Forcément, REVPOP again, après m'avoir inoculé le virus musique populaire Brésilienne (ou avant?) c'est Sunshine Pop son autre expertise.
Des écoutes, des éclaircissements, des comparaisons, des conseils. Il a creusé,, creusé, creusé... j'ai cru ne jamais le retrouver.
Les listes. C'est mon truc, "le meilleur de...." "Ce qu'il faut avoir écouté avant de..." "La Discothèque idéale..."
Revpop c'est les 6****** & 5.5*****.
Prétexte à ce post, son classement 68 de la Pop Céleste, tiquette encore plus pertinentes que celle du Soleil.
Contrairement à la rencontre du Brésil, cette musique est plus facile à appréhender si on goûte les arrangements classieux des derniers Beatles & Beach Boys, si on fond sur les mélodies de BB... plages & crustacés? Mais non Burt Bacharach.
Dans ce sillage je ne peux que vous conseiller la visite de ce blog qui couvre le sujet. REVPOP a trouvé d'autres passionnés pour concevoir cette encyclopédie vivante. Toutes les tiquettes cousines sont présentes: Baroque Pop, Chamber Pop (en français POp de Chambre)
Alors moi, comme pour la MPB, je replonge régulièrement pour m'attarder sur un album que je ne connais pas encore, en partant du haut
- Du haut de quoi?
- De la liste, ho la la
À la 12eme place ORPHEUS
Pour commencer le titre phare, aujourd'hui aurait été placé en tête de la liste d'écoute, en prenant le risque d'occulter la forêt. En 68 la chanson cloture l'album... en prenant le risque de ne jamais être entendu, vous savez la dernière chanson de la face B d'un 33T.
Mon choix, c'est à écouter de suite. Un bijou de suavité, d'onctuosité. Une douceur aux arrangements discrets, la taille qui permet à ce diamant de briller de mille feux.
"The Dream"
Et maintenant des pépites comme parure à ce joyau
Ce titre qui aurait bien fait l'affaire au Chicago (le groupe pas la ville) de la belle époque
"I've Never Seen Love Like This"
Encore, encore!!
"Door Knob Song"
A ce petit jeu, je placerai une grosse moitié de l'album.
C'est bon de se laisser aller à ces compositions qui ne secouent pas, qui n'interrogent pas, qui ne dérangent pas. Du pur plaisir chantilly allégé et sucré. Pensons un instant que le monde tourne rond d'amour et de bière fraiche..
Bon, maintenant, wake up.
Au fait
Qui aime ses lunettes.... Ménage sa monture (Certains pensent Dac Pierre)
Je me devais de la placer sans bien savoir à quel album l'attacher. Un Costello? Roy Orbison? Buddy Holly? Elton John?
Il est 6:30 du matin et je regarde ce qui m'attend dans un Khadav'r Ski partagé avec une amie, un Divine. Mais d'un album que je n'ai pratiquement jamais écouté, comme conservé pour mes vieux - enfin plus vieux - jours. J'ai aussi encore quelques Costello pour ça.
Et donc....
Perfect Love Song
Mais... mais... mais... ce que c'est bon de le "retrouver", je décide de ne pas attendre d'autres jours vieux. Un tour d'horizon de AMG qui conclut après sa dithyrambique critique
This is bound to turn some jaded heads.
J'avoue ne pas comprendre, alors en français
De quoi faire tourner les têtes les plus blasées (Discrète dédicace à RANX )
Forcément matin, oreilles fraîches
Love What You Do
J'ai vérifié avant d'écrire des bêtises, troisième écoute... Et en me laissant aller me vient un gentil tournis bas de ventre comme j'ai pu en ressentir sur certains titres de Costello et même sur les grands moments de Tristan & Isolde de Wagner.
- Rien que ça!!
- Je voulais écrire "frissons" mais la réalité était bien un serrement intestinal qui réclame une expression plus adaptée à l'événement, je cherche encore.
Et me traverse une pensée étonnamment exprimée dans cette chanson
Timestretched
C'est bien ça... pas assez d'heures dans la journée, pas assez de jour dans la semaine, pas assez...
Cet album est sorti en 2001, il y a 24 ans. Ce qui ne veut plus rien pour moi depuis l'an 2000. Je sens bien les 10 ans des années 70, pareil pour les années 80, déjà plus confus pour 90. Mais depuis 2000 tout tient dans un mouchoir de temps.
- Et la musique, au lieu de nous parler de ton ressenti!!
- Qui me parle? Qui ose? À part moi?
Bon, ingénieur du son Nigel Godrich, celui de Radiohead et cela s'entend. Neil Hannon grandiooooose, si j'avais su. Chaque chanson touche un sens, un sentiment. Une pop mélodieuse, légère, un alcool? Champagne bien entendu, Ruinart Blanc de Blanc.(Discrète dédicace à ma amour)
Vous savez quoi, je n'ai pas encore écouté les chansons à partir de "Dumb It Down", je garde ça pour mes vieux jours
Une dernière, une autre superbe. Etat de grâce et de stupeur sans tremblements
Note To Self
Voilà qui est fait, je ne résiste pas à vous donner le texte de cette dernière chanson, traduction claire et parfois un peu lourde. Mais on a le chant et... Il y avait urgence à partager
Sur une recommandation de REVPOP «Gonzaguinha ».
Deux albums : « Luiz Gonzaga Jr. » & « Luiz
Gonzaga Jr. ». Oui confus, je recommence « Luiz Gonzaga Jr. 1973 »
& « Luiz Gonzaga Jr.1974 ». J’ai commencé par 1974, 1974 j’ai
quatorze ans ce qui n’est pas le cas de l’autre album.
Plusieurs tentatives d’introductions à ce papier, je n’arrive pas écrire
cette chronique. Du moins tout ce que j’avais en tête avant même d’écouter ne
se place pas.
L’album, première écoute ratée. Pas su. Ceci expliquant cela ou l'inverse.
Mon blog, mes règles, mon avantage. Ma chronique c’est
d’abord l’occasion de découvrir une œuvre en profondeur. Compensation au manque
d’intérêt qu’elle suscite parfois quand le sujet est peu porteur ou peu web
attractif ? Surtout que le traitement est proche du journal extime et peu
informatif.
C'est encore maintenir la méthode d'antan, imaginer tenir la pochette et écouter. Y retourner, percer le secret, comprendre, apprécier et chercher ce que d'autres ont su trouver.
Alors je m’accroche.
Je procède autrement. Je cherche pendant l'audition des images, des mots.
Dépouillé ? Dénudé ? Pas exactement. C’est un peu comme repérer une
vague sur la mer, la repérer de loin, la suivre, ne rien regarder d’autres
jusqu’à ce qu’elle s’échoue et même tenter de donner une suite à ce mouvement. Contemplatif
mais actif. Loin de rêvasser il s’agit au contraire d’apprendre à regarder, à
écouter.
Et enfin la beauté des choses.
Luiz Gonzaga Jr.- É Preciso
Luiz Gonzaga Jr.- Meu Coração É Um Pandeiro
Passer à 1973 a été d’une facilité déconcertante, pas
seulement grâce à l’album suivant mais précédant (Ben oui 1974 puis 1973). Arrangement
davantage présent, douce humidité dans l’air musical. Moins de rugosité.
Luiz Gonzaga Jr.- Sempre Em Teu Coração
Luiz Gonzaga Jr.- Página 13
Maintenant c’est presque facile de rappeler pourquoi ce fil.
Je suis tombé sur le mot SYNCRETISME. « Mélange
d’influences initialement incompatibles » Et le terme de mélange devrait
être au pluriel concernant le Brésil, de nombreux courants musicaux le
traversent depuis le 20eme siècle. Siècle d’or pour la musique populaire en
général et pour cet éternel pays d’avenir en particulier.
Je dois au révérent POP mon attachement et ma curiosité
toujours peu assouvie de cet univers musical, juste méfiant de peur de m’y
enfoncer sans jamais en revenir.
Encore une fois, l’émotion gagne et je vais fermer ce papier
et abandonner pour un moment cette écoute avec le regret masochiste de celui qui
aime se faire mal. Mais déjà l’excitation du prochain fil, de la prochaine
découverte, du prochain papier.
Avant de se quitter, une chanson de Luiz censuré et célèbre.
Les années de plomb
Pour les pressés, l’essentiel est en bas du papier, tout en
bas. Le reste c’est moi sur ma commode (Expression tronquée pour éviter la
censure)
Atys. Aucune bonne raison de tenter la découverte de Atys de
Lully. J’aime des opéras baroques, j’ai surmonté cette impression d’orchestre
de chambre, j’ai presque apprécié clavecin et récitatif parlé (Merci M. Mozart)
et ce sont surtout des opéras Italiens, tiens même une création Anglaise :
M. Purcell et son « Dido » avec ce titre à faire pleurer les Pierres « When
I Am Laid In Earth »
Je craque et vous la propose, si vous vous arrêtez ne serait-ce
qu’à cette écoute (Sauf a déjà avoir tout sauté pour aller à la fin)
Henry Purcell - Dido & Aeneas – Emma Kirny « when I
Am Laid In Earth »
C’est beau comme du Morricone aux quatre vents
Mais l’écriture française du 17eme siècle ? Empesée, mesurée,
protocolaire, amidonnée. Rien ne le prouve pas mais c’est ma pensée qui ferme
la porte.
Noël 2024. Un cadeau, un ensemble de tuto détaillés de M. JJ
Griot consacrés à quatre opéras majeurs. Le premier ? Je vous le prête en
mille : ATYS.
L’œil dans le rétro j’y vais à reculons. J’ai l’AVANT SCENE
OPERA pour m’aider. Je suis prévenu, la musique seule rend difficile une appréciation
qui demande fortement le visuel. J’ai le DVD et en qualité moindre il y a cette
version sur UTUBE
LULLY ATYS Les Arts
Florissants
PascalGeorges me conseille le film « Le Roi Danse »
De Gérard Corbiau Avec Benoît Magimel, Boris Terral, Tchéky Karyo
Tuto terminé (éclairant, passionnant), film visionné, Musique écoutée, beaucoup,
souvent, régulièrement. Il se passe quelque chose.
Au centre le roi Louis XIV. La relation de Lully avec ce roi,
de prime abord comparable avec Wagner et Louis II Bavière (j’évite la
répétition du DE dis donc). Mais eu deuxième abord c’est l’artiste Lully qui est amoureux de
son roi et c’est le roi qui inspire les œuvres de Lully. Une symbiose parfaite.
Le roi comme sujet principal, direct dans le prologue de
Atys, supposé dans le récit d’Atys.
Si je devais transposer cette relation dans mon environnement,
c’est un peu comme si Elvis Costello m’écrivait une œuvre majeure (y’a intérêt)
que je lui aurais soufflée. Un prologue qui évoque mon génie dans le domaine de
la TVA intracommunautaire, suivi de l’histoire de Devant l’informaticien poursuivi
par le dieu Numérus alors qu’il tente de déclarer son amour à sa Siri.
Je me vois bien installé sur un siège, placé en avant des
autres auditeurs et je me délecte de sa musique tandis qu’Elvis jette des
regards à la dérobée pour y déceler mon assentiment. Vous en rêvez, vous aussi ?
Non ? Bah l’Ego et les couleurs…
Je reste lucide, un Louis Croix, son goût pour les arts, la
danse, l’architecture, la musique, le théâtre, la politique etc n’en jetez plus, en font un grand roi. C’est
autrement plus inspirant. Il commence à titillez ma curiosité, et joindre une galerie de monarques qui ont marqué, je pense à Louis XI et Henri IV, quoique la qualité de l'héritage de Louis Baton soit discutée.
Aparté - trouvez et lisez « Henri IV » par
Heinrich Mann – le frère de Thomas – écrit dans les années trente, des références
pour condamner le nazisme et décrire ce qu’est un homme d’état. Sans oublier la
période du massacre de la Saint-Barthélemy, racontée comme un thriller percutant.
Fin de l’aparté
Le film et les arts florissants apportent à mon imagination
de bonnes bases : Un roi assis et mis en avant pour observer l’opéra. Une
assemblée mise en retrait tout en respectant la bienséance. Décor somptueux. Machinerie inventive.
Et si le Kobbé est un indispensable pour compenser le manque
de livret (mais j’ai le numéro de l’AVANT SCENE opéra) il existe un ouvrage
tout aussi indispensable « Mille et un opéras » de Piotr Kaminski. Pour
Atys, ce dernier guide davantage que le Kobbe qui se contente de décrire l’intrigue.
Et c’est grâce à lui que je connais ma première émotion ATYS
Les scènes du songe d’ATYS. Juste merveilleux. Acte III
Envouté, happé par la beauté limpide, l’écoute permet de s’oublier.
Je ne m’y attendais pas, le récit est mien maintenant, je peux écouter cet
opéra en pleine attention. Me voici enfin dans ce siècle, ce que je croyais
être de l’amidon, du protocolaire est en fait musicalement du geste lent par sa
certitude et sa qualité et son économie du mouvement. Une puissante notion du temps
qui passe et qui sait se faire attendre entendre.
Je n’ai pas trouvé (ni trop cherché) les scènes du songe
regroupées, je l’ai fait de mon côté ce qui donne cette vidéo (figée) si elle n’est
pas rapidement bloquée.
Un article à propos du livre de Laurent Mantese « La
Sonde et la Taille », un ultime chapitre sur Conan le Cimmérien. Kwaaaa
Conan vieux ? Conan malade ? Conan en danger ? Conan avec des calculs ?
1975-1985, Métal Hurlant, époque où l’on s’intéressait aux dessinateurs
créateurs : John Buscema, Barry Windsor-Smith., Boris Valejo entre autres
Une littérature, un genre naissant, l’Héroic-Fantasy. Où se côtoient
une esthétique médiéval complétée par un fantastique emprunté aux légendes
antiques : magiciens, monstres, dieux. Des guerres de conquêtes, des
guerriers virils avec plein de muscles qui n’existent pas dans l’anatomie humaine. Attention, je
ne dis pas ça par jalousie.
Dans ma lancée je dévore les écrits de Robert E. Howard,
malgré son look c’est bien le précurseur de l’héroic-fantasy. Dévorer ?
Comme je dévorais les Bob Morane, Harry Dickson.
Le hasard probablement ? Ou bien la volonté digne d’un
grand linguiste francophone de préparer des personnages à contrepèterie? Sur
ce sujet Wiki n’explique rien.
Le genre Heroïc-Fantasy marquant mon imagination je me
tourne vers d’autres écrivains aux œuvres davantage abouties : Michael
Moorcock, Jack Vance, Roger Zelazny… mais c’est une autre histoire
Littérature, Bande Dessinée il fallait bien que le cinéma
s’en empare, un Arnold Schwarzenegger pour jouer Conan, j’avoue que… mais bon,
je ne suis toujours pas jaloux.
Voilà, je pense avoir fait le tour.
Sans oublier un fameux concurrent mais je ne m’étendrai pas sur le sujet, tout est dans le titre de cette chronique
*************************************
Ce sont ces souvenirs de plus de quarante ans qui motivent ma lecture.
Le livre ? Une écriture fouillée, un souci du détail
pour offrir une littérature en 3D, un vocabulaire qui invite le dictionnaire,
invitation que je refuse, je n’aime pas ce retour à la réalité qui casse le voyage,
je décide que le contexte suffit. L’auteur a combiné pour mon plus grand
bonheur une noblesse d’écriture et une violence crado-crasse poussée à
l’extrême.
Durant cette lecture, en particulier sur une page, me vient
l’idée : quelle musique ? Je propose ici en image trois extraits,
j’ai caché celui qui m’a donné l’idée.
Ayant sollicité Ranx, son premier conseil fut de pratiquer à
la lettre ce qui est décrit dans cette page, je devais sans difficulté trouver
un disque de m**de. Je pensais à celui-ci sans jamais vraiment l’avoir écouté
Ha mais attends, Boris Valejo a dessiné des pochettes de
disques dont un Ozzy
Le bon exemple pour éviter le débat Pochette Vinyle VS Compact Disc. Qui lorgne avec peu de réussite sur le style Meat Loaf... en plus drôle.
« Killer Of Giants »
Un peu bourrin surtout que maintenant j’ai le fin mot de
l’histoire de « la Sonde… » une longue traversée finale à la « Aguirre, la colère de dieu ». (Carrément? Heu, un peu quand même.) C’est bien chez Ranx que je trouve ce qui se rapproche
de mieux.
Contrée sauvage et glaciale, forêt impénétrable sous la
neige, lumière pâle suivie de longues nuits de tempête….Esprit malfaisant à la
poursuite de Conan.
« Un Cimmérien, même âgé, même gâté, même ramolli par la civilisation,
reste un Cimmérien. Jusqu’à sa mort ! »
Le web c’est idéal pour chercher à découvrir. Par contre en revanche pour découvrir puis chercher hors web il y a bien ma mie, les copains, la lecture papier en main, la radio… mais sur le web ? Il y a les forums et donc son cousin pas si éloigné le blog.
On s’attache à une individualité attachante (sinon on ne s’attacherai pas hein !). Une individualité bien plus inspirante qu’un algorithme analysant nos goûts pour sans mauvaises intentions nous y enfermer. Le blog espace libre de présenter un coup de cœur, une émotion sans tenter de concurrencer les Wiki qui sont là pour chercher.
Ici je parle de découvrir, alors dans ce type de publication fortement déserté (abaaaaandonnééééééé) je suis bien content d’être heureux de présenter ce blog qui me pousse à faire ce papier.
Sur le thème du mélange de genres j’y trouve l’évocation qui
donne envie de lire M. Banks et une formation musicale marseillaise qui m’a mis
au défi de concevoir l’étiquetage
WHATCHA CLAN
J’ai entendu, puis écouté, puis avec attention, enthousiaste,
emballé, conquis. Alors les tiquettes ?
Wikipedia è
Trance Gwana, Drum & Bass, Hip-Hop, Folk sépharade, Beat Dancefloor
QOBUZ complète è
Reggae, Dub, musiques africaines, arables, orientales puis tsiganes et Klezmer.
DISKOBOLE ajoute è
mélange la culture d'Afrique du Nord et l'ambiance gypsy à l'électro pop voire
au Trip Hop
Quoi ? Impossible ou bien tellement mixé que l’on
obtient comme dans une soupe riche en légumes mais fermement mixée une saveur
uniforme et tant mieux si cela reste gouteux !
Pas du tout, parlons d’un minestrone avec plein de morceaux
dedans, des croquants, des fondants, soudain une pointe pimentée… ET le liant ?
Pas facile à exprimer. Marseille comme image de carrefour multiculturel ?
Embrasse davantage que le firent LA MANO, LES NEGRESSES… Embrase davantage que les
projets de M. ALBARN
Alors quoi la tiquette ?
Ça y est !! J’ai trouvé !!! Comment j’ai pu ne pas
y penser et passer à côté, une telle évidence.
Merci à vous M. Sorgual patron du blog Diskobol
"Im Nin'alu Intro"
"Im Nin'alu"
"Il Était Une Fois Dans L'est"
"Gypsy Dust"
PS maintenant que l'on a découvert, il faut chercher. Chercher quoi? Que sont devenus les WATCHA? SISKA... À suivre?
En fait, c’est pas que j’écoute des trucs vieux, c’est que je
cherche du robuste, qui a résisté au crash-test. Paradoxe : avant que c’était
payant, le vinyle avec du temps pour écouter – mon ambition de physicien
nucléaire en a pâti - je pouvais me tromper sans jamais hésiter. Aujourd’hui, l’inverse,
et ma palette d’écoute, élargie temporellement, géographiquement et en genre
(Haaaargh wokisme ! Wokisme ! Babylone !!) m’oblige à lire avant
d’écouter.
Les hebdomadaires de MAGIC RPM, l’album de la semaine du 14 septembre 2023, je confiance aveuglément mais pas Sourd + Noise
Mitski - The Land Is Inhospitable And So Are We
Pas d’apparition instantanée, pas de vocaux atmosphériques, pas
d’arrangements pyrotechniques. Mais une fois compris le genre, une fois passée
la crainte de la monotonie et donc après quelques écoutes, la récompense !!
Comme j’ai fait confiance à MAGIC, il va falloir me faire
confiance ne pouvant pas imposer lors de ce blog des écoutes successives.
Bon
« I Don't Like My Mind »
Un peu de la délicatesse et subtilité de Lana Del Rey je
trouve, non ? Oui, surtout quand elle est subtile et délicate.
« The Deal »
Un peu de la déli… Françoise Hardy.
C’est bien simple moi qui place *** quand j’aime et ****
quand la chanson est sélectionnée pour mon vélo d’appartement, ultime
récompense dans mon univers sans roue. Sur cet album je passe mon temps à
changer d’avis entre les deux options. Une fois le voile crevé, celui qui donne
l’impression que tout se ressemble, c’est mon humeur qui octroie 3 ou 4 stars.
Un seul regret, la dame a déjà un long parcours que je ne
connais pas
Pour conclure, une reprise méconnaissable de Leonard Cohen
(L'image? Oui, bon, ça va, j'ai quand même fait pire et je ne me suis rien dit)
De toute façon je devais un papier sur madame Vaughan. Et
c’est cette vidéo qui me l’a rappelé. Tout en évoquant un enregistrement inédit
de madame Fitzgerald.
L’œil de Pierre Lescure
Et un Luchini cabotinant distribuant les rôles à Elle Fitzgerald
et Billie Holiday tandis qu’un pauvre Patrick Cohen souhaite placer Sarah
Vaughan sur le piédestal proposé à l’occasion.
Et Anita, Anita, Anita…. Oui, oui, Anita.
Dès que l’on cite deux artistes comme les deux piliers de sa
théorie, j’ai envie du troisième, celui qui colle derrière.
Beatles & Rolling Stones. Un temps j’ajoutais et les
Who, les Who, les Who …. Oui, oui les Who. Pierre Bayard dans son bouquin sur
les univers parallèles « Et Si Les Beatles n’Étaient Pas Nés ? »
Ce sont les Kinks qui se seraient installés à la deuxième place. Mais alors,
les Who ? Hein ? Les Who ?
Retour aux grandes dames.
Un titre pop repris par Ella peu connu dans sa version
(moi-même je cherchais à quoi elle me faisait penser…. A oui, la version
française de Dave)
« Music To Watch Girls By »
Ces voix qui transforment en or n’importe quelle mélodie. Bon,
il suffit d’éviter aussi de prendre n’importe quelle mélodie. Je pense à Nina
Simone qui a beaucoup pratiqué cet exercice.
Madame Fitzgerald m’a scotché sur sa reprise de Alfie. Elle
a entendu l’onctuosité du titre sans s’interdire cette brume qui parsème ces
fins de phrases et rappeler les forces qu’elle retient sur ce grandioooose de
Burt Bacharach.
« Alfie »
Une autre idée m’a traversé l’esprit, quand Pierre Lescure
évoque le Scat, revenons à ma troisième, laissez-lui une petite place à ma
Sarah
« Shulie A Bop »
Alors, hein !! Et madame Holiday que l’on salut au
passage, prête à partager avec Sarah sur ce
« Body & Soul »
Donc c’est bien deux grands albums que je vous propose en
drop.
Une Sarah Be-Bop (Lula ? Non, pas Lula). En
pleine forme et bien accompagnée
« If I Knew Then »
Et ne recherchant pas l’originalité à tout prix, je vous
quitte sur cet éternel rappel qu’Ella offre toujours avec bonheur
« Mack The Knife »
Pour ce papier je n’ai pas réussi, en fait pas cherché à
maintenir ma métaphore sur le fleuve Jazz. Alors pour garder le truc, j’imagine
Ella et Sarah traversant Lyon. Ella Rhône et Sarah Saône (ou l'inverse?) bien je trouve.
Un article de PG, une histoire de label, une réécoute, un
souvenir. En secouant bien et vous obtenez deux disques qui font du bien, me
croire sur audition.
Pas
difficile de m’attirer dans les filets du sujet, j’adoooore l’énergie des big
band swinguant. Forcément découvrir ce que cela donne à une période encore plus proche de nous. C’est en découvrant une facette de Dave Grusin, la force, la
tempête de l’album live « Presents Grp All-Star Big Band Live » qu’une
braise de curiosité n’attendait qu’un encouragement, cet encouragement c’est cette
phrase de PG dans sa chronique du dit disque
« puis tout cela a été effacé d’un coup d’éponge,
c’était pourtant une extraordinaire aventure et nombre de musiciens de ma
génération adulaient ce label et les artistes qui y étaient signés »
Embrasement et me voilà à chercher l’histoire de ce label
GRP. C’est (presque) la première fois que je me penche sur l’histoire d’un
label, un label cela peut devenir une signature, un esprit réunissant une
famille de cœur peut-être, de concept musical sûrement.
En parcourant l’article wiki (version anglaise) quelques
frissons et envies de découvertes, ardeur à calmer.
« Rosen était enthousiasmé par la perspective de l'enregistrer et a alors contacté Grusin pour faire les arrangements musicaux de l'album potentiel. L'album « Rashida » de Jon Lucien pour RCA Victor sorti en 1973 fut le premier travail de production de Grusin et Rosen »
Haaa mais oui,
« Would You Believe In Me »
Je suis une motte de beurre oubliée sur la table du jardin,
et Jon Lucien qui rayonne me liquéfie de bonheur.
L’intérêt de cette métaphore c’est que j’ai aucun mal à me
reconstituer pour continuer à fondre.
« Love Everlasting »
Un timbre de voix onctueux, soyeux. Une influence ballade brésilienne dans des arrangements jazzy émouvants mais cuivrés et cordés.
Enfin le souvenir… A l’approche des années 2000 et au-delà je change de service et mon nouveau responsable informatique, un autre Pascal, sera surtout responsable de grandes découvertes musicales. Il m’initiera à la musique brésilienne, au Sunshine pop, aux musiques de film classieuses et à mes débuts en jazz instrumental. Sacrées responsabilités.
Je me souviens du jour où il me parle de deux grandes voix jazz soul. Jon Lucien et son « Rashida » et Terry Callier avec « What Color is Love »
« What Color is Love »
Je suis un glaçon plongé dans le cocktail Terry et je ne résiste pas à rejoindre ce liquide rose et bleu en souhaitant ne pas atténuer sa saveur sucrée.
P****tain ces violons.
« Dancing Girl »
Je suis un iceberg égaré dans les mers chaudes… bon, vous voyez le tableau
Un moment de lucidité ? Ces arrangements onctueux
peuvent rebuter, je le conçois pour ceux qui ont un cœur que rien n’atteindra. Pour
les autres, avouons ensemble que ces albums font du bien.
A vous de trouver le moment, le lieu. L’idéalité pour léviter
et patienter l’arrivée du printemps. D’ici là… À votre bonheur.
-- Ha bon, qu’est ce qui t’a déplu ? - Ha tout de même, quelqu’un qui a perçu le
calembour. - Mazeppa dévoilé quoique ce soit
- C’est bon, pas besoin de sous-titre, nous frisons
la prétérition
Ce que vous venez de lire est la deuxième raison qui m’a
poussé à découvrir cet opéra, la première étant ce souvenir persistant du jour
où mon ami André décide de se mettre à l’Opéra, choisissant Mazeppa et l’ayant
de suite apprécié. J’en ai déduit qu’une formation musicale est accélérateur
d’illumination (terme que je préfère à révélation).
Puisque pas de numéro de l’Avant-Scène Opéra, je décide d’acquérir
de quoi apprendre l’histoire de ce personnage historique, j’espérais des
éclaircissements mais je ne m’attendais pas à une actualité calquée brulante.
Début du 18eme siècle, Mazeppa tente d’obtenir
l’indépendance de l’Ukraine, des alliances pour contrer la volonté du tsar
Pierre le Grand qui souhaite intégrer l’Ukraine à la Russie. De brillantes manœuvres
et une défaite militaire majeure jonchent cette histoire ukrainienne. Des
acteurs puissants : La Russie, la Pologne, la Suède, l'Ukraine of course. Sans oublier les cosaques,
population guerrière romanesque.
Une intrigue amoureuse historiquement avérée qui servira de
trame importante à l’Opéra de Tchaïkovski qui conserve pourtant l’affrontement
et la chute de Mazeppa lors de la bataille de Poltava remportée par les Russes.
Sorti de cette lecture me voici incollable sur le
personnage, le sujet, l’époque. Je peux, comme le Sâr Rabindranath Duval prétendre
tout savoir et tout connaître.
Je renvoie à Wikipedia pour le déroulement détaillé de
l’intrigue. Hélas je n’ai pas trouvé d’écrit croisant musique et développement.
Sans m’y attarder, je ne minimise pas l’intérêt à suivre
l’action, le cadre idéal pour commencer l’écoute, ensuite familiarisé je peux
prendre plaisir à la musique
Piotr Kaminski qualifie cet Opéra d’une seule tenue, pas de
faiblesse, si parfois un opéra présente des sommets, Mazeppa propose l’image d’un
haut plateau et ses nombreux reliefs.
Je commence à connaitre pas mal d’opéras russes, même si je
continue à hésiter sur l’orthographe de certains auteurs.
Mon premier choc
salutaire, candidat à l’ile déserte pourvue du nécessaire pour l’écoute :
Moussorgski/Boris Godounov, en cachant sous le siège du navire qui m’emporte vers cette ile : La
Khovanchtchina.
Le Prince Igor de Borodine, Sadko &
Kitege de Rimski-Korsakov, Onéguine et Dame de Pic de Tchaïkovski, La Vie pour
le Tsar de Glinka, L’ange de feu et l’amour des trois oranges de Prokofiev …
Pas que pour étaler sa culture, pour évoquer un climat musical souvent rencontré; et d’œuvre
en œuvre fortement espéré, attendu.
Musique!!
Pour attirer le chaland, les parties instrumentales, orchestre
cuivré, puissant, je conseille aux mouches de ne pas s’approcher des cymbalistes.
Je n’oublie pas le grand mélodiste qu’est Tchaïkovski, un air à fredonner
(Hopak) soutenu par une partition joyeuse. Enfin la bataille de Poltava, qui
demande une composition forte à la hauteur de l’événement historique et
dramatique. Grandioooose
Introduction
Act 1∶ Hopak
Act 3∶ the Battle of Poltava
Et ces instants attendus ? Ces mélopées chantées par des chœurs à la couleur de suite reconnaissable. C’est la sensation d’une ample scénographie où de nombreux.ses chanteur.se.s se déplacent avec la grâce qu’impose la mélodie. (Écriture inclusive à revoir?)
Act 1∶ Girl’s Chorus & Scene
Autres moments que je guette, particulièrement fournis dans
les opéras russes, des airs pour basse et baryton. Aucun mal à plaquer le
cliché de personnages lourdement habillés avec une belle barbe descendante, pas
oublier la barbe.
- - Et La chapka ?
- - Oui aussi
Donc un air de Mazeppa, baryton
Act 2∶ Mazeppa’s Arioso
Enfin qui dit opéra dit scènes d’opéra, des rencontres, des émotions, des échanges. Moments où argument et musique se soutiennent pour le plus grand plaisir de l’auditeur, seul l’opéra offre ces instants d’émotion sans que l’on sache exactement ce qui les déclenche.
La scène de la prison où le malheureux captif doit affronter son bourreau
Act 2∶ Prison Scene
Le final où l’héroïne perdant la raison chante une berceuse à son amoureux agonisant.
Act 3∶ Finale
-Et Mazeppa ?
-Il s’est barré…. Pour comprendre lire le wikipedia
Pour conclure en partie, j’ai choisi de dropper la version
de Jarvi, une infidélité au chef Valery Gergiev et le Mariinsky (my Husband). Ce
Gergiev qui a dirigé mon premier spectacle opéra : SADKO de Rimski-Korsako.
Un premier ça ne s'oublie pas, j'ai eu donc un penchant pour sa version mais ce sont les airs féminins qui m’ont décidé pour Jarvi. Davantage ligne claire?
Opéra suivant:
ATYS de Lully. J’y vais avec prudence,
cette fois ci aidé par le numéro de l’ASO dont un commentaire m’a un peu
refroidi : il faut une imagination sans pareil pour apprécier cet opéra en
se passant du visuel. La musique seule peut paraitre insuffisante.
À suivre,
sans oublier ceux qui le souhaitent: signer la pétition pour espérer une reprise de la revue AVANT-SCENE OPERA
AVANT-SCENE OPÉRA m'a accompagné avec bonheur à travers de nombreuses oeuvres, je lui dois une grande partie du plaisir issue de mes écoutes.
Jamais je n'aurai osé la tétralogie sans sa compagnie. Tout sauf austère, bourré de passions communicatives.
Alors je mets ce lien pour obtenir quelques signatures. Cela concerne tous les amoureux de l'Opéra sans oublier ceux à venir, avec ASO (pour les intimes) en main c'est toute une magie, tout un voyage qui s'offre.
Un moyen de sortir de son soi avec émerveillement. Promis juré, croix de bois et de fer, si je mens je vais m'en faire.
En attendant le prochain post qui me prend du temps, surtout d'écoute et un peu de rédaction sans oublier le travail de recherche du calembour respectueux. Surtout
Un cadeau que je me fais au prétexte de vous en faire un.
Fabrizio c'est ma première incursion sérieuse dans la chanson italienne. Souvenir des forums Déjà Vu / Papillons Noirs. De mon copain Kaserio grand initiateur
Faisons simple, Fabrizio c'est la version Italienne d'un Léonard Cohen - dont il reprend "Suzanne" et de Georges Brassens dont il reprend "Le Passanti" & "Morire Per Delle Idee"
Engagé aux idées généreuses, cet artiste a été présent quand il me fallait une tendre promiscuité:
"La Canzone Di Marinella"
- Y'a pas un peu de Ennio la dedans?
- Il y en a aussi. Tout un héritage qui remonte plus loin, mais c'est une autre storia
"Cantico Dei Drogati"
Voilà, je l'avais dit. Juste de passage, toujours dans l'espoir d'en avoir un.e qui soit touché.e, charmé.e puis décidant d'en savoir davantage...??!!
Tiens d'ailleurs, et c'est pas par méchanceté, ma chanson fétiche, qui n'est pas dans la compilation.
"Amico Fragile"
Quand un moment, une soirée laisse un souvenir épais, comme toute une vie. Vécu une fois mais repensé tant de fois. Un nouvel angle, une autre vision pour finir déconstruit mais puissant comme un tableau de Picasso.
Texte en partie hermétique et ce n'est pas forcément la traduction
Evaporée dans un nuage rouge Dans l'une des nombreuses failles de la nuit Avec un besoin d'attention et d'amour Trop, si tu m'aimes tu pleures Pour être réciproque Cela valait-il la peine de profiter de vos soirées d'été Avec un simple « je me souviens » Pour vous voir louer une livre d'herbe Aux agriculteurs retraités et à leurs femmes Et distribuer des océans Et plus, et plus de vagues aux marins en service Jusqu'à ce que je découvre une à une tes cachettes Sans regretter ma crédulité
Car déjà
Dès la première tranchée J'étais plus curieux que toi J'étais bien plus curieux que toi Et puis suspendu à tes « Comment va-t-il » ? Etonnée par des lieux moins communs et plus féroces Comme « Comment te sens-tu, ami fragile ? Si tu veux, je peux m'occuper de toi une heure par mois ». « Savez-vous que j'ai perdu deux enfants » « Madame vous êtes une femme plutôt distraite » Et toujours tuée par votre courtoisie A l'heure où un de mes rêves Danseuse du deuxième rang S'agitait pour je ne sais quel avenir Son cadeau de seins énormes Et sa césarienne toute fraîche J'ai pensé que c'était bien que là où mes doigts se terminent Doit en quelque sorte commencer une guitare
Et puis assis Au milieu de vos adieux Je me sentais moins fatiguée que toi J'étais beaucoup moins fatigué que toi Je pourrais taquiner le pantalon de l'étrangère Jusqu'à ce que je voie sa bouche s'ouvrir en grand Je pourrais demander à n'importe lequel de mes enfants De parler à nouveau de moi en mal et à voix haute J'aurais pu échanger ma guitare et son casque Avec une boîte en bois qui disait que nous perdrons J'aurais pu demander quel est le nom de votre chien Le mien s'appelle Libero depuis longtemps J'aurais pu engager un cannibale par jour Pour m'apprendre la distance qui me sépare des étoiles J'aurais pu traverser des litres et des litres de corail Pour atteindre un endroit appelé « au revoir ». Et jamais il ne m'est venu à l'esprit D'être plus ivre que toi D'être beaucoup plus ivre que toi
Ça prétexte #1 par une chouette idée du blogueur Butterboy,
un choix d’œuvres musicales importantes pour celui à qui on pose la question.
Pas original ? Certes, mais le choix s’arrête à TROIS
titres, et c’est bien vu car dans mon cas pas trop perdu de temps à réfléchir.
Mais, prétexte #2 il me fallait une image adéquate ? J’ai
profité d’une connexion sur l’IA Chinoise pour demander conseil : une
application design pour débutant, surtout pour moi qui me suis heurté à la
conception de calque sur Photoshop. Jamais bien compris. Alors j’opte pour
CANVA qui m’a bien aidé pour l’image de ce post.
Pour commencer
1)The Who, Quadrophenia et le titre Doctor Jimmy
Première émotion, celle qui changera tout. J’ai 13 ans et je
révise mon latin et la physique nucléaire chez mon oncle en Normandie, mon
destin tout tracé est de conquérir le monde, de bouleverser la science, du
moins c’est ce que je pensais.
Mon cousin et ses copains, plus vieux, joueront les défaiseurs
de futur. L’album des Who QUADROPHENIA vient de sortir, la platine disque me
semble connectée à de très grosses enceintes, elles ressemblent à des amplis. Ça
commence avec un son d’orage, soudain un premier riff de guitare –
vocabulaire que je ne maitrise pas à l’époque – Thierry ouvre rapidement les
fenêtres dont les carreaux menacent d’exploser. Le voisin d’une maison voisine
se déplace pour hurler d’arrêter immédiatement la musique (Sa femme attend un bébé et la musique bla bla bla etc....).
Je passe mon après-midi à écouter, repenser mon destin. Je
dis à mon cousin « Quand je serai plus grand j’écouterai beaucoup de
musique, je laisse le monde à Donald » « Donald ? » « Tu
comprendras plus tard »
Aujourd’hui, quand j’évoque ce souvenir, Thierry me
demande « Tu es certain d'avoir dit ça ? »
1)Elvis Costello, Trust, New Lace Sleeves
Elvis Costello beaucoup et moi un peu. Une histoire qui
dure. C’est d’abord un transfert thérapeutique, avant de le connaitre les
copains me comparaient à un personnage de « American Graffiti » le
boutonneux avec de grosses lunettes. Vint Costello posture à monture équivalente,
j’ai pu ainsi m’approprier et m’identifier. Costards serrés, cravate en cuir
(Une à bout jaune hum), je me suis gagné une estime de moi, le plus dur était
fait. Je lui dois ça, je ne l’ai plus jamais lâché tout en admettant que je ne
lui ressemblais en rien.
L’album TRUST, sa date d’achat correspond au cambriolage
de ma piaule. Plus de chaine stéréo, les vinyles au sol envolés sauf TATTOO YOU
des Stones, comprends pas, il est bien ce disque. La chance, les disques rangés en armoire n’ont pas été
touchés. Et donc me voici avec TRUST et ne pouvoir l’écouter que chez le voisin
de palier.
Impossible de vous raconter l’extrême concentration pour mémoriser
les chansons pour compenser le manque de moyens d’écoutes.
1)Richard Strauss, Der Rosenkavalier, Marie
Theres'! ...hab' Mir's Gelobt
Opéra !! Pas mon premier contact. Mais ce passage provoque
en moi un moment d’apnée – ils sont nombreux dans ce cas – et aussi une montée
de larmes – bien plus rare – aucun souvenir explicatif, juste la beauté…. L’image
de trois voix célestes, à 2 :47 du début cette impression d’envol, elles
quittent le sol, en spirale, se faisant face et soudain à 3 :33 une
échappée verticale pour rejoindre … et ma pauvre imagination bloque pour donner
une image qui serait de toute façon brouillée par les larmes.
ET enfin un dernier prétexte, déjà comprendre une partie du
titre, tout en clin de référence bien senti STRAUSS (Richard ? ça va ?)
il fallait bien une explication, non, un prétexte pour placer une de mes
préférées
Richard
Et puis sur le Costello, j’ai hésité, un peu, à proposer ce
petit bijou de Big Sister's Clothes
Même pas trois minutes, un plein de talent pop. Une reprise du
couplet émouvante. Ça aurait pu
Pour finir, si si promis. Mon post précédent n’a jamais eu
aussi peu de lectures. Sans douter de rien je me disais, moi qui voulais donner
une chance à ce superbe titre clip. Je vais le repasser ici.
Mais en regardant de plus près, ce clip a 4,3 millions de
vues. + 15 via mon blog. Ha ha ça m’apprendra !!! N’empêche c’est rrrro
bien.