & Rolling Stones. Un temps j’ajoutais et les Who, les Who, les Who …. Oui, oui les Who. Pierre Bayard dans son bouquin sur les univers parallèles « Et Si Les Beatles n’Étaient Pas Nés ? » Ce sont les Kinks qui se seraient installés à la deuxième place. Mais alors, les Who ? Hein ? Les Who ?

Retour aux grandes dames.

Un titre pop repris par Ella peu connu dans sa version (moi-même je cherchais à quoi elle me faisait penser…. A oui, la version française de Dave)

« Music To Watch Girls By »



Ces voix qui transforment en or n’importe quelle mélodie. Bon, il suffit d’éviter aussi de prendre n’importe quelle mélodie. Je pense à Nina Simone qui a beaucoup pratiqué cet exercice.

Madame Fitzgerald m’a scotché sur sa reprise de Alfie. Elle a entendu l’onctuosité du titre sans s’interdire cette brume qui parsème ces fins de phrases et rappeler les forces qu’elle retient sur ce grandioooose de Burt Bacharach.

« Alfie »


Une autre idée m’a traversé l’esprit, quand Pierre Lescure évoque le Scat, revenons à ma troisième, laissez-lui une petite place à ma Sarah

« Shulie A Bop »


Alors, hein !! Et madame Holiday que l’on salut au passage, prête à partager avec Sarah sur ce

« Body & Soul »


Donc c’est bien deux grands albums que je vous propose en drop.

Une Sarah Be-Bop (Lula ? Non, pas Lula). En pleine forme et bien accompagnée

« If I Knew Then »


Et ne recherchant pas l’originalité à tout prix, je vous quitte sur cet éternel rappel qu’Ella offre toujours avec bonheur

« Mack The Knife »


Pour ce papier je n’ai pas réussi, en fait pas cherché à maintenir ma métaphore sur le fleuve Jazz. Alors pour garder le truc, j’imagine Ella et Sarah traversant Lyon. Ella Rhône et Sarah Saône (ou l'inverse?) bien je trouve.


vendredi 28 février 2025

Jon Lucien & Terry Callier. Rashida & What Color Is Love. Des disques qui font du bien

 


Un article de PG, une histoire de label, une réécoute, un souvenir. En secouant bien et vous obtenez deux disques qui font du bien, me croire sur audition.

L’article de PG

Pas difficile de m’attirer dans les filets du sujet, j’adoooore l’énergie des big band swinguant. Forcément découvrir ce que cela donne à une période encore plus proche de nous. C’est en découvrant une facette de Dave Grusin, la force, la tempête de l’album live « Presents Grp All-Star Big Band Live » qu’une braise de curiosité n’attendait qu’un encouragement, cet encouragement c’est cette phrase de PG dans sa chronique du dit disque

« puis tout cela a été effacé d’un coup d’éponge, c’était pourtant une extraordinaire aventure et nombre de musiciens de ma génération adulaient ce label et les artistes qui y étaient signés » 

Embrasement et me voilà à chercher l’histoire de ce label GRP. C’est (presque) la première fois que je me penche sur l’histoire d’un label, un label cela peut devenir une signature, un esprit réunissant une famille de cœur peut-être, de concept musical sûrement.

En parcourant l’article wiki (version anglaise) quelques frissons et envies de découvertes, ardeur à calmer.

Wiki mais traduire... si nécessaire 

Mon regard s’attarde sur cet épisode :

 « Rosen était enthousiasmé par la perspective de l'enregistrer et a alors contacté Grusin pour faire les arrangements musicaux de l'album potentiel. L'album « Rashida » de Jon Lucien pour RCA Victor sorti en 1973 fut le premier travail de production de Grusin et Rosen »

Haaa mais oui,

« Would You Believe In Me »


 Je suis une motte de beurre oubliée sur la table du jardin, et Jon Lucien qui rayonne me liquéfie de bonheur.

L’intérêt de cette métaphore c’est que j’ai aucun mal à me reconstituer pour continuer à fondre.

« Love Everlasting »


Un timbre de voix onctueux, soyeux. Une influence ballade brésilienne dans des arrangements jazzy émouvants mais cuivrés et cordés.

Enfin le souvenir… A l’approche des années 2000 et au-delà je change de service et mon nouveau responsable informatique, un autre Pascal, sera surtout responsable de grandes découvertes musicales. Il m’initiera à la musique brésilienne, au Sunshine pop, aux musiques de film classieuses et à mes débuts en jazz instrumental. Sacrées responsabilités. 

Je me souviens du jour où il me parle de deux grandes voix jazz soul. Jon Lucien et son « Rashida » et Terry Callier avec « What Color is Love »

« What Color is Love »


Je suis un glaçon plongé dans le cocktail Terry et je ne résiste pas à rejoindre ce liquide rose et bleu en souhaitant ne pas atténuer sa saveur sucrée.

P****tain ces violons. 

« Dancing Girl » 


Je suis un iceberg égaré dans les mers chaudes… bon, vous voyez le tableau

Un moment de lucidité ? Ces arrangements onctueux peuvent rebuter, je le conçois pour ceux qui ont un cœur que rien n’atteindra. Pour les autres, avouons ensemble que ces albums font du bien.

A vous de trouver le moment, le lieu. L’idéalité pour léviter et patienter l’arrivée du printemps. D’ici là… À votre bonheur.


vendredi 21 février 2025

Piotr Ilitch Tchaïkovski, Mazeppa. Tout écouté, tout aimé

 


-                 Ha bon, qu’est ce qui t’a déplu ?
         - Ha tout de même, quelqu’un qui a perçu le calembour.
        - Mazeppa dévoilé quoique ce soit
                   - C’est bon, pas besoin de sous-titre, nous frisons la prétérition

Ce que vous venez de lire est la deuxième raison qui m’a poussé à découvrir cet opéra, la première étant ce souvenir persistant du jour où mon ami André décide de se mettre à l’Opéra, choisissant Mazeppa et l’ayant de suite apprécié. J’en ai déduit qu’une formation musicale est accélérateur d’illumination (terme que je préfère à révélation).

Puisque pas de numéro de l’Avant-Scène Opéra, je décide d’acquérir de quoi apprendre l’histoire de ce personnage historique, j’espérais des éclaircissements mais je ne m’attendais pas à une actualité calquée brulante.


Début du 18eme siècle, Mazeppa tente d’obtenir l’indépendance de l’Ukraine, des alliances pour contrer la volonté du tsar Pierre le Grand qui souhaite intégrer l’Ukraine à la Russie. De brillantes manœuvres et une défaite militaire majeure jonchent cette histoire ukrainienne. Des acteurs puissants : La Russie, la Pologne, la Suède, l'Ukraine of course. Sans oublier les cosaques, population guerrière romanesque.

Une intrigue amoureuse historiquement avérée qui servira de trame importante à l’Opéra de Tchaïkovski qui conserve pourtant l’affrontement et la chute de Mazeppa lors de la bataille de Poltava remportée par les Russes.

Sorti de cette lecture me voici incollable sur le personnage, le sujet, l’époque. Je peux, comme le Sâr Rabindranath Duval prétendre tout savoir et tout connaître.

Je renvoie à Wikipedia pour le déroulement détaillé de l’intrigue. Hélas je n’ai pas trouvé d’écrit croisant musique et développement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mazeppa_(Tcha%C3%AFkovski)

Sans m’y attarder, je ne minimise pas l’intérêt à suivre l’action, le cadre idéal pour commencer l’écoute, ensuite familiarisé je peux prendre plaisir à la musique

Piotr Kaminski qualifie cet Opéra d’une seule tenue, pas de faiblesse, si parfois un opéra présente des sommets, Mazeppa propose l’image d’un haut plateau et ses nombreux reliefs.



Je commence à connaitre pas mal d’opéras russes, même si je continue à hésiter sur l’orthographe de certains auteurs. 

Mon premier choc salutaire, candidat à l’ile déserte pourvue du nécessaire pour l’écoute :  Moussorgski/Boris Godounov, en cachant sous le siège du navire qui m’emporte vers cette ile : La Khovanchtchina.

Le Prince Igor de Borodine, Sadko & Kitege de Rimski-Korsakov, Onéguine et Dame de Pic de Tchaïkovski, La Vie pour le Tsar de Glinka, L’ange de feu et l’amour des trois oranges de Prokofiev … Pas que pour étaler sa culture, pour évoquer un climat musical souvent rencontré; et d’œuvre en œuvre fortement espéré, attendu.

Musique!!

Pour attirer le chaland, les parties instrumentales, orchestre cuivré, puissant, je conseille aux mouches de ne pas s’approcher des cymbalistes. Je n’oublie pas le grand mélodiste qu’est Tchaïkovski, un air à fredonner (Hopak) soutenu par une partition joyeuse. Enfin la bataille de Poltava, qui demande une composition forte à la hauteur de l’événement historique et dramatique. Grandioooose

Introduction


Act 1∶ Hopak


Act 3∶ the Battle of Poltava


Et ces instants attendus ? Ces mélopées chantées par des chœurs à la couleur de suite reconnaissable. C’est la sensation d’une ample scénographie où de nombreux.ses chanteur.se.s se déplacent avec la grâce qu’impose la mélodie. (Écriture inclusive à revoir?)

Act 1∶ Girl’s Chorus & Scene


Autres moments que je guette, particulièrement fournis dans les opéras russes, des airs pour basse et baryton. Aucun mal à plaquer le cliché de personnages lourdement habillés avec une belle barbe descendante, pas oublier la barbe.

-          - Et La chapka ?

-          - Oui aussi

Donc un air de Mazeppa, baryton

Act 2∶ Mazeppa’s Arioso


Enfin qui dit opéra dit scènes d’opéra, des rencontres, des émotions, des échanges. Moments où argument et musique se soutiennent pour le plus grand plaisir de l’auditeur, seul l’opéra offre ces instants d’émotion sans que l’on sache exactement ce qui les déclenche.

La scène de la prison où le malheureux captif doit affronter son bourreau

Act 2∶ Prison Scene



Le final où l’héroïne perdant la raison chante une berceuse à son amoureux agonisant.

Act 3∶ Finale


- Et Mazeppa ?

- Il s’est barré…. Pour comprendre lire le wikipedia

Pour conclure en partie, j’ai choisi de dropper la version de Jarvi, une infidélité au chef Valery Gergiev et le Mariinsky (my Husband). Ce Gergiev qui a dirigé mon premier spectacle opéra : SADKO de Rimski-Korsako. 

Un premier ça ne s'oublie pas, j'ai eu donc un penchant pour sa version mais ce sont les airs féminins qui m’ont décidé pour Jarvi. Davantage ligne claire?

Opéra suivant:

ATYS de Lully. J’y vais avec prudence, cette fois ci aidé par le numéro de l’ASO dont un commentaire m’a un peu refroidi : il faut une imagination sans pareil pour apprécier cet opéra en se passant du visuel. La musique seule peut paraitre insuffisante.

À suivre, 

sans oublier ceux qui le souhaitent: signer la pétition pour espérer une reprise de la revue AVANT-SCENE OPERA

LE LIEN


mardi 18 février 2025

Une pétition pour sauver des revues musicales dont AVANT-SCENE OPÉRA

 


Je ne peux dire du bien que d'une de ces revues. 

AVANT-SCENE OPÉRA m'a accompagné avec bonheur à travers de nombreuses oeuvres, je lui dois une grande partie du plaisir issue de mes écoutes.

Jamais je n'aurai osé la tétralogie sans sa compagnie. Tout sauf austère, bourré de passions communicatives.

Alors je mets ce lien pour obtenir quelques signatures. Cela concerne tous les amoureux de l'Opéra sans oublier ceux à venir, avec ASO (pour les intimes) en main c'est toute une magie, tout un voyage qui s'offre.

Un moyen de sortir de son soi avec émerveillement. Promis juré, croix de bois et de fer, si je mens je vais m'en faire.

LE LIEN


jeudi 13 février 2025

Fabrizio De André, Canzoni Da Fare Piangere Un Bue (Compilation de l'ami Kaserio)

 


En attendant le prochain post qui me prend du temps, surtout d'écoute et un peu de rédaction sans oublier le travail de recherche du calembour respectueux. Surtout

Un cadeau que je me fais au prétexte de vous en faire un.

Fabrizio c'est ma première incursion sérieuse dans la chanson italienne. Souvenir des forums Déjà Vu / Papillons Noirs. De mon copain Kaserio grand initiateur

Faisons simple, Fabrizio c'est la version Italienne d'un Léonard Cohen - dont il reprend "Suzanne" et de Georges Brassens dont il reprend "Le Passanti" & "Morire Per Delle Idee"

Engagé aux idées généreuses, cet artiste a été présent quand il me fallait une tendre promiscuité:

"La Canzone Di Marinella"



- Y'a pas un peu de Ennio la dedans?
- Il y en a aussi. Tout un héritage qui remonte plus loin, mais c'est une autre storia

"Cantico Dei Drogati"



Voilà, je l'avais dit. Juste de passage, toujours dans l'espoir d'en avoir un.e qui soit touché.e, charmé.e puis décidant d'en savoir davantage...??!!

Tiens d'ailleurs, et c'est pas par méchanceté, ma chanson fétiche, qui n'est pas dans la compilation. 

"Amico Fragile"


Quand un moment, une soirée laisse un souvenir épais, comme toute une vie. Vécu une fois mais repensé tant de fois. Un nouvel angle, une autre vision pour finir déconstruit mais puissant comme un tableau de Picasso.

Texte en partie hermétique et ce n'est pas forcément la traduction

Evaporée dans un nuage rouge
Dans l'une des nombreuses failles de la nuit
Avec un besoin d'attention et d'amour
Trop, si tu m'aimes tu pleures
Pour être réciproque
Cela valait-il la peine de profiter de vos soirées d'été
Avec un simple « je me souviens »
Pour vous voir louer une livre d'herbe
Aux agriculteurs retraités et à leurs femmes
Et distribuer des océans
Et plus, et plus de vagues aux marins en service
Jusqu'à ce que je découvre une à une tes cachettes
Sans regretter ma crédulité

Car déjà

Dès la première tranchée
J'étais plus curieux que toi
J'étais bien plus curieux que toi
Et puis suspendu à tes « Comment va-t-il » ?
Etonnée par des lieux moins communs et plus féroces
Comme « Comment te sens-tu, ami fragile ?
Si tu veux, je peux m'occuper de toi une heure par mois ».
« Savez-vous que j'ai perdu deux enfants »
« Madame vous êtes une femme plutôt distraite »
Et toujours tuée par votre courtoisie
A l'heure où un de mes rêves
Danseuse du deuxième rang
S'agitait pour je ne sais quel avenir
Son cadeau de seins énormes
Et sa césarienne toute fraîche
J'ai pensé que c'était bien que là où mes doigts se terminent
Doit en quelque sorte commencer une guitare
 
Et puis assis
Au milieu de vos adieux
Je me sentais moins fatiguée que toi
J'étais beaucoup moins fatigué que toi
Je pourrais taquiner le pantalon de l'étrangère
Jusqu'à ce que je voie sa bouche s'ouvrir en grand
Je pourrais demander à n'importe lequel de mes enfants
De parler à nouveau de moi en mal et à voix haute
J'aurais pu échanger ma guitare et son casque
Avec une boîte en bois qui disait que nous perdrons
J'aurais pu demander quel est le nom de votre chien
Le mien s'appelle Libero depuis longtemps
J'aurais pu engager un cannibale par jour
Pour m'apprendre la distance qui me sépare des étoiles
J'aurais pu traverser des litres et des litres de corail
Pour atteindre un endroit appelé « au revoir ».
Et jamais il ne m'est venu à l'esprit
D'être plus ivre que toi
D'être beaucoup plus ivre que toi

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Bon, je vous laisse


mercredi 5 février 2025

Un prétexte en vaut bien trois : Who, Costello, Strauss (Richard ? ça va ?) et moi

 


(Content de moi pour l'image)

Ça prétexte #1 par une chouette idée du blogueur Butterboy, un choix d’œuvres musicales importantes pour celui à qui on pose la question.

Pas original ? Certes, mais le choix s’arrête à TROIS titres, et c’est bien vu car dans mon cas pas trop perdu de temps à réfléchir.

Mais, prétexte #2 il me fallait une image adéquate ? J’ai profité d’une connexion sur l’IA Chinoise pour demander conseil : une application design pour débutant, surtout pour moi qui me suis heurté à la conception de calque sur Photoshop. Jamais bien compris. Alors j’opte pour CANVA qui m’a bien aidé pour l’image de ce post.

Pour commencer

1)      The Who, Quadrophenia et le titre Doctor Jimmy

Première émotion, celle qui changera tout. J’ai 13 ans et je révise mon latin et la physique nucléaire chez mon oncle en Normandie, mon destin tout tracé est de conquérir le monde, de bouleverser la science, du moins c’est ce que je pensais.

Mon cousin et ses copains, plus vieux, joueront les défaiseurs de futur. L’album des Who QUADROPHENIA vient de sortir, la platine disque me semble connectée à de très grosses enceintes, elles ressemblent à des amplis. Ça commence avec un son d’orage, soudain un premier riff de guitare – vocabulaire que je ne maitrise pas à l’époque – Thierry ouvre rapidement les fenêtres dont les carreaux menacent d’exploser. Le voisin d’une maison voisine se déplace pour hurler d’arrêter immédiatement la musique (Sa femme attend un bébé et la musique bla bla bla etc....).

Je passe mon après-midi à écouter, repenser mon destin. Je dis à mon cousin « Quand je serai plus grand j’écouterai beaucoup de musique, je laisse le monde à Donald » « Donald ? » « Tu comprendras plus tard »

Aujourd’hui, quand j’évoque ce souvenir, Thierry me demande « Tu es certain d'avoir dit ça ? »


1)      Elvis Costello, Trust, New Lace Sleeves

Elvis Costello beaucoup et moi un peu. Une histoire qui dure. C’est d’abord un transfert thérapeutique, avant de le connaitre les copains me comparaient à un personnage de « American Graffiti » le boutonneux avec de grosses lunettes.  Vint Costello posture à monture équivalente, j’ai pu ainsi m’approprier et m’identifier. Costards serrés, cravate en cuir (Une à bout jaune hum), je me suis gagné une estime de moi, le plus dur était fait. Je lui dois ça, je ne l’ai plus jamais lâché tout en admettant que je ne lui ressemblais en rien. 

L’album TRUST, sa date d’achat correspond au cambriolage de ma piaule. Plus de chaine stéréo, les vinyles au sol envolés sauf TATTOO YOU des Stones, comprends pas, il est bien ce disque.
La chance, les disques rangés en armoire n’ont pas été touchés. Et donc me voici avec TRUST et ne pouvoir l’écouter que chez le voisin de palier.

Impossible de vous raconter l’extrême concentration pour mémoriser les chansons pour compenser le manque de moyens d’écoutes.


1)      Richard Strauss, Der Rosenkavalier, Marie Theres'! ...hab' Mir's Gelobt

Opéra !! Pas mon premier contact. Mais ce passage provoque en moi un moment d’apnée – ils sont nombreux dans ce cas – et aussi une montée de larmes – bien plus rare – aucun souvenir explicatif, juste la beauté…. L’image de trois voix célestes, à 2 :47 du début cette impression d’envol, elles quittent le sol, en spirale, se faisant face et soudain à 3 :33 une échappée verticale pour rejoindre … et ma pauvre imagination bloque pour donner une image qui serait de toute façon brouillée par les larmes.




ET enfin un dernier prétexte, déjà comprendre une partie du titre, tout en clin de référence bien senti STRAUSS (Richard ? ça va ?) il fallait bien une explication, non, un prétexte pour placer une de mes préférées

Richard


Et puis sur le Costello, j’ai hésité, un peu, à proposer ce petit bijou de Big Sister's Clothes

Même pas trois minutes, un plein de talent pop. Une reprise du couplet émouvante. Ça aurait pu


Pour finir, si si promis. Mon post précédent n’a jamais eu aussi peu de lectures. Sans douter de rien je me disais, moi qui voulais donner une chance à ce superbe titre clip. Je vais le repasser ici.

Mais en regardant de plus près, ce clip a 4,3 millions de vues. + 15 via mon blog. Ha ha ça m’apprendra !!! N’empêche c’est rrrro bien.

Introvert